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  • Le Pentagone a sous-estimé les capacités des avionneurs russes

    lors que le Pentagone a dû reconnaître son incapacité à engager des programmes échelonnés sur de longues années, la Russie a progressé dans la création de nouveaux avions de combat au nez et à la barbe des Etats-Unis, relève un bimensuel américain.
    Les Etats-Unis ont sous-évalué les cadences du développement de la construction d'avions militaires en Russie et en Chine, rendant ainsi vulnérable l'Armée de l'air américaine, constate la revue The National Interest.
    Après la fin de la "guerre froide", les Etats-Unis ne pouvaient même pas imaginer que les avionneurs russes et chinois pourraient revenir aussi rapidement sur le marché des avions de combat, mais les récents succès enregistrés par la Russie et la Chine dans ce domaine ont montré que les Américains s'étaient trompés", écrit l'édition, se référant aux propos du général de l'Armée de l'air US, James Holmes.
    Ainsi, le Pentagone a pris une "décision hâtive" en stoppant la fabrication du chasseur polyvalent de cinquième génération F-22 (Raptor) et n'a fait qu'entamer la mise au point de chasseurs plus modernes. 187 F-22 ont été construits jusqu'ici et il est peu probable que les Etats-Unis en reprennent la fabrication, un nouveau lancement impliquant de gros investissements, rappelle le média.
    Par ailleurs, l'Armée de l'air américaine s'est également avérée vulnérable face aux nouveaux systèmes DCA russes, à savoir les systèmes de missiles anti-aériens S-400 Triumph. Selon le général Holmes, la supériorité dans les airs sur fond de développement de systèmes DCA performants compte plus qu'un combat aérien.
    "Les avions de combat modernes doivent pouvoir éliminer la DCA (de l'adversaire) ou en neutraliser la menace par des moyens électroniques ou des cyberattaques, mais les avions américains n'en sont pas capables pour le moment", indique la revue.
    Les analystes constatent que le marché des avions de combat est actuellement en pleine mutation avec l’arrivée de nouveaux prétendants comme la Chine et le retour en force de la Russie.
    Indispensable à la supériorité aérienne, l’avion de combat est devenu de plus en plus cher et complexe du point de vue technologique. S’il est onéreux, l’avion de combat peut s’avérer également couteux en termes de maintenance. Les réductions des programmes d’armement de ces dernières années ont obligé les forces aériennes de bien des pays, dont les Etats-Unis, à mettre en œuvre des programmes de mise à jour afin de garantir un maintien des flottes en service.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVZyuyykFSLfXUcpx.shtml

  • Et si notre salut venait finalement de l’armée ?

    La semaine dernière, plusieurs déclarations inouïes ont marqué le fil des actualités. C’est le pape qui, le premier, parle « d’invasions arabes », après avoir appelé à l’accueil. Rappelons que l’hospitalité existe aussi bien dans la tradition européenne qu’orientale, et que nulle part dans le monde accueillir ne signifie se soumettre à la religion du nouvel arrivant. Ce serait même plutôt le contraire.

    C’est ensuite l’entretien du commander de l’OTAN en Europe, publiée dans le Guardian. Le général en chef affirme que « ISIS » (Daech) est un cancer qui prolifère au sein des migrants. Lui ne s’embarrasse pas des éléments de langage daechiens de notre ex-ministre des Affaires étrangères…

    Troublante révélation qui s’accompagne d’une accusation contre la Russie et la Syrie, qui seraient les responsables de cette vague migratoire. Les grands principes rhétoriques qui régissent le monde anglo-saxon depuis trois siècles n’en finissent plus d’en finir.

    Au nom du « choc des civilisations », l’islamisme a d’abord été une arme pour affaiblir l’URSS et ses satellites : indépendance des républiques musulmanes du Sud, retrait d’Afghanistan, effondrement des régimes laïcs arabes en Irak, en Libye, en Syrie en sont autant de manifestations. Pour cela, il faut un islam extrémiste ami (qui contrôle les masses et effraie les ennemis) mais pas trop (qui ne fait pas sauter nos buildings) : c’est l’invention de l’islamisme modéré, du halal sans harissa.

    Mais les États-Unis, puissance ultramarine, sont aussi, à l’échelle de leur continent – et c’est tout leur paradoxe -, un hinterland. Accueillants chez les autres, ils le sont moins chez eux. En témoigne le mur pharaonique sur leur flanc sud et les habitants locaux constitués en milices armées pour bloquer l’immigration économique des Mexicains. Qu’on imagine la même chose à Calais…

    Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés.

    Nos migrants à nous ont un tout autre visage. Majoritairement des hommes jeunes, majoritairement originaires de pays en paix, et parmi eux entre 3.000 et 5.000 combattants islamistes. Ceux qui hurlent contre l’ennemi d’il y a 70 ans sont tétanisés par celui d’aujourd’hui. Un collabo, c’est juste quelqu’un qui a une guerre de retard. Cette guerre ne ressemble pas à leur idéal à la Che Guevara. Alors, on lutte « contre le terrorisme ». Le bourgeois aime le terroriste. C’est un ennemi qu’on ne peut pas nommer. Cela peut être n’importe qui pour n’importe quoi. Tout le monde peut devenir terroriste.

    Quelle plus belle illustration pouvait nous offrir notre Président ? La livraison à l’Arabie saoudite des armes qui étaient destinées au Liban (en majorité relative encore et toujours chrétien), avec une Légion d’honneur en prime. Cette Arabie saoudite dont on nous dit qu’elle va lutter, au côté de son frère ennemi ottoman, contre ceux qu’elle soutient et finance depuis trente ans. La vérité est que Turcs et Arabes vont se subroger à l’État islamique, qui n’était que le faux nez de leur conquête, libérant autant de soldats perdus qui pourront propager ailleurs leur djihad.

    Au milieu de cette cacophonie, une petite voix commence à se faire entendre, à bas bruit, mais bien vivante comme chaque fois que le danger approche : celle de l’armée. Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés. Si la classe politique ne produit pas un Gambetta ou un Clemenceau à la mesure des événements qui se développent, un jour ou l’autre, à la faveur des épreuves, un nouveau chef émergera des rangs de l’armée.

     Éditorialiste
    Saint-Cyrien, diplômé en droit et science politique
  • Front culturel: Kad la joue petit bras, Gaël la joue inquiet

    Le site de Telerama indique  que la nouvelle série decanal plus, Baron Noir, « traitant des  dessous de la politique française et du P.S en particulier », ce Baronétant inspiré de Julien Dray dixit de dernier, « n’a pas été le carton d’audience attendu ». Cette série a été réalisée par Eric Benzekri (ex de l’Unef, frayant dans les eaux de la gauche socialiste, ancien conseiller dans le cabinet ministériel de Mélenchon, proche de Julien Dray) et Jean-Baptiste Delafon. Pour autant , malgré « une tête d’affiche populaire, Kad Merad ; une campagne de pub imposante », cette série « massivement soutenue par la critique, omniprésente dans les médias, discutée jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale » a des scores décevants. Invité des Grandes Gueules sur RMC jeudi, le sympathique Kad Merad qui se coule plutôt bien, selon la critique, dans la peau de cet élu socialiste vraiment tortueux et antipathique, expliquait qu’il « (était) tellement contre toutes ces idées, que je ne pourrais pas jouer un homme politique du Front National ». »Je pourrais incarner un électeur du Front National, un homme qui se mettrait à hésiter ou à choisir, cela pourrait-être intéressant à créer. Mais pas un type qui ferait de la politique. Je ne lui trouve aucune circonstance atténuante. Je n’y trouve aucun plaisir ». Une profession de foi un peu bébête, qui suinte la moraline et le politiquement correct…Faut-il avoir du jus de navet dans les veines pour proférer pareille énormité! Bien sûr, par définition un véritable acteur est capable de tout jouer (ou presque)… mais c’est aussi une question de talent, et n’est pas Depardieu ou Mastroiani qui veut.

    Si le PS, même en feuilleton réaliste et vachard , n’emballe pas le public des abonnés de canal plus, il est aussi rejeté par les Français avec une force inégalée depuis l’élection de François Hollande, marquée conjointement par l’assomption électorale du FN.

    Le sociologue de gauche Gaël Brustier, collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, s’arrêtait le 4 mars, pour le site slate.fr,  sur une étude de l’Ifop. Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprises de cet institut de sondage démontre à travers cette enquête que le « sentiment d’abandon » (comme il y avait un « sentiment d’insécurité« , et non insécurité réelle pour des dirigeants aveugles ?) est un des facteurs du vote Front National. « Le FN enregistre des scores moyens de 30,9% là où il n’y a aucun commerce ou service à 23,5% là où il y a au moins six commerces et services. »

    M. Brustier rappelle avec justesse que « la ruralité, pas plus que la classe ouvrière, n’a disparu. L’une et l’autre ont simplement disparu des représentations médiatiques' ». »Les territoires ruraux sont d’abord des territoires où les ouvriers sont majoritaires et les mondes ouvriers sont désormais d’abord des mondes ruraux« . ceux-ci  » ont souvent subi durement (…) les mutations de l’économie et la désindustrialisation, la fin de l’univers patronal local autant que celle de l’encadrement par les syndicats. »

    « Evidemment, ces données s’ajoutent à d’autres qui expliquent la puissance ou non du vote FN selon les zones. Elles renseignent cependant sur une réalité: les questions d’aménagement du territoire ont à voir avec l’aménagement commercial.(…) Depuis trois décennies, la part belle a été laissée à la grande distribution avec des conséquences économiques, sociales, politiques et électorales que l’on perçoit aujourd’hui. La disparition progressive des petits commerces du centre des petites villes et des villages s’est accélérée à mesure que s’est développé un aménagement commercial calqué sur le mall américain, dont les dernières évolutions du droit semblent indiquer qu’il n’est pas près de s’inverser. A l’entrée des chefs-lieux de canton ou d’arrondissement s’étendent donc des zones commerciales concentrant l’essentiel des commerces, laissant souvent se développer une France moche, qui va nous accompagner encore pendant quelques décennies… »

    Bruno Gollnisch rappelle que cette France moche là, cette américanisation là, ces évolutions (involutions) ont été, sont combattues résolument par le FN. La défense du petit commerce de proximité valait aux candidats, aux élus frontistes d’être traités de « ringards poujadistes » et se heurte toujours à des intérêts financiers solidement défendus dans et par les partis duSystème dans les assemblées.

    Sur le site des Inrocks le 17 novembre 2014, à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ?, Gaël Brustier s’inquiétait de l’existence d’une « jeunesse de droite encore plus conservatrice que la génération précédente (…). Face à une jeunesse conservatrice ultra présente, on cherche les jeunes progressistes. Cela va avoir une empreinte sur le pays : quand vous formez 40 000 jeunes de 20-25 ans qui ont en tête l’idéologie de  (chef de file des Veilleurs, NDLR), vous allez forcément les retrouver vingt ans plus tard à des postes à responsabilité. Ce n’est pas rien. »

    Sur slate.fr en août de la même année, il pointait pareillement « le risque d’une marginalisation progressive de la gauche », l’incapacité présente de la gauche à ouvrir « un front culturel ». « On a une gauche européenne sociale qui préfère parler de politiques publiques (policies) plutôt que de politique (politics). Ce discours-là ne peut pas battre la Manif pour tous (…). Les conservateurs de la nouvelle génération proposent une vision du monde philosophiquement contre-révolutionnaire mais qui répond à ces aspirations-là, en rejetant le productivisme, le consumérisme, et l’économie inféodée à la finance. Ils trouvent écho dans la société ».

    Pour contrer cette domination culturelle droitière, Brustier en appelle aux enseignements du député communiste italien d’Antonio Gramsci, dans son nouveau livre A demain Gramsci, lequel a théorisé dans les années 30 que toute conquête du pouvoir politique est précédée par une domination de la sphère culturelle. Ce livre de Gaël Brustier a fait l’objet d’une article fouillé sous la plume deB.Guillard sur le site breizh info le 23 février dernier.

    Il est relevé note que  si l’influence de la gauche ne cesse de diminuer, « il n’en est pas moins vrai queson pouvoir culturel n’a jamais été aussi important; tous les médias, ou presque, une très grande majorité du corps enseignant et des intellectuels tiennent le même discours individualiste/mondialiste et ressassent les idées issues du corpus idéologique soixante-huitard (…). Corpus aujourdhui rejeté par  » les Français, (qui) dans leur grande majorité, se sont faits une opinion par eux-mêmes, en toute autonomie. En ce sens (…) le pouvoir culturel quasi monopolistique de la gauche libérale / libertaire ne lui permet plus d’exercer une hégémonie culturelle sur l’ensemble du peuple français. »

    D’ailleurs,  » Il n’est pas étonnant que ce soit au sein des couches sociales les moins diplômées que le bouleversement est important parce que nos compatriotes les moins diplômés ont été moins imprégnés de la culture de l’intelligentsia et ont donc continué à véhiculer des valeurs et des opinions que les plus diplômés ont abandonné (au cours de leurs études, très souvent) au profit de celles du corps enseignant ».

    « Il ne peut pas y avoir de succès durable au plan politique sans action métapolitique/culturelle.L’affaiblissement actuel de l’influence de la gauche est lié au fait que les solutions qu’elle propose depuis 35 ans (ouverture des frontières, immigration incontrôlée, libre-échangisme mondialiste…) heurtent profondément une grande majorité des Français qui constatent chaque jour que ces solutions dégradent leurs conditions de vie et qui de ce fait se tournent progressivement vers d’autres horizons. » Mais, « l’oligarchie réussit, grâce à son appareil de sidération médiatique, à manipuler les comportements électoraux des classes sociales les plus intellectualisées. »

    Et de conclure: « Brustier pense qu’une métapolitique intelligente pourrait permettre à la gauche radicale française de renouer avec le succès comme c’est le cas de Podemos , en Espagne, lequelPodemos s’inspire très clairement de la théorie de Gramsci et du philosophe argentin Ernesto Laclau qui fut un péroniste en plus d’avoir été un lecteur attentif des œuvres de Marx et de celles de Gramsci. On peut penser en effet qu’une telle métapolitique qui concilierait solidarisme et dénonciation des travers du capitalisme libéral tout en acceptant le fait national et en affirmant le principe de la souveraineté populaire serait susceptible de faire mouche, comme c’est le cas en Espagne. A ceci près qu’en France, le Front national s’est saisi du solidarisme qu’il a ajouté à son thème emblématique qu’est le refus de l’immigration. »

    Refus de l’immigration imposée, subie, sans limite qui participe au FN, c’est vrai, de notre refus de l’ultra libre échangisme. Bruno Gollnisch le disait aussi, « nous sommes anti-libéraux au sens où nous refusons la mainmise des groupes financiers anonymes sur les richesses de notre pays, la dictature du profit sur le plan du commerce international, le fait par exemple que les délocalisations se succèdent dans notre pays parce que certaines entreprises vont à la recherche de main-d’œuvre sous payée (…) ».

    Au lendemain des Européennes de 2014, Gaël Brustier voyait dans le FN « la grande déchetterie des espérances déçues. » Au vu de la recomposition de notre paysage politique, de ses bouleversements, des tendances lourdes qui imprègnent la société française, la sentence de M. Brustier s’appliquerait beaucoup plus justement au PS en particulier et à la gauche en général. Le vote FN est aussi une promesse et un espoir, le refus d’un déclin;  le rejet d’un fatalisme qui est aussi une valeur culturelle, archétypale, laquelle est au cœur de l’âme européenne, française, de la conception du monde portée par notre civilisation.

    http://gollnisch.com/2016/03/11/front-culturel-kad-joue-petit-bras-gael-joue-inquiet/

  • Éric Zemmour : “le Conseil constitutionnel, c’est le coup d’État permanent”

    Laurent Fabius est devenu officiellement mardi 8 mars président du Conseil constitutionnel pour un mandat de neuf ans. Il remplace Jean-Louis Debré. “C’est l’autre passation des pouvoirs, celle des autres rois de la République”, décrypte Éric Zemmour.

    Quand deux présidents du Conseil constitutionnel se rencontrent, ils ont dans leurs mains le sort de toutes les lois de la République : les présentes, les futures, et même désormais, les lois du passé.

    Le polémiste rappelle que si les chefs de l’État sont élus par le peuple, les présidents du Conseil constitutionnel ne sont que nommés.

    Le Conseil constitutionnel, depuis quarante ans, c’est le coup d’État permanent. Un coup d’État discret. Un coup d’État béni par les professeurs de droit qui encensent son audace, et par les médias qui glorifient sans cesse les ‘Sages’ du Palais Royal”. Sur tous les thèmes qui séparent, non la droite et la gauche, mais les classes populaires et les élites, les juges européens et français ont érigé un mur juridique pour contenir des assauts qu’ils jugent populistes, alors qu’ils ne sont le plus souvent que populaires.


     

    http://fr.novopress.info/

  • Nos gouvernants vont perdre l’Europe… et leur pouvoir

    Le jeu européen s’achève. La « construction européenne » consensuelle marchait sur ses deux pieds. L’un d’eux faisait semblant d’être à gauche et l’autre prétendait être modérément à droite. Les pays étaient tous dirigés par l’un puis par l’autre en alternance. De même, les deux formations qui dominaient le « Parlement européen » étaient la social-démocratie et le Parti populaire européen. L’Histoire et la culture propres à chaque pays, le mode de scrutin aussi introduisaient quelques nuances nationales. Pour les admirateurs fascinés du modèle américain, nous avions quand même nos démocrates et nos républicains dans une Europe fédérale, ouverte et multiculturelle… Disons-le : c’est raté ! Les cartes se redistribuent !
    Comme la belle construction et ses ballets de technocrates ne maîtrisent pas les problèmes des Européens, ceux-ci rejettent en masse le système. L’eldorado promis a laissé place à la rigueur budgétaire et à la croissance atone. Les maillons faibles ont cédé, comme la Grèce, l’Irlande ou l’Espagne. L’euro qui devait faciliter la péréquation a accentué les inégalités. L’espace Schengen a fait de l’Europe une passoire, un terrain vague et de non-droit. Bref, l’Europe promettait de l’or et elle nous plombe !
    Alors, les Européens y croient de moins en moins et expriment cette défiance par des votes qui rendent les pays européens de moins en moins gouvernables, ou de moins en moins favorables à l’Europe. Les uns, comme les Britanniques, ont envie de partir. Les autres connaissent des lendemains d’élections difficiles. Ni l’Espagne ni l’Irlande ni la Slovaquie n’ont, aujourd’hui, des majorités claires pour gouverner. La Belgique a un gouvernement baroque présidé par un libéral wallon, minoritaire une fois comme wallon, et une autre comme libéral ! De manière générale, les partis du centre droit et du centre gauche, pro-européens, sont débordés par une extrême gauche qui renoue avec l’anticapitalisme et une extrême droite nationaliste qui remettent en cause l’Europe de la circulation des biens, des capitaux et des personnes, les uns au nom de l’égalité, les autres au nom de l’identité.
    Les indépendantismes régionaux profitent de cet affaiblissement des États. En Grèce, c’est un cocktail d’extrême gauche avec une rondelle de souverainisme qui gouverne sous la tente à oxygène des crédits. Au Portugal, c’est à gauche toute. Dans les quatre pays de Visegrád, l’opposition résolue à Schengen se traduit par une montée de la droite souverainiste. En France, le gouvernement ne représente plus qu’une petite minorité des Français. Le mode de scrutin et les arrangements entre amis maintiennent une partie croissante des Français, eurosceptiques, à l’écart du pouvoir. Cela ne pourra durer sans dommage pour la démocratie.
    La fuite en avant, sans doute la manière la plus stupide de gouverner, caractérise aujourd’hui la ligne suivie par le tandem socialo-libéral qui dirige encore à Bruxelles. L’euro est un échec. Tout doit être fait pour le maintenir, y compris par la souffrance des peuples. Elle serait pire si on l’abandonnait. Schengen est un échec. Tout doit être fait pour sauvegarder l’ouverture des frontières intérieures européennes, sans laquelle la construction européenne s’effondrerait.
    À force de vouloir l’Europe à tout prix parce qu’elle est la condition de leur pouvoir, nos gouvernants vont perdre l’Europe, et leur pouvoir. Un tel aveuglement ne peut que conduire à une crise et à des changements radicaux.

    Christian Vanneste :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVZyuVFEpzndbQdjW.shtml

  • Invasion musulmane: Ouvrez les vannes!

    La Grèce ne va pas tarder à ouvir les vannes, c’est à dire à laisser les envahisseurs musulmans déferler sur l’Europe. Avec actuellement 30.000 clandos qui piaffent aux frontières, avec plusieurs milliers de nouveaux qui arrivent chaque jour, avec l’arrivée également du printemps et des températures plus adaptées à ces braves gens, il ne va pas falloir longtemps pour que la Grèce cède, ne pouvant pas assumer seuls! Les menaces des autres pays n’y feront rien, la Grèce ne va pas se laisser asphyxier!

    Ce n’est donc qu’une question de semaines pour que plusieurs dizaines de milliers, qui se transformeront en plusieurs millions d’envahisseurs  d’ici septembre-octobre, ne déferlent sur l’Europe.

    Les cartouches de 12 devraient bientot etre en rupture de stocks, n’attendez pas a vous approvisionner!

    https://fr.news.yahoo.com/13-000-migrants-bloqu%C3%A9s-%C3%A0-fronti%C3%A8re-gr%C3%A9co-mac%C3%A9donienne-134314026.html

    https://eurocalifat.wordpress.com/page/4/

  • Les Brigandes, des jeunes femmes surprenantes

    Antonio Gramsci, membre fondateur du Parti Communiste Italien et théoricien de la lutte culturelle, doit en ronger les barreaux de la cellule du purgatoire qui lui a été justement affectée. Pensez donc, lui, qui encourageait le combat contre les intellectuels de la classe dirigeante, se voit exaucé par une bande de Jeanne, sept très jeunes femmes jolies, polies, bien mises, ironiques, coquines, tradis et modernes qui, l’air de ne pas y toucher, balancent en chanson des flèches efficaces et intelligentes contre tout ce que notre Gramsci adulé des soixante-huitards espérait voir se réaliser :

    l’internationalisme qui s’appelle de nos jours mondialisme, le cosmopolitisme, l’immigrationnisme, le matérialisme, la perversion du catholicisme et l’omniprésence des Franc- maçons, enfin tout ce qui a conduit le monde dans l’état où il est.

    Et surprise, au lieu que ce phénomène culturel reste ignoré par les esclaves- salariés- encartés de la grosse presse, on peut lire dans Le Figaro ou dans Le Point des articles sur ces sept baladines de choc et de charme.

    Bien sûr il ne faut pas s’attendre à des proses compréhensives comme celles qui encensent où excusent les rappeurs qui insultent et menacent les Français de France. Non ! Pour « Les Brigandes », du nom de ces femmes qui ont combattu pendant la Révolution avec les insurgés Vendéens, les propos perfides et dévalorisants sont de rigueur : Fantômettes patriotes qui vivraient sans travailler en communauté avec maris et enfants, alors qu’en réalité les Brigandes et leur famille vivent dans plusieurs habitations réparties aux environs de la Salvetat. Entre autres allégations mensongères, elles seraient bien sûr des artistes amateurs (comprendre approximatives) des années soixante aux chorégraphies Kitsch qui, d’après le sieur chroniqueur particule Louis Henri de la Rochefoucauld de Technikart (fermez le ban !), auraient pu être approuvées par le Maréchal Pétain ! Les mélomanes avertis jugeront par eux-mêmes du parti pris de ces affirmations. Quant au vieux soldat vainqueur de Verdun, il est vrai qu’il n’était pas insensible au charme féminin …

    Fichtre, bigre, comme vous y allez messieurs de la presse ! Sentiriez-vous, pâles échotiers thuriféraires des puissants, le vent de la révolte menacer vos rentes et positions acquises en écoutant ces Brigandes qui osent être artistes engagées alors qu’elles ne sont pas de Gôche ?

    Et en effet, elles ne le sont pas !

    Marianne, la voix solo du groupe, ne cache pas ses convictions dans une interview réalisée sur le site qui héberge les Brigandes, « Le comité de salut public » http://lecomitedesalutpublic.com/radio-brigandes-1-juillet-2015/

    Dans cet entretien vidéo, sous la bannière républicaine quelque peu amendée puisque la célèbre devise a été transformée en « Libertok, Egalitok, Fraternitok », Marianne affirme que l’idée de départ était de rassembler des artistes «  non gauchos » et de ne pas chanter des « inepties narcissiques ». Les Brigandes revendiquent des chansons « tout à fait provocatrices ». Elles aiment la musique pop des années 60 et la plupart d’entre elles jouent des instruments : entre deux questions Marianne en fait d’ailleurs la convaincante démonstration en interprétant à la flûte traversière une ballade du Moyen-âge.

    C’est l’ensemble du groupe qui compose les chansons. Leur enregistrement se fait instrument par instrument en studio sous la direction d’un arrangeur, la voix de Marianne venant se greffer en dernier. Les clips sont tournés ensuite quand toutes les Brigandes sont rassemblées à La Salvetat-sur-Agout en Languedoc-Roussillon, et lorsqu’elles sont toutes disponibles, enfants obligent !

    La voix des Brigandes et porte-parole du groupe, aime Jeanne d’Arc ; elle aime aussi Marie-Caroline, Duchesse de Berry qui voulait reprendre la guerre de Vendée en …1831 ; sans oublier Vladimir Poutine et Marine le Pen, en qui elle admire notamment son énergie et sa résistance face aux médias ; Marion Maréchal Le Pen et aussi son grand-père Jean-Marie, et aussi le vieux baroudeur Roger Holeindre ! Elle n’a pas peur d’encaisser des coups dans un combat culturel qu’elle juge essentiel pour contrer la Gauche qui travaille sans relâche à propager ses idées nocives. Elle veut encourager toutes les productions et actions contre le mondialisme, contre un système mortifère qui emprisonne les libertés et les cultures de nombreux peuples. Elle souhaite une riposte virulente pour bousculer l’occupation anglo-américaine et leurs collaborateurs. Les Brigandes veulent rassembler pour former et lancer une force d’union culturelle. « Je porte l’avenir dans mon ventre » déclare naturellement Marianne faisant allusion à ses futurs enfants qui participeront à l’avenir de la civilisation chrétienne. Car Marianne espère que la France retrouvera le chemin de Dieu, le rédempteur, le Christ qui réintègre l’homme dans sa gloire originelle. Inutile de dire que Vatican II ne trouve pas grâce à ses yeux cernés d’un loup noir mystérieux. Mais au fait pourquoi ce loup ? « Nous portons ce loup car nous voulions nous protéger ainsi que nos enfants, et puis c’était une belle image de brigande ! Maintenant c’est une marque de fabrique. ».

    Les thèmes de prédilection des Brigandes sont portés en chansons, en clips de combat qui sont aussi des moments de plaisir car les paroles et les chorégraphies sont teintées d’ironie, les mélodies sont d’une couleur originale et touchante, empreinte d’une harmonie nostalgique, parfois presque enfantine. Elles peuvent être musclées quand les rythmes et les solos de guitare rock rappellent que les Brigandes nous attendent au tournant des urgences de notre époque.

    Mais il est temps d’écouter la petite musique des Brigandes qui est sans doute appelée à jouer un rôle dans la révolution que Marianne appelle de ses vœux. Comme disait De Gaulle « Une armée qui chante est une armée qui gagne ! »

    Commençons par la chanson « Les soixante-huitards » https://www.youtube.com/watch?v=Gi7lY-3FVuI …sourire, sensualité, ironie, le pavé arrive bien dans la marre, envoyé par des « saintes » qui touchent…juste !

    Et puis « Rêve de conquête » https://www.youtube.com/watch?v=QvOx5E4X3lw …un ordre de bataille proclamé sur un rythme du tonnerre de Dieu ! « Sonnez trompettes de la reconquête » déchirées par un solo de guitare délicatement griffeur !

    « Je ne veux pas devenir Charlie » https://www.youtube.com/watch?v=nIYSoaIPU3c …Des chœurs et une douce mélodie pour rejeter les faiseurs de malheurs et de perversités !

    « En enfer » https://www.youtube.com/watch?v=gw4p96AHcfw qui démontre que les Brigandes ne sont pas des amateurs : qu’est ce qu’elles réservent aux nuisibles ? « On les mettra sur la lune… la cohorte des grands pervers, les idolâtres de la matière, les prix Nobel des pissotières, les mandarins des mortelles chimères, les charlatans du cancer, les sorciers du nucléaire, les savants transhumanitaires… »

    Et 12 autres chansons de combat qui attendent sur You tube ! https://www.youtube.com/results?search_query=les+brigandes…notamment Les Brigandes – Laissez vivre la Russie – Не мешайте жить России de Le Comité de Salut Pub

    Des créations qui prouvent que « La femme est l’avenir de l’homme » comme l’a chanté cet idiot utile de talent qu’était Jean Ferrat !

    Attention ! Un air de Jeanne d’Arc souffle sur les Brigandes ! Gare aux Cauchon !

    Pierre Lours, 3/03/2016

    http://www.polemia.com/les-brigandes-des-jeunes-femmes-surprenantes/

  • L’industrie pharmaceutique belge travaillait avec un baron de la drogue mexicain

    Belgique – Le parquet fédéral veut poursuivre sept entreprises pharmaceutiques belges suspectées d’avoir fourni à un baron de la drogue mexicain des substances utilisées pour fabriquer des millions de pilules de méthamphétamine.


    L’industrie pharmaceutique belge complice d’un baron de la drogue mexicain?

    http://www.medias-presse.info/lindustrie-pharmaceutique-belge-travaillait-avec-un-baron-de-la-drogue-mexicain/50730