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  • Une université d’été pour les jeunes patriotes : derniers moments pour s’inscrire

    La formation est essentielle pour comprendre le monde qui nous entoure. Et il est difficile et périlleux de se la procurer soi-même.

    Or, le mouvement Renouveau français (une organisation politique sérieuse, avec d’excellentes idées) propose sa traditionnelle Université d’été (où règnent moralité et bonne ambiance), qui pourra légitimement intéresser certains de nos jeunes lecteurs (ou des lecteurs connaissant des jeunes) :

    visuudt2016

    « Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc., tels que Marion Sigaut, Thibaut de Chassey…).  »

    Une bonne occasion de franchir le cap du virtuel, de rencontrer d’autres jeunes partageant les mêmes aspirations, et de profiter d’une formation politique et historique de qualité !

    Détails en cliquant ici.

    http://www.contre-info.com/

  • L’incalculable contribution des syndicats français au chômage [rediffusion]

    H16, chroniqueur, auteur de hashtables (*) ♦ Les causes du chômage français : syndicats, fonctionnaires, socialisme, libre-échange mondialiste ! On le sait : il faut, partout dans le monde, beaucoup de sueur, d’abnégation, de courage et de persévérance pour créer et faire vivre une entreprise. En France, les obstacles administratifs, économiques ou sociaux rendent la tâche encore plus ardue, ce qui explique un taux de chômage structurel élevé.En revanche, partout dans le monde, foirer une entreprise est assez simple et en France, ça l’est encore plus puisqu’il suffit de faire intervenir l’État, les syndicats ou la justice.

    L’affaire qui nous occupe aujourd’hui se déroule au sein de la société Desseilles, qui, bien qu’un des fleurons de la dentelle de Calais, n’en est pas moins en difficulté. Elle est même en liquidation judiciaire avec quelques jours de sursis, suite au jugement du Tribunal administratif de Lille tombé en décembre, qui ordonne la réintégration de cinq syndicalistes licenciés en 2013 : l’entreprise doit à présent payer les deux ans et demi de salaires non versés pour chacun d’entre eux, ainsi que les indemnités prud’homales qu’ils vont demander pour les dommages et intérêts, soit entre 700.000 et un million d’euros, qui ne sont évidemment pas disponibles dans la trésorerie de l’entreprise.

    Le hic, c’est que les syndicalistes licenciés l’ont pourtant été dans un cadre bien spécifique, celui du licenciement économique, validé par l’inspection du travail ainsi que la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et le ministère du Travail, et ce, malgré les recours des licenciés.

    Heureusement, la conjonction d’un syndicalisme utile et bien compris avec une justice taillée au cordeau par le tribunal administratif va donner à l’affaire un tour croustillant en imposant donc la réintégration des salariés, au motif que l’entreprise aurait dû proposer des reclassements en interne à ces salariés. Un reclassement interne dans une entreprise qui calanche, c’est croquignolet, on l’admettra.

    Quant à la réintégration, selon toute vraisemblance, elle fera fermer l’entreprise complètement, entraînant ainsi la transformation d’une poignée de licenciements économiques par une faillite complète avec 74 nouveaux chômeurs à la clé. Réintégration qui, de surcroît, n’est souhaitée par aucun des salariés actuels de l’entreprise, qui comptent pourtant des délégués syndicaux des autres centrales, et ont même monté un collectif pour que les licenciés ne soient pas réintégrés, et qui soutiennent la direction.

    Seul un appel de la décision au tribunal permettra, s’il passe, de sauver les meubles et de permettre à un repreneur chinois de rattraper l’entreprise en difficulté. Mais si l’appel est rejeté, le repreneur a déjà fait savoir qu’il n’irait pas plus loin.

    Belle affaire, ne trouvez-vous pas ?

    En tout cas, tout y est réuni pour déclencher une tempête de facepalms violents.

    Tout d’abord, sur le plan philosophique, on pourra se demander à quoi sert la multiplication des instances validant un licenciement, fût-il économique. En effet, même si l’inspection du travail, la DIRECCTE et le ministère lui-même semblaient d’accord sur le principe, il n’aura suffi que d’une petite décision de justice pour remettre en cause toute leur belle assurance. Les entreprises et, de façon plus générale, la société française y gagneraient si on pouvait se passer de leurs services compte tenu des résultats observés ; autant aller au procès directement, ce qui évitera d’occuper bêtement le temps des directions, inspections et autres encombrants ministères.

    D’autre part, cette affaire prouve encore une fois la difficulté même de rompre un contrat de travail, notamment pour des syndicalistes, et même dans le cadre pourtant extrêmement balisé d’un licenciement économique. En outre, cette difficulté entraîne assez directement des conséquences néfastes imprévues et catastrophiques. Ici, très concrètement, cette surprotection des salariés va directement aboutir à multiplier par près de 15 les dégâts des 5 licenciements initiaux pour les transformer en 74. Certes, les syndicats ont clairement eu leur rôle à jouer dans cette consternante démonstration de force obtuse, mais à ce point de la réflexion, on en vient à se demander chafouinesquement si ces lois ne sont pas justement écrites pour donner in fine un pouvoir immense à des irresponsables trop heureux de résister encore et toujours contre le méchant patronat, quitte à tuer tout emploi autour d’eux…

    Enfin, on devra noter l’incroyable incohérence de la protection sociale française que le monde nous envierait tant, qui oscille ici entre l’incohérence la plus crasse et l’hypocrisie la plus débridée.

    Car c’est bien d’incohérence et d’hypocrisie qu’il faut parler ici lorsque, d’un côté, on se barbouille bruyamment du collectif et qu’on prétend chercher le bien commun, et que, de l’autre, on bousille consciencieusement le moyen d’existence de salariés qui sont très heureux de leur condition.

    En somme, on détruit le bien commun et ce lien social du travail dont les syndicalistes, les inspecteurs du travail, les juges administratifs, les ministres et tant d’autres acteurs se gargarisent à longueur de journée, sur les plateaux télé et dans les plus palpitants articles de presse, et on le fait au profit de personnes qui ont largement démontré leur toxicité au point de déclencher chez les autres salariés le besoin de vouloir se protéger d’eux (ici, en créant un collectif pour éviter leur réintégration).

    Oh, j’entends bien les arguments dégoulinant de duplicité de ceux qui viendront, droits comme des I et la main sur cœur, prêts à jurer de leur rectitude morale, nous expliquer que le tribunal n’a fait ici que respecter la Loi, toute la Loi, rien que la Loi et qu’elle ne permet pas, aveugle qu’elle est, la moindre interprétation. C’est trop chou.

    Mais voilà : ici, la justice (administrative) est devenue complètement autiste, rejetant l’esprit de la loi, le bon sens et la recherche du moindre mal au profit d’une application stricte, rigide même, de textes impénétrables dont elle entend rester la seule à pouvoir faire l’interprétation. Elle n’est plus que l’expression d’une forme de jusqu’au-boutisme, ne cherchant pas, comme jadis saint Louis sous son chêne, à équilibrer les sentences mais à rendre un verdict qui soit conforme à l’idéologie qu’elle entend promouvoir ainsi, cette idéologie qui commande que le patron est un fourbe, que le travail aliène, et qu’il faut donc lutter, par tous les moyens, pour libérer les travailleurs et asservir les patrons.

    En revanche, cela ne choquera personne que la même justice, aux mains d’autres tribunaux, voire aux mains de nos parangons de moralité, n’aura aucun mal à passer outre les petits écarts des uns ou des autres s’ils sont dans le Camp du Bien, élus ou syndiqués. Cette même justice saura se montrer accommodante ou vraiment très aveugle lorsqu’il faudra oublier certains comportements.

    Et là où chaque article de chaque livre de loi sera épluché pour n’en oublier aucune subtilité s’il s’agit de faire rendre gorge à un salaud-de-patron, la loi deviendra un maquis d’interprétations et de latitudes généreuses lorsqu’il s’agira de juger l’un ou l’autre privilégié de la République, l’enfant sacré du syndicalisme, ou lesocialement proche victime d’une trop méchante société.

    Le sort de cette fabrique de lingerie calaisienne apparaît aussi sombre qu’incertain. Mais une chose est sûre : si elle disparaît définitivement, les syndicats et le tribunal administratif pourront se vanter d’y avoir grandement contribué. Dans un pays où près de 5 millions de personnes se battent pour trouver un travail, c’est toujours bon à savoir.

    H16, 08/03/2016

    Source : h16free.com

    http://www.polemia.com/lincalculable-contribution-des-syndicats-francais-au-chomage-rediffusion/

  • La fille de François Hollande en vacances aux frais des contribuables ?

    L’hebdomadaire Closer publie un article sur les vacances de la fille cadette de François Hollande et Ségolène Royal, Flora.

    Arrivée début juillet à l’aéroport de Calvi en compagnie de ses amis pour le festival Calvi on the Rocks, Flora Hollande, 24 ans, a été accueillie, véhiculée et hébergée en Corse par la sous-préfète Anne Ballereau, une pro-Hollande réputée dans la région, qui a mis un appartement et un véhicule à la disposition de la jeune demoiselle Hollande. 

    Contactée par Closer, Mme Ballereau a, malgré les photos, nié avoir accordé quelques privilèges à Flora Hollande. L’Elysée, contacté lui aussi par le magazine people, préfère rester dans le mutisme.

    Depuis la parution de l’article de Closer, d’autres journaux ont investigué. Corse Matin a confirmé les informations publiées par Closer : Flora Hollande a bien bénéficié d’avantages aux frais de l’Etat, donc des contribuables. 

    Ajoutons qu’Anne Ballereau a prononcé vendredi son discours d’adieu à la Corse. Elle n’est plus sous-préfète. Elle rejoint l’Inspection générale de l’Education nationale.

    http://www.medias-presse.info/la-fille-de-francois-hollande-en-vacances-aux-frais-des-contribuables/59582

  • A CEUX DONT LA MÉMOIRE FLANCHE

    Pieter Kerstens

    Le vote récent des Anglais, qui ont choisi d’abandonner le « bonheur européen » pour un avenir incertain, a donné lieu à un déferlement de mensonges et un tsunami de propagande orchestrés par les eurocrates de Bruxelles. Il faut donc leur rafraîchir la mémoire.

    NON, l’Europe n’a pas connu la paix depuis 60 ans ! Effectivement les Allemands n’ont plus subi les vagues de bombardements nuit et jour sur leurs villes. Nantes, Caen, Le Havre, Boulogne Billancourt, Anvers ou Bruxelles n’ont pas reçu de pluies de bombes américaines. On n’a pas découvert de nouveaux camps d’internement comme ceux du Struthof ou de Breendonk (près d’Anvers), mais la « jungle » de Calais concentre quand même toute la misère du monde…

    Si nos arrières grands-parents ou grands-parents espéraient que la guerre de 14-18 serait la « der des ders », c’est avec stupéfaction qu’ils avaient appris que le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclaraient la guerre à l’Allemagne.

    Mais c’est avec joie qu’ils ont accueilli successivement les traités européens de la CECA le 18/4/1951 au traité de Lisbonne le 13/12/2007, un empilage de dizaines de milliers de pages dont le fondement essentiel était « d’éviter une nouvelle guerre ». Les euro-mondialistes nous ont répété en permanence que plus d’Europe, encore plus d’Europe et toujours plus d’Europe aboutirait in fine à un espace « européen » ou à une « Union Européenne » idyllique et quasi comparable au Paradis.

    Une mémoire de choix.

    Les obsédés du totalitarisme mou de la Pensée Unique ont martelé le mythe de la Nouvelle Religion droits-de-l’hommiste, du prêt à penser, de la société multiculturelle et pluriethnique, du métissage à tous les étages et plus récemment du « Padamalgam » et du « Vivr’ensemble ». Tout ce fatras de préjugés dogmatiques était destiné à anesthésier le bon-sens et la réflexion des populations jeunes et moins jeunes.

    Plus grave : en occultant la vérité et en niant la réalité, les gouvernements successifs, de la droite comme de la gôche se sont réfugiés dans le déni et les mensonges, causes essentielles de la fuite des électeurs trompés par les partis traditionnels au Pouvoir depuis 71 ans.

    Si l’Europe n’a plus connu de « grande guerre », elle n’a pas non plus été un havre de paix, contrairement à ce que nous font croire les politiciens et les médias à leurs ordres qui passent sous silence les tueries, les massacres et les attentats depuis mai 1945.

    Février 1948 : « Coup de Prague » qui permet aux communistes de s’emparer de la Tchécoslovaquie.

    Octobre 1956 : Insurrection de Budapest matée par les chars soviétiques.

    Août 1968 : « Printemps de Prague » avorté par les troupes du Pacte de Varsovie.

    En 1974, Bulen Ecevit envoie l’armée turque envahir le nord de Chypre, qu’elle occupe toujours.

    De 1988 à 2000 : guerre dans l’ex-Yougoslavie avec frappes aériennes de l’OTAN en 1999.

    Amnésie, devoir d’oubli ou déficience mentale ?

    A longueur de discours lénifiants, les Chefs d’Etat et de gouvernements en Europe tentent de nous faire croire que depuis 2015, les attentats seraient une « situation  nouvelle » qu’ils assimilent à une « guerre contre les terroristes », éléments perturbateurs de la Pax Europa…Ces dirigeants élus ou nommés à de hautes fonctions seraient bien inspirés à se replonger dans l’histoire contemporaine. Partout en Europe les terroristes ont semé l’effroi et répandu le sang ces dernières décennies, durant lesquelles les civils innocents ont payé lourdement.

    L’IRA (Irish Republican Army) en Irlande du Nord et en Angleterre de 1919 à 2005.

    L’ETA (Euskadi Ta Askatasuna) de 1959 à 2011, en Espagne et en France.

    Le FLN et le MNA en France de 1954 à 1963, suivi de l’OAS entre 1961 et 1963.

    La RAF (Rote Armee Fraktion) de Ulrike Meinhof et Andreas Baader en Allemagne de 1968 à 1985, qui collaboraient avec l’IRA, les palestiniens du FPLP ou Action Directe.

    En Italie, le 12.12.1969 commencent les « années de plomb » avec l’attentat Piazza Fontana à Milan attribué aux Brigades Rouges et Prima Linea.

    Aux Pays-Bas le 11.06.1976 ce sont des immigrés moluquois qui prennent 50 civils en otage (8 morts)

    Le 2.08.1980 en Italie, l’attentat de la gare de Bologne, non revendiqué, tue 85 civils et en blesse 203.

    En France on constate une reprise des attentats dès 1974 avec le terroriste Carlos. Puis du 3.10.1980 (Synagogue de la rue Copernic) au 25.07.1995 avec l’attentat dans la station de métro Saint-Michel (7 morts et 84 blessés) revendiqué par le GIA, c’est une longue liste de massacres revendiqués par le FPLP palestinien, Carlos, Action Directe, le FPL d’Abbou Abbas, les FARL de Georges Ibrahim Abdallah, l’ASALA de Hagop Hagopian (Orly 8 morts et 56 blessés) en encore ceux du FIS et du GIA algériens.

    A Bruxelles le 18.09.1982, un arabe armé d’un pistolet mitrailleur WZ 63 arrose la façade de la synagogue Rue Royale, sans faire de victimes. Pas d’arrestation, la sécurité d’Etat ne bouge pas.

    Ailleurs on pourra se souvenir du 26.2.1993 avec la bombe au WTC de New-York (5 morts et 500 blessés) revendiqué par le Cheikh Omar Abdel Rahmane, prédicateur aveugle de la Djamaa Islamiya égyptienne, ancien recruteur de la CIA pour l’Afghanistan. Et bien sûr l’attentat du 11.09.2001 contre les Tours 1, 2 et 7 du WTC à New York et contre le Pentagone, attribués à Al Qaïda et Ben Laden.

    Le 11.03.2004, c’est à Madrid que le GICM marocain frappe la gare d’Atocha.

    Le 2.11.2004 à Amsterdam, Mohamed Bouyeri, membre du GICM assassine Théo Van Gogh.

    Puis le 7.07.2005, la ville de Londres, équipée de dizaines de milliers de caméras, subit les attentats dans les transports publics, revendiqués par Al-Qaïda.

    Ce ne sont que quelques exemples d’attentats parmi les centaines d’autres commis en Europe et qui ont permis aux divers services de renseignements, aux services secrets, aux tribunaux, à l’administration et aux gouvernements d’être confrontés au terrorisme, à ses causes, à ses conséquences et de prendre les mesures qui devaient s’imposer au fil des ans. Après Nice, ce 14 juillet, on constate que leur nullité le dispute à leur incompétence, par aveuglement idéologique et leur méconnaissance de la « gestion de la barbarie ».

    Tous responsables, tous coupables !

    De Giscard d’Estaing à F.Hollande, de F.Gonzales à M.Rajoy, de Helmut Kohl à Angela Merkel ou de Wilfried Martens à Charles Michel, partout, du Nord au Sud de l’Europe, les gouvernements qui nous dirigent ont vidé les églises pour remplir les mosquées. Ce sont eux les complices de la 5ème colonne dans nos cités.

    Ils n’ont pas voulu s’opposer aux prêcheurs wahhabites et takfiristes, payés par l’Arabie Saoudite ou le Qatar, qui depuis plus de 30 ans recrutent dans nos banlieues pour nous attaquer maintenant au nom du DJIHAD !

    Dès les premiers assassinats et attentats commis et revendiqués par Carlos, le FPLP-OS de Waddi Haddad ou le Fatah-Conseil Révolutionnaire d’Abou Nidal, les différents services secrets européens et les ministres chargés de la Sécurité et de la Justice devraient savoir ce qu’il en est réellement du terrorisme islamiste, de ses réseaux, de ses implications, des donneurs d’ordre et de leurs ramifications. Mais depuis très longtemps, la main droite de la Diplomatie ignore (ou veut ignorer) ce que fait la main gauche des « Services ». Chacun pour soi.

    Après la tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015, les massacres parisiens du vendredi « noir » 13.11.2015 et les attentats à Bruxelles du 22.03.2016, que l’on ne vienne pas nous raconter de niaiseries et de contes pour enfants, avec des « c’est imprévisible », « nous sommes surpris », « on ne savait pas » et « Padamalgam ».

    Il est répugnant que les autorités organisent des marches grotesques, des tapis de fleurs, des « doudous » et des dépôts de bougies pour des communions macabres à l’attention de peuples émasculés, alors que l’unique réponse est de venger nos morts et d’ordonner aux services de contre-terrorisme d’éliminer les assassins chez nous et non pas d’aller bombarder les musulmans, chez eux en terre d’Islam !

    Bibliographie : « Histoire secrète du terrorisme » de Ch.Villeneuve et J.P Péret.  Plon 1987

    « Au nom d’Oussama Ben Laden » de Roland Jacquard.   Jean Picollec 2001

    « Histoire du terrorisme » de Dominique Venner.  Pygmalion 2002

    « Djihad et Islamisme en Belgique » de Claude Moniquet.  Ed. Jourdan Le Clercq 2005.

     
  • La réforme de Marisol Touraine oblige les mutuelles à rembourser moins les patients

    Si vous ne bénéficiez pas, comme les immigrés clandestins, de l'Aide Médicale d'Etat, vous avez du subir la baisse de remboursement des frais médicaux par les mutuelles :

    "Depuis le 1er janvier, les complémentaires santé ne peuvent plus rembourser les consultations médicales au-dessus d'un certain plafond. Depuis le début de l'année, les plateformes téléphoniques des complémentaires santé sont débordées. Leurs assurés les appellent en nombre car ils ne comprennent pas pourquoi leurs remboursements de soins de santé ont brusquement chuté. Mutuelles, instituts de prévoyances et assureurs ont bien du mal à leur expliquer qu'elles n'y peuvent rien. C'est bien en effetà cause de la réforme des contrats dits «responsables» (plus de 90% du marché) qu'elles ne peuvent plus prendre en charge autant qu'avant la facture du médecin.

    Elles ne peuvent plus rembourser les honoraires des médecins libéraux pratiquant des dépassements que dans la limite d'une fois le tarif fixé par la Sécu. Objectif de cette réforme de Marisol Touraine: faire baisser par ricochet les tarifs des médecins de «secteur 2». Par exemple, en rhumatologie, où le tarif Sécu est de 28 euros pour une consultation, la complémentaire santé rembourse désormais au maximum 28 euros au patient, même si le dépassement d'honoraires a atteint 40 euros. Une toise sévère. Alors qu'un gynécologue demande en moyenne, dans les grandes villes, 72,05 euros pour une consultation, le patient, qui n'avaient souvent rien à payer avant, doit désormais débourser 16,05 euros, a relevé le courtier Gerep. La facture atteint des sommets en chirurgie, où les actes sont plus lourds et donc plus coûteux qu'ailleurs. Là aussi, les remboursements sont plafonnés comme les consultations (à une fois le tarif de la Sécu), alors que les contrats souscrits dans le cadre de l'entreprise remboursaient généreusement ces soins. Il ressort de cas réels observés par le Groupe Henner, un autre courtier en assurance de personnes, qu'une opération de la prostate facturée 3300 euros, prise complètement en charge auparavant, coûte dorénavant 1644,56 euros au patient."

    Michel Janva

  • Le journal du Jeudi 18 août 2016 : Société / Rixe en Corse : La fin des mensonges ?

  • Poutine, ennemi numéro un des Etats-Unis

    Depuis le début du mois de mai dernier, les États-Unis et l'OTAN n'ont cessé de concentrer leurs forces sur les frontières russes. Sur terre, sur mer et dans les airs. Un communiqué du site de l'Armée états-unienne annonçait le 7 juin dernier, que des manœuvres à grande échelle, sous le nom d'Anakonda 16, étaient en cours en Pologne (base d'Inowroclaw). « Les plus importantes depuis la guerre froide », à quelques semaines de la « conférence sur la sécurité » devant se tenir à Varsovie et dont la préparation logistique a apparemment été conçue en Allemagne, il y a plusieurs mois. « Un déploiement de plus de 31 000 hommes issus de 19 Etats de l’UE. ainsi que la participation aux exercices, de 5 pays partenaires de l'OTAN, essentiellement Macédoine, Géorgie et Ukraine ; plus d'une centaine d'engins volants, 12 navires et quelques 3 000 véhicules blindés ». Ces jeux de guerre ont duré une dizaine de jours à travers la Pologne et d'autres se sont déroulés simultanément dans les pays baltes.

    Dans un contexte en totale contradiction avec le traité signé en 1987 entre les États-Unis et l'Union soviétique, les autorités russes ont observé cette stratégie avec attention. Mais plus significative encore, à leurs yeux, est l'inauguration, le 12 mai dernier, du système de défense anti-missile Aegis sur la base de Develesu, en Roumanie. Le lendemain, avait été lancé celui de la base de Redzikowo, au nord de la Pologne, opérationnel en 2018. Parmi les présents à cette cérémonie, notons le sous-secrétaire américain de la Défense Bob Work, le ministre de la Défense polonais Antoni Macierewicz ainsi que le ministre des Affaires étrangères Witold Waszczykowski.

    L'OTAN se défend, bien sûr, de toute provocation, prétendant que ce système est « purement défensif et destiné à une éventuelle attaque de l'Iran sur l'Europe »... « Argument mensonger car hypothèse totalement fictive », surtout depuis l'accord sur le nucléaire passé avec Téhéran, a dénoncé Vladimir Poutine en personne, remarquant que « le positionnement des nouvelles installations atlantistes est, lui, bien avéré. Aligné sur Moscou, déclare le Kremlin, il pourrait indiquer d'autres possibles objectifs » (lancement de missiles de croisière par exemple), constituant « une atteinte à la paix et la stabilité du monde ».

    Auparavant, le 19 mai 2016, s'était tenue à Bruxelles, une réunion au sommet de deux jours, des 28 nations membres de l'OTAN. Y était convié une nouvelle fois, le Monténégro. En tant que candidat à l'adhésion de l'Organisation, cette république - en fait la plus petite de l'ex-Yougoslavie - vient donc de signer un protocole qui lui permettra, une fois ratifié par tous, d'accéder au Traité de Washington et de devenir membre à part entière de l'Alliance.

    Bien qu'entaché de corruption, l'actuel Premier ministre du gouvernement depuis 2012, Milo Djukanovic, a dominé la vie politique du Monténégro depuis 25 ans (1991), à l'exception de 16 mois passés au Parlement. Président, ayant lâché Milosevic, il devint le « darling de l'Ouest ». Milosevic écarté, Djukanovic entreprit de se séparer de la Serbie et y parvint en juin 2006, par la proclamation d'indépendance du Monténégro. Pour lui, cette entrée dans l'OTAN sera l'événement « le plus notoire dans l'histoire de son pays ». Pour l'Alliance, une formidable acquisition, un bouleversement géostratégique de taille : occupant la totalité du littoral de l'ancienne union, le Monténégro en a pratiquement gardé l'intégralité de sa force navale. Son armée sans conscription est permanente et composée de près de 2 000 hommes. Ce changement de camp officialisé ne peut échapper à l'état-major russe.

    Mesures contre la Russie

    Durant ce sommet, après avoir évoqué l'Afghanistan, l'Irak et la Libye, tous trois pays martyrs d'un atlantisme hors de contrôle, le Norvégien Jens Stoltenberg, treizième secrétaire général de l'OTAN, allait se concentrer sur le principal ordre du jour : des mesures jugées nécessaires contre la Russie. Tout d'abord, « renforcer la présence de l'Alliance plus à l'est, par le déploiement de plusieurs bataillons à l'intérieur de différents pays de la région ». Projet, comme on l'a vu, promptement mis à exécution.

    Une tactique contre laquelle s'est insurgé, avec courage, le professeur George Szamuely du Global Policy Institute (Université de Londres), lors d'une interview à Radio Sputnik : « Étant donné les protestations énergiques des Russes depuis plus de 15 ans, déclarait-il, il est incroyable qu'aucun membre de l'OTAN n'ait formulé des objections auprès de Washington contre cette très déstabilisante initiative. Ces constructions sur le sol européen ne manqueront pas d'affecter l'équilibre des pouvoirs de la région » et faisant remarquer, désabusé, que : « Tout à l'intérieur de l'OTAN est sous contrôle américain... C'est pourquoi le commandant en chef de l'OTAN est toujours un Américain. Il n'existe pas d'autre option. »

    Sans aucune surprise, ces signes d'agression de la part de l'OTAN ont été précédés par une virulente déclaration le 25 février 2016, de son (alors) « commandant suprême », le général d'Armée de l'Air, Philip Breedlove ; martelant, devant le Congrès américain, « l'engagement des États-Unis à lutter et à vaincre la Russie en Europe », sous le prétexte que « Moscou représenterait une menace pour l'existence même des Etats-Unis et de leurs alliés ». Quelle insolente audace ! « Hystérie russophobe ! » s'écriera, en dénonçant le caractère offensif de tels propos, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. Des rumeurs voudraient que certaines personnalités européennes s'en soient offusquées mais bien timidement.

    Peu avant, le 5 février, alors en visite à Pristina, Breedlove avait suggéré au Kossovo de « transformer sa Force de sécurité en Forces armées conjointement avec ses voisins, sous la supervision de l'OTAN » ; assurant le commandant de la KFOR que « sa présence au Kossovo serait prolongée aussi longtemps qu'il serait nécessaire ».

    Remarquons que Breedlove - remplacé comme chef suprême de l'OTAN début mai 2016, par le général Curtis Michael Scaparrotti (Bosnie, Afghanistan) - a été le seul homme d'armée présent à la réunion du Bilderberg (9 au 12 juin derniers à Dresde).

    Supériorité militaire russe

    Pour Pepe Escobar, pittoresque analyste géopolitique, (collaborateur de RT, Sputnik et TomDispatch) - dont on aimerait partager l'optimisme - les manœuvres de la coalition ne sont que « fanfaronnades et gesticulations inutiles devant la supériorité de l'armement hypersonique russe ». « Le système de défense naval Aegis Ashore, affirme-t-il, a été transporté sur terre. Ses capacités sont de 30 % supérieures au système THAAD mais il ne représente aucune menace pour la Russie - pour l'instant. Avec le temps - cela pourrait prendre des années - son perfectionnement et sa position à proximité des frontières russes, pourraient inquiéter Moscou qui est, présentement, à des années-lumière [quatre générations devant l'Amérique, dit-on] avec ses missiles supersoniques. Par rapport au système S-500, le Pentagone sait que ses avions F-22, le très coûteux F-35 et les furtifs B-22 - étoiles du programme de combat à 1000 milliards de dollars (trillion-dollar) - sont totalement dépassés ».

    Propos confirmés par l'ancien général d'armée Wesley Clark lors d'une conversation téléphonique avec Escobar : « Nous devons, dit-il, reconnaître que les Russes ont développé une technologie qui rend leurs tanks difficiles à atteindre. Ceci est une estimation militaire que je soutiens ».

    Vont donc être testés avant fin 2016 les premiers prototypes du système de défense antimissile S-500 Prométheï, aussi connu sous le nom de 55R6M "Triumfator-M.", capables de détruire des missiles balistiques de longue portée (plus de 5 600 km) et des missiles de croisière hypersoniques ; de même que détecter, poursuivre et abattre « simultanément, jusqu'à 10 missiles à têtes nucléaires, à une distance de 1 300 km ; et de bloquer avions furtifs et drones armés, toujours en cas d'attaque nucléaire ».

    Ce qui signifie que le S-500 peut en fait pulvériser les missiles balistiques avant même l'entrée de leurs têtes nucléaires, de nouveau dans l'atmosphère. Et notamment annihiler les forces aériennes de l'OTAN au-dessus des États baltes, alors que le missile antichar Kornet détruirait la totalité de ses véhicules blindés.

    Ajoutons que les missiles russes - et chinois — sont de même en mesure d'éliminer les systèmes de guidance par satellite des missiles de croisière et balistiques intercontinentaux (MBIC) ainsi que de détruire les signaux d'alarme. Le temps de vol d'un MBIC lancé, par exemple, d'un sous-marin nucléaire russe en direction de la Côte Est des États-Unis, est établi à moins de 20 minutes - un système d'alerte est donc impératif, ce que ni le THAAD ni le Patriot ne peuvent garantir.

    Pour Escobar, insister sur une soi-disant agression russe, n'est, pour le Pentagone, qu'un prétexte sans lequel cesserait « son droit divin à des fonds illimités ». Certes, le côté lucratif de cette affaire joue un rôle non négligeable mais conscient de la supériorité matérielle russe, l'intention du duo Etats-Unis/OTAN n'est-elle pas simplement de mettre à l'épreuve le degré de patience et de retenue des autorités russes ?

    Le ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, se contenta de quelques mots laconiques, quant au déploiement d'Aegis, affirmant qu'il serait « contre-attaque avec style »... Aegis dont le temps de vol réduit, place Moscou à « environ 30 minutes ».

    D'autre part, une étude menée par la Rand Corporation - un des avant-postes de la CIA - a conclu que « la Russie pouvait triompher de l'OTAN en seulement 60 heures - ou moins - en cas d'attaque nucléaire ».

    « S'il est prouvé, poursuit Escobar, que l'OTAN, via le Pentagone, est sur le point de tenter quelque chose de bizarre, l'armée russe agira sans ambiguïté ; un raid aérien préventif de missiles balistiques "Iskander-M" [de courte ou moyenne portée] à partir de Transnistrie, serait envisagé ».

    Rappelons que l'Iskander a une portée de 500 km et peut contenir deux missiles à la fois. En avril 2016, le ministère de la Défense russe a diffusé une vidéo lors d'un essai en Astrakhan. Equipé d'un missile de croisière, l'Iskander-M - volant à basse altitude et indétectable par les radars d'un ennemi fictif - a détruit sa cible à une distance de 200 km.

    « D'une façon toute asiatique, conclut Escobar, l'armée russe ne révélera jamais toutes ses cartes. Et pour la première fois dans son histoire, la Russie est capable de lancer, la première, une attaque nucléaire, si telle est sa décision, sans avoir à craindre de représailles. »

    Il est clair cependant, malgré ce que s'efforcent de prouver les média, et l'OTAN en particulier, qu'un Poutine va-t-en guerre n'est pas d'actualité. Mais au vu des basses machinations dont il fait l'objet, on ne peut à terme que craindre le pire...

    Espoir russe, intransigeance américaine

    Tout au long du 20e Forum Economique International qui se déroulait, du 16 au 18 juin, dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg, le choix de la négociation et de l'apaisement semble avoir primé chez Vladimir Poutine, ce qui ne fut pas le cas, hélas, de la part de tous les participants.

    Le temps d'une conférence de presse, le leader russe tint-à souligner que l'Amérique « servait de l'OTAN pour créer une dissension entre l'Union européenne et la Russie alors que Moscou, au contraire, veut offrir une vision alternative pour une Europe unie ». Rappelant que si Jean-Claude Juncker rêvait « d'une Union européenne s'étendant de l'Atlantique au Pacifique », lui-même pensait que « la récompense, un jour, pourrait être grande pour la Russie et l'Union européenne ; au sein d'une vaste région gouvernée par un Etat de droit, commerçant librement et travaillant ensemble à des projets communs ».

    Vision ambitieuse à laquelle le président russe avait déjà fait allusion, en 2010, proposant, dans les colonnes du journal allemand, Süddeutsche Zeitung, « la création d'une harmonieuse communauté économique de Lisbonne à Vladivostok », suggérant : « Nous pourrions considérer, à l'avenir, une zone de libre-échange ou encore de plus audacieuses formes d'intégration économique. Il en résulterait un marché continental unifié, d'une valeur de milliards d'euros. »

    « Paroles de bon sens, vu d'Amsterdam, Vienne ou Rostov » commente le journaliste irlandais résidant en Russie, Bryan MacDonald qui précise : « Malgré une majorité de son territoire située en Asie, la Russie fait partie de l'Europe à qui elle a offert beaucoup de sa littérature et de sa culture. D'ailleurs la ville de Moscou n'est-elle pas la plus grande d'Europe et Saint-Pétersbourg, l'un de ses joyaux artistiques ? »

    « Cependant, vu de Washington, cela peut devenir un vrai cauchemar. Il est une chose que l'administration états-unienne craint plus que tout autre. C'est une sorte d'alliance entre ce qu'elle perçoit comme une "Eurasie", dirigée par l'Allemagne et dominée par la Russie. Ainsi, sa principale préoccupation de politique étrangère, depuis la chute de l'Union soviétique, a été d'y faire obstacle... Plus particulièrement, insiste-t-il, depuis qu'en 2003, France, Allemagne et Russie ont su s'unir pour refuser l'illégale invasion de l'Irak par l'Amérique. »

    Ce que Washington n'a pas oublié, comme le prouve une déclaration, restée célèbre, de George Friedman, fondateur de Stratfor [agence du renseignement américain, surnommée la "CIA fantôme"], informateur du Département d'Etat  : « Le principal objectif des États-Unis, pour lequel nous avons combattu durant la Première et Deuxième Guerre mondiale ainsi que durant la guerre froide, a toujours concerné les relations entre l'Allemagne et la Russie, parce qu'unies, elles sont la seule force capable de nous menacer ; nous avons fait en sorte que cela n'aboutisse jamais. »

    Quant au tout premier secrétaire général de l'OTAN, Lord Ismay, n'avouait-il pas déjà dans les années 1950, que « son rôle était de garder les Russes à l'extérieur, les Américains à l'intérieur et les Allemands en dessous » ?

    Dans une interview accordée au journal magyar Nzmzet, le ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov avait taxé « d'absurde » l'acharnement de l'UE à vouloir subordonner la levée des sanctions imposées à son pays à l'aboutissement des accords de Minsk répétant que « la Russie n'était pas une facette du conflit ukrainien et qu'une telle attitude ne faisait qu'encourager Kiev à saboter en toute impunité toute issue positive des accords de Minsk ». Toujours à Saint-Pétersbourg, un Poutine pragmatique demanda à Bruxelles de ne pas faire porter à Moscou la seule responsabilité des accords de Minsk et de tenir compte « de certaines questions au-delà des compétences du Kremlin ». Et devant un nouveau refus, il fit savoir « l'exaspération des Russes devant l'attitude de l'Occident, fermant les yeux sur l'échec de Kiev, incapable de - ou peu disposé à - mettre en application les résolutions du Protocole ». Méprisant, faisant fi de ces évidences, Juncker rétorqua froidement que la « Russie serait sujette aux sanctions tant que l'accord de Minsk ne serait pas l'objet d'un statut ». Puis, à fond dans la surenchère, il déclara, pour la énième fois, « illégitime, l'annexion de la Crimée par la Russie, en 2014 », chaleureusement approuvé par le Premier ministre italien, Matteo Renzi. Minable.

    Soulignant l'intérêt que portait la Russie à l'Union européenne, Vladimir Poutine dénonça l'OTAN comme étant « le problème ». En manipulant ses alliés européens, par le biais de sanctions antirusses, disait-il, les États-Unis ont poussé l'UE à une guerre économique qui « coûte cher à l'Europe, sans les atteindre, eux » : « Ils ne ressentent aucunement l'impact de nos contre-sanctions et demandent à leurs partenaires d'être patients. Patients ? Je ne comprends pas. [...] L'Amérique est une grande puissance, probablement la seule grande puissance, aujourd'hui ; ce que nous acceptons… mais pas qu'elle intervienne constamment dans nos affaires, nous disant comment vivre et s'opposant aux tentatives de l'Europe de renforcer ses liens avec nous ».

    Puis, s'adressant personnellement aux média étrangers, le président russe-avoua son inquiétude de « voir le monde s'engager dans une course risquant de mener à un conflit nucléaire », alors que, d'ici quelques années, pourrait se retrouver compromis l'équilibre entre les États-Unis et la Russie.

    Sur la vidéo, perdant visiblement son flegme, Poutine semble aller jusqu'à la réprimande, accusant les journalistes « d'accélérer, par leur comportement, une confrontation nucléaire en propageant la propagande états-unienne ». Les conjurant de changer d'attitude - pour la sauvegarde du monde - il se fait grave : « Nous savons, d'année en année, ce qu'il va se passer, - et - ils savent que nous savons. À vous, ils racontent des histoires que vous prenez pour argent comptant et distribuez au peuple de vos pays respectifs. Vous, en retour, n'avez aucune sens du danger imminent - c'est ce qui m'inquiète. Comment ne pouvez-vous pas comprendre que le monde est poussé sur une voie de non-retour ? Alors qu'ils prétendent qu'il n'en est rien. Je ne sais plus comment me faire entendre de vous ! ».

    "Vous n’avez aucun sens du danger imminent !"

    « Poutine a jeté ses gants ! affirme Enrico Braun de Russia Insider. Dans le monceau de détritus nauséabonds (sic) que sont les grands média occidentaux, y a-t-il encore, s'interroge-t-il, quelqu'un capable de conscience ? Avec suffisamment d'intellect pour saisir ce que dit Poutine ? ».

    Le 8 et 9 juillet derniers avait lieu à Varsovie le sommet de l'OTAN. Pour qui sait lire entre les lignes, l'allocution de Barack Obama en dit long sur les réjouissances qui nous attendent...

    Le président américain sortant a tout d'abord salué l'OTAN « dont cinq de ses nations - États-Unis, Canada, France, Belgique et Turquie ( !) - ont été, a-t-il déclaré, les victimes d'attaques terroristes haineuses, dirigées ou inspirées par l'État islamique ». Il enchaîna aussitôt sur la « violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale d'une nation indépendante - l’Ukraine - par la Russie, faisant en outre, preuve d'une attitude provocatrice envers les alliés de l'OTAN ». Il a ensuite tenu à assuré ses alliés et l'Europe, « de l'indéfectible engagement des États-Unis à les défendre » ; rappelant la présence « d'un personnel militaire déplus de 60 000 hommes, dans des douzaines de pays européens ».

    « Comme je l'ai annoncé hier, ajouta-t-il, les États-Unis seront la nation dirigeante, ici en Pologne, par le déploiement d'un bataillon de soldats américains ; c'est-à-dire quelque 4 000 troupes de l'OTAN, en mouvement rotatoire, dans la région. Au sud, nous sommes tombés d'accord pour de nouvelles mesures dissuasives en Roumanie et Bulgarie.

    Ainsi, le détachement spécial de l'OTAN est en place et peut être déployé n'importe où en Europe, dans les plus brefs délais. Avec les récents progrès (sic) accomplis en Pologne, Roumanie et Espagne, la défense balistique antimissile de l'OTAN est en place ». En Ukraine, Obama « réaffirmait son soutien au pays et à ses réformes politiques et économiques nécessaires ».

    « En vue du prochain conseil OTAN-Russie, à Bruxelles, disait-il, nos 28 nations proclament à l'unisson que nos relations avec la Russie ne pourront être rétablies tant que celle-ci n'a pas rempli ses obligations envers Minsk. Notre Alliance renforcera son soutien aux opérations navales en Méditerranée pour lutter contre les trafiquants d'armes et les criminels exploitant les migrants (la belle excuse !) de même que pour accroître notre aide à nos partenaires, d'Afrique du Nord au Moyen-Orient, jusqu'en Géorgie ».

    Pour conclure, Obama salua particulièrement la Grande-Bretagne, la Pologne, la Grèce et l'Estonie. Dont acte.

    Face aux incessantes rhétoriques russophobes colportées avec complaisance par la majorité de nos média et tout fraîchement réitérées par le fantoche états-unien, face à l'affligeante constatation de la conquête par l'OTAN d'une Europe de l'Est - hier sous le joug soviétique mais qui semble aujourd'hui n'en avoir rien appris - désormais prête au pire : l'abandon de son identité, face à la dégénérescence de sa partie ouest - aux mains de leaders vendus à l'impérialisme le plus abject, Vladimir Poutine est bien seul.

    Car le chef du Kremlin (ancienne résidence des tsars, on l'oublie trop souvent) est, à son tour, l'homme à abattre. Il le sait. La meute est là, tous crocs dehors ; et toute action de sa part sera traitée, injustement, comme une inacceptable provocation, par un ennemi - car il n'est pas ici question d'adversaire - qui n'a eu de cesse de démontrer, ces dernières décennies, ce dont il est capable, à force de parjures, de tromperies et de mensonges.

    Aussi, même si des différences existent entre le président russe et les Européens que nous sommes, son regard clair rassure devant cette cabale, instillant dans les esprits, la peur - cette compagne invalidante - et n'hésitant pas à réduire au silence tous ceux qui, autour d'elle, ont osé et osent courageusement s'interposer à sa soif de pouvoir, de contrôle et de domination ; et qui, de toute façon, ne nous épargnera pas non plus, si elle a gain de cause.

    Michelle Favard-Jirard. Rivarol du 28 juillet au 31 août 2016