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  • «Les bûchers de la liberté» d’Anastasia Colosimo

     S’il serait fou de croire que la liberté d’expression peut être totale, il n’est pas moins insensé de penser que la judiciarisation à la fois pressante et erratique de la parole qui est en cours n’implique pas à une analyse une police du langage d’un tout nouveau genre ou, plutôt, de milices et patrouilles du propos impie. »

    La question de la liberté d’expression – et en l’occurrence la mise en évidence de la constante réduction en peau de chagrin de cette liberté fondamentale – est l’un des sujets favoris de Polémia, et de nombreux commentaires et recensions ont été consacrés à ce thème depuis plusieurs années. Parmi les nombreux ouvrages qui ont abordé ce sujet, celui d’Anastasia Colosimo, Les bûchers de la liberté, mérite que l’on s’y arrête quelque peu.

    En effet, loin de se borner à une analyse de la législation et de la jurisprudence françaises, ou à une approche pamphlétaire permettant de tirer à boulets rouges sur ceux qui nous gouvernent, qu’ils soient politiciens, juges ou journalistes, cet essai possède une ambition beaucoup plus vaste. Tous les points de vue de l’auteur ne susciteront pas l’adhésion, mais aucun ne laissera indifférent.


    Le blasphème, ou comment s’en débarrasser

    A la base de son raisonnement l’auteur affirme que les démocraties sont par nature fragiles, car elles peinent à se définir au Mal radical, c’est-à-dire à désigner l’ennemi et à le combattre. S’y ajoute une volonté naïve de transcender les contradictions de la mondialisation, qui trouve sa plus éloquente illustration dans l’éphémère « esprit du 11 janvier », communiant dans le slogan « Je suis Charlie ». Jusque-là, rien qui ne rejoigne nos propres manières de voir.

    La thèse centrale du livre est que nous ne parvenons pas à éradiquer du débat la notion de blasphème. Cette actualité du blasphème concerne désormais toute la planète pour devenir culminante dans le monde sunnite, le Pakistan ayant joué un rôle moteur dans cette montée en puissance. Nous en arrivons au point que certains mouvements se réclament de valeurs universelles pour justifier le meurtre au nom de l’identité. Au demeurant, la catharsis révolutionnaire des fondamentalistes dévots dépasse celle des totalitarismes athées, puisque le jugement de Dieu annule l’histoire…

    Anastasia Colosimo établit un parallèle intéressant entre l’inflation du blasphème et la substitution de l’affrontement nord-sud à celui qui précédait entre « le monde libre » chrétien et le monde communiste athée. Cette tendance est évidemment facilitée par l’implosion des utopies socialistes et « l’explosion des certitudes religieuses ».

    Cette dernière est avant tout l’apanage de l’oumma : tous les pays musulmans sans exception ont une législation contre le blasphème et un arsenal juridique ou une répression de fait pour la faire appliquer. Mais cela ne signifie pas pour autant que le monde occidental est a contrario parfaitement à l’aise avec la notion de blasphème. A travers la description précise de la situation qui prévaut dans différentes catégories de pays européens, une conclusion s’impose : les législations qui tentent de traiter les offenses aux religions et aux croyants au nom de la tolérance et du pluralisme ne parviennent pratiquement jamais à opérer une discrimination satisfaisante entre libertés de conscience, de croyance et d’expression. Et, cerise sur le gâteau, la CEDH considère que la liberté d’expression ne constitue pas un principe en soi absolu et total, mais peut faire l’objet de restrictions et de sanctions.

    Au final, « la condamnation unanime, par l’opinion européenne, de la fatwa intolérable contre Salman Rushdie, de la fatwa inconcevable contre Charb, des fatwas insupportables et sans nombre prohibant le blasphème au sein des régimes liberticides, se heurte inlassablement au fait que la question du blasphème continue de hanter les rédactions des médias européens, les parlements des gouvernements européens et les tribunaux des juridictions européennes, et ce, jusque dans le sanctuaire de la conception libérale des libertés qu’aime la Cour européenne des droits de l’homme ». On ne saurait mieux dire…

    A travers une exégèse approfondie des principales étapes de la jurisprudence de la CEDH, Anastasia Colosimo montre clairement le relativisme des raisonnements juridiques de la Cour, qui a conduit à retenir une acception toujours plus restrictive des conditions d’exercice de la liberté d’expression. Elle met en particulier en évidence la prévalence d’une notion de « blasphème objectif », qui se révèle être une véritable impasse de la pensée, en opérant un glissement progressif de l’identification de la victime du blasphème : d’abord la Divinité elle-même, puis la communauté dont la Divinité a été offensée, enfin la communauté elle-même divinisée des « croyants humiliés ».

    Un tel glissement peut trouver grâce auprès des chrétiens, qui sont légitimement choqués par toutes les manifestations, qu’elles soient médiatiques, publicitaires, « artistiques » ou autres, qui sont perçues comme de véritables insultes à Dieu et la communauté des croyants. L’auteur rappelle, avec des détails souvent très crus, un certain nombre de ces accès de « christianophobie » aiguë, où Charlie n’a d’ailleurs pas été le dernier à s’illustrer, dans des termes en comparaison desquels les caricatures de Mahomet font figure d’images pieuses.

    Sur ce point, notre auteur fera grincer quelques dents, car elle consacre quelques développements aux actions menées par l’AGRIF, et montre qu’en se plaçant sur le terrain de l’antiracisme d’une part, et en invoquant la notion de blasphème à l’égard de la communauté catholique d’autre part, elle donne raison aux groupes de pression musulmans qui amalgament islamophobie et racisme. Or, chacun est à même de constater que les musulmans sont beaucoup plus offensifs dans leur stratégie, et que la majorité des Français, inquiète des nuisances bien visibles de la montée de l’islam et de l’immigration, ne juge pas prioritaire de sanctionner quelques caricaturistes ou quelques metteurs en scène de journaux qu’ils ne lisent pas et de spectacles qu’ils n’iront jamais voir.

    La question n’est pas de minimiser l’importance et la gravité des démonstrations de « christianophobie », mais de reconnaître que la démarche de l’AGRIF ou de Civitas apporte de l’eau au moulin des islamistes, puisqu’elle s’organise autour d’un noyau identique : l’acte blasphématoire. Ce faisant, elle fait aussi le jeu de tous les « meneurs d’opinion » qui veulent nous faire croire que les Français sont ces êtres phobiques qui rejettent les étrangers, les musulmans, les homosexuels, et de manière générale tout ce qui n’est pas dans la perspective de la doxa du « vivre-ensemble ».

    La loi Pleven, axe du Mal

    Le lecteur s’arrêtera tout particulièrement sur le chapitre de l’ouvrage intitulé « Une passion française ». L’auteur survole l’évolution du traitement du blasphème dans le droit et la politique français depuis le début du Moyen Age jusqu’à nos jours. Elle constate que l’apogée de la consécration du pluralisme coïncide avec la loi du 29 juillet 1881, « après deux siècles d’affrontements idéologiques d’une violence inouïe ». La loi de 1881 sur la presse est un exemple de texte fondateur dont la robustesse résistera, sous réserve de quelques encoches relativement secondaires, jusqu’au début des années 1970, époque où réapparaissent des questions qui, sans être d’ordre strictement confessionnel, « présentent un caractère de sacralité » (en tête desquelles figurent, on l’a compris, les « discriminations raciales » et la « Shoah »).

    C’est en 1972 que la loi Pleven, dont les dispositions principales vont être précisément codifiées dans la loi de 1881, va marquer « une rupture fondamentale dans l’appréhension des limites de la liberté d’expression » (p.159), en instituant un délit de provocation à la discrimination à raison de « l’appartenance ou de la non-appartenance » à une religion. En outre, dans la loi Pleven, la discrimination ne vise plus seulement les personnes, mais aussi les « groupes de personnes ». C’est dans ces brèches que vont s’engouffrer, dans un premier temps, les associations qui ont pour objectif de lutter contre la christianophobie, et désormais, avec beaucoup plus de pugnacité et d’efficacité,  les mouvements fondamentalistes islamiques.

    Anastasia Colosimo a entièrement raison de considérer que la loi Pleven est la source même de la confusion qui règne dans les textes et dans la jurisprudence depuis plus de 40 ans : c’est elle qui a ouvert la voie à des débats byzantins et à des amalgames ésotériques entre croyance et croyants ; c’est elle qui a permis la floraison des lois « mémorielles » ; c’est à elle que l’on doit la judiciarisation croissante de l’expression des opinions dissidentes et la surenchère législative qui s’organise autour de la notion de « groupe de personnes ».

    « En [invitant] les communautés à s’armer les unes contre les autres afin de faire prévaloir leurs droits… la loi Pleven représente une erreur impardonnable car, en autorisant les associations à porter plainte au nom d’un groupe d’une communauté, elle a consacré le règne de l’amalgame. […] Tel est bien le piège communautaire dans lequel [elle] enferme les individus en rouvrant la possibilité de punir le blasphème dès lors que certains peuvent se porter partie civile au nom de tous. […] tels sont les torts fondamentaux de la loi Pleven. Mais ce ne sont pas les seuls. En introduisant par là de nouvelles limites à la liberté d’expression, elle a rendu possible la remise en cause de la loi sur la presse de 1881 ayant pour principe la libre circulation de toute opinion, y compris la plus dangereuse. » (p.200-202).

    « Constituer un délit de parole contre un « groupe » relève d’un arbitrage si complexe qu’en mettant ne serait-ce qu’un pied dans la porte, on court à l’effondrement de l’entier édifice », nous dit encore Mme Colosimo (p.219). Force est de constater que l’édifice est déjà largement en ruines. La seule issue satisfaisante serait en l’occurrence de faire table rase et de repartir sur de nouvelles bases.

    L’exemple idéal nous vient – une fois n’est pas coutume – des Etats-Unis qui, avec leur Premier Amendement à la Constitution bien « gardienné » par la Cour suprême, ont tout pour plaire. Mais pour rester dans le contexte français, un retour aux fondamentaux de la loi de 1881 (sanction de la diffamation ou de l’injure faite aux personnes) serait déjà un pas énorme dans le bon sens. En mai 2014, dans un commentaire de l’ouvrage de Jean Bricmont, La République des censeurs (*), j’avais plaidé pour une liberté d’expression « une et indivisible ». Les mises en garde contenues dans Les bûchers de la liberté m’incitent à ne pas changer d’un iota mes conclusions de l’époque.

    Dans sa conclusion, l’auteur se demande qui en France aurait le courage d’abroger la loi Pleven et les lois mémorielles. Sa conviction personnelle semble être que le piège s’est refermé et favorise « la guerre de tous contre tous au nom d’un utopique vivre-ensemble ». Faisons en sorte que cette prédiction pessimiste, en dépit de tous les signes d’alerte, ne se réalise pas. Nous sommes effectivement en situation de guerre, mais il s’agit jusqu’ici de la guerre menée par les élites contre le peuple et par les minorités agissantes contre la majorité anesthésiée par les drogues du complexe politico-économico-médiatique. L’objectif est d’inverser le rapport de forces. Comme le dit périodiquement Michel Geoffroy : « Et si on donnait la parole aux Français ? (**) »

    Bernard Mazin, 10/9/2016

    Anastasia Colosimo, Les bûchers de là liberté, Editions Stock, janvier 2016, 232 pages.

    Notes :
    (*) «La République des censeurs » de Jean Bricmont

    (**) : Et si on donnait la parole aux Français ?

    http://www.polemia.com/les-buchers-de-la-liberte-danastasia-colosimo/

  • Leur Europe? Contre, tout contre la grande finance mondialiste et apatride!

    Encore un fou, donc un irresponsable, coupable de meurtre à connotation djihadiste? Un « jeune » de 25 ans à étranglé lundi matin sa mère à l’aide d’un lacet au Havre (Seine-Maritime),  au motif que celle-ci voulait l’empêcher de partir en Syrie pour renverser le régime laïque de Bachar el-Assad. Selon les médias ce meurtier souffrirait d’antécédents psychiatriques. On aura pour le coup du mal à accuser Jose-Manuel Barroso,  président de la Commission européenne  de novembre 2004 à novembre 2014, une des incarnations bruxelloises de l’idéologie anti-nationale, anti-souverainiste, immigrationniste des « élites » mondialisées, d’être un dingue. Il est aujourd’hui sous le feu des critiques plus ou moins hypocrites de ses pairs et complices. Le parcours politico-financier caricatural de ce personnage est certes une contre-publicité vivante pour cette Europe bruxelloise soviétoïde, à bout de souffle, grossière et nocive contrefaçon de l’Europe enracinée, de la libre coopération entre nations souveraines, que les nationaux appelent de leurs  vœux.

    José Manuel Barroso, ex maoïste converti à l’ordo-libéralisme,   est assez doué pour s’attirer la vindicte populaire.  Le salaire mensuel qui fut le sien en tant que président de la Commission européenne  (24.422 euros, il faut y ajouter  les indemnités de résidence et de représentation) en a choqué avec raison plus d’un. Dans la même veine,   les  720.230 euros dont il gratifia les contribuables pour payer ses   « frais de représentation » et de « mission » en 2009 (record battu!), somme révélée par  le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements,  a semé la colère. Et  il y a aussi ce que certains décrivent comme  des liens  assez troubles avec le groupe Latsis en Grèce. Un groupe  » plusieurs fois avantagé par la commission, avant l’arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. (…) José Manuel Barroso a notamment nommé conseiller spécial à la Commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis « … (Wikipedia).

    Le 8 juillet,  la tristement célèbre banque d’affaires Goldman Sachs, se dotait d’un nouveau « conseiller » et « président non-exécutif des activités internationales » en la personne de M. Barroso.  Tout bénef: celui-ci continuera à toucher jusqu’en 2017 60 % de son salaire de commissaire européen,  soit 17 000 euros par mois. Barroso l’atlantiste, l’ami des néolibéraux américains, zélé promoteur  du projet de Marché transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership,  TTIP), de la création   d’une  zone de libre-échange UE-Etats-Unis  lancé officiellement début 2013. La  banque dans laquelle entre l’ex président de la Commission européenne entretient la relation privilégiée que l’on sait avec Hillary Clinton, elle aussi favorable au TTIP… ce qui ne surprendra personne.

    C’est selon les deux parties pour aider la banque  à faire face au  Brexit que M. Barroso aurait été embauché. Cette reprise en main par le peuple britannique de son destin inquiète la finance apatride et ses hommes de paille européistes qui craignent que ce goût de la liberté retrouvée fasse tâche d’huile sur notre continent. En janvier denrier, le Huffington Post relayait l’information de Bloomberg Business qui annonçait que Goldman Sachs , « l’une des plus riches (banque d’affaires) de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres àBritain Stronger in Europe un lobby qui fait campagne contre le Brexit »… Lobbying, pression anti Brexit qu’ont exercé pareillement  des  concurrentes de Goldman Sachs comme  JP Morgan,  Bank of America et  Merril Lynch, les instances bruxelloises et,  chez nous, pour faire peur aux Français qui seraient séduits par l’exemple britannique, la totalité des médias contrôlés par les groupes financiers au fort tropisme mondialiste, les Juppé, Hollande, Cambadélis, Bayrou, Sarkozy et autres Macron….

    Emily O’Reilly,  médiatrice  des droits des Européens, a publié  le 6 septembre la lettre envoyée au successeur de M. Barroso, Jean-Claude Juncker,  lui demandant  fermement de  » clarifier la position de la Commission sur la nomination de l’ancien président de la Commission, M. Barroso en tant que président non exécutif et conseiller chez Goldman Sachs. »

    Le Monde a indiqué à ses lecteurs que M. Juncker « s’est empressé » de répondre à Mme O Reilly   le  9 septembre, « lui expliquant qu’il avait demandé à M. Barroso  des clarifications  supplémentaires au sujet de ses nouvelles responsabilités et réclamé son contrat de travail chez Goldman Sachs. M. Juncker précise qu’il resollicitera l’avis du comité d’éthique maison, suite à ces nouvelles informations (…).  Jean-Claude Juncker (a pour but de)  faire taire les critiques : elles ne doivent pas polluer son discours de l’Union  du mercredi 14 septembre. Ce rendez-vous crucial, qu’il prépare depuis le début du mois d’août, est censé redonner de l’élan à une Commission ayant pris un gros coup sur la tête après le vote  Brexit  des Britanniques, mais aussi rien de moins qu’aider à la relance d’une Europe en panne sèche. » Ce n’est pas gagné en effet , tant la défiance des peuples européens est grande…et justifiée! constate Bruno Gollnisch.

    Dans le concert du chœur des pleureuses s’indignant des  nouvelles activités de M. Barroso, il faut citer pour la bonne bouche  le secrétaire d’État aux affaires européennes , Harlem Désir, qui a évoqué une embauche  « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par (Goldman Sachs) dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé » (sic).

    Comme l’a rappelé Marine, « l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance » et M. Désir feint de le découvrir (en partie) aujourd’hui car il devient difficile de cacher la poussière sous le tapis . En 2012 déjà, Marion  soulignait  justement que les contribuables ont payé chèrement « les conséquences des manœuvres comptables orchestrées par (…) Goldman Sachs qui a conseillé le Gouvernement grec lors de son entrée dans la zone euro, en 2001, l’invitant, pas des mécanismes sophistiqués dits de swap, à masquer une partie de sa dette déjà préoccupante. »

    « Sans ces dissimulations,   la Grèce n’aurait probablement pas rempli les critères de convergence et nous n’en serions pas là. Cette même banque accumule parallèlement des profits indécents à coup de milliards de dollars sans pour autant voir sa responsabilité recherchée. Guère étonnant lorsque l’on constate que, de la BCE au département du Trésor américain en passant par la présidence du conseil italien, les ex-dirigeants de cette firme tentaculaire sont partout aux avant-postes. »

     Bruno Gollnisch l’affirmait  dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs,  leur  Europe est une Europe de la  « régression sociale » . MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard  « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la Commission Trilatérale, le groupe de Bilderberg »… financé lui même en partie par les gros chèques de Goldman  Sachs. La boucle est  bouclée.  M. Barroso sera dans son élément.

    http://gollnisch.com/2016/09/13/europe-contre-contre-grande-finance-mondialiste-apatride/

  • Mayenne : un islamiste assigné à résidence en fuite

    Il était assigné à résidence à Evron (Mayenne) depuis décembre 2015. Mais ce jeudi, Merouane Benahmed, 42 ans, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA) ne s'est pas présenté à la gendarmerie de la ville, située entre Le Mans et Laval pour l'un de ses 4 pointages pointages quotidiens. Selon France Bleu Mayenne, le fuyard s'est bien présenté mercredi soir à 18h30 à la gendarmerie, mais ce jeudi matin à 9h30, tout comme à 11h30, les gendarmes n'ont vu personne venir. 
    Les gendarmes ont également trouvé porte close au domicile en centre-ville de Merouane Benahmed. Les pompiers ont été appelés pour s'assurer que l'appartement du 1er étage n'avait pas été piégé par des engins explosifs.Le centre-ville d'Evron a été bouclé ce jeudi puis finalement la vie a pu reprendre son cours. Mais ce jeudi après-midi, le fugitif n'a pas encore été localisé. Selon «Le Courrier de la Mayenne» qui révèle ces informations, un mandat de recherche international aurait été délivré. 
    Merouane Benahmed avait été condamné en France en 2006 à 10 ans de prison. Il était impliqué dans l'affaire des «filières tchétchènes» et avait fomenté des attentats contre l'ambassade de Russie à Paris. Il avait été placé en liberté surveillée en 2011 et la cour européenne des droits de l'homme avait refusé son extradition en Algérie puisqu'il y a été condamné à mort par contumace. Ses demandes d'asile formulées auprès d'autres pays n'ont pas eu de suite. 
    Sa femme et ses quatre enfants vivent en région parisienne, le fugitif était donc isolé de sa famille, rappelle «Ouest France». Depuis sa sortie de la prison de Brest, il a vécu à Aiguebelle (Savoie), sur l'île d'Oléron et à Marennes (Charente-Maritime), Beaupréau et Segré (Maine-et-Loire), à Châteaulin (Finisère), en Anjou, dans l'Aveyron et finalement en Mayenne. Dès décembre 2015, Olivier Richefou, président de ce département avait réclamé auprès de Bernard Cazeneuve le départ de l'islamiste.

  • André Bercoff : « Donald Trump le pragmatique peut devenir président des États-Unis »

    Donald Trump remonte face à Hillary Clinton dans les sondages. André Bercoff, qui l'a rencontré il y a quelques mois à New York et qui publie un livre à son sujet, analyse le succès inattendu du candidat d'une Amérique en colère [entretien Figarovox du 8.09]. L'affaire intéresse évidemment les patriotes français. Qu'en penser ? Trump est un pragmatique, non idéologue. Il limitera donc l'interventionnisme américain, notamment en Europe, où se réduiront les risques de conflit qui menacent gravement les intérêts français et européens. Il s'entendra avec Poutine. Par là, il se différencie nettement, et pour nous positivement, de sa rivale Hilary Clinton. Bercoff rappelle par ailleurs, qu'il défendra bec et ongles, par tous les moyens les intérêts américains et ne fera à l'Europe aucun cadeau. Mais de cela, qui est d'ailleurs normal, on se serait douté et ce ne sera pas vraiment une innovation.  Lafautearousseau        

    Beaucoup d'observateurs ont enterré Donald Trump dans cette campagne américaine. Pourtant, les derniers sondages indiquent qu'il réduit l'écart avec son adversaire Hillary Clinton. Certains d'entre eux le donnent même devant. Donald Trump peut-il devenir président des Etats-Unis ?

    Oui, il le peut. Pas de quartiers, évidemment, dans ce combat entre la Vorace et le Coriace. En dépit de l'hostilité des Démocrates, du rejet de la part des minorités et de la véritable haine que lui porte l'establishment Républicain, Trump peut profiter des casseroles accrochées à la traine d'Hillary Clinton qui semblent se multiplier de jour en jour. En tout cas, le scrutin sera beaucoup plus serré qu'il n'y paraissait il y a encore un mois.

    À quoi, selon vous, ressemblerait une présidence Trump ?

    Je pense qu'il gérerait les USA peu ou prou, comme il gère son empire immobilier, avec une différence de taille : il ne s'agit plus de défendre à tout prix les intérêts de la marque Trump, mais ceux des États-Unis, ce qui nécessite un changement de paradigme. L'homme d'affaires délocalise pour le profit ; le président relocalise pour la patrie. Le négociateur cherche le meilleur deal pour son entreprise, y compris l'art et la manière de s'abriter dans les paradis fiscaux. Le chef de l'État, lui, taxera lourdement les sociétés qui réfugient leurs avoirs sous des cieux très cléments. Ne jamais oublier que Trump est beaucoup plus pragmatique qu'idéologue. Je le raconte dans mon livre : il défendra l'Amérique comme il défendait sa marque, bec et ongles, par tous les moyens.

    Personne ne pariait un dollar sur la victoire de Trump à la primaire. Comment les observateurs ont-ils pu se tromper à ce point ?

    Quand je suis allé le voir à New York il y a quelques mois, tous mes interlocuteurs, en France comme en Amérique, me conseillaient de publier très vite l'entretien, car le personnage allait disparaître dès le premier scrutin des primaires. Les commentaires affluaient tous dans le même sens : il fait ça pour sa pub ; un petit tour et puis s'en va ; c'est un gros plouc, milliardaire peut-être, mais inintéressant au possible ; il est inculte, il ne comprend rien à la politique, ne connaît rien aux affaires du monde, il ne pense qu'à sa pub, à son image et à faire parler de lui. Experts et commentateurs se sont, dans leur grande majorité, mis le doigt dans l'œil parce qu'ils pensent à l'intérieur du système. À Paris comme à Washington, on reste persuadé qu'un « outsider » n'a aucune chance face aux appareils des partis, des lobbies et des machines électorales. Que ce soit dans notre monarchie républicaine ou dans leur hiérarchie de Grands Électeurs, si l'on n'est pas un familier du sérail, on n'existe pas. Tout le dédain et la condescendance envers Trump, qui n'était jusqu'ici connu que par ses gratte-ciel et son émission de téléréalité, pouvaient donc s'afficher envers cette grosse brute qui ne sait pas rester à sa place. On connaît la suite. L'expertise, comme la prévision, sont des sciences molles. 

    Quel rôle ont joué les réseaux sociaux dans cette campagne ?

    Trump est l'un des premiers à avoir compris et utilisé la désintermédiation. Ce n'est pas vraiment l'ubérisation de la politique, mais ça y ressemble quelque peu. Quand je l'ai interrogé sur le mouvement qu'il suscitait dans la population américaine, il m'a répondu : Twitter, Facebook et Instagram. Avec ses 15 millions d'abonnés, il dispose d'une force de frappe avec laquelle il dialogue sans aucun intermédiaire. Il y a trente ans, il écrivait qu'aucun politique ne pouvait se passer d'un quotidien comme le New York Times. Aujourd'hui, il affirme que les réseaux sociaux sont beaucoup plus efficaces - et beaucoup moins onéreux - que la possession de ce journal.

    Est-ce une mauvaise nouvelle pour les journalistes ?

    C'est en tout cas une très vive incitation à changer la pratique journalistique. Contrairement à ceux qui proclament avec légèreté et simplisme, la fin du métier d'informer, on aura de plus en plus besoin de trier, hiérarchiser, et surtout de vérifier et de mettre en perspective. En revanche, l'on pourra de plus en plus difficilement cacher la francisque de Mitterrand ou le magot de Cahuzac, et qu'on le déplore ou pas, avec Wikileaks et autres révélations, il faudra dorénavant compter avec les millions de lanceurs d'alertes qui feront, pour le meilleur et pour le pire, œuvre d'information, à tous les niveaux. Le monde n'est pas devenu peuplé de milliards de journalistes, mais les journalistes doivent tenir compte de ce peuple qui clique et qui poste.

    Votre livre s'intitule Donald Trump, les raisons de la colère. Les Américains sont-ils en colère ?

    Ils le sont. Là-bas comme ici, l'avenir n'est plus ce qu'il était, la classe moyenne se désosse, la précarité est toujours prégnante, les attentats terroristes ne sont plus, depuis un certain 11 septembre, des images lointaines vues sur petit ou grand écran. Pearl Harbour est désormais dans leurs murs : c'est du moins ce qu'ils ressentent. Et la fureur s'explique par le décalage entre la ritournelle de « Nous sommes la plus grande puissance et le plus beau pays du monde » et le « Je n'arrive pas à finir le mois et payer les études de mes enfants et l'assurance médicale de mes parents ». Sans parler de l'écart toujours plus abyssal entre riches et modestes.

    Trump est-il le candidat de l'Amérique périphérique ? Peut-on le comparer à Marine Le Pen ?

    Il existe, depuis quelques années, un étonnant rapprochement entre les problématiques européennes et américaines. Qui aurait pu penser, dans ce pays d'accueil traditionnel, que l'immigration provoquerait une telle hostilité chez certains, qui peut permettre à Trump de percer dans les sondages en proclamant sa volonté de construire un grand mur ? Il y a certes des points communs avec Marine Le Pen, y compris dans la nécessité de relocaliser, de rebâtir des frontières et de proclamer la grandeur de son pays. Mais évidemment, Trump a d'autres moyens que la présidente du Front National… De plus, répétons-le, c'est d'abord un pragmatique et un négociateur. Je ne crois pas que ce soit les qualités les plus apparentes de Marine Le Pen…

    Comme elle, il dépasse le clivage droite/gauche...

    Absolument. Son programme économique le situe beaucoup plus à gauche que les caciques Républicains et les néo-conservateurs proches d'Hillary Clinton qui le haïssent, parce que lui croit, dans certains domaines, à l'intervention de l'État et aux limites nécessaires du laisser-faire, laisser-aller.

    N'est-il pas finalement beaucoup plus politiquement incorrect que Marine Le Pen ?

    Pour l'Amérique, certainement. Il ne ménage personne et peut aller beaucoup plus loin que Marine Le Pen, tout simplement parce qu'il n'a jamais eu à régler le problème du père fondateur et encore moins à porter le fardeau d'une étiquette tout de même controversée. Sa marque à lui, ce n'est pas la politique, mais le bâtiment et la réussite. Ça change pas mal de choses.

    « La France n'est plus la France », martèle Trump. Pourquoi ?

    Ici aussi, pas de malentendu. L'on a interprété cette phrase comme une attaque contre notre pays. C'est le contraire. Il me l'a dit et je le raconte plus amplement dans mon livre : il trouve insupportable que des villes comme Paris et Bruxelles, qu'il adore et a visitées maintes fois, deviennent des camps retranchés où l'on n'est même pas capable de répliquer à un massacre comme celui du Bataclan. On peut être vent debout contre le port d'arme, mais, dit-il, s'il y avait eu des vigiles armés boulevard Voltaire, il n'y aurait pas eu autant de victimes. Pour lui, un pays qui ne sait pas se défendre est un pays en danger de mort. 

    Son élection serait-elle une bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe ?

    Difficile à dire. Il s'entendra assez bien avec Poutine pour le partage des zones d'influence, et même pour une collaboration active contre Daesh et autres menaces, mais, comme il le répète sur tous les tons, l'Amérique de Trump ne défendra que les pays qui paieront pour leur protection. Ça fait un peu Al Capone, mais ça a le mérite de la clarté. Si l'Europe n'a pas les moyens de protéger son identité, son mode de vie, ses valeurs et sa culture, alors, personne ne le fera à sa place. En résumé, pour Trump, la politique est une chose trop grave pour la laisser aux politiciens professionnels, et la liberté un état trop fragile pour la confier aux pacifistes de tout poil.  n 

    André Bercoff est journaliste et écrivain. Il vient de faire paraître Donald Trump, les raisons de la colère chez First. 

    Alexandre Devecchio

    Journaliste au Figaro et responsable du FigaroVox. Twitter :@AlexDevecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Cycle : Le patriotisme pour sauver la France – Conférence n°1 – Ivan Blot

    AGIR POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE

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    Cycle : Le patriotisme pour sauver la France

    Conférence n°1 :

    LA FIGURE DE LA MERE PATRIE

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    Le lundi 19 septembre à 19h précises

     A l’association « Dialogue franco-russe » 

     120 Champs-Elysées, 75008 PARIS

     Chers amis,

    Le patriotisme n’est pas « une idéologie » comme le socialisme, par exemple. Il ne repose pas sur une analyse intellectuelle de la société dans la prétention de la réformer par le haut. Le patriotisme a un socle affectif, et c’est pourquoi il est un moteur, une source d’énergie primordiale.

    Depuis que les hommes existent, ils ont montré qu’ils étaient prêts à mourir pour leur famille, pour leur patrie ou pour leur dieu. Staline lui-même, communiste et athée, fit appel à l’amour de la mère patrie, la Sainte Russie, pour mieux lutter contre Hitler. Il n’a pas appelé, à l’heure d’un péril mortel, à combattre pour sauver le socialisme !

    Autre exemple, celui du général De Gaulle lorsqu’il fonde le mouvement de résistance à l’occupation allemande, « la France libre ». Il refuse de lui donner comme devise « Liberté, Egalité, Fraternité », devise trop politique et intellectuelle à son goût. Il choisit « Honneur et Patrie » et cette devise restera la devise officielle pendant un an.

    Aujourd’hui, devant le défi de l’islamisme révolutionnaire, se réclamer de la République, de la liberté ou de la sécurité sociale a un côté assez dérisoire. Face au fanatisme de soldats djihadistes qui ne craignent pas la mort au nom de leur dieu, il faut en appeler au Sacré. Les Soviétiques appelèrent la guerre contre Hitler « la guerre sacrée ». Le patriotisme comporte cette composante du Sacré. L’hymne de la République française comporte dans un de ses refrains les paroles : « amour sacré de la Patrie ». Le poète n’a pas écrit : « amour sacré des droits de l’homme » ! L’hymne de la Deuxième République (1848-1852) montre la valeur incarnée et non abstraite de la patrie : « Allons dit le soldat aux armes ! C’est ma mère, je la défends ! »

    On ne peut pas écrire : la Déclaration des droits de l’homme est ma mère, ou même la liberté est ma mère. L’abstraction reste l’abstraction et vouloir en faire un dieu mène au massacre, comme on l’a vu notamment avec les révolutions française et russe, ou plutôt jacobine et bolchevique ! Le grand poète romantique Friedrich von Schiller, auteur des tragédies La Pucelle d’Orléans et Guillaume Tell, a écrit que la barbarie se manifeste lorsque les principes abstraits ruinent les sentiments humains. C’est exactement ce que nous connaissons dans la France d’aujourd’hui.

    Un député veut interdire les crèches dans les mairies à Noël, une Cour de justice européenne veut interdire les crucifix dans les écoles, le mot « patrie » est banni du langage politique. Les sentiments traditionnels doivent céder la place à la froideur des seuls principes juridiques abstraits du style de l’interdiction de toute discrimination (sauf par l’argent, bien sûr). Notre société est froide, incapable de réchauffer les cœurs, même lorsqu’il s’agit de la défendre. Seule une compassion de façade est tolérée et il est bien vu de se comporter comme les pleureuses que l’on payait à Rome sur le passage d’un défunt !

    On retrouve ce contraste dans l’art officiel. On peut opposer les statues « charnelles », celle de la mère patrie (*) à Volgograd (Russie) ou celle de laMarseillaise de Rude sur l’Arc de Triomphe de Paris, aux statues idéologiques maçonniques : statue de la Liberté à New York ou de la République à Paris !

    La République porte un bonnet phrygien qui fut l’insigne principal de la République en 1793 et 1794 sous la Terreur !

    Les statues de l’Arc de Triomphe et de Volgograd sont en pleine action : elles appellent les citoyens au combat héroïque. Elles mobilisent les passions pour la défense de la patrie. Elles sont profondément humaines parce que profondément tragiques. Les statues de la Liberté et de la République sont figées, l’une avec un flambeau, l’autre avec un rameau d’olivier, symbole de paix et une Déclaration des droits de l’homme. On est dans l’abstraction. La Liberté est accompagnée d’un poème d’Emma Lazarus qui critique les « pompes » des vieilles civilisations et qui promet aux masses déracinées de s’enrichir au plus vite : « De mon flambeau j’éclaire la porte d’or ». D’un côté des promesses, de l’or, des droits et la paix. De l’autre, l’appel à l’héroïsme et au sacrifice.

    L’amour de la patrie, c’est l’amour de sa mère à qui l’on doit sa langue et sa civilisation. Ce n’est pas une idéologie. L’amour est en concurrence avec l’idéologie. L’amour de la patrie coexiste avec le christianisme, comme Jeanne d’Arc en donne l’exemple en France. Par contre, les idéologies supportent mal le christianisme car elles se prétendent, sans le dire, un succédané de religion. L’idéologie aujourd’hui tend à effacer l’amour de la patrie et aussi le christianisme. Pourtant, on a vu ce qu’ont fait les idéologies avec Robespierre, Hitler ou Pol Pot. Dans des circonstances tragiques toutefois, les idéologies froides reculent dans l’opinion et le patriotisme connaît une renaissance. C’est ce qui risque d’arriver dans un futur proche. D’un mal (le terrorisme, par exemple) peut naître un bien (le renouveau des valeurs traditionnelles) : Héraclite avait déjà découvert cela il y a 2600 ans !

    A bientôt.

    Ivan Blot
    1/09/2016

    (*) Note : Il s’agit d’une sculpture en béton que ses créateurs ont baptisée « L’Appel de la Mère-Patrie » ou encore « La Mère-Patrie appelle ! ». Elle est haute de 85 m et fut inaugurée le 15 octobre 1967 dans la ville de Volgograd en Russie.

    http://www.polemia.com/cycle-le-patriotisme-pour-sauver-la-france-conference-n1-ivan-blot/

  • Unités dédiées aux djihadistes ou Dame Guillotine ?

    Bernard Plouvier

    La nouvelle idée à la mode, en France hollando-vallso-cazeneuvienne ravagée par l’islam djihadiste, est de créer des « Unités dédiées à la cure de la radicalisation des musulmans »… c’est toujours mieux que la sottise cazeneuvienne : « Prôner le djihâd n’est pas un délit » !

    Certes, dans un pays à l’économie florissante, où les impôts rentreraient à foison et où le budget de l’État serait largement excédentaire, l’on pourrait, plutôt que de multiplier les écoles techniques et les centres de soins spécialisés (dont on a pourtant un urgent besoin), ouvrir de nouveaux centres pénitentiaires pour les candidats-assassins de l’islam. L’ennui est que l’État français est plus endetté qu’un psychopathe hédoniste et que la fraude fiscale est le jeu fort lucratif des multinationales et des « riches » en France.

    En outre, nos brillants « chefs » pourraient se documenter auprès des éthologues - les spécialistes du comportement animal - et auprès des comportementalistes criminologues. Ils apprendraient que les comportements humains sont génétiquement induits, donc exceptionnellement rééducables, et ce grâce à l’appel à la faculté humaine de transcendance… l’ennui est que, chez les mahométans, le livre réputé contenir « tout ce qui est utile aux hommes », puisque censé avoir été dicté par l’archange Gabriel à un halluciné illettré du VIIe siècle, exige la pratique du djihâd par tout fidèle d’allah (muslim) en bonne santé.

    Certes, pour les esthètes du soufisme, le djihâd représente en principe le combat de l’homme contre ses bas instincts. L’ennui est que les soufis ont très souvent été persécutés par les émirs et sultans, un peu comme l’étaient les pauvres volontaires et les prédicateurs pacifistes chrétiens du Moyen Âge. Surtout, la lecture du coran contredit cette interprétation irénique : c’est bien l’extermination physique des « infidèles » qui est exigée par une dizaine de sourates.

    Bref, comment rééduquer des fanatiques religieux, criminels par enthousiasme ? L’Europe a connu des monarques de « droit divin ». Elle connaît désormais des criminels de masse d’ordre divin. On n’arrête pas le progrès, même dans l’absurdité.

    Le meilleur exemple de l’inefficacité de cette « rééducation » nous vient d’Irak. Les autorités d’occupation US y ont arrêté, en 2004, Ibrahim Awad (en photo ci-dessus - NDLR), le théologien de la mouvance salafiste, né en 1971. Détenu quelques mois, il a été relâché après avoir promis de se calmer. En mai 2010, ce soi-disant « rééduqué » a succédé au premier émir du tout jeune État Islamique du Kurdistan irakien (ou Daesh), ordonnant de multiplier les attentats, à la fois contre les chrétiens et les Yézidis, lançant l’offensive qui a permis à l’État Islamique d’Irak et du Levant de contrôler le Nord de l’Irak, l’Est de la Syrie et la très riche zone pétrolifère de Mossoul.

    Le 29 juin 2014, Awad s’est proclamé calife sous le nom d’Abou Bakr II. Il a été intronisé le 5 juillet 2014, autorisant des femmes et des enfants à tuer au nom d’allah le miséricordieux. Comme « rééducation », on est servi !

    Pour revenir à l’État français, officiellement riche de 6 à 7 millions de musulmans immigrés (mais il faut également comptabiliser leurs rejetons nés en France et devenus citoyens français par l’effet du grotesque « Droit du sol », ce qui double ce chiffre), plutôt que de rééduquer, on pourrait renvoyer en terre d’islam, en pays de charî’a, tous les fidèles du prophète, en n’oubliant surtout pas de pratiquer le « regroupement familial ». Hélas, nos frontières européennes sont des passoires et les preneurs de décision n’osent utiliser les rares informations transmises par les services de renseignements français ou européens… sans « service action », un SR ne sert à rien (de Gaulle le savait bien, qui en a d’ailleurs abusé).

    Pour protéger efficacement les citoyens français, ce qui devrait être l’occupation primordiale de nos merveilleux « chefs », si dévoués à la Nation française, il reste la bonne vieille méthode : on tue le fou dangereux avant qu’il ne nous tue.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/09/12/unites-dediees-aux-djihadistes-ou-dame-guillotine-5846949.html

  • Marine Le Pen précise son positionnement sur l'avortement

    En marge de l'émission "Vie politique", Marine Le Pen répondait sur facebook aux questions des téléspectateurs.Voici ce qu'elle répond à une question sur le droit des femmes :

    Quelle est la position du FN quant au droit des femmes ?

    "Le Front national n’a jamais eu dans son programme l’intention de revenir sur le droit à l’avortement. Mais il faut mettre en place des politiques qui permettent aux jeunes filles d’avoir d’autres choix : un accès prioritaire à un logement, des allocations qui permettent de garder l’enfant."

    Dont acte. On a bien compris désormais le positionnement prudent de Marine Le Pen résumé dans cet interview donné à un journal polonais en 2015 et très intéressant d'ailleurs sur plusieurs points (euthanasie, avortement). Toutefois,pourquoi Marine Le Pen  ne reconnaît-elle pas que le programme du FN a évolué sur ce point précis comme le montrent clairement les extraits des différents programmes antérieurs du FN ci-dessous :

    Défendre les Français (Premier programme du FN - 1973) :

    « Nous voulons que les Français soient responsables de leur vie personnelle. En toute hypothèse, il s'agit d'une agression physiologique qui, même si elle est pratiquée dans les meilleures conditions médicales, laisse le plus souvent des séquelles morales ou corporelles.
 Nous désapprouvons l'avortement légal libre. Par contre, il serait souhaitable d'aménager la législation actuelle en confiant à une commission médico-sociale le soin de se prononcer sur les cas possibles de l’interruption de la grossesse ».

    Pour la France (livre programme de 1985 - page 133) :

    "L'Etat finance la mort. Il le fait doublement : d'abord, en remboursant l'avortement, ensuite en apportant des moyens de financement considérables aux associations malthusiennes comme le Planning familial qui donne une mauvaise image de la vie, de la naissance (...)  De même, l'Etat n'a pas à organiser ni à payer la mort : c'est pourquoi le Front National propose l'abrogation de la loi Veil du 17 janvier 1975 et, à fortiori, la prise n charge de l'avortement par la sécurité sociale."

    Passeport pour la Victoire (1988) :

    IVG (….) : « L’avortement a contribué à la diminution des naissances et à la décadence de notre pays (…). Michel de Rostolan, député du Front national – RN de l’Essone, co-président avec Christine Boutin, député UDF des Yvelines, et Hector Rolland, député RPR de l’Allier, du groupe d’étude pour l’accueil de la vie, a déposé plusieurs propositions de loi favorables à la vie et visant à supprimer le remboursement de l’avortement ».

    Pour un avenir Français (2002) :

    « Il découle du principe précédemment posé que l’avortement, mettant en cause un tiers, l’enfant à naître, ne peut être tenu pour légitime ; quant à la Nation, elle doit pourvoir à sa continuité dans le temps. Allant donc contre le Bien commun de notre pays, les lois sur l’IVG seront abrogées ».

    Philippe Carhon

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