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  • Sens Commun souhaite que la loi Taubira soit complètement réécrite et non pas abrogée

    Dans une interview au Point, Le président de Sens Commun, Christophe Billan, répond à Marion Maréchal-Le Pen qui a jugé "injustifiable" le soutien de SC à François Fillon :

    Le FN est le seul parti qui propose d'abroger la loi Taubira. Pourquoi n'avez-vous pas choisi de le soutenir ?

    Le Front national ne porte pas de projet crédible. Il se complaît dans la transgression systématique et l'opposition perpétuelle. Cette posture qui s'emploie à exploiter la peur, l'amertume et le désarroi représente un fond de commerce et non un programme politique soucieux de redresser et de réunifier notre pays. J'ajoute que sur la question de la famille, le Front national est dans une position particulièrement ambiguë.

    Pourtant, Marion Maréchal-Le Pen a défilé lors de la Manif pour tous. Elle vous reproche votre soutien à François Fillon…

    J'observe que les propos tenus par une partie du Front national sont immédiatement contredits par l'autre. Il est difficile de savoir qui parle en son nom et quelle est précisément la ligne de cette formation politique. Comme de très nombreux élus LR, Marion Maréchal-Le Pen a en effet défilé aux Manifs pour tous, mais d'autres responsables, dans son propre parti, estiment que le mariage pour tous est un sujet aussi important que la culture du bonzaï et jouent la carte de la laïcité contre la religion. Force est de constater qu'il existe des divergences fondamentales sur les questions de société. En ce qui nous concerne, nous articulons des convictions claires et assumées que nous entendons décliner dans le réel. Nous nous inscrivons dans une approche politique et cohérente. Par ailleurs, Marion Maréchal-Le Pen n'a jamais essayé de nous contacter (...) 

    Allez-vous réclamer à François Fillon une réécriture complète de la loi Taubira ?

    Notre positionnement n'a pas changé. Considérant  que cette loi est mauvaise dans son ensemble, nous souhaitons qu'elle soit complètement réécrite. Pour l'heure, la priorité pour nous était de soutenir un candidat qui poserait un premier verrou sur les effets délétères de cette loi. C'est ce que propose François Fillon à travers la réécriture de la filiation afin de préserver les droits de l'enfant. Nous savons en revanche que François Fillon n'ira pas au-delà, mais ce point est clair depuis l'annonce de notre soutien. Concernant l'IVG, notre priorité est de revenir à l'équilibre que proposait la loi Veil. Il s'agit d'encadrer une pratique qui relève toujours d'un choix difficile et non de la promouvoir. 

    S'interroger sur la véritable ligne du FN à propos de la famille et de la défense de la vie n'est effectivement pas illégitime depuis l'aveu de Marine Le Pen à propos des concessions faites aux soutiens de Bruno Gollnisch mais, venant d'un membre de LR, où se côtoient NKM et Bruno retailleau, où Benoist Apparu devient porte-parole de François Fillon, la critique devient risible surtout lorsque l'on sait que la promesse de François Fillon de réécrire la loi Taubira n'est pas crédible et n'est qu'une posture électorale hypocrite...

    C'est l'hôpital que se moque de la charité. 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour une critique positive

    Ex: http://lesocle.hautetfort.com 

    604070126.jpgPour une critique positive est une œuvre singulière dans la bibliographie de Dominique Venner. Singulière car c’est un texte du Venner combattant politique avant qu’il ne devienne l’historien méditatif que nous connaîtrons par la suite, singulière par ses conditions de rédaction (en prison où l’opposition radicale de Dominique Venner au général De Gaulle l’avait mené), singulière car Venner finira par ne plus reconnaitre cet écrit de jeunesse, singulière enfin parce qu’en faisant ainsi, Venner allait laisser Pour une critique positive acquérir une vie propre et devenir le Que faire de la mouvance nationaliste.

    Structure de l'oeuvre: Pour une critique positive est de ces manuscrits qui n’ont été écrits par personne. L’histoire retient parfois un nom, les textes qu’ils contiennent sont pleins de promesses comme d’avertissements et ils gardent une incroyable actualité quelle que soit l’époque à laquelle ils sont lus. Et si ce sont les textes les plus anciens qui sont les plus prophétiques alors cette règle s’applique parfaitement pour ceux de Venner. Si Pour une critique positive présente cette dimension, c’est qu’il cherche, non pas à faire table rase du passé, mais à mettre fin aux erreurs qui y cantonne le camp nationaliste. Il s’agit de sortir des archaïsmes et de la nostalgie pour rentrer dans une véritable dynamique révolutionnaire. Pour ce faire, l’ouvrage procède comme suit. 1) Mettre à jour ce (et ceux) qui sape(nt) l’avènement d’une révolution nationaliste ; 2) Montrer que cette révolution ne peut se faire sans l’élaboration d’une véritable doctrine nationaliste ; 3) Décrire quelle société cette révolution nationaliste mettra alors en place ; 4) Décrire les moyens par lesquels il faudra mener cette révolution.

    Gwendal Crom pour le SOCLE

    La critique positive de Pour une critique positive au format .pdf

      Ce n’est pas du passé dont il s’agit de faire table rase mais des fausses conceptions et de ceux qui nuisent à la cause, volontairement ou non. C’est ici qu’intervient la dichotomie fondamentale opérée par Dominique Venner entre nationaux et nationalistes. Le premier est un notable ou un suiveur. C’est toujours un tiède, un opportuniste. Le national fort est un traitre dès que cela sert ses intérêts, le national faible est un mouton « voué à être dupé » par le premier.

      Le nationaliste est idéaliste et prêt aux sacrifices sans pour autant tomber dans le fanatisme car il sait cela contre-productif et immature (donc dangereux pour la cause). Avec peu de moyens, par la seule force de ses convictions et de son abnégation, il produit beaucoup (tracts, réunions publiques, démarchages, etc.). Son but est de faire triompher la cause et non de servir ses intérêts.

    Valeurs et ordre aristocratiques

      Que ce soit avant, pendant ou après la révolution nationaliste, Dominique Venner appelle à tout subordonner à la hiérarchie des valeurs aristocratiques. Au sommet de l’organisation révolutionnaire comme de la société de demain ne peuvent se trouver que ceux ayant faire preuve des plus hautes qualités aristocratiques. L’intelligence en elle-même ne saurait donner droit à quoi que ce soit, surtout quand elle sert des intérêts personnels, pas plus que l’argent, pas plus que la culture. Et que les gens de mauvaise foi n’y voient pas une apologie de la violence aveugle, du militant sans le sous et décérébré. Dominique Venner insiste suffisamment sur ce point : c’est le manque de formation, tant idéologique que politique, qui place de nombreux nationaux faibles entre les griffes des nationaux forts.

    Quels sont alors les tares qui font que prospèrent les nationaux ? Ce sont l’attente de l’homme providentiel ou l’espoir que l’armée bougera, excuse de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. C’est le confusionnisme idéologique qui encore de nos jours pousse les nationaux dans les bras du libéralisme par anticommunisme. C’est le conformisme bourgeois, le besoin de respectabilité qui fait préférer le confort à l’aventure, l’archaïsme qui fait faire l’analyse du monde comme celui-ci était le même qu’au XIXe siècle voir encore avant. Combien en effet refusent l’idée d’un Etat européen par haine de l’U.E. (confusionnisme) et pensent que la France peut s’en sortir seule comme si elle n’avait à faire face qu’à des adversaires de sa taille comme autrefois (archaïsme) ? Sur le terrain de la psychologie (quand cela ne relève pas de la psychiatrie), le lecteur de Pour une critique positive évoluant depuis suffisamment longtemps dans ce que l’on appelle faute de mieux notre « mouvance » sera surpris de voir que l’on retrouve de nos jours exactement les mêmes tares décrites dans Pour une critique positive.

    Opportunisme, mythomanie, anarchisme sont des maux que l’on constate encore trop souvent chez certains qui se disent nationalistes. Combien de poseurs droitards, d’éléments incontrôlables et nuisibles, de cas-sociaux, de vaniteux et de mégalomanes, de fanatiques de l’ordre au comportement de hooligan avons-nous déjà croisé ? Certes, ils sont une minorité mais ce que Pour une critique positive nous enseigne, c’est qu’ils doivent être écartés sans pitié. Mais au-delà de ça, ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’il faut se poser en permanence la question suivante : « Pourquoi est-ce que j’agis ? Est-ce pour le groupe ou est-ce pour moi ? ». Il serait en effet naïf de croire que Pour une critique positivene constitue qu’un simple réquisitoire ou un précis révolutionnaire. Si le besoin de doctrine y est clairement exprimé, il ne faut pas oublier que ce qui distingue la marxiste du nationaliste est que le second ne saurait être uniquement mû par des idées. Sans tenue, sans valeurs, il n’y a point de révolutionnaire nationaliste. Celui-ci ne pouvant être porté que par des idéaux aristocratiques, son niveau d’exigence doit être le plus élevé possible.

    Tel est le point fondamental qui différencie le bourgeois de l’aristocrate et dont les prismes de valeurs respectifs permettent de déterminer ce qui fait la national et ce qui fait le nationaliste. L’aristocrate est dur d’abord et avant tout envers lui-même comme le rappelle Nietzsche. Le bourgeois fait précisément l’inverse, toujours plein de récriminations envers les siens mais d’une incroyable tolérance envers lui-même, envers son manque d’action, son absence totale de prise de risque, son absence totale de cohérence entre les valeurs dont il se targue d’être le héraut et son mode de vie. L’aristocrate se pose la question de l’utilité de son action et plus encore de la valeur morale de cette dernière, chose qui lui permet d’agir même lorsque tout semble perdu. Il faut agir d’abord et avant tout parce qu’il le faut. C’est un devoir moral, c’est un principe inscrit dans notre lignée et dans notre histoire. Nous n’agissons pas parce que nous espérons une récompense ici-bas ou dans l’au-delà, nous ne pensons pas que la recherche du bonheur guide nos actes. Nous voulons servir notre cause, notre pays, notre civilisation. L’aristocrate est cet être pour qui le vouloir et le devoir ne font qu’un.

    Révolution et doctrine révolutionnaires

      Comme le rappelle Dominique Venner, il n’y a pas de révolution spontanée. Lénine lui-même ne pensait pas voir la révolution advenir de son vivant, Hitler dû batailler des années avant d’accéder au pouvoir. Dans ces deux cas, des conditions socio-économiques particulièrement rudes fournirent le terreau de ces révolutions. Agir d’abord et avant tout parce qu’il le faut, c’est se permettre d’être prêt pour la révolution lorsque les conditions de son avènement seront réunies. Croire en une révolution spontanée est une autre tare dont doivent se prémunir les militants nationalistes. Chaque jour, chaque instant, il convient donc d’être présent. Quels que soient les échecs, les lassitudes et les trahisons, toujours être présent. Doit donc se développer une véritable conscience révolutionnaire supportée par une doctrine révolutionnaire. Comme l’explique bien Pour une critique positive, l’œuvre de Marx est riche, illisible et confuse, il fonde pourtant l’univers mental des gauches. Il fallut un Lénine pour en faire une doctrine claire et  efficiente. Le constat doit être le même pour les nationalistes. Notre univers est riche, très riche. Si nous ne sommes pas capables de tirer une doctrine commune basée sur des constats partagés par tous, il n’y aura pas de révolution possible.

    Antimatérialisme : les conditions qui ont permis la naissance du nationalisme comme idée politique n’ont que peu varié depuis le XIXe siècle. C’est l’opposition radicale au matérialisme, qu’il soit libéral ou marxiste, car tous deux nés de l’idéologie des Lumières, de la religion du progrès, qu’elle soit techniciste ou morale, qui est à la base du nationalisme. Communisme et capitalisme ne voient dans l’homme qu’un producteur et un consommateur. Le nationalisme le voit comme élément civilisateur. L’économie doit donc être à la mesure de l’homme, organique, locale et sous son contrôle. Le capital doit retrouver sa juste place au lieu de siphonner la richesse des entreprises.

    Aristocratie : Les êtres présentant les qualités pour diriger doivent être repérés et formés dès la plus tendre enfance. Cette aristocratie nationaliste sera notre bouclier et notre glaive face aux aristocraties de l’argent et des incapables.

    Européanisme : déjà lors de la rédaction de Pour une critique positive, l’auteur a clairement identifié la nature de l’Union Européenne, technocratique et matérialiste. Il a également conscient que le destin des nations européennes ne peut se jouer en solitaire, que cela vouerait l’Europe au morcellement et à l’assujettissement aux forces étrangères. Et ici encore, ce ne sont pas des traités commerciaux mais l’adhésion des Européens au nationalisme qui permettront d’édifier une véritable Europe.

    Le combat révolutionnaire

      Tout d’abord les pièges à éviter. Pas d’homme providentiel ou d’appel à l’armée comme dit précédemment, pas de front électoraux ou de comités d’entente où prospèrent les incapables et les nuisibles, pas de notables acceptés dans les instances dirigeantes du mouvement nationaliste (qui non contents d’être inutiles, consument l’argent du mouvement). Pour parvenir à nos fins, Pour une critique positive appelle à la création d’une organisation révolutionnaire monolithique et hiérarchisée où sont impitoyablement écartés les nuisibles. Mieux vaut cinq militants que cinquante farfelus en effet. Mille cadres révolutionnaires d’élite, capable d’être présents à tous les niveaux de l’État et de la société suffiront pour donner la victoire au nationalisme. Des militants formés et agissant à tous les niveaux, cherchant à établir le plus de passerelles possibles entre les différents corps et les différentes nations d’Europe, voilà la clé. « Presse, cercles d’étudiants, syndicats, parlementaires, mouvements politiques, association culturelles, anciens combattants, organisation de jeunes, comités d’intellectuels », il faut agir partout et en tout temps. Adapter ses moyens aux circonstances, spécialiser les membres de l’organisation quand celle-ci devient suffisamment importante, être de toutes les luttes et être présent dans chaque mouvement de contestation comme l’ont bien comprit les communistes, sont autant de moyens d’aller à la rencontre du peuple et de le faire venir à l’idée nationaliste. Mais loin de professer un quelconque éparpillement, Dominique Venner recommande la constitution de bases nationalistes durables dont pourront partir les futurs actions nationalistes car profitant d’un socle solide : « Mieux vaut contrôler dans toute la France une seule entreprise, une seule municipalité, une seule faculté que de déployer une agitation généralisée sans prise sur la masse ». Il faut se lancer dans ces actions de longue haleine, qui n’apporteront ni gloire ni panache mais qui sont vitales d’accomplir. La gloire viendra en son temps.

    Pour le SOCLE :

    • Il faut savoir faire la distinction entre nationaux et nationalistes. Les premiers sont des nuisibles, sapant le combat nationaliste par calcul ou par faiblesse. Les seconds sont désintéressés et mus par des idéaux aristocratiques.
    • Les nationaux doivent être écartés du combat nationaliste. Les maux qui permettent aux nationaux de prospérer doivent être dénoncés sans relâche.
    • La société nationaliste ne peut advenir sans révolution. Il n’y a pas de révolution sans organisation révolutionnaire. Il n’y a pas d’organisation révolutionnaire sans doctrine commune.
    • Il n’y a pas de révolution spontanée comme l’histoire l’a montré. Le combat révolutionnaire doit donc être mené sans relâche pour prendre le pouvoir le moment venu, sinon d’autres que nous en profiteront.
    • La société nationaliste sera antimatérialiste, européenne et aristocratique.
    • L’organisation révolutionnaire doit être monolithique et hiérarchisée.
    • Les révolutionnaires doivent agir à tous les niveaux, profiter de la moindre occasion pour agir sur la société et L’État.
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/12/16/pour-une-critique-positive.html
  • I MEDIA S03E45 : Berlin, concert médiatique autour d’un « camion fou »

  • Considérer l'existence du monstre "Sécu" comme un acquis intangible est suicidaire

    Extrait de la chronique de Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    "[...] la semaine dernière, j'ai trouvé assez inquiétante l'évolution de la campagne de François Fillon. Le candidat LR s'est fendu d'une tribune dans le « Figaro » pour dire qu'il n'était pas question, dans son programme, de privatiser la Sécurité sociale. Pourtant, il est urgent d'en finir avec les sacro-saints «acquis sociaux » et le « programme du Conseil national de la Résistance ». Bien que je sois un anti-communiste primaire, je veux bien, à la rigueur, considérer que le CNR a eu raison de présenter et d'appliquer ce programme, qui nous a – au moins partiellement – évité une guerre civile prévisible en 1944. Mais il ne faudrait pas oublier qu'il existait des mutuelles avant 1944 et que le gouvernement provisoire, sous l' influence des communistes, a spolié ces mutuelles pour constituer un monstre collectiviste – qui ruine la France et qui sert de pompe aspirante à l'immigration. Considérer l'existence de ce monstre comme un acquis intangible est suicidaire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Lettre de ma fachosphère

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    Comprenez bien, les frileux, les tartuffes, les crédules, les égoïstes, qu’il n’y a pas de fachosphère, désolé : il n’y a que des patriotes.

    Au « Grand Jury » de RTL, Jérôme Chartier, conseiller spécial de François Fillon, s’est ému de la caricature du candidat en Farid Fillon, laquelle succède sur les médias libres à celle d’Ali Juppé. Et de faire remarquer qu’Alain lui-même attribue son échec à Ali… Ce qui est un peu facile et bien peu lucide de la part d’Alain.

    Chez François, on flaire le danger et on ressort une vieille ficelle rebaptisée la « fachosphère » dont nous, lecteurs de Boulevard Voltaire, sommes d’odieux membres.

    Penchons-nous, fachosphériens, sur ce terme.

    La fachosphère, invention médiatico-gauchiste à l’origine, procède du « plafond de verre », du « cordon sanitaire », du « front républicain ». « Tous ensemble contre les fachos, tous ensemble, tous ensemble ! » L’accusation de nazisme contre n’importe quel opposant, dans la bouche des inventeurs du « padamalgam », ils ne sont pas à une contradiction près !

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  • Eric Denecé : « On se fait rouler dans la farine avec Alep »

     Invité par Yves Calvi sur le plateau de LCI, Eric Denecé l’affirme : « On se fait rouler dans la farine avec Alep. » Or Eric Denecé n’est pas n’importe qui : il est le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Parlant de « falsification de l’information qui est énorme » au sujet de la Syrie, il précise qu’il n’y a qu’un tiers de la ville d’Alep qui est victime de bombardements, la partie depuis laquelle les djihadistes tirent sur les quartiers chrétiens depuis des années, « ce dont on ne parle jamais ». « Pour un jeune djihadiste aujourd’hui, explique-t-il, la façon dont les médias occidentaux présentent la crise d’Alep est un motif pour passer à l’action. »

    Il ajoute notamment :

    « Nos médias en France sont un peu suivistes du mainstream médiatique qui est impulsé et imposé par les médias anglo-saxons et par les médias arabes. »

    http://fr.novopress.info/