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  • Alexandre Del Valle : l’ennemi principal n’est pas la Russie, mais le totalitarisme islamiste

    2e partie de notre entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident (première partie ici) :

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgMais les intérêts de la Russie ne sont-ils pas profondément différents de ceux de l'Europe de l'Ouest?

    Non ! s’ils sont totalement opposés aux intérêts et idéologie de McWorld et de l’atlantisme, ils sont par contre très convergents avec ceux de l’Occident identitaire ou « alterOccident » car l’énergie, le territoire, les cerveaux, les ressources naturelles et la force militaire russes puis le modèle alter-occidental souverainiste et néo-orthodoxe-chrétien de la Russie post-soviétique doteraient l’Europe, si celle-ci était libérée du joug atlantiste, d’une autonomie et d’une force de frappe géostratégique qui en ferait la première puissance du monde. Et c est justement ce que craignent les Etats-Unis et les stratèges de l’OTAN… Mais il est clair que notre intérêt serait de développer les richesses énergétiques de la Russie et d’importer le gaz et le pétrole russe plutôt que de dépendre des monarchies du Golfe et du Maghreb qui ont des intérêts et des valeurs géocivilisationnelles non seulement opposées mais menaçantes puisque les puissances islamiques escomptent conquérir religieusement et démographiquement l’Europe.  

    Pensez-vous que la lutte commune contre le totalitarisme islamique suffise à unifier l'ensemble de la civilisation occidentale ou bien les divergences internes ?

    Bien sûr que non, mais cette lutte commune aurait le mérite de clarifier l’ennemi principal, qui n’est pas la Russie, mais les pôles du totalitarisme islamiste, composé d’Etats et organisations sunnites qui projettent de nous conquérir et donc de détruire tout simplement note civilisation… Des Etats-Unis à la Russie en passant par l’Australie et la Vieille Europe, les défis sont communs : immigration, vieillissement, menace islamiste, individualisme, et les origines sont communes, christianisme, pensée gréco-latine, substrat celto-germanique ou latin et slave. Nos valeurs sont bien plus proches que nous le croyons et du point de vue de l’islamisme conquérant, nous ne faisons qu’un, en vertu de l’adage islamique, les Croisés et les impies ne sont qu’une seule nation (Kufru Millatün wahida »).  

    Est-il encore possible de lutter efficacement contre le totalitarisme islamique quand nous dépendons autant financièrement des principaux financiers de ce totalitarisme, notamment les monarchies du Golfe?

    Oui parfaitement ! Une chose est claire : nous ne pourrons pas vaincre le totalitarisme « chez lui », c est à dire dans les pays musulmans, car seuls les musulmans et les responsables politiques et religieux de es pays pourront réformer leur religion, jamais revisitée depuis le 11ème siècle et restée figée dans une théologie de la guerre et de l’intolérance, source à laquelle puisent les islamistes radicaux pour disqualifier les modernistes. Cette guerre interne nous échappe largement. Nous pouvons certes aider les pays les plus anti-islamistes, comme les derniers nationalistes arabes et les Etats qui combattent la subversion des Frères musulmans (Egypte, général Haftar en Libye, Syrie de Bachar, forces chiites modérées en Irak, Kurdes, Liban, Jordanie, Maroc, etc). Mais par contre, sur notre sol, si nos dirigeants renouent avec un volontarisme et une politique de souveraineté, nous pouvons reprendre en main les institutions de représentations de l’islam et couper l’influence de l’islamisme mondial nos communautés musulmanes d’Europe puis bannir les Frères musulmans et les mouvances salafistes, radicales, wahhabites, tablighies, milli görüs,etc, bref toutes les tendances de l’islam extérieur dont l’objectif est d’empêcher l’intégration de nos concitoyens musulmans à qui sera proposée une « charte de l’islam de France » qui posera les conditions de la compatibilité entre les règles et rituels islamiques et nos valeurs et lois. Il suffira d’appliquer la loi et de n’accepter de l’islam que ses mouvances réformistes conformes à nos valeurs et règles. La chose est possible. Des imams modérés existent mais nos politiques ont préféré depuis des décennies confier nos musulmans aux forces islamiques obscurantistes et étrangères. Il est temps de revenir à la raison. 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-lennemi-principal-nest-pas-la-russie-mais-le-totalitarisme-islamiste.html

  • Rapprochement entre Marine Le Pen et Philippe de Villiers: un véritable ralliement

    L’ancien ministre, et fondateur du Puy-du-Fou, Philippe de Villiers, ne cache plus son soutien à Marine Le Pen qui le lui rend bien. En diffusant hier une fausse nouvelle, RTL a mis bien involontairement un coup d’accélérateur sur le rapprochement entre le fondateur du célèbre parc historique du Puy-du-Fou, et Marine Le Pen. L’ancien ministre, figure de la droite chrétienne, a du démentir RTL qui affirmait qu’ il aurait confié « à ses journalistes qu’il ne soutiendra pas la candidate à la rose bleue pour les présidentielles. » Information mensongère très vite démentie catégoriquement par Philippe de Villiers à travers des tweets successifs assortis du hashtag #Marine2017, puis par un article du Figaro.

    Le soir-même, en meeting en Vendée, la dirigeante du FN a rendu hommage et remercié Philippe de Villiers « pour le Vendée Globe, pour le Puy du Fou, mais aussi pour son combat pour le souverainisme qu’il a toujours porté. Ce combat nous est incontestablement commun ». Philippe de Villiers souhaite concrétiser son soutien lors d’un grand meeting de la candidate. Pour l’instant, aucune date n’a été fixée. Par ailleurs, dimanche lors de son discours au Zénit de Lille, Marine Le Pen, a dénoncé le « gender » et la politique de mort prônée par la gauche, sans toutefois utiliser explicitement ces termes . Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon souhaitent, en effet, graver dans le marbre de la Constitution la politique de mort en y inscrivant l’avortement et l’euthanasie. Emmanuel Macron s’affirme lui-même très attaché aux changements sociétaux opérés alors qu’il était Secrétaire d’État de François Hollande.

    Philippe de Villiers explique au Figaro qu’il ne peut se rendre [au meeting de Marine Le Pen aux Sables d’Olonne] à cause d’un agenda le retenant à Tolède en Espagne. Contrairement à ce qui avait été annoncé sur RTL plus tôt dans la journée, l’ancien président du conseil général de Vendée n’exclut pas de s’exposer avec Marine Le Pen durant la campagne.

    «Elle a la carrure présidentielle, a-t-il répété lundi, en notant que la rencontre des Sables d’Olonne était une réunion publique à laquelle Marine Le Pen ne lui avait pas demandé de participer. «Si je devais participer un jour à l’un des ces meetings, cela aurait probablement une autre ampleur et une autre allure» a confié l’ancien secrétaire d’Etat à la Culture.

    Soulignant également le fait qu’il «n’a pas l’habitude de faire des allers-retours», Philippe de Villiers ajoute: «Aujourd’hui, il y a un danger mortel pour notre pays, gravement menacé, tant du point de vue de son identité, que de sa souveraineté.»

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  • Marine Le Pen vous répond ! #07 | « Pour les enseignants » | Marine 2017

  • Alexandre Del Valle : "l'Occident se trompe d'ennemi"

    Première partie d'un entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident :

    Vous considérez que l'Occident se trompe d'ennemi. Pourquoi?

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgNous faisons depuis plusieurs décennies une incompréhensible erreur stratégique sur l’ennemi comme sur l’ami, avec de très graves conséquences partout dans le monde ! Les ennemis de l’Occident sont objectivement ceux qu’il désigne comme des amis alors que la Russie, désignée comme le pire ennemi, est en réalité un allié potentiel. En réalité, l’ennemi n’est pas celui qui est différent de nous, qui ne nous convient pas, ou qui est dictatorial chez lui ou y défie nos valeurs. L’ennemi est celui qui, au sens militaire et stratégique du terme, s’en prend 1°/ à notre population, 2°/ notre territoire et 3°/ à notre gouvernement, institutions et donc valeurs fndamentales. De ce fait, l’islamisme est un véritable ennemi, à ces ennemis totalitaires des démocraties occidentales que furent le nazisme et le communisme, car il répond à toutes les caractéristiques fondamentales de l’ennemi (qui menace nos valeurs qu’il subvertit et combat, nos institutions qu’il veut remplacer par la Charià, notre population qu’il veut retourner ou tuer et notre territoire qu’il veut conquérir à terme au nom du Califat), et il veut donc s’imposer chez nous de façon tantôt violente, tantôt subversive. Quant au terrorisme, il n’est pas l’ennemi en soi: ce n’est qu’un mode d’action, un moyen actionné par nos véritables ennemis totalitaires. Ces ennemis véritables qui actionnent et forment les terroristes jihadistes et d’autres, sont les pays ou entités transnationales (Organisation de la Coopération islamique, OCI ; Ligue islamique Mondiale LIM) et Etats totalitaires wahhabites comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, sans oublier le Pakistan, la Turquie néo-ottomane et les Frères musulmans, qui promeuvent tous d’une certaine manière un projet de conquête global. Nos ennemis ne sont donc pas les pays ou gouvernements que nous avons combattus ou renversés à tort depuis la fin de la guerre froide (ex-Yougoslavie, Irak baathiste, Libye, Syrie de Bachar, etc).

    Il n’est pas inutile de lister sur les dernières décades l’ensemble de toutes les erreurs stratégiques auxquelles ces erreurs de jugement fondamentales ont conduit, avec des résultats objectivement contraires à nos intérêts et des conséquences géopolitiques absolument catastrophiques partout dans le monde, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie, en passant par le Pakistan, la Turquie, le Kosovo, l’Irak, la Tchétchénie, la Libye, l’Ukraine, la Géorgie, etc.

    Lorsque l’Occident laisse l’islamisme subversif et prosélyte totalitaire proliférer sur notre sol par compromission avec les pôles de l’islamisme qui sont ses propagandistes et appuis externes, mais qu’en même il temps il tente de répandre au nom du « droit d’ingérence » son modèle universel-libéral dans les pays musulmans ou ailleurs par l’interventionnisme, l’arrogance et la guerre, il fait d’une pierre deux coups-erronés : 1°/ il est trop tolérant chez lui avec l’islamisme mais en même temps 2°/ il discrédite ses propres valeurs à l’extérieur en les mêlant avec une entreprise impériale ! Nous avons donc tenté de répandre chez les autres des valeurs que nous avons trahies et laisser menacer sur notre propre sol, notamment dans nos « banlieues de l’islam » de non-droit et de non-France… 

    L’Occident fait l’inverse de ce qu’il devrait faire : il impose son modèle ailleurs mais il ne le défend pas chez lui !

    Oui, exactement. Ceci peut paraître fou, et très incohérent, mais ce n’est là que le résultat logique du destin des « sociétés ouvertes » qui se sont ouvertes sans réciprocité à tous les vents y compris à ceux portés par leurs pires ennemis géocivilisationnels, à savoir l’islam conquérant et revanchard néo-califal. Le concept de « société ouverte » vient de Karl Popper qui précisait qu’une société ouverte « ne peut pas s’ouvrir à ses ennemis sinon elle va à sa propre perte », ce que Popper a nommé « le paradoxe de la tolérance » et développe de façon brillante et si actuelle dans son ouvrage politique de référence : « La Société ouverte et ses vrais ennemis ». Ce « paradoxe de la tolérance » n’a hélas pas été compris par nos élites qui se contre-fichent du devenir ou de la périssabilité de notre civilisation judéo-chrétienne et qui ne croient qu’au pouvoir des sondages, des médias et de l’économie. Ainsi, lorsque le célèbre milliardaire philanthrope mondialiste-immigrationniste islamophile antisioniste et anti-russe Georges Soros se prétend héritier de Popper en promouvant la mort des nations chrétiennes, la fin des frontières et l’islamisation de l’Europe, il a en réalité trahi son maitre Popper dont il a repris l’expression (sa Fondation s’appelle « Open Society »), car dans sa haine de l’Etat-nation occidental que défendait Popper, Soros - qui finance le Collectif contre l’Islamophibie, les ONG de défense de clandestins et les No-Borders - ne parle jamais du danger des ennemis de nos démocraties et de la nécessité de leur résister, bien au contraire, les adeptes du cosmopolitiquement correct comme lui font primer la haine de soi occidentale et la xénophilie qui en découle sur l’instinct de défense collective et de survie de nos démocraties. Soljénitsyne avait raison de dénoncer cet occident repentant « capitulard » dont les bombes atomiques ne serviront à rien si ils renient leurs racines et identité et aident leurs ennemis déclarés…

    Comment définiriez-vous l'Occident?

    Globalement, il y a deux Occident au moins… et ces deux sont totalement opposés. Il faut revenir aux fondamentaux : l’Occident au sens non identitaire (« Mc World »), qui nie son identité judéo-chrétienne et européenne au profit d’une idéologie mondialiste et « cosmopolitiquement correcte », a pour but de détruire toutes les identités nationales et traditionnelles pour assoir son Village Glolbal. Ainsi défini, l’Occident est une entité néo-impériale anti-identitaire et se définit non plus de façon culturelle et civilisationnelle mais en fonction 1. De son appartenance à l’OTAN ; 2. Son adhésion au libre échangisme et son essence consumériste 3. Son messianisme des droits de l’Homme et de l’individualisme hédoniste. 

    Inversement, si l’Occident était encore une entité civilisationnelle, ce qu’il est en réalité dans son essence originelle et dans ses masses non privilégiées, on le définirait comme une entité géocivilisationnelle européenne marquée par la pensée gréco-romaine et le message humaniste judéo-chrétien. Cet Occident là, façonné par le christianisme héllénisé, n’a rien à voir avec le premier qui se construit contre lui, et il considèrerait évidemment la Turquie néo-ottomane, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Frères musulmans et la Ligue islamique mondiale (OCI, etc) non pas comme des alliés/amis, contrairement à Mc World et à l’OTAN, mais comme de véritables ennemis géocivilisationnels puisque ceux-ci veulent islamiser-conquérir l’Europe et le monde. 

    En fait, le but des eurocrates de Bruxelles et des promoteurs anglo-amériains de Mac World est de faire de cet Occident riche et moderne le laboratoire de leur nouvelle tour de Babel. C’est là qu’entre en scène le terrorisme psychologique du « cosmopolitiquement correct » : pour créer cette identité planétaire néo-impériale consumériste et déracinée, l’Occident-McWorld a culpabilisé jusqu’à la pathologie masochiste l’Occident chrétien-blanc-européen sommé de se fondre dans l’immigrationnisme et le multiculturalisme au nom d’une tolérance et d’une repentance toujours à sens unique. 

    Mac World a l’audace de croire qu’en faisant venir en Europe des immigrés par millions, notamment des immigrés musulmans, ceux-ci seront happés par le consumérisme et peu à peu désislamisés par l’hédonisme car Mac World est foncièrement matérialiste et il sous-estime la puissance des idées, la foi, et la recherche d’absolu. Mac World orchestre l’islamisation de l’Occident sans même le désirer mais uniquement pour détruire l’identité de l’Occident avec cette « culture Benetton ». Les forces antichrétiennes et de la haine de soi ont parfaitement compris par ailleurs que favoriser une immigration et un prosélytisme radical islamique sur le sol européen et occidental peut contribuer à détruire cette civilisation judéo chrétienne qu’ils détestent autant que les islamistes. En ce sens l’islamophilie est une sorte de haine de soi qui consiste à aimer ceux qui nous détestent le plus, ce qui est logique si on se déteste soi-même.

    A suivre 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-loccident-se-trompe-dennemi.html

  • François Fillon et Marine Le Pen s’en prennent aux agissements illégaux de l’exécutif

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    La prochaine sortie du livre intitulé « Bienvenue place Beauvau, Police : les secrets inavouables d’un quinquennat » a révélé aux Français le réseau d’information entre la police, la justice et l’exécutif. Cependant, ce réseau semble dépasser le simple renseignement.

    François Fillon et Marine Le Pen ont donc reproché à l’exécutif ses agissements qualifiés d’illégaux

    François Fillon et Marine Le Pen sont actuellement en proie à des affaires judiciaires qui les gênent dans leur campagne. François Fillon accuse l’exécutif de collusion avec la presse, s’appuyant sur des fuites des enquêtes judiciaires. Il s’insurge également contre la remontée des informations judiciaires au cabinet du président de la République, qu’il qualifie de « cabinet noir ». Marine Le Pen dénonce le viol du secret de l’instruction. Elle s’interroge aussi sur l’opportunisme du calendrier judiciaire destiné à contourner le débat sur le fond.

    Ces accusations auraient été démenties par les auteurs

    Un des auteurs, Didier Hassoux, a démenti l’existence d’un cabinet noir. Mais c’est plutôt l’expression qui est dénoncée. Pourtant, les termes « cabinet noir » apparaissent bien à la page 24 du livre, pour discuter son existence. Les auteurs cherchent aussi à minorer leurs propos, en indiquant que sous le quinquennat précédent, la même méthode était déjà employée.

    François Hollande, pris à partie, joue les vierges effarouchées

    François Fillon a directement accusé François Hollande et demandé l’ouverture d’une enquête. François Hollande quant à lui affirme son innocence et élude les questions sur le cabinet noir. Il appelle son accusateur à plus de dignité, de respectabilité. En intervenant dans la campagne, il prend d’ailleurs le risque de rassembler l’électorat de droite autour de Fillon. Pour finir, le service de renseignements financiers Tracfin, accusé dans le livre, dément également toute fuite d’information.

    https://fr.novopress.info/

  • Qui veut la peau de Fillon ?

    Le billet de Patrick Parment

    Y aurait-il deux campagnes électorales ? Celle de candidats et de leur programme d’un côté, celle qui consiste à faire la peau du candidat François Fillon, de l’autre, et la seule qui intéresse vraiment les médias ? Un gros dossier a semble-il été constitué par un homme ou une équipe, chargé d’entacher la réputation du candidat Fillon. Le dernier coup en date, sacrifier un ministre, Bruno Leroux, sur l’autel de la moralité publique, au motif qu’il a fait turbiner ses filles de 15 et 16 ans comme attachées parlementaires. Le ministre démissionne, à Fillon d’en faire autant s’empresse de titrer la « bonne » presse.

    Si après ça, vous n’êtes pas persuadé qu’une énorme et peu démocratique machination a été montée contre Fillon, il est temps pour vous d’aller à la pêche.

    Un lobby, quel qu’il soit, ne veut pas de François Fillon parce qu’il a toutes les chances de battre Marine Le Pen au second tour. Ce même lobby qui a fabriqué l’ectoplasmique Emmanuel Macron et mis les médias et autres instituts de sonsages à son service. Un Macron qui est une valve de sécurité d’un ex-parti socialiste en déroute et largement décrédibilisé dans l’opinion. Raison pour laquelle tant de socialistes se précipitent dans cette brèche afin de sauver leur peau d’élu et se refaire une virginité.

    Et vous pensez que les Français sont dupes ? Macron n’est rien, n’a ni passé ni avenir, ni programme si ce n’est celui de ce capitalisme en place qui veut que rien ne bouge pour continuer de bénéficier des bienfaits de cette mondialisation qui engraisse les uns au détriment de l'immense majorité des autres. D’autres sondages ne racontent pas la même histoire. Le match se joue toujours entre Fillon et Marine Le Pen. Les Français choisiront… par élimination comme d’habitude. De toute manière, comme le dit Sarko, dans six mois, tout le monde est dans la rue.

    Courage Fillon !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/03/24/qui-veut-la-peau-de-fillon-5924987.html

  • Macron n’est pas du centre, il est d’extrême gauche !

    Les gens sont crédules. Spécialement ceux de droite. Il suffit qu’Emmanuel Macron ait dit qu’il n’était « ni de gauche ni de droite » pour qu’ils le croient !

    Il est, soit dit en passant, assez significatif du changement d’époque de voir qu’il y a quelques années, c’était les gens de droite qui, honteux, se disaient apolitiques pour se faire accepter, et qu’aujourd’hui, ce sont au contraire les gens de gauche qui jouent ce jeu, comme si s’afficher de gauche était devenu infamant.

    Car, n’en doutons pas, Macron est de gauche. Il l’est même, sur la plupart des sujets, plus que Hollande.

    Hollande n’a combattu que mollement l’immigration illégale, mais il n’a pas félicité Angela Merkel pour l’admission d’un million de réfugiés, vrais et supposés ; Macron lui, l’a félicitée, ce qui laisse imaginer qu’il est prêt à l’imiter.

    Hollande a fait le mariage homosexuel, Macron envisage la GPA.

    Hollande a bien instauré le 19 mars, anniversaire des accords d’Évian, fête nationale mais il n’est jamais allé jusqu’à qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité ».

    Hollande a fait la réforme du collège, fatale à la transmission de l’héritage, mais il n’a pas dit qu’« il n’y pas de culture française ».

    Hollande ne faisait pas, comme Macron, des discours à l’étranger en anglais ; il est vrai qu’il le parle très mal !

    Sous Hollande, comme sous Sarkozy d’ailleurs, la lutte contre les discriminations homme/femme, Français/immigrés, homo/hétéro, la défense intégriste de l’environnement (éoliennes) ont pris une place que beaucoup trouvent excessive et même oppressive quand elle conduit à poursuivre en justice ceux qui s’écartent de la pensée unique. Sur presque tous ces sujets, Macron en rajoute une couche. Il veut même, dans la lignée de son maître à Sciences Po, Richard Descoings, introduire la discrimination positive sous la forme d’« emplois francs » réservés aux jeunes des banlieues (au moins de certaines). On peut s’attendre, en ces matières, à un climat encore plus oppressif.

    Si Macron l’emporte, la pensée unique qui domine les médias va aggraver son emprise : les dissidents comme Éric Zemmour seront encore plus sévèrement pourchassés.

    Hollande « n’aimait pas les riches » et Macron se propose de supprimer l’ISF et de réduire l’impôt sur les bénéfices. Mais il fallait, là aussi, toute la bêtise de la droite pour croire Hollande sur parole et, tombant dans le panneau, lui répondre en faisant l’éloge des riches. Hollande, un des meilleurs amis de François Pinault ! Macron veut supprimer l’ISF, mais sur les patrimoines financiers seulement. Les patrimoines fonciers se verront, en compensation, beaucoup plus lourdement imposés. L’impôt foncier à la charge des seuls propriétaires aura aussi à financer l’abrogation de la taxe d’habitation que tout le monde paye.

    Oui, Macron poursuivra en pire la politique de Hollande. Non, il n’est pas du centre, il est d’extrême gauche, la seule vraie aujourd’hui : l’extrême gauche sociétale. Ceux qui ne le comprennent pas ignorent la nouvelle alliance propre à notre temps : celle de la finance internationale ultralibérale avec l’extrême gauche sociétale (LGBT, No Borders, etc.) tandis que, sur le plan économique, la finance s’allie aux assistés de toutes sortes (migrants compris) que la même finance multiplie en licenciant et en encourageant l’immigration. Tout cela au détriment des classes moyennes qu’il s’agit d’écraser encore car elles ont le défaut, pour les mondialistes, d’être porteuses d’un héritage de valeurs qu’ils veulent détruire.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-nest-centre-dextreme-gauche/

  • Zoom - Marek Jurek (député européen) : « Les Polonais ont décidé de rompre le système libéral »