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LA BÊTISE ET L’INCULTURE : QUAND FILLON FAIT L’APOLOGIE DU CRIMINEL CONTRE L’HUMANITÉ STALINE EN RÉÉCRIVANT L’HISTOIRE
Libéralistes, conservateurs, communisme : l’inculte Fillon rappelle que les alliances contre l’Europe sont toujours d’actualité.
« En 1940, nous [sic] n’avons pas hésité à nous allier à Staline pour vaincre le [national-socialisme] et nous avons eu raison de le faire ».
Ce message de François Fillon publié hier sur Twitter ne heurte pas seulement à cause de l’insondable ignominie qui s’en dégage, cette insulte faite aux 150 000 000 de victimes du communisme à travers le monde, et particulièrement aux 40 000 000 de victimes européennes, les Ukrainiens de l’Holodomor, les Hongrois de Budapest, les Praguois de Tchéquie, les Frères de la Forêt massacrés dans les pays baltes, les Polonais de Katyn, les paysans exterminés, les morts du goulag, mais aussi, il ne faut pas l’oublier, les Français assassinés en France durant la Seconde Guerre mondiale par les terroristes aux ordres de Staline, les soldats morts en Indochine à cause du matériel saboté, des dizaines de milliers de morts en Algérie française en grande partie à cause du communisme.
Par ce message, François Fillon rappelle aussi l’ignorance crasse des politiciens qui prétendent nous gouverner, prêts à toutes les manipulations pour justifier leurs trahisons. Les mensonges et les erreurs en politique de l’élite républicaine sont dès lors très aisément compréhensibles et explicables. Leur univers mental a été façonné par des mensonges similaires, des demi-vérités habilement manipulées pour correspondre à leurs décisions criminelles. Le national-socialisme, notamment, continue à représenter autant pour eux tout ce qu’il convient de ne pas faire qu’il représente pour les Européens éveillés l’inverse. Dès lors, tous les mythes sont utilisables s’il s’agit d’attaquer le grand fascisme européen de la première moitié du XXe siècle.
Contrairement aux propos de François Fillon, bien entendu, le seul allié de Staline en 1940 était l’Allemagne nationale-socialiste après la signature du pacte germano-soviétique le 23 août 1939, un fait pourtant largement étudié à l’école. Rappelons que la mère de François Fillon est généralement présentée comme une historienne.
Ridiculisé, le courageux allié de Staline de la 25e heure a finalement effacer son message.
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Zoom avec le Professeur Henri Joyeux et Thierry Fournier - Ecole : Il faut dégraisser le mammouth !
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Marine Le Pen : « Les Français veulent se sentir à nouveau propriétaires de la France ! »
Source : Boulevard Voltaire – “Marine Le Pen : « Les Français veulent se sentir à nouveau propriétaires de la France ! » “
Marine Le Pen a répondu à un long entretien pour le site Boulevard Voltaire.
Entretien exclusif avec Marine Le Pen par bvoltaireSelon un sondage Harris Interactive publié vendredi 14 avril, les Français considèrent que la campagne électorale est « ratée (46 %) et décevante (55 %) »… Quelle est votre impression ?
Je pense la même chose qu’eux. Je me faisais un plaisir de cette élection présidentielle parce que, enfin, elle allait permettre de mettre sur le tapis les gigantesques sujets qui sont ceux qui préoccupent la France : immigration massive, mondialisation, libre-échange général, défense de notre identité, de notre patrimoine aussi bien matériel qu’immatériel, ou encore défense de notre modèle de protection sociale. En réalité, tout cela s’est effondré par une sorte de jeu de ping-pong entre les juges et les journalistes. On finit, d’ailleurs, par se demander si ce n’était pas voulu, précisément pour étouffer les grands enjeux qui sont ceux de la présidentielle et dont je dis, moi, qu’ils sont des enjeux de civilisation…
Si l’on en croit les sondages, vous devriez finir à quatre dans un mouchoir de poche…Ça sent un peu l’ouverture de parapluie, ça… Nous verrons bien, mais je pense que le FN sortira en tête, et largement. Pas par hasard mais parce que la vision de la France que nous défendons est majoritairement partagée par les Français. Les Français ne veulent plus de cette immigration massive, veulent qu’on lutte sérieusement contre le fondamentalisme islamique – ce qui n’est pas fait -, ils veulent qu’on arrête la concurrence internationale déloyale, qu’on fasse du patriotisme économique. Bref, ils souhaitent qu’on s’occupe d’eux et veulent se sentir à nouveau propriétaires de la France et non pas locataires sans droits ni titres, comme on cherche à leur faire croire depuis des mois et même des années.
Vous sortez de votre meeting à Perpignan et l’un des slogans le plus scandé par vos militants est « On est chez nous ! »
Oui, j’ai d’ailleurs précisé aux journalistes présents et qui avaient l’air émus par ce slogan que ce n’était pas un cri de haine mais un cri d’amour. « On est chez nous » signifie « On aime la France » et qu’on veut que la France reste la France. Dire qu’on est chez soi, ce n’est pas rejeter l’autre mais inciter chacun à respecter le peuple français. Vous noterez, d’ailleurs, que les militants ne scandent pas uniquement cette phrase lorsque l’on parle d’immigration ou de fondamentalisme islamique mais aussi quand on parle de priorité nationale ou quand on parle du système de défense de protection sociale des plus faibles. Ils ne veulent pas se plier aux exigences de l’Union européenne qui veut les déraciner, qui veut faire s’effondrer des siècles de lente construction non seulement de notre pays mais de nos liens et de l’organisation de notre société.
Vous mettez souvent en avant votre condition de femme et de mère. Vous avez trois enfants : est-ce que c’est pour eux que vous faites tout cela ?Évidemment. Je ne le fais pas pour moi… Comme beaucoup de Français, qui ne pensent qu’à leurs enfants. Et qui constatent que plus ça va, génération après génération, et plus c’est dur… moins ils pourront avoir accès à un travail ; plus l’école s’affaiblit et même s’effondre ; plus la solidarité se délite ; et surtout plus notre culture, notre identité se dissout, notamment au travers d’une immigration massive qui est le siège d’un communautarisme et d’un multiculturalisme revendiqué par mes adversaires politiques. Prenez l’exemple de la sécurité… Moi, je m’adresse à tous les Français et je leur demande : pensez-vous sérieusement que monsieur Macron, par exemple, sera capable d’assurer la sécurité de vos enfants ? Croyez-vous qu’après cinq années à ne rien faire, monsieur Fillon va brutalement changer, découvrir qu’il aurait du courage et des convictions, et se mettre à appliquer la politique que vous attendez pour retrouver non seulement une protection mais des limites ? Je suis la candidate des limites. Quand il n’y a pas de limites, c’est le chaos, le désordre. Moi je veux poser des limites. Cela passe par les limites que représentent nos frontières, mais aussi par celles de l’autorité qui n’existe plus dans notre société, que ce soit à l’école ou dans la justice. Ce sont également les limites que l’on doit opposer aux dérives ou aux abus des lois du marché. Voilà, je veux être cette candidate des limites car poser des limites, c’est rétablir l’ordre, et donc la sérénité…
Vous parlez des limites, d’autorité, de l’école. Justement, sur ce dernier point, l’une de vos mesures phares est la possibilité du retour à l’apprentissage dès 14 ans. Or, certains estiment que c’est un retour 60 ans en arrière, puisque c’est en 1959 qu’a été instituée l’école obligatoire jusqu’à 16 ans. Que leur répondez-vous ?
Il suffit de regarder les résultats du collège unique : ils sont déplorables ! L’école ne remplit plus son rôle et ne permet plus d’être cet ascenseur social qu’elle était et qui permettait à des enfants issus de familles extrêmement modestes de pouvoir arriver tout en haut. Cela n’existe plus aujourd’hui. Ceux qui arrivent tout en haut sont ceux dont les parents ont des relations ou ceux dont les parents peuvent payer les cours complémentaires nécessaires. On a rompu complètement avec l’égalité républicaine comme nous l’entendons, c’est-à-dire celle qui permet de donner sa chance à chacun. Si on relève le niveau de l’école, si on rétablit l’exigence des savoirs fondamentaux comme je veux le mettre en œuvre – vous savez, par exemple, que je veux réserver 50 % des apprentissages au primaire au français et non pas « en » français, comme l’a compris Najat Vallaud-Bekacem —, à ce moment-là, nos enfants auront toutes les armes en mains à 14 ans. Et ce n’est pas parce qu’ils se dirigeront vers une filière professionnelle qu’il n’y aura plus du tout de cours pour leur permettre d’aller plus loin dans telle ou telle matière… Mais nous cesserons ainsi de maintenir des enfants dans un système scolaire qu’ils n’apprécient pas et pour lequel ils ne sont pas faits. Cela permettra aussi de revaloriser le travail manuel parce que, aujourd’hui, on pousse des gamins jusqu’à 16 ans. Mais lorsqu’un enfant n’a plus envie, il ne se sent pas bien à l’école, alors autant lui permettre d’apprendre un métier… 14 ans me paraît être le bon âge.
Vous dites que l’école est en échec et votre constat semble être partagé par de nombreux Français. Vous êtes pourtant assez prudente sur les écoles hors contrat…
Non, je ne suis pas prudente : je souhaite simplement que l’État s’assure que les enseignements délivrés dans ces écoles correspondent aux valeurs de la République. Car il ne faudrait pas que ces écoles hors contrat constituent un vecteur pour que les fondamentalistes islamistes, qui s’immiscent à peu près partout dans notre société, dans les associations culturelles, sportives etc., se saisissent également de ce secteur. Il suffit simplement pour l’État de mettre en place un contrôle classique. Ni plus ni moins que ce qui devrait être fait depuis longtemps. Mais je ne suis en aucune manière pour la disparition du hors-contrat…
Vous souhaitez également remettre en cause l’accès à l’enseignement scolaire gratuit pour les enfants de ressortissants étrangers. Or, c’est une mesure qu’il sera très difficile à mettre en œuvre en raison des traités internationaux ratifiés par la France.
Non, puisque dans la révision constitutionnelle que je proposerai aux Français, j’imposerai l’autorité de la loi nouvelle sur les traités européens et le droit dérivé antérieur. Donc, chaque loi nouvelle qui sera votée aura une autorité supérieure, ce que je trouve tout à fait légitime puisqu’il n’y a pas de démocratie sans souveraineté et il n’y a pas de souveraineté si nos lois, lorsque nous les votons, sont soumises à la censure de technocrates européens.
Concernant l’enseignement scolaire gratuit, je dis simplement que lorsqu’on arrive dans un pays, on peut se voir appliquer un délai de carence – délai que je fixe à deux ans – avant de pouvoir accéder à l’ensemble des services publics gratuits qui coûtent si cher aux Français. L’école primaire, c’est 4 à 5.000 euros par an et par enfant, le lycée, c’est 6 à 7.000 euros par an et par enfant. Imposer ce délai de carence ne veut pas dire, d’ailleurs, ne pas scolariser les enfants ; cela signifie que l’école ne sera pas totalement gratuite pendant deux ans quand des étrangers viendront dans notre pays. Cela existe ailleurs et je rappelle que la gratuité reste exceptionnelle : très peu de pays mettent en place la gratuité totale, que ce soit pour les soins ou pour l’école. S’il y a des sacrifices, des économies à faire, il faut arrêter que ce soit toujours les Français qui les fassent…
Un thème est assez absent de cette campagne électorale : la culture. Sauf pour dire que la culture française n’existe pas… Certains vous reprochent une vision de la culture qui se bornerait à la protection du patrimoine.
J’ai présenté 144 engagements. Évidemment, l’intégralité de mon projet ne peut pas être présent dans ces 144 engagements. Il est donc faux de dire que je me limiterais à la protection du patrimoine. Mais il est vrai que je pense que cette prérogative de la protection du patrimoine doit revenir à l’État pour une raison simple : si l’État ne le fait pas, il y a de forts risques que cela ne soit pas fait du tout. Mais parmi mes propositions, il y a aussi la mise en œuvre d’une plate-forme pour développer le mécénat privé, il y a aussi l’idée de développer partout en France des salons d’artistes indépendants pour essayer de sortir de cette « culture d’État » qui fait que, lorsque vous ne faites pas partie des bons réseaux, vous n’avez aucune chance de rencontrer un public. Je suis pour qu’il y ait le plus de respiration, le plus d’énergie, le plus de projets possibles. Mais je ne veux pas non plus que l’État puisse intervenir partout et en toutes circonstances. L’État est là pour donner sa chance à tout le monde et notamment à tous les artistes. Pour que chacun puisse rencontrer un public. Ensuite, c’est à l’artiste de séduire ce public et ce n’est pas à l’État d’imposer au public de vous aimer ou d’apprécier vos œuvres.
Le Puy du Fou fait partie de cette culture française. Vous n’y êtes jamais allée. Qu’est-ce qui vous retient ?
Je rêve d’y aller ! Toute ma famille y est allée, mes enfants y sont allés… C’est une simple question d’emploi du temps. Je vais y remédier le plus vite possible, d’ailleurs. Mon agenda ne m’a pas permis de le faire pour l’instant.
Le Puy du Fou est aussi une superbe réussite économique, avec un rayonnement maintenant international : aimeriez-vous pouvoir dupliquer cette expérience et faire ainsi rayonner la culture française ?
Évidemment ! C’est objectivement une très belle réussite à tous les niveaux. C’est aussi une très belle réussite car cela permet aux Français de replonger au cœur de leur histoire, au cœur de leur culture. Quand j’ai entendu le président de la République répondre à Donald Trump que, pour connaître la France, il faut aller à Disneyland, je suis tombée de ma chaise et je pense que je n’ai pas été la seule. Ça prouve la déconnexion totale qui existe entre cet amour que les Français portent à leur histoire, à leur culture, et dont le succès du Puy du Fou est une démonstration éclatante, et la manière dont nos élites conçoivent cette culture.
Vous avez dit, durant votre meeting, « Je suis intensément française ». C’est cette culture française qui vous transporte ou est-ce que c’est bien plus vaste que ça ?
Je suis intensément française parce que j’espère avoir toutes les qualités et tous les défauts des Français. Je pense que je suis aussi contradictoire que peuvent l’être les Français. Les Français ne sont pas du tout racistes mais ça ne les empêche pas de ne pas vouloir qu’on ouvre grand leurs frontières, n’importe comment, et ils souhaitent que l’on respecte leur culture. Les Français ne sont pas obligatoirement tous croyants mais ils constatent que les racines chrétiennes de la France appartiennent à leur culture et ils veulent qu’on respecte quand même la laïcité. C’est toute une somme de contradictions, la France : ce peuple « toujours léger, quelquefois cruel », selon le mot de Voltaire… Je suis moi-même toutes ces contradictions et, en même temps, cette joie de vivre que les Français sont en train — j’en ai le sentiment — de perdre un peu, alors que nous sommes un peuple joyeux. Il faut que nous retrouvions cette joie et, pour la retrouver, il faut changer une politique qui désespère les Français et ne leur fait plus croire en l’avenir. On ne cesse de leur expliquer qu’ils sont une petite nation faible. Il faut leur rappeler qu’ils sont une grande nation, portée par un grand peuple !
Vous avez dit au journal La Croix que vous étiez chrétienne mais que l’Église devrait se mêler de ses affaires…
L’Église n’a pas à se mêler de politique. On rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Je conçois tout à fait que le pape en appelle aux enseignements de l’Église sur la charité individuelle mais il n’a pas, sous prétexte de rappel de cette charité individuelle, à imposer aux États la politique d’immigration qu’ils devraient mener. Les États mènent les politiques d’immigration qui protègent leurs peuples. Et la religion doit s’occuper de religion. D’ailleurs, si elle l’avait fait depuis des années, peut-être que les églises seraient moins vides…
On vous reproche aussi parfois de ne pas avoir envoyé de signaux suffisamment clairs à l’électorat « Manif pour tous ». C’est ce que vous avez essayé de faire en parlant des crèches durant le débat à onze sur BFM TV le mois dernier ?Je ne lance pas de signaux aux uns et aux autres. Je n’ai pas une vision communautariste de la vie politique. Je parle aux Français et à tous les Français. Qu’ils soient croyants ou non. Il n’en demeure pas moins que nous sommes tous attachés à notre culture, que nous travaillons tous ou que nous aimerions tous travailler, que nous avons eu ou avons tous des enfants à l’école, etc. Donc,, nous avons tous les mêmes préoccupations. Il ne s’agit pas de donner des signaux pour faire plaisir à tel ou tel. J’ai toujours été extrêmement claire sur les positions qui intéressent la Manif pour tous, j’ai dit ce qu’il en était et je n’ai pas changé d’avis, à la différence de certains qui se sont beaucoup agités, qu’on a beaucoup vus et, une fois les manifestations terminées, ont rompu les engagements qu’ils avaient pris. Moi, je ne romps pas mes engagements. Certes, je ne m’agite pas, je ne tape pas dans des cymbales, mais quand je dis quelque chose, en règle générale, je m’y tiens.
On a appris, il y a quelques jours, qu’une candidate voilée avait décidé de briguer un siège de députée en juin prochain, dans la 5e circonscription du 93, sous les couleurs du parti « Français et Musulmans ». Ça vous inquiète ?
Je ne suis pas naïve. Ils cherchent par tous les moyens à avancer, à porter des revendications communautaristes… C’est le cas de la multiplication du voile dans les rues, c’est le cas du burkini sur les plages, c’est le cas de ces candidates qui se présentent voilées aux élections. Tout cela vise à être un peu dans la provocation pour tenter de pousser les lois et l’esprit de la République française. Si nous n’apportons pas une réponse extrêmement claire à ces revendications, elles se démultiplieront jusqu’au point où il n’y aura plus de réponse possible.
En 2011, vous expliquiez que si vous étiez élue, vous reviendriez sur la possibilité, pour les associations « antiracistes », d’ester en justice. Est-ce toujours une de vos préoccupations ?
Un seul exemple : le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), véritable vecteur de la pensée islamiste en France, m’a poursuivie pour mes propos sur les prières de rue. J’ai été relaxée, tant mieux ! Mais est-il normal de donner à ce type d’associations, sans aucun autre critère que leur nombre d’années d’existence, la possibilité de traîner tout un chacun devant un tribunal ? Évidemment non. Il faut revenir sur ces critères, qui doivent être bien plus sérieux, parce que, aujourd’hui, c’est objectivement devenu du grand n’importe quoi. Et ces poursuites judiciaires sont utilisées comme un moyen de chantage par ces associations qui choisissent ceux qu’elles poursuivent. Le même propos sera poursuivi non pas en fonction de ce qu’il contient mais en fonction de la personne qui le tient. Ce droit qui leur a été donné a été totalement dévoyé et est devenu entre leurs mains une arme politique.
Nous sommes à quelques jours du premier tour : avez-vous un message particulier à adresser aux lecteurs de Boulevard Voltaire ?Je voudrais leur dire toute l’importance de cette élection présidentielle. Leur dire que, quelles que soient les critiques qu’ils peuvent formuler sur tel ou tel aspect de mon programme, ils ne doivent surtout pas oublier que c’est la France qui est en jeu. Qu’ils n’oublient pas que si nous ne pouvons pas mettre en œuvre le projet qui est le nôtre – un projet à la fois courageux et foncièrement français -, peut-être que dans quelques années, ils ne reconnaîtront plus leur pays, tout simplement. Quand il s’agit de la France, il faut se rassembler, il faut que les Français se rassemblent. Je compte sur eux car il faut que l’on arrive le plus haut possible le soir du premier tour pour mettre en place cette dynamique qui portera, non pas moi, mais les Français à l’Élysée.
Entretien réalisé par Emmanuelle Duverger -
Les plus belles miettes de la revue de presse de Pierre Bérard
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Au sommaire :
DÉBAT ENTRE LES CINQ PRINCIPAUX CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
• Bilan du débat entre les cinq principaux candidats. Machine à lancer des promesse mirobolantes et coûteuse pour Hamon (demain on rase gratis) largement distancé de ce point de vue par Mélenchon qui se révèle, sans surprise, le meilleur tribun. Macron incarne excellemment le zeitgeist post-politique de l’époque; seigneur de l’empire du vide, le néant en marche n’a pas crevé l’écran où il apparaissait pour la première fois en débat. Alors qu’il était le plus attendu des candidats, il n’est pas parvenu à dégager une « vision » d’avenir de sa possible présidence. Provoquant l’éclat de rire de Marine Le Pen, Il n’a pas hésité à répéter le « fake new » selon lequel le nombre d’immigrés n’avait pas augmenté depuis les années trente, la même ritournelle que les médias nous servent avec leur psittacisme habituel. Il a également assuré sans pouffer de rire qu’il savait ce qu’était les fins de mois difficiles. Macron, pauvre comme Crésus, les neuf millions de démunis apprécieront… L’état de grâce qu’il connaissait jusqu’alors risque d’en pâtir. Les autres étaient dans leur registre habituel. À ce propos le check up de Laurent Cantamessi.• L’un des meilleurs debriefing du débat du 19 mars, on le trouve sur TV-Libertés. Bref et précis. Il en ressort que Macron, pour autant qu’on puisse en cerner les idées, correspond à la parfaite définition du ludion selon le dictionnaire, un objet creux rempli d’air soumis par des pressions successives à un incessant mouvement d’aller et retour. Ondoyant, fluctuant et sans doute versatile, il se dérobe sans cesse sans qu’on puisse l’attraper, comme un savon précipité au fond de la baignoire. Mais le bébé cadum du paysage audiovisuel français continuera d’être, n’en doutons pas, le chouchou de la médiasphère.• Pour Raoul Fougax qui signe sur Metamag son bilan du débat, ce fut d’abord un round d’observation qui a permis à chacun de marquer son territoire sans mordre la poussière.Selon lui Mélenchon fut sans conteste le meilleur, ce qui constitue pour Hamon, le terne apparatchik, une mauvaise nouvelle. Macron possède un art consommé de ne rien dire en parlant beaucoup. Il demeure « le joker mondialiste et médiatique choisi contre Marine le Pen… qui, elle, n’est pas parvenue à élargir son électorat ».ZOOM SUR LE CANDIDAT MACRON• Tous les médias nous cachent délibérément les turpitudes du candidat Macron. TV Libertés, la chaîne TV dissidente, nous réinforme. Émission présentée par Élise Blaise.• Quand la folie Macron s’empare du « cercle de la raison ». Vincent Trémolet de Villers s’étonne, dans une décoiffante tribune du Figaro, que ceux qui ne juraient jadis que pour la litanie des chiffres, les experts et leur courbe, les techniciens et leur calcul, les spécialistes et leur démonstration puissent s’abandonner aux délires irrationnels du freluquet d’En marche. Faire « marcher » dans la langue vernaculaire se dit aussi de ceux que l’on veut berner…• Tribune de Paul-François Paoli dans Le Figaro. L’auteur de « Quand la gauche agonise » (Éditions du Rocher, 2016) souligne la contradiction d’un homme qui se dit admirateur de l’historien républicain Ernest Lavisse qui défendait tout à la fois le roman national, dont il fut « l’instituteur », et la mission civilisatrice de la France des droits de l’homme dans ses colonies et qui déclare à Alger tel un Janus contemporain que la colonisation fut un crime contre l’humanité. Le sophiste Macron, symptôme de la névrose de l’universalisme française ?• Complicité entre « Young Leader ». Emmanuel Macron est-il le candidat de l’atlantisme pur sucre ? Réponse sur le site des Identitaires, Novopress.• Richard Millet sur son site écrabouille le candidat Emmanuel Macron dont il blâme la servilité idéologique à la repentance, particulièrement éclatante dans ses deux récentes prises de position sur l’absence de culture française et sur le colonialisme assimilé en bloc à un crime contre l’humanité. Position qui lui a valu un satisfecit d’Al-Quaïda dans la péninsule arabique.Selon Jean-Paul Brighelli le programme scolaire de Macron est fait pour les gobe-mouches.• L’avocat Régis de Castelnau fait feu contre Macron en relevant les très nombreuses irrégularités qui environnent sa campagne, la propagande éhontée à laquelle se livrent les médias subventionnés, les diverses interventions de l’État et le caractère plus que trouble de son financement. Sa conclusion est limpide : « Emmanuel Macron est donc la solution pour cette partie du Capital, celui de l’oligarchie néolibérale mondialisée qui a fait sécession et qui emmène avec elle celles des couches moyennes qui en profitent… La mondialisation néolibérale est incompatible avec la démocratie. Les gens qui la conduisent le savent bien qui rêvent de démocratie sans démos. Macron est leur agent ».• Parus sur le blog de Jean-Paul Brighelli les échanges qu’il a eu avec Malika Sorel-Sutter font le point sur les récentes déclarations du candidat Macron et décèle chez ce présidentiable la parfaite copie conforme du libéral-libertaire, un produit de synthèse entre « Terra Nova » et « L’Institut Montaigne ».• La caricature d’Emmanuel Macron diffusée sur le compte Twitter des Républicains le vendredi 10 mars a suscité une effervescence démesurée sur les réseaux sociaux et dans les médias. Tous s'enflamment et accusent le visuel de faire référence aux pires clichés antisémites des nauséeuses années trente. Si il y a motif à être surpris par cette histoire rocambolesque et l’hystérie qu’elle soulève ce n’est pas par le croquis d’une banalité extrême. On pourrait en effet s’étonner que Les Républicains qui ne passent pas pour des ennemis acharnés de la ploutocratie financière aient pu figurer l’ex-banquier Macron selon les stéréotypes classiques du possédant affameur du peuple avec son haut-de-forme, son costume élégant (offert par Bourgi ?) et tranchant avec une faucille maculée de sang un imposant cigare. Comme le remarque Emmanuel Debono dans Le Monde cette imagerie est internationale et dénuée de connotation judéophobe. Elle fut surtout utilisée, et abondamment, par la gauche et les communistes dans leur propagande contre « le grand capital ». La reprise de ce lieu commun par Les Républicains n’avait donc rien à voir avec les arrière-pensées antisémites que certains se plaisaient à y voir, et le visage figuré de Macron ne ressemblait d’aucune façon à l’iconographie en vogue dans les milieux anti-juifs des années trente. Mais puisque on est sensés revivre dans l’atmosphère méphitique de ces années là il fallait bien que la caricature y soit rapportée contre toute évidence. La disposition des médaillons représentant les différents ralliés au fringuant hologramme de Hollande dans laquelle certains ont voulu percevoir une réminiscence de la fameuse toile d’araignée d’un complot enserrant le monde n’avait pour but que de figurer l’éclectisme des has-been rejoignant le panache du candidat (d'Alain Madelin l’ancien Occidental, à Robert Hue fossoyeur du Parti communiste français, et aux dernières nouvelles, jusqu’au crétin des Pyrénées, le traîne-misère Douste-Blazy, c’est dire l’escroquerie !).Difficile donc de faire passer ce croquis badin comme relevant des codes de l'obsession antisémite. Pourtant rien n’y a fait : après que le dessin ait été prestement évacué à la première alerte, le courageux Fillon demandait des sanctions contre son auteur.EtDIVERS• L’économiste-philosophe Frédéric Lordon invité de France culture le vendredi 24 mars parle de la souveraineté qui pour lui « s’assimile en totalité au concept de démocratie ». Héros de Nuits debout, il poursuit une réflexion intéressante sur la sortie de l’UE par le bord « droit » (Brexit, Marine le Pen) ou le bord « gauche » qu’il approuve mais dont il éprouve beaucoup de mal à donner un exemple concret.• Pour Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique et membre du Comité Orwell le cycle néolibéral commencé le 15 août 1971 avec la fin du système de Bretton Woods touche à sa fin. Brexit et Trump sont les prodromes de ce changement de cap qui nous introduit dans une phase de démondialisation, de retérittorialisation et de réhabilitation des frontières. Sa conclusion géopolitique est édifiante : « Soit l’Allemagne joue le jeu de l’Europe européenne, pour reprendre une expression gaullienne, et normalise à cette fin sa relation avec Moscou. Soit elle demeure atlantiste et refuse d’envisager la dimension stratégique de son rapport au monde. Elle restera alors un pays exclusivement mercantiliste… Mais il n’est pas certain que le construction européenne puisse survivre longtemps à la seconde option ».• L’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique (OJIM) poursuit son indispensable travail de critique des médias de grand chemin. Cette fois il traite de la mainmise des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) les quatre multinationales américaines, sur notre vie quotidienne. En contrôlant l’information numérique elles contrôlent de fait le formatage des citoyens.• Face aux déclarations contradictoires de Donald Trump concernant l’OTAN et la Russie, Jean-Paul Basquiast propose de remplacer l’alliance atlantique par un nouvel organisme de sécurité collective s’étendant de Vancouver à Vladivostok.• Dans un récent numéro de Marianne, Jean-François Kahn moque la russophobie rabique des médias du « système » qui ont trouvé l’ouvre-boîte universel pour expliquer leurs nombreuses déconvenues face au monde tel qu’il va : « c’est la faute à Poutine ». Tout cela n’est pas sans évoquer la célèbre phrase de Guy Debord extraite de ses commentaires sur la société du spectacle : « cette démocratie si parfaite qu’elle veut en effet être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats ».• Excellente analyse de l’ouvrage de François Bousquet « La droite buissonnière » (Éditions du Rocher, 2017) par Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia.• Rendre le pouvoir au peuple suivant le voeu du fondateur de la cinquième République, tel est l'objectif de Jean-Yves Le Gallou selon lequel ce pouvoir est accaparé par des juges dépourvus de légitimité démocratique. Il faudrait en revenir à une stricte séparation des pouvoirs, condition sine qua non d’un bon équilibre suivant Montesquieu. Ce qui bien entendu n’est plus de règle aujourd’hui, puisque les juges interprètent les lois qui nous gouvernent selon des principes tellement généraux qu’ils peuvent donner cours aux gloses les plus contradictoires. Bonne intervention sur le zoom de TV-libertés assortie d’une déambulation instructive dans le Paris des véritables centres de décision : le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, le Tribunal administratif, la Cour de cassation, le Tribunal de Paris où siège la XVII chambre liberticide et pour finir la Cour européenne des droits de l’homme qui siège à Strasbourg.• Pour Michel Maffesoli l’écologie reste dans la droite ligne du productivisme, c’est pourquoi il propose de lui substituer ce qu’il appelle l’écosophie, néologisme par lequel il entend non plus un traitement de notre rapport à la nature mais une discipline considérant que l’espèce humaine fait partie de la nature, n’en est séparée d’aucune façon.Il y a une « nature des choses » et la prétention de la changer n’a conduit qu’à la dévastation du monde naturel et social. Reprenant la distinction faite par la philosophie allemande entre la culture c’est à dire l’instituant et la civilisation, c’est à dire l’institué, sa démarche s’inscrit dans une perspective résolument « révolutionnaire conservatrice ».• Ingrid Riocreux affichant en épigraphe de son blog « Décryptons les décrypteurs ! » démonte le reportage de C8 sur le Front National niçois en en dévoilant les trucages et les combines. À dire vrai le procédé de l’infiltration qui caractérise ce type de « révélation » qui ne révèle rien et qui n'est employé qu'à l’encontre de ceux que les médias aiment tant haïr nous en apprend beaucoup plus sur les procédés d’une presse subventionnée que sur les cibles qu’elle vise avec une constance et une obstination jamais démentie et dont chacun a pu mesurer depuis des dizaines d’années la remarquable efficacité.On lira, pour parfaire cet article, le remarquable entretien de décodage des médias qu’elle livre dans la dernière livraison d’Éléments.• La dernière édition d’I-Média présentée par Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp étudie le festival de novlangue fait de litotes utiles pour euphémiser le terrorisme islamique. Elle rappelle opportunément le discours prophétique d’Enoch Powell qui vit sa carrière brisée car il appelait les britanniques au sursaut face à l’immigration. Le Zapping nous signale que le présentateur du journal de TF1 se fait taper sur les doigts par le CSA pour avoir proféré une vérité dérangeante et nous montre un Pascal Bruckner soucieux avant tout de faire battre Marine Le Pen… Une séquence sur les diverses performances des débatteurs lors de l’émission opposant les cinq principaux candidats aux présidentielles publiées dans la presse qui sacre « une large victoire de Macron » confirme ce que nous savions : les médias de l’oligarchie votent et poussent à voter pour le godelureau. Enfin l’émission se termine avec un gros plan sur « La semaine de la presse à l’école » sensée forger l’esprit critique des élèves mais qui se révèle une véritable séance d’endoctrinement, assimilant la critique des médias au « complotisme »…• La coalition anti État Islamique se devait d’épargner autant que faire ce peut les civils dans son siège de Mossoul, à la grande différence des « barbares russes et pro-assad »qui à Alep n’avaient pas hésité à recourir à des moyens de terreur face à des populations désarmés. On voit par cet article du Monde qu’il n’en est rien. Les guerres ne sont jamais propres, et qui plus est les guerres modernes. Cette information que Le Monde traite avec une pudeur de vierge, ne serait-ce que par le titre de l’article qui parle « d’effondrement » au lieu de rapporter la vérité crue qui est celle d’un « bombardement » en dit long sur l’alignement des médias sur le suzerain américain. Qu’aurait-on lu si il s’était agi d’une action russe au Proche-Orient ?• Michel Onfray prend position pour un régionalisme anti-jacobin inspiré des Girondins et de Proudhon, seule façon selon lui de renouer avec un idéal communautaire. Son livre « Décoloniser les provinces. Contribution aux présidentielles » Éditions de L’Observatoire, vient de paraitre. -
Rage taxatoire : quasi doublement de la base de la taxe foncière sur le bâti
Un élu municipal de Civitas nous écrit :
Chers Messieurs,Je viens de sortir du conseil municipal de ma commune et nous avons eu une surprise de la part du gouvernement actuel: l’augmentation des bases de calcul des impôts locaux (ça, on le savait déjà), mais surtout le quasi doublement de la base de la taxe foncière sur le bâti, la taxe qui rapporte le plus!
Nous avons demandé de vérifier, mais le directeur des finances publiques de l’Aude ne s’est pas trompé tout seul. J’ai calculé cela, plus 92,3% sur un an! Record battu! Et c’est la prochaine mandature qui va encaisser les coups! Et les français qui seront les dindons de la farce! Car il va falloir payer! Cela n’est pas juste et c’est à faire savoir rapidement pour que l’on se retourne tous vers nos députés respectifs: pourquoi avoir voté une augmentation pareille?Aucune info sur les médias mainstream et plutôt sois-disant une augmentation modérée des impôts locaux. Je puis vous dire qu’elle sera tout sauf modérée!!!!Je vous mets en pièce jointe le tableau du MINEFI comme preuve. J’ai juste caché mes annotations rageuses.Bonne utilisation pour dénoncer l’infamie! -
Contre la haine, pour la renaissance nationale!
A neuf jours du premier tour de l’élection présidentielle, haro sur Marine et le FN ! Le Figaro qui tente de sauver le soldat Fillon a sorti de son chapeau le prix Nobel eurosceptique Paul Krugman prié de se démarquer… des eurosceptiques. «Le fait que Le Pen et des économistes comme moi soient critiques envers la politique européenne ne signifie pourtant pas que nous avons quelque chose en commun». Voilà qui rassurera le bourgeois ? Le Système mobilise toutes ses chapelles, ses officines, ses canaux de propagande pour faire barrage à l’opposition nationale, populaire et sociale. Les sondages (la barre des 300 publiées depuis janvier a été franchie !) qu’il s’agit d’analyser toujours avec le recul nécessaire, voire avec méfiance, continuent d’enregistrer la qualification de la candidate patriote pour le second tour. Le dernier en date, rendu public hier, Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio, crédite Marine de 23,5 % de suffrages, devant Emmanuel Macron (22,5 %), François Fillon et Jean-Luc Mélenchon (19% chacun), Benoit Hamon (8,5%)… Les enquêtes enregistrent certes une victoire à coup sûr de MM. Macron, Fillon et même Mélenchon ( !) dans l’hypothèse de leur qualification pour le duel final face à Marine, mais en réalité le microcosme n’en paraît pas si certain. LA question qui se pose est donc la suivante : qui est le mieux placé pour battre la candidate national le 7 mai ?
Les observateurs relevaient à ce sujet, à notre avis assez justement, que la tournée ces derniers jours de François Hollande réitérant ses appels à faire barrage aux idées souverainistes et patriotiques et son soutien implicite mais appuyé à Emmanuel Macron ne faisait pas les affaires du candidat d’En Marche !, désireux d’incarner le renouveau. Marine Le Pen le notait aussi hier à Pageas (Haute-Vienne): « François Hollande donne son avis sur tout alors qu’il est détesté des Français et que plus personne ne s’intéresse à lui. Son avis ne vaut rien. Avec un bilan pareil, avec autant d’échecs, (…), on n’a aucun conseil à donner à personne !».
Le louvoyant François Bayrou a beau en faire des tonnes pour parer Macron, cette figure du sérail mondialiste, de toutes les qualités, sans craindre le ridicule, un brin pathétique - « A votre âge, Bonaparte était au pouvoir depuis 10 ans et empereur depuis 6 ans » a-t-il déclaré s’adressant à l’ancien de la banque Rothschild, lors d’une réunion publique à Pau mercredi – d’autres portent leur choix sur Jean-Luc Mélenchon.
Le sociologue de gauche Gaël Brustier, collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, explique sur slate.fr aujourd’hui que l’accession au second tour du candidat socialo-trotskyste « ne relève plus de la science-fiction mais devient une hypothèse sérieuse ». « Deux France sont prêtes à se défier et s’affronter » et il ne fait pas mystère que sa préférence va à la France « de Mélenchon, qui construit son peuple » (sic) pour contrer « celle de Marine Le Pen, qui prétend incarner le peuple, c’est-à-dire un peuple essentialisé, donnant libre cours à son discours autoritaire et identitaire. Une France qui se construit au quotidien contre une France uchronique. La réalité de 2017 contre le songe de 1960. »
Combattre la dissolution de la France dans le magma mondialiste c’est en effet refuser la réalité de 2017, mais au nom de valeurs, de principes d’une éternelle modernité. A moins de considérer les évolutions (involutions) actuelles comme étant inéluctables, souhaitables. M. Brustier posait d’ailleurs les termes du débat sur ce même site il y a quelques mois, pointant « le risque d’une marginalisation progressive de la gauche», l’incapacité présente de la gauche à ouvrir un front culturel. « On a une gauche européenne sociale (et une droite du même tonneau, NDLR) qui préfère parler de politiques publiques (policies) plutôt que de politique (politics) (…). Les conservateurs (?) de la nouvelle génération proposent une vision du monde philosophiquement contre-révolutionnaire mais qui répond à ces aspirations-là, en rejetant le productivisme, le consumérisme, et l’économie inféodée à la finance. Ils trouvent écho dans la société ».
Rejet que l’on retrouve, de manière certes bancale, tronquée, imparfaite et souvent incohérente chez Mélenchon et ses soutiens, tout à leur négation militante de l’identité charnelle de la France; un négationnisme qui est le trait commun des adversaires les plus acharnés du FN. C’est bien cette défense de notre identité nationale au sens large qui cristallise toutes les haines constate Bruno Gollnisch, alors même que c’est cet aspect du programme du Front National et de Marine Le Pen qui fait le plus consensus chez nos compatriotes, par delà les attaches partisanes…
Cette haine, c’est celle de la direction de la CGT , qui ne parvient pas à freiner sa dégringolade, centrale qui vient de perdre sa première place lors des élections chez les salariés du privé, dont le patron, le très mauvais Philippe Martinez , vient de réitérer jeudi à Nantes que la lutte contre la préférence nationale, le protectionnisme «et le Front National » restait « une des priorités » de son syndicat; celle, exemple parmi tant d’autres, du journaliste militant anti FN Bruno Roger-Petit qui justifie ses émoluments en déversant une énième fois hier sa bile sur le site du journal libéral Challenges – propriété de Claude Perdriel, soutien officiel d’Emmanuel Macron – qui explique sans rire que Marine chute dans les sondages, a raté sa campagne, et que de toute façon « personne n’a envie de voir Belzébuth à l’Elysée » (sic) ; celle des décérébrés d’extrême gauche qui ont tenté cette semaine d’incendier les locaux de campagne de Marine à Paris et ceux du quotidien Présent; celle des sept obédiences sectaires - le Grand Orient de France (GODF) dirigé actuellement par le grand sachem Christophe Habas, la Fédération française du Droit humain (FFDH), la Grande Loge féminine de France (GLFF), la Grande Loge féminine de Memphis Misraïm (GLFMM), laGrande Loge mixte universelle (GLMU), la Grande Loge mixte de France (GLMF) et la Grande Loge des cultures et de la spiritualité (GLCS) - qui viennent de pondre un communiqué commun appelant à faire barrage au vote FN au nom de «leur idéal humaniste universaliste» et de «leur attachement à la République».
Un attachement à la République FRANÇAISE que personne ne saurait pourtant contester sérieusement aux dirigeants frontistes, et qui est notamment illustré par Marine au travers des dix mesures immédiates qu’elle entend mettre en oeuvre dans les deux premiers mois de son mandat . En cette veille de repos pascal, de ce lundi de Pâques fête de la résurrection, il appartient aussi à tous les patriotes de le faire savoir, de convaincre encore et toujours ses relations, ses amis , son entourage, sa famille… pour la renaissance de la France!
https://gollnisch.com/2017/04/14/contre-haine-renaissance-nationale/
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Syrie : Débats dans les « commentaires », les analyses d'Antiquus et Richard Portier (LafauteàRousseau)
Une image parmi d'autres sur l'action des forces syriennes, telles que l'agence SANAles diffuse ...
Les articles et vidéos que nous avons publiés dès après les frappes américaines en Syrie [Eric Zemmour et Mathieu Slama], ont suscité des commentaires fort intéressants dans les colonnes de Lafautearousseau. Antiquus partage en quelque sorte la perplexité initiale de Zemmour. Lequel, depuis lors, considère que « Trump a dynamité sa propre campagne électorale ». Mathieu Slama est sur cette même ligne. Richard Portier propose une analyse subtile, en apparence divergente. Tandis que l'article d'Antoine de Lacoste que nous avons mis en ligne ce matin, toujours très documenté, conclut que Donald Trump est rentré dans le rang. Est-ce un point de vue définitif ? Probablement. Les mois à venir nous le diront. LFAR
Antiquus - Le 11.04.2017
C'est effectivement une affaire bizarre.
D'abord, il faut se poser la question de savoir si le bombardement au sarin a bien été le fait de l'armée syrienne. Bachar avait en effet donné sa parole à Poutine qu'il n'avait plus un gramme de ce gaz neurotoxique. S'il en avait conservé, Poutine perdrait la face. On ne voit pas très bien l'intérêt de chacun. La lecture des infos dans l'agence SANA, source unique du côté de Damas depuis la fermeture d’ « infosyrie « , SANA nous dit : « les USA n'ont tenu aucun compte de ce qui s'est réellement passé » . Autrement dit, il y a là un « coup tordu ». Qui peut avoir fait une opération aussi bien montée, aussi cynique aussi (car il y a 67 morts) ? Je ne répondrai pas à la question, mais un simple regard sur les services secrets à l'œuvre permet d'envisager une hypothèse que je préfère garder pour moi. Un autre élément doit attirer notre attention. Il s'agit d'une base aérienne qui a été bombardée par l'USAF. Or ce bombardement de 70 missiles tomahawk a fait … 6 morts, et apparemment aucun avion ni hélico détruit, seulement des bâtiments et hangars. Ce qui laisserait penser que cette action militaire américaine aurait « fuité » comme par hasard. Enfin, côté Trump, cette « frappe » (j'utilise le mot dans son sens journalistique, pas d'équivoque) a des effets intérieurs aux Etats- Unis très positifs : elle désarme les ennemis et fait plaisir au lobby pro-israélien. Bref, un numéro d'illusionnistes.
Richard Portier - Le 12.04.2017
Trump s'est inscrit dans le cadre du consensus bien-pensant !
L'actualité va trop vite et on voudrait répondre « à chaud » chaque jour, à tous les articles et commentaires très intéressants de LFAR. D’un autre coté, les réactions dans l'urgence ont aussi leurs inconvénients... Je suis de moins en moins perplexe face à la réaction de Trump en Syrie. Elle a deux ordres de causes qui, réunies, l’éclairent à mon sens très bien. L'une de politique intérieure et l'autre de politique étrangère. Je ne comprends par contre pas bien la perplexité de Zemmour qui a bien vu que Trump avait pris ses adversaires (La « médiacratie vociférante » attachée à ses basques) à contre-pied et n'en tire pas la conclusion qui s'impose : pour la première fois depuis son élection, Trump s'est inscrit dans le cadre du consensus bien-pensant ! Domenach, un de ses représentants français, en étant réduit, pour ne pas l'approuver, à invoquer la grotesque « stratégie de l'homme fou ».
L'électorat de Trump était globalement d’accord, par lassitude et souci d'économie avec l'idée d'un relatif désengagement du guêpier syrien. Mais l'intervention armée lui a parue juste moralement (Les Américains croient dur comme fer qu'ils sont les garants du Bien dans le Monde...) et Trump a bien pris soin de lui donner un caractère punitif ,mais limité : je n'ai pas vu les enquêtes d'opinion US sur la question mais je suis sûr que l'approbation a été massive, à l'évidence...
Par ailleurs il est également évident que Trump a envoyé un message clair à Poutine (Et a contré au passage les accusations de connivence avec lui de ses adversaires).
Poutine pousse ses pions dans le monde musulman : réunion des pays sunnites au Kazakhstan, confluence d'intérêt avec l'Iran chiite et avec la Turquie, percée au Maroc etc.... Il est incontestable que l'année écoulée a vu le retour de la Russie au premier plan de la politique mondiale. Même si Trump a paru admettre le fait que le monde était devenu multipolaire, il est trop un patriote américain pour accepter que les USA ne soient qu'un des partenaires autour du grand échiquier mondial : « America First » a un double sens. Le rôle d'un Président US est de défendre la prospérité américaine, mais aussi son leadership mondial (Et accessoirement de montrer au peuple qu'il le fait ...) Il me semble que l'intervention US en Syrie a rempli tous ces objectifs...
[…] La politique internationale comme nationale est brutale,cruelle, et ne connait que les rapports de force, et Poutine était en train de trop monter en puissance, ou en tout cas d'y prétendre... (Plutôt du poker que des échecs, si on y pense....).Tout en prenant à contre-pied ses adversaires intérieurs et de la bien-pensance internationale, Trump a montré les crocs à un rival pour le remettre à son rang .On voit ça tous les jours dans les documentaires animaliers. Donc Trump qui est un bien étrange personnage à notre point de vue « vieux-continental » ,mais au fond un américain bien normal, n'est ni le fou ni l'idiot qu'on nous présentait mais un bon tacticien. L'incertitude demeure sur ce que sera vraiment son (mandat). Pour le moment avantage à lui sur ses adversaires.
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BACHAR : L'ENTRETIEN QUI DÉRANGE
L’interview du président al-Assad par l’AFP n’a pas été relayée en France, et pour cause. Le chef de l’État syrien y démonte les manipulations occidentales dans l’affaire dite du gaz de Khan Cheikhoun et dans celle des représailles américaines deux jours plus tard, sans aucune enquête officielle préalable. Une violation du droit international qui n’étonne plus Assad, qui ne manque pas de lucidité sur le lobby militaro-industriel US et la véritable fonction de Donald Trump.
Les lecteurs français s’étonneront de la lourdeur avec laquelle le journaliste de l’AFP tente d’imposer la version américaine au président d’une Syrie en guerre depuis 6 ans, et en partie contre les mercenaires soutenus par les USA…
Entretien obtenu par l’Agence syrienne d’information.
AFP : Monsieur le président, je voudrais d’abord vous remercier de nous avoir reçus pour nous accorder cette interview. Monsieur le président, avez-vous donné l’ordre d’attaquer Khan Cheikhoun aux armes chimiques ?
Le président al-Assad : En fait, personne jusqu’à maintenant n’a enquêté sur ce qui s’était passé ce jour-là à Khan Cheikhoun. Comme vous le savez, Khan Cheikhoun est sous le contrôle du « Front al Nosra » qui est une branche d’Al-Qaïda. Les seules informations dont dispose le monde jusqu’à présent sont donc celles publiées par la branche d’Al-Qaïda. Personne n’a d’autres informations. Nous ne savons pas si toutes les photos ou les images vidéos que nous avons vues sont vraies ou truquées. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé qu’une enquête soit menée à Khan Cheikhoun.
Ensuite, selon les sources d’Al-Qaïda, l’attaque a eu lieu entre 6h et 6h30, alors que l’attaque syrienne a été déclenchée sur la même région entre 11h30 et midi. Ils parlent donc de deux événements différents. Aucun ordre n’a été donné de déclencher une attaque ; et d’ailleurs nous ne possédons pas d’armes chimiques, car nous avons renoncé à notre arsenal depuis plusieurs années. Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées. Tout au long de notre histoire, nous n’avons jamais utilisé notre arsenal chimique.
Alors, qu’est- ce qui s’est passé ce jour-là ?
Comme je viens de le dire, l’unique source de ces informations c’est Al-Qaïda, chose que nous ne pouvons pas prendre au sérieux. Notre impression est, cependant, que l’Occident, notamment les États-Unis sont les complices des terroristes, et qu’ils ont monté toute cette histoire pour s’en servir de prétexte à l’attaque. L’attaque n’a pas eu lieu à cause de ce qui s’est passé à Khan Cheikhoun. Nous sommes devant un seul et même événement : la première étape en était le spectacle auquel nous avons assisté sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision, et la campagne médiatique déclenchée. La seconde étape était l’agression militaire. C’est bien ce qui s’est produit à notre sens. Car, quelques jours seulement, voire 48 heures ont séparé la campagne médiatique de l’attaque américaine, sans la moindre enquête, sans les moindres preuves tangibles de quoi que ce soit. Rien que des allégations et des campagnes médiatiques. Puis l’attaque a eu lieu.
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