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  • Les "affaires" : une maladie congénitale de la république dite française

    UN-PM-161-site2-215x300.jpgC'est la substance du remarquable éditorial du numéro d'avril de "Politique Magazine".

    Jamais campagne électorale pour l’élection présidentielle n’aura plongé la France aussi bas. Les Français ont de quoi être écœurés. Il est vrai que la République a toujours fait bon ménage avec les scandales : son histoire depuis l’origine en est jalonnée.

    Aussi nombreux que vite oubliés ! Qui se souvient encore du 6 février 1934 ? Le gouvernement de la République n’hésitait pas à faire tirer sur la foule qui s’était massée place de la Concorde en criant « à bas les voleurs » ! Aujourd’hui, dans ce qui reste du récit après la réécriture de l’histoire officielle, il n’est question que d’une tentative des « ligues » – factieuses et donc fascistes – de prendre le pouvoir. Prétexte en fut pris pour les dissoudre. La République était sauvée, l’histoire magnifiée ! Plus de « chéquards » comme au bon vieux temps de Panama, effacées les magouilles crapuleuses, « suicidé » l’escroc corrupteur Stavisky ; quant au conseiller Prince, fort proprement écrasé par un train, il ne parlerait plus.

    Modèle de toutes les « affaires » de la République, chef-d’œuvre d’exécution où les services de l’inspecteur Bonny, barbouze de la République et futur agent de la Gestapo, en connivence avec le Parquet, furent au niveau de l’exigence républicaine. Dame, on ne badine pas avec la vertu ! Comme chacun l’a appris avec Montesquieu, elle est le ressort essentiel de la République. La République, qui ne se démonte jamais devant les scandales, s’effondrera six ans plus tard dans le plus grand désastre de l’histoire de France. Signe avant-coureur…

    Toutes les républiques à travers le monde et à travers les temps furent, sont et seront, de fait, des oligarchies. C’est le plus incontestable des constats.La première duperie consiste à se servir de la notion abstraite de peuple pour en ravir la représentation et en capter ainsi la souveraineté. Au nom de quoi il est possible d’être les maîtres. Et la corruption devient la règle du jeu de dupes. C’est tellement simple à comprendre. Faut-il s’étonner de ce que l’on apprend du scandale Odebrecht qui secoue l’Amérique du Sud ? Qui peut y échapper ? Ni les USA, ni la Chine, ni la Russie, ni les Républiques de l’est de l’Europe, ni l’Italie… La liste peut continuer. Où est la morale dans tout ça ? Et, franchement, à quoi sert de brandir la morale ?

    Et la France ? « Exemplaire », « irréprochable », la République française ? Allons donc ! Ce qu’on appelle l’affaire Fillon ou l’affaire Le Pen, ce n’est rien, même si c’est distillé à longueur de jours. Nos démocrates patentés feraient mieux de relire leur histoire…

    Le vrai scandale, ici, consiste dans l’instrumentalisation évidente desdites affaires : presse, police, justice, pouvoir politique en connivence totale ! Pas besoin de complot, ni même de cabinet noir. Tout est concerté en raison d’une  complicité supérieure. Ce fut la pratique de tout le quinquennat d’Hollande comme le montre, d’ailleurs non exhaustivement, le livre qui vient de paraître Bienvenue Place Beauvau, écrit par des journalistes de gauche.

    Le chef de l’État place ses affidés partout, autant qu’il peut aux postes-clefs. Avant son  départ, il les recase. Il ne se dévoue pas aux intérêts de la nation dont il s’amuse comme un adolescent attardé et dont il livre les secrets d’État, ainsi que l’a révélé Un président de devrait pas dire ça. Il ne s’occupe, en fait, que du pouvoir, la seule chose qui l’ait jamais intéressé. Le pouvoir, ses combines, ses avantages. Il y a introduit ses hommes et femmes-liges, ses copains, ses maîtresses qui ont profité de toutes les largesses de l’État au plus haut sommet. Anathématisant dans ses discours de candidat les puissances d’argent, il s’en est servi surabondamment. Les Niel, les Pigasse, les Bergé, les Drahi, entre autres, ont acheté une grande partie de la presse et des médias, bien sûr de gauche, pour les mettre à son service ; maintenant ils veulent choisir son successeur en la personne de Macron. Toutes les « lois Hollande », toute sa politique trouvent là leur explication.

    Au fait, qui était son trésorier de campagne en 2012 ? Encore un ami de promotion, Jean-Jacques Augier. Ce monsieur avait à l’époque deux comptes aux îles Caïmans. Pour quelles activités ? Aucune enquête n’a été menée ; Mediapart ne s’est pas penché sur le cas. Et pour cause… Il était préférable de traiter le cas Cahuzac, plus avantageux aussi. L’affaire n’a pas été relayée. Politique magazine est le seul journal qui ait insisté sur cette formidable incongruité. Vous avez dit scandale ?

    Paula Corbulon

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  • Législatives : la droite sera-t-elle représentée dans toutes les circonscriptions ?

    Quel que soit le Président élu le 7 mai, celui-ci ne pourra appliquer son programme que s’il dispose d’une majorité suffisante à l’Assemblée…

    Il ne faut pas négliger les législatives : quel que soit le Président élu le 7 mai, celui-ci ne pourra appliquer son programme que s’il dispose d’une majorité suffisante à l’Assemblée.

    Un candidat LR ou UDI sera, en principe, présent dans chacune des 577 circonscriptions. Mais ce candidat représenta-t-il les convictions de ses électeurs ?

    Nous nous permettons d’en douter, du moins pour une grande partie des investis de l’UDI ainsi que pour certains LR. En effet, l’UDI ne soutient aujourd’hui François Fillon que du bout des lèvres et ce n’est un secret pour personne que les UDIstes n’hésiteront pas, dès le soir du 23 avril, à se mettre « en marche » si leur candidat échoue. De même en est-il d’autres personnalités LR, tels Christian Estrosi ou Nathalie Kosciusko-Morizet, tout autant opportunistes…

    Car le programme d’Emmanuel Macron conviendrait, en réalité, très bien à l’UDI avec son quadriptyque « communautarisme, européisme, progressisme, dépense publique massive ».
    – Communautarisme : les UDIstes ne sont-ils pas ceux qui ont proposé l’instauration de menus végétariens dans toutes les cantines de nos écoles, répondant ainsi aux revendications islamistes du « sans porc » ?
    – Européisme : analogue au programme de l’UDI, la proposition d’Emmanuel Macron de créer un budget fédéral pour la zone euro, avec un ministre commun des Finances, signerait l’arrêt de mort de notre souveraineté.
    – Progressisme : bien des UDIstes s’accorderont avec Emmanuel Macron quant à l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes, sacrifiant un peu plus les droits des enfants au droit à l’enfant.
    – Dépense publique massive : le rétablissement des comptes publics, très peu pour eux, à l’image de Jean-Louis Borloo.

    Rénovation urbaine, lignes à grande vitesse à perte et panneaux solaires importés : leur modèle nous fait cumuler une ardoise de plus de 100 milliards d’euros de gabegie.

    Si l’UDI continue, aujourd’hui, de soutenir François Fillon, ce n’est pas pour son programme mais bien pour les près de 100 circonscriptions qu’il leur a réservées ! 70 d’entre elles sont gagnantes !

    En définitive, de deux choses l’une. Soit François Fillon est élu et l’UDI constituera alors une véritable minorité de blocage au Parlement. Dès lors, la mise en œuvre de son programme, et notamment de ses réformes de civilisation (rétablissement de la filiation, quotas d’immigration), est compromise. Soit Emmanuel Macron accède à la fonction suprême et, grâce à nos voix, l’UDI sera, à coup sûr, l’une des composantes de sa majorité.

    Ainsi, afin d’éviter que les électeurs de droite ne deviennent les « dindons de la farce », nous lançons un appel aux dissidents LR et à tous les partis de droite : permettez à nos concitoyens de voter pour un candidat authentiquement de droite ! Dans les circonscriptions où un apparatchik de l’UDI sans conviction a été investi et où aucune alternative crédible n’émane du FN, devenez l’alternative ! N’abandonnez pas ces circonscriptions à la gauche macronienne ! Et cessez de vous battre dans les circonscriptions où une personnalité digne de confiance est déjà présente, tels Jean-Frédéric Poisson dans les Yvelines ou Nicolas Dupont-Aignandans l’Essonne.

    Il faut et il suffit, dans chacune de ces circonscriptions, qu’il y ait un et un seul candidat de valeur, quelle que soit sa couleur. Ce sera une chance pour tous les électeurs orphelins, ce sera une chance pour la France.


    Collectif de jeunes hauts-fonctionnaires et cadres du secteur privé
  • Le film « A bras ouvert » heurte le politiquement correct

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    On se souvient du succès rencontré, en 2014, par le film « Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ».

    « A bras ouverts », la nouvelle comédie de Philippe de Chauveron, adopte le même humour caricatural. Elle présente un intellectuel de gauche, incarné par Christian Clavier, pris au piège de ses postures généreuses et contraint d’accueillir chez lui une famille de Roms. Mais cette fois l’humour ne passe pas.

    Le journal Le Monde qualifie le film de « nauséabond » et de « racisme à haute dose », tandis que Le Parisien le résume par l’onomatopée « beurk !».

    Si le film n’a rien d’un chef d’œuvre, ces réactions scandalisées s’expliquent surtout par son audacieuse atteinte au politiquement correct. Car le film caricature tout autant les Roms que l’hypocrisie de la gauche caviar, toujours prompte à prêcher aux populations un accueil inconditionnel des immigrés, dont ils seront les derniers à supporter les conséquences.

    https://fr.novopress.info/

  • Marine Le Pen : "je ne suis en aucune manière pour la disparition du hors-contrat"

    6a00d83451619c69e201b8d278b341970c-250wi.pngExtrait d'un entretien de Marine Le Pen à Boulevard Voltaire :

    "[...] Vous mettez souvent en avant votre condition de femme et de mère. Vous avez trois enfants : est-ce que c’est pour eux que vous faites tout cela ?

    Évidemment. Je ne le fais pas pour moi… Comme beaucoup de Français, qui ne pensent qu’à leurs enfants. Et qui constatent que plus ça va, génération après génération, et plus c’est dur… moins ils pourront avoir accès à un travail ; plus l’école s’affaiblit et même s’effondre ; plus la solidarité se délite ; et surtout plus notre culture, notre identité se dissout, notamment au travers d’une immigration massive qui est le siège d’un communautarisme et d’un multiculturalisme revendiqué par mes adversaires politiques. Prenez l’exemple de la sécurité… Moi, je m’adresse à tous les Français et je leur demande : pensez-vous sérieusement que monsieur Macron, par exemple, sera capable d’assurer la sécurité de vos enfants ? Croyez-vous qu’après cinq années à ne rien faire, monsieur Fillon va brutalement changer, découvrir qu’il aurait du courage et des convictions, et se mettre à appliquer la politique que vous attendez pour retrouver non seulement une protection mais des limites ? Je suis la candidate des limites. Quand il n’y a pas de limites, c’est le chaos, le désordre. Moi je veux poser des limites. Cela passe par les limites que représentent nos frontières, mais aussi par celles de l’autorité qui n’existe plus dans notre société, que ce soit à l’école ou dans la justice. Ce sont également les limites que l’on doit opposer aux dérives ou aux abus des lois du marché. Voilà, je veux être cette candidate des limites car poser des limites, c’est rétablir l’ordre, et donc la sérénité

    Vous parlez des limites, d’autorité, de l’école. Justement, sur ce dernier point, l’une de vos mesures phares est la possibilité du retour à l’apprentissage dès 14 ans. Or, certains estiment que c’est un retour 60 ans en arrière, puisque c’est en 1959 qu’a été instituée l’école obligatoire jusqu’à 16 ans. Que leur répondez-vous ?

    Il suffit de regarder les résultats du collège unique : ils sont déplorables ! L’école ne remplit plus son rôle et ne permet plus d’être cet ascenseur social qu’elle était et qui permettait à des enfants issus de familles extrêmement modestes de pouvoir arriver tout en haut. Cela n’existe plus aujourd’hui. Ceux qui arrivent tout en haut sont ceux dont les parents ont des relations ou ceux dont les parents peuvent payer les cours complémentaires nécessaires. On a rompu complètement avec l’égalité républicaine comme nous l’entendons, c’est-à-dire celle qui permet de donner sa chance à chacun. Si on relève le niveau de l’école, si on rétablit l’exigence des savoirs fondamentaux comme je veux le mettre en œuvre – vous savez, par exemple, que je veux réserver 50 % des apprentissages au primaire au français et non pas « en » français, comme l’a compris Najat Vallaud-Bekacem —, à ce moment-là, nos enfants auront toutes les armes en mains à 14 ans. Et ce n’est pas parce qu’ils se dirigeront vers une filière professionnelle qu’il n’y aura plus du tout de cours pour leur permettre d’aller plus loin dans telle ou telle matière… Mais nous cesserons ainsi de maintenir des enfants dans un système scolaire qu’ils n’apprécient pas et pour lequel ils ne sont pas faits. Cela permettra aussi de revaloriser le travail manuel parce que, aujourd’hui, on pousse des gamins jusqu’à 16 ans. Mais lorsqu’un enfant n’a plus envie, il ne se sent pas bien à l’école, alors autant lui permettre d’apprendre un métier… 14 ans me paraît être le bon âge.

    Vous dites que l’école est en échec et votre constat semble être partagé par de nombreux Français. Vous êtes pourtant assez prudente sur les écoles hors contrat…

    Non, je ne suis pas prudente : je souhaite simplement que l’État s’assure que les enseignements délivrés dans ces écoles correspondent aux valeurs de la République. Car il ne faudrait pas que ces écoles hors contrat constituent un vecteur pour que les fondamentalistes islamistes, qui s’immiscent à peu près partout dans notre société, dans les associations culturelles, sportives etc., se saisissent également de ce secteur. Il suffit simplement pour l’État de mettre en place un contrôle classique. Ni plus ni moins que ce qui devrait être fait depuis longtemps. Mais je ne suis en aucune manière pour la disparition du hors-contrat…

    Vous souhaitez également remettre en cause l’accès à l’enseignement scolaire gratuit pour les enfants de ressortissants étrangers. Or, c’est une mesure qu’il sera très difficile à mettre en œuvre en raison des traités internationaux ratifiés par la France.

    Non, puisque dans la révision constitutionnelle que je proposerai aux Français, j’imposerai l’autorité de la loi nouvelle sur les traités européens et le droit dérivé antérieur. Donc, chaque loi nouvelle qui sera votée aura une autorité supérieure, ce que je trouve tout à fait légitime puisqu’il n’y a pas de démocratie sans souveraineté et il n’y a pas de souveraineté si nos lois, lorsque nous les votons, sont soumises à la censure de technocrates européens.

    Concernant l’enseignement scolaire gratuit, je dis simplement que lorsqu’on arrive dans un pays, on peut se voir appliquer un délai de carence – délai que je fixe à deux ans – avant de pouvoir accéder à l’ensemble des services publics gratuits qui coûtent si cher aux Français. L’école primaire, c’est 4 à 5.000 euros par an et par enfant, le lycée, c’est 6 à 7.000 euros par an et par enfant. Imposer ce délai de carence ne veut pas dire, d’ailleurs, ne pas scolariser les enfants ; cela signifie que l’école ne sera pas totalement gratuite pendant deux ans quand des étrangers viendront dans notre pays. Cela existe ailleurs et je rappelle que la gratuité reste exceptionnelle : très peu de pays mettent en place la gratuité totale, que ce soit pour les soins ou pour l’école. S’il y a des sacrifices, des économies à faire, il faut arrêter que ce soit toujours les Français qui les fassent… [...]

    Vous avez dit, durant votre meeting, « Je suis intensément française ». C’est cette culture française qui vous transporte ou est-ce que c’est bien plus vaste que ça ?

    Je suis intensément française parce que j’espère avoir toutes les qualités et tous les défauts des Français. Je pense que je suis aussi contradictoire que peuvent l’être les Français. Les Français ne sont pas du tout racistes mais ça ne les empêche pas de ne pas vouloir qu’on ouvre grand leurs frontières, n’importe comment, et ils souhaitent que l’on respecte leur culture. Les Français ne sont pas obligatoirement tous croyants mais ils constatent que les racines chrétiennes de la France appartiennent à leur culture et ils veulent qu’on respecte quand même la laïcité. C’est toute une somme de contradictions, la France : ce peuple « toujours léger, quelquefois cruel », selon le mot de Voltaire… Je suis moi-même toutes ces contradictions et, en même temps, cette joie de vivre que les Français sont en train — j’en ai le sentiment — de perdre un peu, alors que nous sommes un peuple joyeux. Il faut que nous retrouvions cette joie et, pour la retrouver, il faut changer une politique qui désespère les Français et ne leur fait plus croire en l’avenir. On ne cesse de leur expliquer qu’ils sont une petite nation faible. Il faut leur rappeler qu’ils sont une grande nation, portée par un grand peuple !

    Vous avez dit au journal La Croix que vous étiez chrétienne mais que l’Église devrait se mêler de ses affaires…

    L’Église n’a pas à se mêler de politique. On rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Je conçois tout à fait que le pape en appelle aux enseignements de l’Église sur la charité individuelle mais il n’a pas, sous prétexte de rappel de cette charité individuelle, à imposer aux États la politique d’immigration qu’ils devraient mener. Les États mènent les politiques d’immigration qui protègent leurs peuples. Et la religion doit s’occuper de religion. D’ailleurs, si elle l’avait fait depuis des années, peut-être que les églises seraient moins vides…

    On vous reproche aussi parfois de ne pas avoir envoyé de signaux suffisamment clairs à l’électorat « Manif pour tous ». C’est ce que vous avez essayé de faire en parlant des crèches durant le débat à onze sur BFM TV le mois dernier ?

    Je ne lance pas de signaux aux uns et aux autres. Je n’ai pas une vision communautariste de la vie politique. Je parle aux Français et à tous les Français. Qu’ils soient croyants ou non. Il n’en demeure pas moins que nous sommes tous attachés à notre culture, que nous travaillons tous ou que nous aimerions tous travailler, que nous avons eu ou avons tous des enfants à l’école, etc. Donc,, nous avons tous les mêmes préoccupations. Il ne s’agit pas de donner des signaux pour faire plaisir à tel ou tel. J’ai toujours été extrêmement claire sur les positions qui intéressent la Manif pour tous, j’ai dit ce qu’il en était et je n’ai pas changé d’avis, à la différence de certains qui se sont beaucoup agités, qu’on a beaucoup vus et, une fois les manifestations terminées, ont rompu les engagements qu’ils avaient pris. Moi, je ne romps pas mes engagements. Certes, je ne m’agite pas, je ne tape pas dans des cymbales, mais quand je dis quelque chose, en règle générale, je m’y tiens. [...]"

    Michel Janva

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  • Macron lit mais ne comprend pas ce qu’on lui a écrit dans son programme

    Ce vendredi 14 avril, le pupitre et les drapeaux ne pouvaient plus rien pour lui. M. Macron s’est effondré tout seul, en direct.

    Au QG de Macron, entre la machine à café et le distributeur de lait de soja, il y a, paraît-il, un mur tapissé de caricatures du candidat. On est bien dans l’esprit start-up, débordant d’autodérision. Mais, depuis une semaine, ce « mur des cons » auto-ironique s’est dangereusement peuplé, et on rit beaucoup moins en sirotant son petit jus bio devant les écrans et les courbes.

    On imagine même que ce mur est devenu un véritable grand écran, car les versions numériques des macroneries s’accumulent ! Il y a, bien sûr, le clip désolant des jeunes En marche ! en voiture, la photo en télésiège avec Brigitte, les off de Beur FM. Mais on pouvait se dire qu’il s’agissait là d’une simple déroute de la com’ d’un candidat qui avait beaucoup trop misé sur elle. Si le candidat revenait sur le terrain du discours politique traditionnel, du programme, on parviendrait de nouveau à l’arrimer et à arrimer les électeurs qui s’en vont. Du fond, quoi, du fond, enfin (mais n’est-ce pas bien trop tard ?) pour éviter de toucher le fond.

    Donc, vendredi 14 avril, M. Macron présentait son programme sur l’enseignement supérieur. Si M. Macron a le droit de ne pas être très au clair, vu son parcours et son inexpérience, sur les questions de sécurité ou d’agriculture, on se disait que, dans ce domaine-là, lui l’énarque, lui le candidat des jeunes bobos, lui qui bénéficie minute par minute des conseils de son ancien professeur, il allait être brillant, précis, innovant pour parler de l’avenir des universités et des grandes écoles.

    Et là, stupeur : M. Macron, en direct, lit un discours abscons auquel on ne comprend rien. Et lui non plus ! Le spectateur s’en rend compte. Et l’orateur, derrière son pupitre flanqué des drapeaux français et européen, est contraint de s’interrompre pour le reconnaître, tout sourire :

    « Ces nouveaux modèles de gouvernance pourront être mis en place à l’initiative des acteurs eux-mêmes et assureront une plus grande souplesse (je vous lis ce qu’on m’a mis – rires) dans la composition des instances dirigeantes et dans les modalités d’organisation internes (bon, initialement je n’ai pas compris cette phrase – gros rires – en gros, ça veut dire, parce que, euh, moi, la relation que je veux instaurer avec vous, c’est plutôt une relation de clarté, pour qu’on puisse agir efficacement – gros, gros rires !). »​‌”

    Nous aussi, nous avons ri. Mais nous avons surtout été très mal à l’aise devant autant d’incompétence (au sens premier), mais aussi de désinvolture, et en refermant la vidéo, comme des centaines de milliers de Français, nous avons définitivement déchiré le bulletin Macron qui traînait encore dans un recoin de notre tête.

    Un candidat se doit d’avoir des conseillers, des plumes, d’être abreuvé de fiches, de mémoriser les chiffres, les idées, de s’imprégner des questions qu’il ne maîtrisait pas initialement. C’est la règle. C’est le b.a.-ba de l’ENA même. Cela ne suffit pas à faire un Président. Mais l’incapacité à maîtriser ces codes basiques à une semaine de l’élection laisse pantois et suffit à disqualifier un candidat.

    Ce vendredi 14 avril, le pupitre et les drapeaux ne pouvaient plus rien pour lui. M. Macron s’est effondré tout seul, en direct, sur un sujet et devant un public qui auraient dû lui être acquis. Impressionnant, d’assister ainsi à la mort en direct d’un apprenti président…

    http://www.bvoltaire.fr/macron-lit-ne-comprend-quon-lui-a-ecrit-programme/

  • Marine Le Pen évoque la persécution des chrétiens

    À Perpignan :

     
     
  • Les francs-maçons aussi très présents dans la sphère patronale

    Loin d’être l’apanage de la fonction publique, comme cela a été le cas dans le passé, la maçonnerie recrute donc désormais dans tous les milieux, y compris dans la sphère patronale. Pour un dirigeant d’entreprise, le passage « sous le bandeau » ouvre les portes de tous les lieux de pouvoir, et des contre-pouvoirs. S’assurer de l’avancement d’une subvention ou d’un permis de construire, repérer le député qui sera prêt à déposer un amendement favorable, obtenir une décoration pour un cadre, prévoir l’évolution de la législation... Dans tous ces actes quotidiens, il est toujours bon d’avoir le bras long. Mais l’appartenance à la franc-maçonnerie présente un autre intérêt, beaucoup moins connu : permettre aux patrons de nouer des contacts à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, y compris la base, pour mieux s’informer. Efficace ? Ils le disent. Certains affirment ainsi que le patron du Figaro, Yves de Chaisemartin, a réussi à nouer des liens privilégiés avec les ouvriers du livre grâce à des connexions maçonnes. Difficile à vérifier bien sûr. S’il y a peu de frères à la CGT, ils sont nombreux, traditionnellement, dans tous les métiers du livre. 
    Maints dirigeants maçons finissent par devenir des obsédés du renseignement. Peu avant sa mort, en 1987, l’ancien Grand Maître du Grand Orient, Michel Baroin, patron de la GMF et de la Fnac (sa filiale), y avait engagé Nicolas Crespelle comme directeur financier adjoint. Quelques jours plus tard, Baroin appelle Crespelle pour lui demander d’avoir la gentillesse de prendre dans son équipe le fils d’un de ses amis. Crespelle n’a aucune raison de refuser. Le garçon est plutôt sympathique. Le courant passe. Au bout de quelques jours, il finit par lui expliquer qu’il a été placé là dans le but de le surveiller : régulièrement, il doit faire un rapport sur les personnes qu’il voit, avec qui il déjeune ou téléphone. De tels procédés sont évidemment rarissimes ; en plus d’être maçon, Baroin était, il est vrai policier aux Renseignements Généraux. Mais ils dénotent un état d’esprit
    Nombre de patrons célèbres ont ainsi, un jour, « frappé à la porte du temple », selon l’expression consacré. L’aspect philosophique de la démarche y est sans doute pour beaucoup. Mais pas seulement. Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France, président de Merrill Lynch France et administrateur de Carrefour ? Francis Mer, PDG d’Usinor [ministre de l’Économie de 2002 à 2004] ? Le fabricant de lunettes Alain Afflelou (qui récuse toute appartenance, menace de procès à l’appui) ? Henri Lachmann, [ancien] président du groupe Schneider, membre du conseil de surveillance d’Axa et de Paribas ? Daniel Dewavrin, l’ancien patron d’Epéda-Bernard Faure, ancien patron de la très puissante fédération patronale, l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) ? Tous ces « enfants de la veuve » qui ont su se frayer un chemin jusqu’au sommet du pouvoir. Sans oublier Jean Bergougnoux, ex-président de la SNCF, Pierre Eelsen, président d’honneur d’Air Inter ou Jean-Claude Levy, ancien président de Framatome (qui dément), Jean Syrota, président d’honneur de la Cogema (qui dément aussi !). Quant à Bernard Esambert, l’ancien président de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, aujourd’hui membre de l’Autorité des marchés financiers, il affirme également qu’il n’appartient à aucune loge*. 
    *Ce dernier a participé à la conférence Bilderberg en 1980 avec Ernest-Antoine Seillère
    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles