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  • Hier soir sur TF1, Marine Le Pen a effectué « le Frexit en direct »

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    Invitée hier soir de TF1, Marine Le Pen, partisan du Frexit – la sortie de la France de l’Union européenne – a exigé, et obtenu, d’apparaître sans que le drapeau européen soit placé derrière elle. Ce matin sur RTL, Pascal Praud a expliqué que cette demande était à la fois symbolique et justifiée.

    Symbolique, car elle a opéré « le Frexit en direct, le Frexit avant l’heure ! »

    Justifiée, parce que « le pavoisement des édifices publics – c’est le terme administratif – fait l’objet de textes précis : le drapeau tricolore français est le seul emblème qu’il convient d’arborer sur les bâtiments publics. Toutefois, le pavoisement des édifices aux couleurs de l’Europe est possible. Je ne dis pas que TF1 est un monument public, mais le drapeau européen n’a pas d’obligation juridique à être présent. Sur les portraits officiels des présidents, il n’apparaît qu’avec Nicolas Sarkozy. Constitutionnellement, l’étendard bleu-blanc-rouge est l’emblème de la nation. »

    Pascal Praud a enchaîné :

    « Si un candidat avait exigé le contraire – retrait du drapeau français au profit des seules couleurs européennes –, là ce n’était pas possible. Est-ce que Philippe Poutou peut imposer la faucille et le marteau ? Non, ce n’est pas constitutionnel. »

    Et de conclure ainsi :

    « Résumons-nous : Marine Le Pen refuse l’Europe fédérale, elle est souverainiste. Hier sur TF1, elle a joint l’image à la parole, ni plus ni moins. »

    https://fr.novopress.info/

     

  • Polémique autour de Sens Commun : vers une redéfinition à droite ?

    La polémique autour de Sens Commun est plus forte que celle qui avait eu lieu 'autour de la Droite populaire. On pressent par ailleurs que Sens Commun n'est pas un mouvement simplement électoraliste (seulement 7 membres sur 10 000 revendiqués ont été investis pour les législatives, et dans des circonscriptions difficilement gagnables, ce qui n'est pas le cas de NKM). Tout le monde s'attend maintenant à ce que Sens Commun entre au gouvernement si François Fillon était élu. Leur absence paraîtrait un désaveu. C'est un point de gagné pour eux. 

    En revanche, ils ont été mis sur la défensive, alors qu'ils auraient pu réclamer le départ de Dominique Bussereau, Christian Estrosi et une clarification à François Baroin sur son laïcisme contradictoire avec les discours actuels de François Fillon. Pour les avoir défendus, contre Alain Juppé et Christian Estrosi notamment, François Fillon peut se considérer quitte de ce qu'il leur doit. Il leur a été rappelé qu'ils sont juste tolérés à LR. S'ils ont un ministère, ils auront donc intérêt à ne pas faire de vagues, car ils seront guettés et leur moindre écart (la presse dira "dérapage") sera pointé et sanctionné. C'est pourquoi c'est sans doute un scénario du type de Mme Boutin, qui les attend, au ministère du logement (avec le succès que l'on a connu sous Sarkozy...) - et non pas à la Famille, à l'Education ou aux Affaires sociales. Un scénario en 3 actes :  

    • acceptation de Sens Commun;
    • défense méritoire par François Fillon,
    • mais aussi risque fort de neutralisation.

    Il faut dire que Sens Commun est bien utile (pour le moment) à François Fillon. Nous l'avons vu lors de la primaire LR : agitant le spectre d'un 2e tour Juppé/Sarkozy, ils ont appelé au vote utile en faveur de François Fillon, arrivé finalement largement en tête, très loin devant l'ancien président. Et Jean-Frédéric Poisson a ramassé les miettes. Pour le 1er tour, Sens Commun compte rééditer cette stratégie du vote utile. Et Christophe Billan ne s'en cache pas, ainsi que le rapporte Le Point :

    "la force de frappe de cette task force militante permet d'atteindre, selon son président, "en instantané" près de 20 000 personnes, grâce à une stratégie numérique bien affinée qui utilise tous les outils, pas seulement le mail, mais aussi Facebook, Twitter, ou des applis comme What's App.

    "Nous nous appuyons sur une architecture de réseaux en cascade, qui sont familiaux, professionnels et de conviction autour de chacun de nos membres, explique Christophe Billan. Le but, c'est de saturer ceux qui sont mobilisés et ceux qui pensent comme nous. On donne de l'information, on voit comment elle est perçue, comment elle se modélise, comment elle mobilise. Nous utilisons des expressions comme : l'unité du pays, protéger les plus faibles, redresser l'économie, préserver le bien commun."

    Traduction : si vous avez peur de Macron, votez Fillon dès le 1er tour, ne vous dispersez pas à voter pour Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle ou François Asselineau... Et c'est bien le seul et unique objectif de Christophe Billan :

    "Nous n'avons pas d'autre enjeu actuellement que de faire gagner François Fillon et de permettre une alternative crédible entre la posture révolutionnaire, la posture extrémiste et la vacuité de Macron. L'heure n'est pas venue d'évoquer un éventuel poste au gouvernement."

    Et après ?

    "Victoire ou défaite, après la présidentielle débutera un débat de fond sur ce qu'est la droite. Et Sens commun y aura un rôle à jouer en suivant notre intuition première selon laquelle le peuple de droite est à la fois conservateur – sur les valeurs – et libéral – pour aller vers un monde de progrès. Si on nous diabolise, c'est pour nous empêcher d'affirmer cette conviction."

    Ce débat de fond sur la nature de la droite sera certainement le bienvenu. Et il ne devra pas éluder ce sujet rendu tabou par la gauche moraliste : l'alliance locale ou nationale de cette droite avec le Front National, contre cette gauche libertaire. Et pour briser ce tabou, il est évidemment essentiel que Marine Le Pen soit présente au 2nd tour cette présidentielle.

    (merci à HV et FM)

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentat : une élection sous haute tension - Journal du mercredi 19 avril 2017

  • Le Démagogue et son Crétin

    Bernard Plouvier

    Les années électorales sont éminemment favorables à la prolifération des spécimens de ces deux variétés, indissolublement accouplées, car, sans son cortège de crétins qui ne demandent qu’à être dupés, le démagogue n’est rien. Comme les hystériques et les psychopathes, le démagogue ne vit que du regard et de l’attention d’autrui.

    Ceci n’a rien de spécifiquement français ni de moderne, on le reconnaît volontiers. Mais l’An 2017 en France est manifestement un grand cru de la démagogie et du crétinisme, au moins en deux registres : l’économie et la Nation.

    À l’origine, le mot « économie » signifiait l’organisation de la vie au sein de la famille. Au XVIIIe siècle en Europe, l’on se mit à parler d’économie politique pour désigner la production et la distribution des produits, ainsi que l’organisation du travail au sein d’un État. Au XIXe siècle, on abrégea l’expression en « économie » et tout le monde comprit que l’on était passé du particulier au général.  

    Quel que soit le système politique, économique et social, il y aura toujours des riches et des pauvres, et de façon légitime. Il est logique qu’un individu très travailleur et brillant gagne davantage d’argent que le crétin ou le paresseux. Il est évident que le sous-doué et le sous-productif n’ont pas droit aux mêmes salaires et primes que leurs antithèses. La véritable justice sociale repose sur le fait que chacun reçoive son dû, en fonction de ses seuls mérites.

    Ce ne sont pas les disparités de fortune qui sont critiquables si elles reposent sur une activité honnête. C’est l’absence de reconnaissance du travail utile et la prime donnée aux techniques financières et à l’exploitation abusive du travail d’autrui qui sont ignobles… soit les deux fondements les plus évidents de l’économie globale.

    Un État fondé sur l’éthique doit déterminer pour chaque emploi ce qu’est le juste salaire et faire participer les véritables travailleurs aux bénéfices de leurs entreprises. Est parfaitement illégitime la richesse gagnée sans effort ni mérite ou de façon malhonnête. L’État voué au Bien commun doit lourdement taxer le produit de la spéculation, assimilée au vol, et confisquer l’argent de la corruption et du crime organisé.

    Si la définition de la démocratie est l’égalité de tous devant la loi, la justice sociale ne peut qu’être l’expression de la méritocratie. Pleurer sur la misère des sous-productifs et des sous-doués n’est d’aucun intérêt pour personne. Aux pauvres et à ceux qui sont destinés à le demeurer une génération après l’autre, par l’effet de leur bêtise, de leur paresse ou de leur médiocrité, certains ont voulu proposer un dérivatif.

    Aux XIXe et XXe siècles, les sectateurs des Dioscures Marx et Engels se sont faits les chantres de la guerre des classes sociales, ce qui a enchanté les sous-doués haineux et violents. Les régimes fondés sur l’utopie communiste se sont effondrés sous le poids de l’inefficacité, liée à la sottise institutionnelle, à la corruption, au népotisme et au favoritisme, mais il demeure quelques dinosaures de la démagogie pour vanter la qualité de ce poison économique et social.

    De nos jours, l’argent est redevenu la seule divinité adorable : tout est sacrifié au culte du profit maximum et immédiat. Et ce, pour enrichir toujours davantage la caste des super-riches : les grands actionnaires et leurs féaux serviteurs du petit monde des technocrates, des politiciens et des manipulateurs d’opinions publiques.

    Le Système est vicié par la profonde sottise des jouisseurs amoraux qui dominent les milieux de l’économie depuis le début de l’ère mondialiste, quand les impératifs financiers l’ont emporté sur la logique de la saine entreprise : entre les années 1980 et 1995, selon les grandes zones planétaires. Les nouveaux maîtres, par leur irréflexion et leur cupidité malsaine, ont multiplié les motifs d’explosion sociale en tout pays évolué.

    Ils ont lassé les meilleurs travailleurs en instaurant une instabilité professionnelle touchant non plus seulement les fainéants, les trublions et les médiocres, mais aussi les plus performants. Une société progresse quand les meilleurs – les plus intelligents, les plus inventifs, les plus efficaces, les plus travailleurs – peuvent espérer une promotion sociale, fondée sur leurs mérites. Ce fut toujours le stimulant des pauvres actifs et ingénieux, qui se hissaient, en une ou deux générations, au niveau des classes moyennes voire supérieures.

    L’absurde société globalo-mondialiste offre trois grandes causes de déstabilisation personnelle et d’aspiration à la subversion politique et sociale.

    1 - Ne plus pouvoir accéder à une fonction de responsabilité alors que les mérites personnels et les services rendus justifient cette promotion, et ce en raison d’un népotisme ou d’un favoritisme (de causes raciale, sectaire – religieuse ou maçonnique -, ou relationnelle, pour caser les rejetons des amis et des actionnaires ou les amants et amantes du moment).

    2 - Pour un honnête travailleur, ne plus avoir la possibilité d’acquérir son logement du fait d’une spéculation immobilière effrénée, ou de le conserver à cause de l’instabilité de la vie familiale induite par le féminisme hystérique, qui banalise les divorces liés au désir de la princesse de dominer son mâle.

    3 – La délinquance, la criminalité et l’activisme religieux d’immigrés issus d’autres continents et qui se comportent en conquérants, alors même qu’ils sont arrivés en mendiants.

    Ce sont ces problèmes que d’authentiques gouvernants doivent s’attacher à résoudre et rapidement… avant que ne survienne l’explosion violente génératrice de morts et de dégâts.

    Enfin, l’unique réponse à donner aux agités du bocal qui viennent à nouveau proposer à la Nation française le brouet marxiste, à la sauce bolchevique, léniniste, stalinienne, trotskiste, maoïste, castriste, etc. est de rappeler cette profonde vérité : la Démocratie ne repose que sur l’égalité des droits et sur la méritocratie. Il est vrai que ce sont les fondements des régimes populistes où la Nation est homogène.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Général Martinez : « le devoir de réserve doit être rompu » !

    D’anciens hauts gradés de l’armée française interviennent de plus en plus en politique. Pourquoi ? Quels dangers veulent-ils contrer ? Sputnik a interviewé le Général Martinez. Un entretien choc.

    L’expérience militaire précède-t-elle la sagesse politique ? Certains ont pu le penser mais la période récente pourrait les contredire. Nous avons en effet observé un phénomène ces derniers mois, phénomène associé à trois noms, ceux des généraux Tauzin, Picquemal et Soubelet. Ceux-ci semblent cependant avoir échoué à faire entendre leur voix.

    Le premier en essayant de se présenter à l’élection présidentielle, le deuxième en participant à des manifestations contre l’accueil de migrants et le troisième en rejoignant Emmanuel Macron avant de le lâcher, déçu devant les ralliements de personnalités du gouvernement sortant.

    Mais un quatrième haut gradé de l’armée française prend maintenant la parole : le Général Martinez vient tout juste de publier l’essai Quand la grande muette prendra la parole (publié aux éditions Apopsix). Son argument est clair : face à la crise que nous traversons, l’armée a un rôle à jouer.

    Ceci pourra faire peur à certains, alors affrontons les choses… écoutez l’entretien dans son intégralité :

    Briser le devoir de réserve

    « Les forces armées exercent un sacerdoce. Bien sûr, elles sont à la disposition d’un gouvernement, mais le sacerdoce s’exerce avant tout au service du peuple. Nous avons dû subir des drames inacceptables sur notre sol. (…)

    Je considère que le devoir de réserve à un certain moment doit être rompu, c’est le devoir d’expression qui doit avoir droit, compte tenu de la situation que nous connaissons (…)

    Quel est le rôle du politique, au sens noble du terme ? D’assurer l’unité de la Nation et la protection de la collectivité dont il a la charge. Aujourd’hui, ça ne semble plus être la priorité de nos responsables politique. (…) je les rassure : les militaires sont légalistes et légitimistes, il ne faut pas voir en arrière-plan de ce titre des velléités de coup d’État ! [Mais] le moment est venu de briser le silence pour provoquer le sursaut qui est nécessaire. »

    Le défi migratoire

    « Qui remettrait en cause l’apport de l’immigration depuis un siècle ou deux ? Personne. Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est l’immigration massive, incontrôlée, injustifiée et qui plus est, une immigration hostile à notre civilisation, à notre culture. Certains nous parlent d’une immigration de portugais, d’espagnols, d’italiens, de polonais. Certes, mais cette immigration était européenne et donc de culture commune. L’assimilation a bien joué son rôle : dès la deuxième génération, les individus se sentaient Français. Là, le problème est différent, face à une immigration de culture totalement différente. Je parle de l’islam. Il y a un certain nombre de problèmes que l’on ne peut pas occulter (…) l’islamisme c’est l’intégralité de l’islam : la lecture du texte sacré à la lettre.  »

    La rébellion de l’État-major français

    « Les forces armées ont été réduites de 54 000 hommes entre 2008 et 2015. Le gouvernement du Président actuel prévoyait de réduire encore de 34 000 hommes. Soit près de 90 000 hommes. Or les missions n’ont pas été modifiées et depuis la fin de la guerre froide, nos forces armées n’ont jamais autant été engagées à l’extérieur. Et nous sommes aujourd’hui, compte tenu de la menace islamiste, contraints de faire intervenir celles-ci sur notre territoire. Ça pose énormément de problèmes au niveau des relèves. Arrive cette opération Serval [au Mali] (…). Le chef d’Etat-major des armées et les chefs d’Etat-major des trois armées, devant cet obstacle majeur, ont rendu compte au Ministre de la défense, en disant qu’ils étaient prêts à démissionner. Peu de citoyens le savent : s’ils avaient déposé leur démission, il y avait une bonne vingtaine de généraux prêts à suivre leurs chefs. Un précédent a été créé. (…) Il faut briser le silence pour permettre un sursaut. Le politique hésite beaucoup : s’il n’est pas mis devant des situations dramatiques, les décisions ne se prennent pas.  »

    Des djihadistes parmi les migrants ?

    « C’était une promesse de l’État islamique : il avait promis 500 000 migrants. Il faut savoir que dans le flux de ces migrants, il y a eu un certain nombre de djihadistes infiltrés : pour ceux qui ne voudraient pas le croire encore, je les renvoie aux différents attentats, notamment ceux du 13 novembre. Parmi les huit djihadistes, deux (…) avaient posé le pied sur le territoire grec le 6 octobre 2015. (…) Sur l’ensemble du territoire européen, ils ont réussi à installer un maillage. La menace non seulement est extérieure, mais aussi intérieure (…) quand on voit le nombre de djihadistes, des « enfants de la République Française » qui sont actuellement en Irak ou en Syrie sous le drapeau de l’État islamique (…) Je rappelle quelques faits qui se sont produits au cours des dernières années : une mutinerie sur le porte-avion Foch ou le cas de quatre militaires qui ont refusé d’être déployés en Afghanistan pour des raisons religieuses, ou notre ministre de la Défense, obligé de reconnaître en début d’année que nous avions d’anciens militaires français sous la bannière de l’EI. (…) Comment éviter la partition ? Les fameux ‘territoires perdus de la République’, c’est là que ça se passe. »

    Une convergence des luttes

    « Pour que nos chefs militaires, collectivement, brisent le silence pour provoquer ce sursaut, il faut qu’ils sachent qu’une bonne partie des citoyens français considèrent que l’institution militaire est l’un des rares à pouvoir un rétablissement de la situation. Comme briser ce devoir de réserve n’est pas dans la tradition, c’est aussi la responsabilité des citoyens (…) pour démontrer qu’ils sont prêts à manifester pour défendre leur identité. » 

    Source: Sputniknews

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/general-martinez-le-devoir-de-reserve-doit-etre-rompu_182966.html#more-182966

  • Roland Hureaux : D'une crise à l'autre : l'euro la mondilisation la France l'Allemagne

  • Pourquoi Marine est désignée comme l’ennemie à abattre?

    Une campagne politique se nourrit aussi de symboles mais certains ne sont pas du goût des garde-chiourmes de  l’orthodoxie bruxelloise qui se ont émus de ce que Marine Le Pen ait demandé (et obtenu) de TF1  que le drapeau européen ne figure pas dans le décor  pour son passage dans l’émission politique Demain, Président . Le drapeau tricolore est bien  obligatoire quand il s’agit de pavoiser  les édifices publics notamment, mais nullement le drapeau européen. De symbole il est encore question avec le   « projet d’action imminente » selon le procureur de Paris, François Molins,  l’attentat projeté  visant potentiellement une personnalité politique engagée dans la présidentielle,  qui avait été décelé ces derniers jours par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).  Le converti  Clément B., 23 ans, proche de la communauté tchétchène de Nice  et Mahiedine M., 29 ans,  deux suspects, fichés « S » de nationalité française qui se sont  connus en 2015  à la prison de Sequedin (Nord), incarcérées alors  pour des faits  de droit commun,  ont été arrêtés  hier  à Marseille. Des armes,  un sac de boulons,  une caméra Gopro et  trois kilos d’explosif artisanal TATP ont été découverts dans leur appartement. Un explosif instable, difficilement transportable, qui laisse penser aux enquêteurs que les islamistes voulaient  frapper certainement  la capitale phocéenne, là où Marine Le Pen tient justement une grande réunion publique ce soir…  Fous d’Allah qui ont  utilisé  ces derniers jours  des armes chimiques contre l’armée irakienne à l’offensive  contre les milices de l’Etat  Islamique (EI) ,  et qui ont encore ensanglanté la Syrie samedi. Un attentat-suicide mené aux abords d’Alep  par  les djihadistes combattant la République Arabe Syrienne,  au bilan terrible - au moins 126 personnes tués, dont 68 enfants. Ce sont encore et toujours les personnalités les plus résolus à résister, les Etats clés qu’il s’agit  de déstabiliser, d’éliminer, qui sont visés par les partisans du chaos et autres illuminés plus ou moins manipulés…

    Dans ce climat inquiétant, devant les périls encore plus nombreux qui s’accumulent à l’horizon, c’est de lucidité, de fermeté, d’ordre, d’un cap clair,  dont les Français ont besoin à la tête de la France et non d’un   grand diseu petit faiseu  interchangeable,  du même acabit que ceux que nous subissons  depuis des décennies. Le tout  dernier sondage  Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI indique pourtant que nos compatriotes continueraient à qualifier Emmanuel Macron pour le second tour avec  avec 24% des intentions de vote,  dans un mouchoir de poche avec Marine Le Pen créditée de 23% des suffrages.  Selon cette même enquête François Fillon devancerait Jean-Luc Mélenchon d’une courte tête ( respectivement 18,5% et 18%), loin devant Benoit Hamon (8%),  Nicolas Dupont-Aignan  (4%) ,  Philippe Poutou (2%)

    Restons dans le domaine de la symbolique évoqué plus haut, puisque un article du Point   nous révèle le lieu initialement prévu pour la rencontre programmée rencontre  aujourd’hui  entre François Fillon et Alain Juppé.  « Pour immortaliser la poignée de main de la réconciliation avec le Bordelais »,  la rencontre dans les  « les couloirs de l’école 42 de Xavier Niel »  a finalement été « annulée par crainte d’agitation estudiantine autour des affaires –, elle aura finalement lieu dans l’entreprise Deezer à Paris. »

    On reste ainsi  assez stupéfait par ce choix  premier car ce n’était pas tant le risque de l’agitation estudiantine qui aurait fait mauvais effet que  celui  d’un lieu appartenant  à Xavier Niel, passé du minitel rose à la téléphonie,  soutien officiel d’Emmanuel Macron, patron de l’opérateur de téléphonie Free  associé avec le militant milliardaire rose  Pierre Bergé  et  le banquier Matthieu Pigasse, tous trois à la tête du groupe Le Monde, L’Obs, Télérama, La Vie, Courrier International.… Personnalité symbolisant là aussi la mainmise des grands groupes financiers sur l’information. 10 milliardaires possèdent ainsi  90 % des quotidiens nationaux,  des télévisions et radios de grande audience.  Outre l’attelage Niel-Berger-Pigasse,  on peut citer Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Vincent Bolloré (Canal+), Martin Bouygues (TF1, LCI, TMC…),  Serge Dassault (Le Figaro), Patrick Drahi, autre soutien affiché de M. Macron, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), François Pinault (Le Point),  Arnaud Lagardère (Europe 1, Elle, Paris-Match...)…

    Gros médias qui privilégient l’idéologie dominante et servent de chambre d’écho aux adversaires du FN.   Le Monde est toujours à la manœuvre dans les grandes occasions, ce fut le cas encore ces dernières heures dans cette toute dernière ligne droite avant le premier tour, avec la mise en ligne d’une tribune à charge de de  25 Prix Nobel, dénonçant  le programme eurosceptique  du Front National,  dans laquelle même  Joseph Stiglitz  est convoqué pour y aller de son admonestation obligatoire.   Mais nous ne sommes plus ici dans la raison objective, il s’agit de faire oeuvre de militantisme, comme le note implicitement d’ailleurs la déclinaison francophone du  Huffington Post dirigé par Anne Sinclair: « Si Joseph Stigtlitz refuse d’être associé au Front National, il a pourtant dressé un diagnostic sans pitié de l’échec de la monnaie unique dans son dernier livre L’euro : Comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. »

    Un quatrième pouvoir rappelle Benjamin Dormann dans Éléments,  qui a clairement fait son choix, en adoubant le leader d’En Marche! et en gardant sous le coude l’hypothèse Fillon en cas de qualification de ce dernier pour le second tour. Médias dominants qui  se taisent  sur « les zones d’ombres d’Emmanuel Macron, membre des Young Leaders (…) ce réseau franco-américain élitiste (…),  un des sept français participants au Groupe Bilderberg en 2014, aux côtés de  Fleur Pellerin, de François Baroin (promis au Poste de Premier ministre en cas de victoire de M.Fillon, NDLR), de Nathalie Nougayrède alors directrice du Monde  et d’Henri de Castries, président de ce puissant réseau d’influence internationale » et soutien de François Fillon . C’est ce même Henri de Castries qui fait le lien entre un Macron et un Fillon qu’il a intégré au groupe Bilderbeg. Soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il apporté sa participation financière à la campagne de Hollande  en 2012.   Toutes choses qui permettent  de mieux comprendre pourquoi  Marine Le Pen est désignée comme l’ennemie à abattre par les tenants  du capitalisme planétaire d’obédience mondialiste,  avec une unanimité qui doit interpeller les Français note Bruno Gollnisch. 

    https://gollnisch.com/2017/04/19/marine-designee-lennemie-a-abattre/

  • Conférence présidentielle n°5 : « La France face au défi terroriste » | Marine 2017