L’INSEE vient de fournir le chiffre des naissances en France métropolitaine pour le mois de juin ; nous disposons donc des résultats pour le second semestre 2017. Le premier trimestre 2017 avait été marqué par une diminution assez sensible : moins 15 400 naissances, soit 8,1 % de baisse, par rapport au premier trimestre 2012 ; et moins 4 100 naissances, soit 2,3 % de baisse, par rapport au premier trimestre 20161. La natalité poursuit sa chute au second trimestre : 14 250 naissances « perdues » par rapport à 2012, soit une diminution de 7,4 % ; et 3 300 de moins qu’en 2016, soit 1,8 %.
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Zoom d’été : A la rencontre de Martial Bild
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DIMANCHE 1ER OCTOBRE : 11E JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE
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Nationalisation de STX France : une décision bienvenue mais restons vigilants
Communiqué de presse du Front National
Le Front National salue la décision du gouvernement de nationaliser les chantiers de Saint-Nazaire, conformément à ce que nous réclamions depuis des années, au nom de la préservation des intérêts stratégiques et industriels de la France.
Depuis 2006, les chantiers de Saint-Nazaire ont en effet été victimes du manque de vision stratégique de l’Etat, passant entre les mains d’actionnaires étrangers (norvégiens puis coréens), manifestement instables et peu fiables. Aujourd’hui, le danger était que les chantiers passent sous le contrôle de leur principal concurrent italien, le groupe Fincantieri, aux intentions potentiellement hostiles. Dans ce contexte, la nationalisation des chantiers, qu’elle soit temporaire ou non, apparaissait comme la seule décision pertinente pour protéger nos intérêts nationaux et préserver les savoir-faire et l’emploi.
La France a besoin d’un État stratège, avec une vision claire, capable d’agir pour protéger mais aussi développer notre industrie, dans tous les domaines.
Nous espérons à présent que cette décision du gouvernement ne sera pas retoquée par la Commission européenne et que l’Etat assumera jusqu’au bout ses responsabilités, sans dérobade ni faux semblant.
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Marseille : une bombe explose devant le local de l'Action française
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POUR LE PORT D'ARMES EN FRANCE
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Le centre de déradicalisation de Pontourny était bien une escroquerie !
Une escroquerie intellectuelle et financière qui n’arrêtera en rien le terrorisme islamiste en France.
En février dernier, la mission d’information « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe » avait déjà dressé un premier bilan très mitigé de la politique de déradicalisation menée en France. Les deux sénatrices, Esther Benbassa et Catherine Troendlé, dénonçaient notamment un véritable « business » tout en pointant du doigt la « gabegie financière » de l’État. Catherine Troendlé allait même très loin en déclarant : « Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction. »
Dans le rapport final rendu public le 12 juillet dernier, les deux sénatrices ont notamment proposé la fermeture du centre de Pontourny, dont le but était d’accueillir des musulmans en voie de radicalisation sur la base du volontariat. Selon elles, il semble nécessaire de « mettre fin à l’expérimentation et renoncer à sa généralisation ». Rappelons tout de même que les candidatures volontaires se comptaient en réalité sur les doigts des deux mains. Pire encore : c’est Europe 1 qui avait révélé que le dernier pensionnaire avait été exclu après sa condamnation pour violences et apologie du terrorisme islamiste.
« Son passage [dans le centre] a eu l’effet inverse de celui recherché. L’encadrement avait noté qu’il vivait le programme comme du prosélytisme anti-islam et qu’il semblait se radicaliser davantage. Son rejet de la France tendait à s’amplifier. »
L’issue semblait ainsi de plus en plus évidente. Et, le 28 juillet dernier, le ministère de l’Intérieur s’est donc enfin décidé à annoncer la fermeture du centre de Pontourny. La Place Beauvau s’est contentée du strict minimum dans sa communication : « Malgré la compétence, la détermination et l’investissement des personnels du centre […] l’expérience ne s’est pas révélée concluante », tout en ajoutant : « Aucun de ces jeunes n’a suivi le programme jusqu’à son terme. » Toutefois, cet abandon est accompagné d’une réflexion sur la mise en place de « structures de petite taille », une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Toujours le même angélisme que l’on retrouve aussi, dans une certaine mesure, chez la sénatrice Esther Benbassa : « Je ne crois pas que l’on puisse déradicaliser les gens mais on peut les réinsérer, les resocialiser. » Comme si des mesures de « réinsertion » (sic) et quelques centres de dimension plus réduite pouvaient éradiquer la gangrène islamiste. Comme s’il était possible de transformer des barbus en djellabas en adorateurs de la République française.
La fermeture du centre de Pontourny constitue déjà, à elle seule, une petite victoire. En effet, les Identitaires ont mené campagne pour dénoncer l’escroquerie de ces centres de déradicalisation. Le 11 février dernier, ils avaient battu le pavé aux côtés de responsables du Front national et des habitants de Pontourny, excédés par la présence d’adeptes du djihad dans leur village. Mais le combat doit continuer. En effet, il est illusoire de penser que ce type d’établissement réussira à promouvoir « des valeurs de citoyenneté, de respect d’autrui, de la règle de droit et des valeurs de la République et de la démocratie ». C’était, en tout cas, le pari fait par les créateurs du centre de Pontourny. Le projet de mise en place d’éventuels établissements de petite taille aboutira au même échec.
Financé par nos impôts, ce type de centre de déradicalisation ou de réinsertion – bientôt le nouveau terme consacré ? – reste une escroquerie intellectuelle et financière qui n’arrêtera en rien le terrorisme islamiste en France.
Directeur national - Les Identitaires. Fondateur de l’agence Novopress.info -
Les islamistes d'Al Nosra chassés du Liban
Nouvelle contribution d'Antoine de Lacoste qui porte un regard sur la situation au Liban.
Depuis plusieurs années, une poche islamiste s'était constituée dans la montagne libanaise appelée Antiliban, à cheval sur la frontière syrienne, à quelques kilomètres du beau site antique de Baalbek. De là, le Front al Nosra (rebaptisé depuis Fatah al Cham) se sentait suffisamment sûr de lui pour faire des incursions dans la Plaine de la Bekaa. Il y avait affronté l'armée libanaise, tuant et faisant prisonnier plusieurs de ses soldats. Il faut noter que des éléments de Daesh étaient venus lui prêter main forte; il décapitera deux soldats libanais...
Al Nosra avait ainsi pris le contrôle en août 2014 de la petite ville d'Ersal, à majorité sunnite, la mettant en coupe réglée : exécutions de récalcitrants, application de la charia, trafics d'armes et de drogue. La panoplie habituelle des islamistes sunnites.
Trop faible, l'armée libanaise n'était pas en capacité d'intervenir et l'armée syrienne avait autre chose à faire. Elle n'aurait de toutes façons pas été la bienvenue. Après de longues négociations, Al Nosra avait finalement accepté de se retirer dans les montagnes sur la promesse que l'armée libanaise ne l'attaquerait pas.
Tout a changé il y a quelques jours avec l'intervention du Hezbollah. Libéré de plusieurs fronts en Syrie, en particulier à Alep et à l'Ouest de Damas, il a décidé de reconquérir Ersal afin de garder la main mise sur la Plaine de la Bekaa à majorité chiite.
La prise de la ville fut aisée car les combattants de Fatah al Cham restés sur place ont refusé le combat et se sont réfugiés dans les montagnes. Mais le Hezbollah était décidé à en finir et a attaqué l'ensemble du réduit islamiste. Dans le même temps l'armée libanaise prenait position dans Ersal pour éviter toute mauvaise surprise. L'aviation syrienne est également intervenue pour fixer les troupes islamistes et faciliter l'intervention du Hezbollah. L'histoire ne dit pas si le Liban a donné son accord pour des bombardements syriens sur son sol, mais le Hezbollah constituant depuis longtemps un Etat dans l'Etat, cela ne change malheureusement plus grand chose pour ce qu'il reste d'Etat libanais.
L'issue de la bataille fut favorable : Al Nosra a perdu une cinquantaine d'hommes et les chiites une dizaine (leurs noms et leurs photos figurent toujours dans la presse libanaise chiite afin d'honorer les "martyrs").
Mais les islamistes se sont repliés dans un dernier petit réduit montagneux de neuf kilomètres carrés avec quatre prisonniers. Pour les récupérer sains et saufs, le Hezbollah a dû négocier. Un accord semble avoir été trouvé pour que les derniers combattants sunnites soient acheminés vers la Province d'Idleb, au Nord-Ouest de la Syrie. C'est déjà là que se concentrent tous les islamistes syriens (hors Daech) après les multiple redditions des derniers mois.
C'est un tournant important dans la guerre qui oppose la Syrie aux islamistes. En effet de nombreuses poches d'insurgés sunnites subsistent ici et là dans les montagnes séparant la Syrie du Liban. Ces petits sanctuaires permettaient aux islamistes d'être à l'abri et de recevoir régulièrement des armes et des renforts. La perte de la plus importante de ses poches va probablement en entraîner d'autres.
La Syrie n'aura plus à craindre des attaques surprises venant des montagnes libanaises et le Liban sera débarrassé de la présence d'Al Nosra sur son sol.
Antoine de Lacoste
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Odratzheim, une nécropole mérovingienne.
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La Manif pour Tous intervient à l'ONU pour l'abolition de la GPA