
Charles Sannat, éditorialiste économique
Nos élites vendent la France, une idée dans laquelle elles ne croient plus du tout.
D’ailleurs, le rêve mystique européen de notre Jupiter du palais n’est jamais rien que la destruction consciente de notre pays, de notre indépendance, de notre souveraineté, mais aussi de notre patrimoine sacrifié sur l’autel d’une Europe de plus en plus totalitaire.
La seule chose qui nous sauve, c’est que les Allemands, loin d’être aussi stupides et crétins que les dirigeants français qui sont décidément véritablement en dessous de tout, n’ont pas du tout l’intention, eux, de sacrifier leur leadership et leur domination de simples à des bons sentiments cucul-gnangnan fussent-ils européens.
Pour les Allemands, l’Europe et l’euro sont deux outils de leur suprématie et de leur domination.
Cela veut dire que de la même manière qu’il n’y a jamais de fusion « entre égaux », entre deux entreprises, il n’y aura jamais de rapprochement franco-allemand équilibré, ou égalitaire.
Nous sommes demandeurs.
En réalité, Macron est même un « quémandeur » de plus d’Europe, pensant qu’avec plus d’Europe il marginalisera la grande Allemagne de Merkel.
Il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à la garde. Au mieux, il ne fera que vendre à vil prix les actifs qu’il reste à notre pays.
Macron est un fossoyeur, il procède à la liquidation totale de notre pays
Il n’est pas le seul coupable, tout au plus le chef d’orchestre. Il a été choisi et désigné par le système totalitaire européen pour cela. Il applique.
Il ruinera le droit social et les avancées d’un siècle de luttes sociales.
Il ruinera notre pays en vendant ses entreprises à bas prix à des entreprises privées qui se gaveront de bénéfices dont notre État en mal de recettes a grandement besoin.
Il ruinera la moralité, en rendant tout égal, en autorisant la GPA ce qui n’est jamais rien qu’un droit à l’enfant, or avoir un enfant et autoriser la GPA c’est légaliser la marchandisation des corps et des enfants qui deviennent des produits comme les autres.
Il ruinera le peu de souveraineté qu’il nous reste pour tout confier à l’Europe. Tous nos godillots de la politique ont emboîté le pas à cette clique d’europathes.
Il n’y a plus ni gauche, ni droite
L’ultime combat est entre celles et ceux qui pensent qu’une nation est le seul espace possible d’une véritable souveraineté et de la démocratie, et ceux qui pensent que les nations doivent disparaître.
L’ultime combat est le combat entre européistes-mondialistes et souverainistes (ce qui n’a rien à voir avec du nationalisme primaire).
Ce combat, je l’ai souvent évoqué.
Pour toutes celles et ceux qui ont voté Macron, comme prévu, vous allez désormais assister au dépeçage en règle de notre pays, et on ne vous demande plus votre avis, les ordonnances amères et un parlement aux ordres suffisent. Un parlement où l’on rappelle juste à l’ordre une député qui vend des visites de l’Assemblée dans le cadre de son agence de voyage. Un parlement où peut siéger un gus qui en frappe un autre au point de presque le tuer à coup d’hémorragie cérébrale.
De vous à moi, il y a de quoi être plus qu’inquiets pour notre avenir… et la marche sera longue.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles Sannat 28/09/2017
Source : Insolentiae.com


Alain Sanders, journaliste et écrivain, est passionné par l’histoire américaine à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages.
Etabli par Colbert en 1685, le Code noir précisait le statut civil et pénal des esclaves qui, auparavant, n’en avaient aucun. Il donnait à ces derniers la possibilité de se plaindre auprès des juges locaux de leurs maîtres en cas d’excès ou de mauvais traitement. Autant de faits que nie absolument l’historien Salas-Molins auteur de l’ouvrage Le Code noir ou le calvaire de Canaan. Un livre partisan qui se veut la Bible en matière de dénonciation de l’esclavage et qui a contribué à noircir le portrait de Colbert et à en faire l’homme à abattre de ces nou- veaux moralisateurs. Cet enseignant qui a fricoté un temps avec Dieudonné est impitoyable avec ses détracteurs. Un de ses défenseurs, Robert Badinter a certes chanté ses louanges mais a reconnu au Code noir le mérite de contenir « certains articles qui tendent à protéger l’esclave », et même vu dans ce texte « une tentative illusoire du pouvoir royal pour maîtriser les pratiques esclavagistes » (cf. Le Nouvel Observateur, juin 1987).

