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La République en marche oublie la France
Par François Marcilhac
Dans la «
charte des valeurs
» que vient d’adopter la République en marche, la nation n’est pas citée non plus.Ce 16 novembre 2017, la République en marche, «
mouvement politique et citoyen
» (sic), a publié sa «nouvelle charte des valeurs
», qui sera soumise aux votes des membres de son Politburo le 18 novembre, après avoir été «enrichie de la consultation organisée
» auprès des adhérents du parti. Contrairement au premier texte, pour lequel la France existait encore («nous pensons
[…]que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès
»), mais qui ignorait déjà le mot de nation, cette nouvelle charte rompt publiquement avec la France qui ne fait plus l’objet des préoccupations du parti jupitérien.Apôtres d’un progressisme béat qui, pour remonter aux XVIIIe et XIXe siècles, sert aujourd’hui à promouvoir l’adaptation servile au mondialisme, ces «
héritiers de valeurs séculaires humanistes, républicaines et laïques
» ne se reconnaissent que «comme citoyens européens, attachés au projet d’une Europe politique, et convaincus que l’ensemble des valeurs qui
[les]rassemblent
[…]ne pourra réellement se déployer que dans le projet européen
», un projet qui est lui-même explicitement subordonné à la logique de la mondialisation, garante d’un «avenir collectif
» dans lequel n’entre pas le peuple français, constitué en nation, la France n’étant plus synonyme que de «repli sur soi
» ou de «retour en arrière
».Cette charte des valeurs a au moins le mérite de prouver aux Français, s’il en était encore besoin, que le projet macronien vise à la disparition même de la France. L’ennemi des Français s’est ainsi clairement désigné. •
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Guerre chez les gauchistes : qui compte les points ?
L'AGRIF résume ce spectacle auquel nous assistons :
"-D’un côté, Edwy Plenel - « trotskard » un jour, « trotskard » toujours - accusé, non sans raison, de complaisance islamo-gauchiste et de « collaborationnisme avec le fascisme islamique » car positionné, à force d’incantations arabophiles exacerbées, dans le camp d’Houria Bouteldja, la patronne du PIR (Parti des Indigènes de la République) soutenue jusqu’ici par la fanatique islamo-révolutionnaire Danièle Obono, du parti du camarade Mélenchon. On est là dans une vaste ramification d’activisme rouge-vert inspiré notamment par le docte « théologien » musulman Tariq Ramadan, très partisan, on le sait, du libre choix pour les femmes d’être voilées ou violées… L’algérienne Houria Bouteldja, qui vit en France, exprime dans son dernier bouquin « Les Blancs, les Juifs et nous » la joie qu’elle éprouve lorsqu’elle séjourne dans un pays où elle partage avec tout le monde un constant frisson d’enthousiasme quand, sans cesse, est poussé par tous, et surtout par de virils barbus, le cri puissant, unificateur de toute l’oumma : « Alahouakbar », selon l’orthographe en alphabet latin qu’elle doit juger la plus phonétiquement proche du slogan en arabe coranique. Pour ce qui est de la virilité, comment ne comprendrait-on pas les exigences de celle de Tariq Ramadan, « l’islamologue », selon nos médias respectueux, mais avant tout bon musulman adepte de l’imitation en tout temps et en tous lieux des « faits et gestes » du Prophète. Dans ces « Hâdiths », rapportés par les plus grands « traditionistes », al-Bockari ou Muslim, Mahomet, « le Messager de Dieu «, n’est-il pas décrit comme ayant une vigueur telle qu’il pouvait au cours d’une seule nuit combler tout à tour chacune de ses neuf épouses ? On ne dit rien de ce qu’il en était pour ses concubines pour lesquelles nul doute qu’il était aussi très généreux.
-De l’autre côté, face à Plenel, Houria et Ramadan, les défenseurs de la laïcité, de la liberté selon Charlie-Hebdo, avec notamment les inconditionnels des Femen, dame Hidalgo, Manuel Valls et Jean-Pierre Chevènement, et globalement la mouvance du Grand-Orient et de la Licra. Mario Stasi, le nouveau président de cette organisation étatiquement reconnue et subventionnée de l’antiracisme vient de proclamer : « Edwy Plenel atort sur toute la ligne ». Et il exprime l’exigence qu’Emmanuel Macron à son tour, comme Manuel Valls, défende « la liberté d’expression, le droit au blasphème, la République laïque ».
Le « droit au blasphème » demeure, on le voit, très central dans la thématique du laïcisme. Et dans un entretien de ce jeudi 17 novembre, dans le Figaro, Zineb el Rhazoui, une des survivantes de l’équipe de « Charlie-Hebdo », y apporte sa propre réflexion. Intéressante. Elle déclare : « Comme Médiapart et Plenel, ceux que j’appelle les collaborationnistes du fascisme islamique sont nombreux en France, ils sévissent dans tous les domaines ». Elle ajoute : « Dans les médias, ce sont tous ces journaux fiers de « défendre les musulmans » alors qu’ils auraient honte d’en faire autant avec les « chrétiens ». Elle précise : « Dans le débat public, ce sont tous ceux qui considèrent que critiquer le christianisme est conforme à l’esprit des Lumières (et sur ce point ils ont raison) mais que critiquer l’islam est de « l’islamophobie »et du racisme ».
On est, on le voit, au cœur des dévastations cycloniques des contradictions de l’antiracisme et du droit au blasphème ! Faute pour un Stasi ou une Rhazaoui de préciser ce que recouvrent les mots qu’ils utilisent. Et c’est ce que nous faisons pour notre part, hélas, dans la conscience qu’avec l’AGRIF nous sommes seuls sur une ligne d’équilibre, une ligne de cohérence et de bon sens.
On aimerait savoir en effet ce qu’entend Mario Stasi par « droit au blasphème ». Que n’invoque-t-il des exemples concrets pour ce qui est du judaïsme, du christianisme et de l’islam ? Quant à Zineb el Rhazaoui, assimile-t-elle le droit de critiquer, que nous défendons aussi, et le droit au blasphème ? Pour ce qui est de nous, voici concrètement trois exemples de ce contre quoi nous avons saisi la justice. Car la nécessité de notre combat implique de ne pas pouvoir taire la réalité des déjections les plus ignobles que l’AGRIF a combattues :
-Ce Christ en croix, obscènement campé dans un dessin de Libération. En quoi cela relevait-il, madame el Rhazaoui, du droit à la critique du christianisme dans l’esprit des Lumières ?
-Ce dessin graveleux dans Charlie d’une femme nue, cuisses largement ouvertes avec la légende d’une kolossale finesse : « la grotte de Lourdes ». Cela relevait-il du droit à la critique de la religion ?
-Ces 19 « post-it » de l’exposition « l’Infamille » au conseil régional de Lorraine avec par exemple cette inscription : « Enfants, on vous fera sodomiser par nos chiens. Car vous êtes notre corps et vous êtes notre sang ». En quoi cela relevait-il du droit à la critique de la religion ?
La vérité, que vous savez bien madame el Rhazaoui, c’est qu’il ne s’agissait d’abord dans ces trois cas, comme dans tant d’autres, que d’explicites atteintes à la dignité humaine, à la dignité d’une personne, à la dignité de la femme, et d’une atroce moquerie du sort des enfants violés par des parents monstrueux. Et non de l’exercice d’un droit de critiquer ! Dans ces trois cas, comme parmi tous ceux que l’AGRIF a combattus, la seule, indéniable motivation n’a-t-elle pas été la recherche de la plus haute intensité d’injure pour les chrétiens moyennant la plus abjecte dérision de la dignité de la personne humaine ? Non, madame el Rhazaoui, et vous le savez bien, il ne s’agit nullement du droit à la critique des religions mais d’une complaisance dans la dérision antireligieuse, obscène, injurieuse et haineuse, comme il en fut dans les régimes totalitaires et exterminateurs sans-culottes, Jeunes-Turcs, nazis et communistes.
Quant à vous, maître Stasi, êtes-vous bien sûr que votre Licra ne réagirait point face à de pareilles recherches de plus haute intensité d’injures pour le judaïsme ? L’AGRIF, assurément, dans cette éventualité réagirait. Mais certes, et tant mieux, le judaïsme n’est jamais ainsi « critiqué ». Peut-être, il est vrai, le rabbinat juif, et c’est son honneur, n’est-il pas prêt d’accepter ce que les épiscopats chrétiens acceptent en France ?
Tout ce débat, révélateur d’une fin de civilisation, est bien triste. Du moins éprouvons-nous quelque jubilation à voir venu sur des positions « antisémites », odieuses, le camarade Plenel qui se disait jadis, au siècle dernier, « goy yiddishisé » et qui fut à l’origine, dans le journal Le Monde, d’une ignoble déformation diffamatoire et assassine de nos propos pour les taxer d’antisémitisme, et de surcroît relayée par d’autres journalistes sans la moindre vérification. Mais cela, on le sait, se solda par notre constante victoire judiciaire en maints procès (cf. notre livre « 15 procès face aux calomnies médiatiques », Tome II de « Bernard Antony raconte »).
Quant à la camarade islamo-gauchiste Houria Bouteldja qui traitait les Français de « sous-chiens », l’AGRIF a finalement été la seule à la poursuivre jusqu’ici. En vain hélas, et à poursuivre aussi ses adeptes, auteurs de l’ignoble livre de racisme anti-français (non sans exaltation du terrorisme d’Action Directe) « Nique la France ». Rappelons que la cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris qui déboutait l’AGRIF. Un nouveau procès s’est déroulé il y a peu devant la Cour d’appel de Lyon. Maître Jérôme Triomphe a comme d’ordinaire très courageusement et brillamment plaidé. Nous attendons avec un espoir fondé le rendu de l’arrêt pour le 10 janvier 2018.
Toujours est-il que nous aurons été les seuls à agir en justice face à Plenel et face à Houria Bouteldja. Mais à agir d’autre part aussi sans contester le droit à la critique de toutes les religions, mais pas pour le droit d’injure et d’incitation à la haine par le blasphème."
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Le nationalisme de Donald Trump
Ignorée, enfouie dans un silence diplomatique ou géostratégique, la Crée du Nord n’en finit plus désormais de faire parler d’elle - et de son nucléaire. Pourquoi tout ce bruit ?
« De l'Union soviétique au Venezuela en passant par Cuba, partout où le vrai socialisme ou le vrai communisme a été adopté, il a eu pour effet l'angoisse, la dévastation, l'échec. Ceux qui prêchent les principes de ces idéologies discréditées ne font que contribuer à la prolongation de la souffrance de ceux qui vivent sous la coupe de ces systèmes cruels. »
Donald Trump
Pour comprendre l'histoire coréenne, il serait assurément peu réaliste de s'en tenir aux coups de gueule de Donald Trump et aux effets d'annonce de Kim Jong-un. Des annonces qui ne sont d'ailleurs pas véritables dans leur totalité, mais dont les effets, visibles ou ressentis, permettent de ne pas douter de leur vérité fondamentale. À savoir que le despote nord-coréen dispose d'armes nucléaires dont il use volontiers, sous forme de tests, pour ponctuer ses déclarations incendiaires.
Les experts se disputent sans doute pour savoir s'il s'agit d'une bombe A ou d'une bombe H, peut-être même sont-ils arrivés à une conclusion, mais cela n'a guère d'importance. La volonté de toute-puissance (pour ne pas dire la folie) de Kim Jong-un est telle qu'il ne lui suffira sans doute pas d'être la neuvième puissance nucléaire, alors qu'il pourrait être la première puissance nucléaire à dépasser, au XXI siècle, le stade de la dissuasion pour atteindre un niveau actif. On imagine aisément les réactions en chaine qui pourraient se déclencher si les fourmillements de ses doigts devenaient trop vindicatifs…
Mais c'est le second point qui est, d'une certaine façon, le plus inquiétant. Face au scénario apocalyptique façonné, volontairement ou non, par le méchant Coréen, tout le monde, même ses soutiens chinois ou russe, a haussé le ton. Avec, comme solution évidente, une réponse globale. Une réponse mondiale, donc, qui a bien évidemment l'aval gourmand de l'ONU On comprend d'ailleurs qu'elle ne boude pas son plaisir, lorsque même Pékin insiste sur le rôle décisif, du Conseil de sécurité.
Rebondissant sur le risque d'une catastrophe globale, Poutine en appelle aussi à un règlement onusien, et donc à une gestion mondiale de la crise.
Tous les petits soldats de la mondialisation s'en frottent les mains, et Emmanuel Macron, qui n'a pas encore de calle politique, peut-être plus fort que les autres.
Tout serait-il le mieux dans le meilleur des mondes ? Voire. Outre qu'il paraît pour le moins délicat de prétendre construire un monde meilleur à coups de dissuasion nucléaire, il semble tout de même que tous nos dirigeants politiques font preuve d'un tel autisme qu'ils en oublient de poser certaines questions, qui paraissent non seulement nécessaires, mais à la base du problème.
Mondialisation de la riposte
Pour commencer, on aimerait comprendre comment un régime comme celui de Corée du nord a fini par obtenir l'arme nucléaire. Si l'on veut bien considérer que, lorsque l'Iran fait mine d'en faire autant, le monde entier se dresse pour l'en empêcher, la chose est curieuse, pour ne pas dire suspecte.
Ensuite, il y a la question des alliances avec la Corée du nord. Lorsque Donald Trump tempête contre ceux qui font affaire avec le régime de Kim Jong-un, il vise, en premier lieu, la Chine, mais aussi l'Inde et la Russie.
Ce n'est donc pas une surprise, sauf pour les naïfs, si début septembre, le président sud-coréen Moon Jae-in a déclaré sans détours à l'issue d'une rencontre avec Vladimir Poutine, lors du Forum économique oriental à Vladivostok, que Moscou et Séoul sont d'accord pour « renforcer la base permettant de mettre en œuvre des projets trilatéraux impliquant les deux Corée et la Russie »… Sanctionner certes, mais pas trop ?
D'ailleurs, en demandant que soit privilégiée la voie diplomatique, Vladimir Poutine en profite pour pointer du doigt les va-t-en-guerre. Comprenez Donald Trump.
Le président américain n'a d'ailleurs pas manqué, pour son premier discours à l'ONU, de prendre tous ces sectateurs du mondialisme à rebrousse-poil. Tandis qu'Emmanuel Macron, pour lequel c'était aussi une première, nous balançait un petit couplet bien policé - mais éculé - sur la gouvernance mondiale, Donald Trump préférait chanter « le grand réveil des nations, la renaissance de leur esprit, de leur fierté, de leur peuple et de leur patriotisme ».
Dans son discours, le président américain a certes menacé de « détruire totalement » la Corée du nord. Mais surtout, en réaffirmant l'America fïrst, au cœur-même de l'ONU, Donald Trump a dénoncé le mondialisme qui en est le mécanisme. Devant une assemblée qui n'en a sans doute pas cru ses oreilles, si l'on en croit les hurlements des loups qui ont suivi, le président américain a tranquillement réaffirmé la ligne directrice de sa politique « Notre succès dépend de la coalition de nations fortes et indépendantes qui embrassent leur propre souveraineté en vue de promouvoir la sécurité, la prospérité, et la paix pour elle-même et pour le monde. »
Pour le mondialisme, Kim Jong-un n'est peut-être qu'un moyen. Mais il est clair que Donald Trump est l'homme à abattre.
Hugues Dalric monde&vie 28 septembre 2017
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Chronique du Grand remplacement : FdeSouche publie la carte 2016 de la drépanocytose
Depuis bientôt dix ans, les statistiques ethniques sont interdites en France. En octobre 2007, le Conseil constitutionnel concluait à la non-conformité de tout traitement de données faisant apparaître « directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques » de la personne.
A la suite de cette censure, l’INED et l’INSEE, les deux principaux instruments de propagande statistique du régime, ont décidé de retirer toute précision sur la « race » des individus. Le dépistage de la drépanocytose permet néanmoins d’avoir une idée précise du nombre de naissances d’extra-européens dans notre pays. La drépanocytose est en effet cette maladie héréditaire du sang, appelée aussi « maladie des noirs » en ceci qu’elle n’affecte que les populations mélanodermes.
Notre confère FdeSouche publie la carte 2016 de la drépanocytose. Elle montre un accroissement vertigineux du phénomène de Grand Remplacement. En région parisienne, 74,6% des nouveau-nés ont subi le test de dépistage l’an dernier, contre 60% en 2010.
Consulter cette carte : http://www.fdesouche.com/906357-drepanocytose-la-carte-du-grand-remplacement-mise-a-jour-chiffres-2016
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JEAN-YVES LE GALLOU : « LE MOULE DE RÉSISTANCE EUROPÉENNE SE TROUVE DANS LES PAYS DE L’EST, QUI ONT SOUFFERT ! »
Source : Boulevard Voltaire cliquez ici
Les médias ont beaucoup glosé sur la foule du 11 novembre en Pologne. Jean-Yves Le Gallou pointe du doigt une montée en puissance du dénigrement de toute la presse internationale pour ce qui n’était rien d’autre qu’une grosse manifestation populaire dans un pays ayant, comme ses voisins de l’Est, une culture de résistance.
Le 11 novembre dernier, de grandes manifestations se sont déroulées en Pologne à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Cela a généré un emballement médiatique sur le thème de « fierté patriotique et d’extrême droite néonazie ». Que s’est-il passé en Pologne le 11 novembre ?
Depuis un certain nombre d’années, un traditionnel défilé patriotique est organisé le 11 novembre en Pologne. Il y a une dizaine d’années, il attirait quelques centaines ou quelques milliers de personnes. Depuis quelques années, il touche un assez grand nombre de Polonais.
Les organisateurs parlent de 120 000 personnes, la police parle de 60 000 personnes. C’est donc une très grande manifestation patriotique polonaise.
Cette manifestation de l’identité polonaise peut-elle s’inscrire dans la montée de l’extrême droite dans les pays européens ?Non, je crois que cette manifestation est polonaise tout simplement.
L’identité polonaise est européenne, chrétienne et catholique. C’est normal que cela se retrouve dans les slogans et dans les drapeaux.
En revanche, l’attitude des médias occidentaux (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne…) est nouvelle. Elle consiste à interdire toutes expressions identitaires et patriotiques en utilisant un vocabulaire de dénigrement et diabolisation.
Ce qui est intéressant comme ils n’hésitent pas à monter en puissance dans le dénigrement. Ils parlent de manifestations d’extrême droite. Ils qualifient l’AFD en Allemagne de néonazi, les patriotes polonais sont des néonazis. Tout cela relève du délire médiatique.
La Pologne a une histoire assez particulière. Cette histoire la place dans un contexte antinazi et anticommuniste. Où se situe la Pologne aujourd’hui sur l’échiquier européen ?
La Pologne espère rester polonaise.
Il est très significatif que les Polonais, les Hongrois et les Tchèques, qui sont encore très peu touchés par l’immigration aujourd’hui, aient compris qu’il fallait bloquer le phénomène dès son arrivée. Si jamais ils entrouvraient un petit peu la porte à l’immigration, alors, à ce moment-là, comme les autres, ils seraient submergés.
Le moule de résistance européen, le moule de résistance d’identité européenne se trouve aujourd’hui dans les pays de l’Est. Ils ont beaucoup souffert, ils ont subi les effets de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation soviétique.
Ils ont développé une culture de résistance qu’ils utilisent aujourd’hui contre les délires immigrationnistes de l’Union européenne.
RAPPEL :
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AU PALAIS BOURBON, EMMANUELLE DUVERGER-MÉNARD DÉNONCE LA PRESSE SOUS PERFUSION
Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux, en l’occurrence une femme, Emmanuelle Duverger-Ménard, défenseur acharné de la liberté d’expression, ancienne juriste à la Fédération internationale des droits de l’homme devenue journaliste (elle a même enseigné à l’Institut des hautes études de journalisme de Montpellier), plume bien connue de Boulevard Voltaire qu’elle dirigera de sa fondation, en 2012, jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale en juin dernier.
Bref, un député qui… en a ; cela nous change considérablement de ces verbeux incontinents et creux dont le seul vrai courage politique se borne à éviter de serrer publiquement la main à leurs collègues du FN ou apparentés.
Un député qui, citant intelligemment – car fort opportunément – Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité (premier titre le plus aidé de la presse française), lequel considérait qu’« un journal n’est libre de son action qu’à condition de rejeter les subventions à la presse », ce député, donc, a osé braver le tabou des aides publiques directes et indirectes à la presse en sollicitant leur suppression pure et simple, propos essuyant l’assourdissant silence du ministre franco-belge de la Culture Françoise Nyssen.
« N’est-il pas aberrant, observe pertinemment notre élue de la nation, de faire vivre sous perfusion une presse que les lecteurs n’achètent plus, dont ils ne veulent plus, au prix, peut-être, de l’éclosion d’autres titres plus en adéquation avec les attentes de ces mêmes lecteurs ? N’en déplaise à une corporation trop souvent soucieuse d’elle-même, l’argument de la liberté d’expression a bon dos. Il faut, comme le disait le camarade Jaurès, couper le cordon ombilical entre l’État et les journalistes ; il faut arrêter les petits arrangements entre amis ; il faut en finir avec cette presse subventionnée par l’État ou propriété de quelques milliardaires. »Et notre Louise Michel de la liberté de la presse d’exhorter à « redonner du souffle à une presse qui se meurt, à une information qui se disloque, à une vérité qui se perd ».
En 2012, dans un ouvrage à succès – mais guère auprès des médias, et pour cause ! –, Benjamin Dormann, dans Ils ont acheté la presse (aux Éditions Jean Picollec) dénonçait la mainmise du trust État-financiers privés sur une presse muselée par la publicité. En 2014, Sébastien Fontenelle, dans un roboratif libelle non moins explicitement intitulé Éditocrates sous perfusion. Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie (Éd. Libertalia) opérait le même constat accablant : « Les aides publiques à la presse constituent ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. […] Dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [la presse française] se gave de subventions étatiques. »
En 1985, la très sérieuse et inébranlable Cour de comptes publiait un substantiel Rapport sur les mécanismes d’aide publique à la presse, lesquels, selon les magistrats de la rue Cambon, n’en finissaient pas de représenter « une charge croissante pour les finances publiques ». Les mêmes réitéraient en 2013 en jugeant que « ces aides n’ont pas démontré leur utilité puisque la crise de la presse persiste et s’accroît ». Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Morandini (CNews, 17 novembre), Emmanuelle Duverger-Ménard souligne qu’« un journaliste de presse écrite, en France, coûte 10.000 euros par mois, toutes aides confondues, les taux de TVA réduits, etc. »
De là à parler d’une véritable fonctionnarisation de la profession, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans tergiverser, étant donné la mono-coloration éditoriale et le psittacisme idéologique de ces chiens de garde de la non-pensée inique. Leurs lecteurs valent moins que les électeurs de leurs maîtres.
http://www.bvoltaire.fr/palais-bourbon-emmanuelle-duverger-menard-denonce-presse-perfusion/
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Écoutez l'émission Synthèse sur Radio Libertés avec Jean-Pierre Hutin
Pour écouter cette émission, cliquez là
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Commando Kieffer : les Français du débarquement de Normandie | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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L’Insee confirme l’explosion du nombre de fonctionnaires depuis trente-cinq ans
L’Insee, organisme officiel d’études statistiques, vient de rendre un rapport sur l’évolution, sur 35 ans, des métiers en France. On supposait que le monde professionnel avait changé. Mais, dans l’esprit de chacun, il s’agissait sans doute d’une simple évolution. Les chiffres de l’Insee, à cet égard, viennent contredire cette impression. En 35 ans, en deux générations, le monde du travail a connu le bouleversement sans doute le plus important jamais intervenu sur une période aussi courte.
Il peut se résumer en quatre points :
– Quasi-disparition statistique du monde agricole.
– Recul sans précédent du monde ouvrier, qui, peu ou prou, doit retrouver ses chiffres de… 1850.
– Très forte croissance de la population de cadres, concentrée dans les grandes métropoles, et spécialement dans les zones centrales urbaines. L’INSEE parle de phénomène de « gentrification ».
– Incroyable explosion de la population de fonctionnaires, dont le nombre s’accroît deux fois plus vite que tous les autres secteurs. Or ce mouvement s’accompagne d’une pratique de plus en plus fréquente de délégation de service public à des entreprises du privé : l’administration se défausse de toutes les tâches opérationnelles (sécurité, contrôle, etc.) mais elle multiplie les postes dans la gestion, la prospective, les loisirs, l’animation, l’étude, la réflexion, l’encadrement psychologique, périscolaire, l’assistanat, etc.
Autrefois, on apprenait que l’activité se répartissait en trois parts à peu près égales : le secteur primaire (agriculture et matières premières), le secteur secondaire, celui de la transformation, et le secteur tertiaire, celui des services et de l’administration. Aujourd’hui le secteur primaire n’existe plus et le secteur secondaire a perdu plus de la moitié de ses effectifs. Quant au secteur tertiaire, il est hégémonique.
Les “cols bleus” au zoo !Revenons maintenant sur ces quatre tendances lourdes.
La disparition des paysans, et plus généralement du secteur dit primaire, accentue la désertification des campagnes, alors même que les paysans avaient un rôle essentiel dans le domaine écologique et de préservation des paysages. L’équilibre démographique de la France en est totalement chamboulé.
L’industrie française vit une déroute sans précédent, mis à part le secteur aéronautique, comme vient de nous le rappeler la vente de 430 Airbus A320.
Au sein de l’industrie et des services, seuls les cadres tirent leur épingle du jeu, tandis que les robots et les workflows transforment en profondeur la démographie des entreprises. Les ouvriers, les « cols bleus » d’autrefois, deviennent des spécimens de zoo ! D’où le fait que les discours et les théories de lutte des classes sont de plus en plus incompréhensibles.
Ces évolutions ne sont ni bonnes ni mauvaises par essence, mais elles traduisent certaines graves faiblesses de l’économie française et de l’organisation de nos territoires. Une seule de toutes ces données de l’Insee reste extrêmement inquiétante : cette fonctionnarisation sans précédent de nos populations actives ; les trois fonctions publiques, d’Etat, territoriales et de la santé font de notre pays un Etat objectivement socialiste. Et le gouvernement, tout épris de réformisme qu’il soit, n’a toujours pas osé entreprendre l’escalade de cette montagne de Sisyphe.
Francis Bergeron
Article (et dessin de Chard) paru dans Présent daté du 18 novembre sous le titre « Insee : l’inquiétante photographie de nos métiers »