Le député européen Georios Epitidelos et Alban d'Arguin lors de la conférence sur laquelle nous reviendrons très prochainement.
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Le député européen Georios Epitidelos et Alban d'Arguin lors de la conférence sur laquelle nous reviendrons très prochainement.
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C’était une promesse de campagne de Donald Trump: le président américain a suscité de grandes craintes et des colères qui ne le sont pas moins en annonçant mercredi 6 décembre que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert à venir de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers la ville sainte. Dans les faits, c’est aussi pour M. Trump une manière de se démarquer de ses prédécesseurs, voire pour certains d’en finir avec une certaine hypocrisie. Nous l’avions relevé sur ce blogue, juste avant de quitter la Maison blanche, Barack Obama, en décembre 2016 n’avait pas posé le veto des Etats-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui, avec la voix de la France, condamnait Israël pour sa politique de colonisation en Cisjordanie. Une première depuis 1979. Malgré le soutien militaire sans précédent, de 38 milliards de dollars pour la décennie 2019-2028, octroyé à l’État hébreu par l’administration Obama deux mois auparavant, de nombreux politiciens israéliens avaient accusé le président sortant d’abandonner son allié privilégié. Et ce, juste avant de passer la main à Donald Trump qui avait promis d’en limiter les effets. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait indiqué qu’«Israël (rejetait) cette résolution anti-israélienne honteuse des Nations unies et ne s’y (conformerait) pas. » La municipalité de Jérusalem avait réagi en annonçant son intention de délivrer aux colons, en guise de représailles, des centaines de nouveaux permis de construire. Une politique de colonisation qui est aussi concrètement, dans la ville sainte de Jérusalem notamment, une politique d’expulsion de leurs maisons de musulmans ou de chrétiens palestiniens.
A l’annonce hier de cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les Etats-Unis, des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés à Gaza, les pays arabes, y compris alliés de longue date à Washington comme l‘Arabie Saoudite, la Jordanie (gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem et donc responsable de la célèbre mosquée Al Aqsa, proche du Mur des lamentations) , le président palestinien Mahmoud Abbas, l’Egypte, la Turquie, la France, le Royaume-Uni, l‘Allemagne, l’Iran, le pape François, une importante officine mondialiste comme le Council on Foreign Relations (CFR), ont vivement déploré, sur un mode plus ou moins catastrophistes, ce choix de Trump. Tous prédisent une escalade à venir de la violence. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été fixée demain matin à la demande notamment de la France.
L’Union européenne a également formellement condamné le discours du président américain, sachant que les colonies juives sont illégales au regard du droit international. L’UE ne reconnait pas comme faisant partie intégrante de l’Etat hébreu les territoires occupés depuis 1967 par les colons juifs, à Jérusalem-est comme en Cisjordanie, sur laquelle le royaume Hachémite de Jordanie a abandonné ses droits depuis longtemps.
« J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un accord de paix (entre Israéliens et Palestiniens) » a également déclaré hier Donald Trump, chargeant son gendre juif et militant sioniste convaincu, Jared Kushner, de favoriser ce processus. Dire qu’il n’ a pas convaincu est un mot faible , même s’il faut noter des réactions positives à ce discours.
Celle du Premier ministre israélien Benjamin Nethanayou en toute logique. Le dirigeant d’extrême-droite a évoqué « un jour historique», une « décision historique. » « Jérusalem est la capitale d’Israël depuis près de 70 ans. Jérusalem a été le centre de nos espoirs, de nos rêves, de nos prières pendant trois millénaires. Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis 3 000 ans (…). La décision du Président est un pas important vers la paix, car il n’y a pas de paix qui ne fasse pas de Jérusalem la capitale de l’État d’Israël (…). J’appelle tous les pays qui recherchent la paix à se joindre aux États-Unis pour reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et à y déplacer leurs ambassades. »
En France, le député UDI Meyer Habib a été un des rares élus à se féliciter de la déclaration de M Trump, à l’instar du Crif, présidé par le militant antinational Francis Kalifat. Reprenant peu ou prou le texte de M. Nethanayou, M. Kalifat affirme dans un communiqué que cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu « est la meilleure des réponses aux tentatives de falsification historique menée inlassablement par les pays arabes et les palestiniens à l’Unesco et à l’ONU sur le statut de Jérusalem. » « Le Crif appelle le Président Emmanuel Macron à engager notre pays dans la même démarche courageuse. »
Certes, et c’est une réflexion factuelle assez imparable de son point de vue, comme l’a dit Gilles-William Goldnadel sur tweeter, «Personne ne peut empêcher les Etats-Unis de décider du lieu de leur ambassade. Ni le peuple Juif de connaître son histoire et sa géographie. Ni le Hamas, ni Erdogan, ni même Jupiter. » Mais la condamnation par Emmanuel Macron du vœu de président américain a suscité la colère, pas toujours très fine (euphémisme) du site droitier conservateur et pro-israélien dreuz info. Guy Millière n’y va pas avec le dos de la cuillère: « L’arrière petit-fils de Pétain installé à l’Elysée a prétendu hier faire part de sa préoccupation concernant les décisions éventuelles de Donald Trump sur Jérusalem. Quand il n’est pas arrogant et cuistre, il est vil. Il va sans doute bientôt embrasser à nouveau le terroriste antisémite Mahmoud Abbas. Il se rendra un peu plus tard à Téhéran pour embrasser d’autres antisémites. Les Français ont fait un excellent choix et peuvent être fiers de leur président. »
Sur ce même site, Jean-Patrick Grumberg plaide lui aussi au pas de charge en faveur de la position de Trump et de l’extrême-droite israélienne: « Durant les dernières soixante-dix années, les Israéliens ont établi à Jérusalem une ville libre pour les trois religions, pour que les pratiquants des trois monothéismes puissent librement pratiquer leur religion en paix. C’est un cas unique dans le tout Moyen-Orient, c’est la preuve au-delà des mots que seuls les juifs peuvent apporter les conditions de tolérance et de paix pour tous, tandis que toutes les autres options ne sont que promesses basées sur des suppositions et des rêves, rien de solide. Posons-nous la question : l’Europe a-t-elle à ce point la haine ancestrale des juifs vissée au fond de la pensée collective qu’elle ne peut se résoudre à accorder à Israël sa demande de faire de Jérusalem sa capitale, demande formulée depuis 1948, mais n’a aucune hésitation à accéder à la première demande, la souveraineté aux Arabes sur la ville sainte ? »
Nous avons souvent été amené à la rappeler ici, le FN, qui n’est dans l’absolu ni pro ni anti sioniste mais plus prosaïquement et plus profondément pro français et soucieux de nos intérêts nationaux, campe sur une position qui est traditionnellement celle de la diplomatie française depuis le général De Gaulle. A savoir une solution à deux Etats, le droit pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de vivre en paix, chacun dans un pays viable, aux frontières sûres et reconnues. Mais est-il possible d’imposer cette solution de l’extérieur ? Est-il possible d’ignorer notamment le sort des Palestiniens, parqués dans ce camp de concentration à ciel ouvert qu’ est devenu Gaza ou ceux qui dénoncent l’impunité de l’Etat hébreu, le règne du deux poids deux mesures, les dizaines de résolutions de l’ONU non respectées par Israël ? A contrario, un patriote, un souverainiste peut-il être totalement hermétique aux arguments des Israéliens qui dénoncent l’ingérence, l’absence de légitimité des conférences internationales qui entendent parler de l’avenir d’Israël ?
Marine, dans un entretien accordé en avril 2017 au magazine israélien Makor Rishon ne disait pas autre chose: « Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle sera la capitale de l’Etat d’Israël. » La présidente du FN, invitée de Laurence Ferrari le 2 décembre 2014 sur i-télé avait aussi vivement contesté la résolution (symbolique) adoptée alors par les députés à l’Assemblée nationale visant à faire de Jérusalem la capitale des deux Etats (israélien et palestinien). Elle avait rappelé la position défendue de longue date par le Front National : « Il faut que Jérusalem soit sous contrôle international, c’est le berceau des trois religions monothéistes (…) et que chaque Etat (israélien comme palestinien) puisse avoir sa capitale. »
Certes, Bruno Gollnisch a souvent rappelé que pour insoluble que puisse paraître le conflit israélo-palestinien - que sa dimension messianique, religieuse ne contribue pas à simplifier – « le terrorisme se nourrit du désespoir », des humiliations répétées, et qu’il lui semblait impératif, au delà des postures et des formules, qu’ Israël accepte de négocier avec les Palestiniens. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, la poursuite de la colonisation vont-elles dans le sens d’un possible dialogue ? Est-il seulement possible au vu des forces en présence ? Peut-être M. Netanyahou, ses amis politiques, de nombreux israéliens ont-ils intégré ce jugement de David Ben-Gourion, « père d’Israël » dont il fut en 1948 le premier chef de gouvernement et qui peut, si ce n’est justifier du moins expliquer, un certain jusqu’au-boutisme au sein des deux camps : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? ».
https://gollnisch.com/2017/12/07/jerusalem-yerushalayim-al-qods/
Danièle Obono est, décidément, notre meilleur atout. La députée franco-gabonaise, d’obédience mélenchoniste, s’est une nouvelle fois distinguée par une sortie polémique en défendant la « non-mixité raciale » de réunions organisées par le syndicat SUD Éducation 93. Des réunions tout simplement interdites aux Blancs, dans la France de 2017.
Ne pouvant s’empêcher de saisir la moindre occasion pour déblatérer sur la France et les Français de souche, animée d’une haine revancharde, insatiable et compulsive, elle nous offre régulièrement des outrances telles que même des cégétistes patentés ou des journalistes bobos ne peuvent que s’en indigner et s’interroger sur les dérives de cette « lutte contre les discriminations » qui oscille aujourd’hui entre le grotesque totalitaire et l’hystérie collective.
On se souviendra, ainsi, de cette polémique née après son passage sur RMC où cette « élue de la nation » semblait incapable de prononcer ces quelques mots : « Vive la France ». Ou encore de ce soutien ambigu au groupe ZEP et à son morceau « Nique la France » où l’on fustigeait le « paternalisme et le colonialisme » de notre pays. Ou encore de sa « fraternisation » avec la non moins sulfureuse Houria Bouteldja, présidente monomaniaque du Parti des indigènes de la République, et qui s’était notamment distinguée en qualifiant les Français de « souchiens ». De quoi suffire à désorienter jusque dans son propre camp.
Mais si ses acolytes d’extrême gauche feignent l’indignation, c’est davantage sur la forme que sur le fond de ses propos. Car Danièle Obono n’est pas en rupture avec l’idéologie dominante : elle la précède, elle en annonce les prochains développements et ne fait qu’en pousser la mécanique jusqu’à ses conclusions logiques.
Et c’est bien là le problème : le timing. Danièle Obono entend sauter les étapes.
À rebours du processus lent et souterrain de Grand Remplacement – dont il s’agit, pour nos élites, de dissimuler le plus longtemps possible la réalité, l’ampleur et les implications -, l’urticante Obono pèche par son impatience et accélère malgré elle le lent réveil du peuple français, tant ses sorties médiatiques heurtent une opinion publique pourtant sévèrement anesthésiée.
Mais il y a mieux. En revendiquant ouvertement un droit à la discrimination raciale, Danièle Obono crée un précédent, une jurisprudence à double tranchant qui enterre de facto la fiction du vivre ensemble et légitime, par ricochet, les futures revendications identitaires et communautaires de la majorité silencieuse. Ces Français de plus en plus ulcérés par l’arrogance prosélyte immigrée et qui finiront bien par comprendre qu’il nous faut tuer le multiculturalisme avant qu’il ne nous tue.
On peut, enfin, s’interroger sur l’inertie de la Justice républicaine – pourtant prompte à condamner sans relâche les « incitations à la haine raciale » et à demander des levées d’immunité parlementaire d’élus mal-pensants – qui semble soudainement bien laxiste, tardant à réagir face à ce qu’il faut bien appeler une véritable ségrégation raciale.
http://bvoltaire.com/daniele-obono-legitime-racisme-anti-blanc-de-juge-demander-levee-de-immunite/
J’étais présent, lundi soir, à l’inauguration de la désormais célèbre crèche de Béziers, interdite par le Conseil d’État, pour rendre tout naturellement hommage, avec tous les hommes de bonne volonté de ma ville, à ce symbole magnifique de la naissance de la Lumière, et – comme était annoncée une manifestation d’opposants (?) – pour voir en même temps jusqu’où certains peuvent aller aujourd’hui dans la sottise !
Je n’ai pas été déçu, ni dans un sens, ni dans l’autre.
D’un côté, une foule nombreuse qui a défilé pendant plus d’une heure, depuis la place de la Mairie jusqu’au lieu où elle était exposée, foule si dense que, lorsque je suis parti, la fin du cortège n’avait pas encore pu entrer. Une assistance venue applaudir et soutenir cette initiative de paix, croyants ou non-croyants, conscients du symbole que la crèche porte en elle.
Et puis au fond, dans un coin, sortis de la nuit, une dizaine d’opposants – trois pelés et deux tondus, deux pancartes et une vache -, devenus quarante par la grâce de Midi libre, journal multiplicateur des petits pains, et de temps à autre, on entendait la vache privée de foin qui agitait sa clarine en beuglant, et les vachers tentaient de l’imiter. Mais au bout de quelques minutes, on ne les entendit plus, couverts qu’ils étaient par les applaudissements et les bravos, avant de s’évanouir dans l’obscurité d’où ils n’auraient jamais dû sortir.
Et je me disais : « Mais comment peut-on, lorsqu’on passe son temps – car c’est le leitmotiv de ces « ménardophobes » invétérés – à dire qu’on lutte contre la haine, comment peut-on venir sur une place, malgré le froid, malgré tout ce qu’il y a d’intéressant à faire dans la vie, simplement pour huer et siffler le petit Jésus, pour s’en prendre méchamment, bêtement, à un pauvre symbole de paix et d’amour ? Comment peut-on faire de misérables procès à la représentation de la Nativité, fût-elle dans un lieu dit public, comme si cela devait empêcher de célébrer l’amour et la lumière, qui sont porteurs entre autres des fameuses valeurs de la République ? »
C’est que ce symbole, matérialisé par quelques santons de bois ou de plâtre, et cette étable où un berceau de paille vide représente la prochaine venue de l’Enfant Jésus, la Lumière du monde, venu éclairer les ténèbres de la bêtise et du mal, ce symbole dérange tous ceux que l’intelligence, la tolérance et le bon sens font frémir de fureur, tous ceux qu’une idéologie sectaire et bornée enferme et pousse dans des retranchements sans issue, qui, croyant refaire le monde, le rendent encore plus absurde, tous ceux qui haïssent et censurent celui qui ne pense pas comme eux, tous ceux pour qui la liberté d’expression se limite à réciter les ritournelles de la conformité, et à se déclarer contre, lutteurs et résistants contre tout ce qu’ils imaginent et inventent, pour exister et monter des associations d’inutilité publique, le racisme, le sexisme, la xénophobie, le populisme… ah ! le populisme, quelle horreur ! Et comme ils détestent le peuple et les pauvres gens, les simples gens, pareils à ceux du poème oublié de Victor Hugo, plus proches de la lumière que tous les porteurs de théories…
Et que nous montre la crèche, précisément, sinon Celui qui est venu parmi le peuple, au milieu de ces pauvres gens, dans une étable, au plus bas de la condition humaine, pour nous aider à nous lever, comme Lazare, à ouvrir et tourner les yeux vers la lumière de l’intelligence et de la bonté, à fouler au pied les ténèbres de la bêtise et de l’intolérance ?
Alors vive la crèche, envers et contre tous les colporteurs de haine, vive la crèche de Béziers ! Qu’elle demeure, malgré l’interdiction des censeurs d’une République décadente, qu’elle demeure l’annonce publique, universelle, éternelle d’un symbole, païen et chrétien, d’un symbole planétaire, celui du « sol invictus » (le soleil invaincu), de la victoire de la lumière sur l’obscurité, et de Jésus sur les pharisiens de tous les temps, celui du salut de l’Humanité !
En 1929, le monde entier avait connu l’abomination du « Black Thursday » (le jeudi noir) à Wall Street, où les actions avaient dévissé de 22 %. Depuis quelques années, après déjà avoir connu l’introduction plutôt ratée, en provenance d’Amérique, des fêtes d’« Halloween », vieille tradition ancestrale indo-européenne, par les grandes surfaces commerciales, afin de faire consommer les Européens avant Noël, ces derniers assistent médusés à la nouvelle tentative d’introduction d’une fête exclusivement commerciale , le « Black Friday » (vendredi noir), toujours en provenance d’Amérique, pour des raisons exclusivement commerciales n’ayant absolument rien à voir avec nos racines culturelles et nos traditions.
Le « Black Friday » a été importé des États-Unis en 2010 par Amazon et Apple, un événement promotionnel qui a lieu aux États-Unis, au lendemain du « Thanksgiving », fête traditionnelle exclusivement américaine pour remercier les Indiens d’Amérique qui ont sauvé les premiers immigrants anglais du Mayflower menacés de famine, avant que les descendants de ces derniers et les nouveaux arrivants, contrairement aux colons de la Nouvelle France, les exterminent en guise de remerciements.
Les commerçants de l’électronique, afin de pousser les consommateurs à anticiper les achats de Noël, se sont engouffrés dans la brèche d’Amazon et d’Apple. Les rabais proposés en France par les enseignes commerciales sont limités (de l’ordre de 20 à 30 %) car, contrairement à la version américaine, la vente à perte est réservée aux seules périodes de soldes officiels.
Les Européens ont une seule fête véritable avant Noël qui s’appelle la Toussaint, pour honorer nos morts, se recueillir dans le silence du souvenir, acheter quelques cierges et des chrysanthèmes, ce qui n’a rien à voir avec tous ces gadgets et déguisements, masques en plastique d’Halloween, tous ces produits gaspillés sur l’autel de la consommation où le supermarché devient notre nouvelle église du dimanche et où la seule religion célébrée est celle de la consommation futile, stupide, crétine, exubérante, bruyante, hédoniste.
Le phénomène « Black Friday » se développe actuellement dans toute l’Europe, le seul peuple qui résiste étant les Espagnols. En France, Emery Jacquillat, le directeur du site Camif.fr, a sauvé l’honneur. IL a fermé son site le vendredi 24 novembre 2017 en guise de protestation et a seulement affiché les raisons pour lesquelles il s’opposait à la crétinerie ambiante.
Camif.fr proteste contre la surconsommation stupide que n’ont jamais vraiment combattue les soixante-huitards et leurs rejetons gauchistes « écolos » uniquement préoccupés par le très discutable réchauffement climatique et l’hostilité stupide au nucléaire. Il nous rappelle qu’un ménage français engloutit, chaque année, trente-quatre tonnes de matières premières, une piscine olympique pour l’eau, quatre terrains de football de terres et émet, à lui seul, quinze tonnes de dioxyde de carbone (CO2).
Que les Ricains se gardent leur « Black Truc Chouète » ! Parlons français, consommons français, restons des Français européens et fêtons en français les seules fêtes bien de chez nous ! Assez de cette colonisation rampante par la langue et par la surconsommation matérialiste stupide qui fait des Européens des « Euro-Ricains » dévirilisés et décérébrés incapables de se défendre ! Boycottons « Halloween » et « Black Friday » ! Protestons par la grève des achats !
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/01/mr-6004520.html
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé la nécessité de « réinitialiser » la politique démographique du pays à partir du 1er janvier 2018. En particulier, il a suggéré d’étendre le programme de financement de la maternité jusqu’en 2022, en approuvant un paiement mensuel pour le premier enfant et en aidant les jeunes familles.
Vladimir Poutine a annoncé le lancement d’un programme de soutien aux familles nombreuses à partir du 1er janvier 2018.
« Aujourd’hui, nous devons prendre une série de mesures qui vont stabiliser, empêcher un déclin de la population de la Russie dans la prochaine décennie … En fait, nous devons relancer notre politique de développement démographique ».
Il est nécessaire d’introduire une allocation mensuelle pour le premier enfant avant l’âge d’un an et demi. En outre, le président a offert de soutenir les jeunes familles, dans lequel le deuxième ou le troisième enfant est né.
« Je sais que la demande pour cette mesure est très importante, en particulier, la mère sera en mesure soit de continuer à travailler soit de se consacrer à l’éducation après la naissance de l’enfant ».
Le président russe, qui a fait de la croissance démographique l'une des priorités de ses trois mandats, avait mis en place ces dernières années un programme de subventions familiales pour inciter les Russes à avoir plus d'enfants.
Les mères recevront en moyenne 10.500 roubles (autour de 150 euros) par mois durant 18 mois après la naissance.
La Russie, qui compte actuellement 146,9 millions d'habitants, en a perdu plus de cinq millions depuis la chute de l'URSS en 1991. Le pays avait alors été plongé dans un cercle vicieux démographique, la détérioration des conditions de vie ayant entraîné une hausse de la mortalité et une crise de la natalité.
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le jour même où le plus célèbre de nos académiciens quittait le monde des vivants, on annonçait, comme en écho à cette ultime pirouette de notre facétieux aristocrate, que la France tutoyait le peloton de queue dans le classement des écoliers européens pour la lecture.
Promis, juré, craché, le ministre de l’éducation nationale va « prendre le taureau par les cornes ». Acceptons-en l’augure, car « la France, pays des armes et des lois » de notre bon Joachim Du Bellay n’est plus qu’un lointain souvenir….
Le lendemain de l’annonce de la disparition de Jean d’Ormesson, la France était à nouveau saisie par le deuil : notre « rockeur » national venait de mourir des suites d’une « longue maladie » comme ils disent, dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 décembre dans sa maison familiale de Marne la Coquette. A quelques lieues de distance et à quelques heures d’intervalle, deux gloires nationales quittaient la scène de la comédie humaine.
Comme toujours, Macron n’utilise pas les bons mots
En effet, le Président de la République a qualifié « de héros » Johnny Hallyday le mercredi 6 décembre depuis Alger où il se trouvait en visite, avant de rejoindre le Qatar, un autre pays « ami » de la France. Non, notre Johnny national, cette immense vedette, n’est pas un héros, c’est un monstre sacré du « showbiz », « l’idole des jeunes et des moins jeunes », un talentueux « rockeur» qui a électrisé les foules pendant plusieurs décennies. Et bien souvent nous fredonnons une ou deux de ses chansons qui ont marqué notre temps.
Mais un héros, c’est un Darnand, celui de 1940, pas de 1943, qui ramène sur son dos, depuis les lignes ennemies, le corps de son officier, c’est un passant qui sauve de la noyade un inconnu ou un pompier qui, se jetant dans les flammes pour en retirer une personne, fait honneur à sa devise, « sauver ou périr ». Emmanuel Macron cultive l’outrance verbale, comme le prouve, coïncidence, sa brutale analyse délivrée aussi à Alger, lorsqu’il était candidat à la fonction présidentielle, qualifiant la colonisation française de « crime contre l’humanité ». Comme quoi des études très supérieures ne donnent pas forcément un bon brevet en sémantique.
« Tout ce qui est excessif est insignifiant »
Certains ont même évoqué comme sépulture pour Johnny, carrément, le…Panthéon ! Qu’un hommage national soit rendu à ce « gratte guitare » de génie, à ce géant de la scène, soit. Mais là encore, sachons mesure et raison garder. Et le signataire de ce court papier est d’autant plus à l’aise pour l’écrire qu’il se trouve qu’il était jadis, il y a longtemps, au siècle dernier, en 1965, dans la même caserne d’Offenbourg (FFA) que le sergent Smet du 43 ème RBIma.
Et je me souviens d’une folle soirée où, sur le plateau des couleurs, Johnny et Sylvie, hissés sur un châssis de VTT ou d’AMX, je ne sais plus, chantaient en duo devant un public fraternellement mêlé d’Allemands et de Français, de jeunes appelés et de cadres de carrière, képis ou bérets en bataille, bousculés par l’ardeur des spectateurs.
C’est, je l’avoue, un souvenir inoubliable. Et, avec la mort du célèbre chanteur, avec la disparition du soldat Smet qui gagna ses galons de sergent, c’est aussi, pour nous ses contemporains qui partagions les mêmes chambrées, les mêmes réfectoires, un peu à notre propre effacement auquel nous assistons. Français d’origine belge, - c’est presque pareil ! -, populaire, adoré d’un public bien « franchouillard », Johnny ne quittera jamais nos mémoires.