- Page 36
-
-
Suppression de la taxe d’habitation : en marche vers le technonomadisme, par Eric Letty
« Un flot de mots creux sur un désert d’idées », a résumé un conseiller municipal. C’est tout l’effet que la prestation d’Emmanuel Macron, le 23 novembre, devant l’Association des maires de France réunie en Congrès a produit. Le président de la République est parvenu, au mieux, à ne pas se faire (trop) conspuer, sans désarmer pour autant la méfiance de ces élus locaux.
La véritable question ne se réduit d’ailleurs pas, loin s’en faut, à la manière dont a été reçu et perçu son discours. La politique conduite par le gouvernement à l’égard des collectivités locales concerne à la fois ces dernières et les contribuables locaux.
Le chef de l’État a assuré aux maires que la suppression partielle de la taxe d’habitation sera financée par les économies que l’État va réaliser. Mais de quelles économies parle-t-il, alors que le projet de loi de finances pour 2018 prévoit un solde négatif de 82,9 milliards d’euros l’an prochain, contre 76,5 milliards d’euros en 2017, soit une aggravation du déficit de 6,4 milliards ? Si les « compensations à l’euro près » annoncées par le président de la République ne sont pas à la hauteur de ses promesses, une partie non négligeable des Français – ceux qui resteront assujettis à la taxe d’habitation (un sur cinq) et ceux qui acquittent les taxes foncières – peuvent s’attendre à une augmentation sensible de ces impôts locaux.
Un autre argument d’Emmanuel Macron me paraît moins recevable encore ; c’est celui de la justice prétendue de sa réforme. Elle aboutira au contraire à désavantager encore les communes les plus pauvres par rapport à celles dont la population est globalement plus aisée, puisque le nombre des « riches » sur lesquels pèseront les taxes y sera plus réduit. Avec à la clef le risque que ces derniers n’en viennent à fuir ces communes déshéritées.
Les classes moyennes en général et les propriétaires de biens immobiliers en particulier sont dans le collimateur du gouvernement. Contrairement à ce que prétendent les socialistes et l’extrême gauche, Emmanuel Macron n’est pas le « président des riches », mais des très riches et des banquiers, comme le montrent ses choix économiques – ainsi la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune en impôt sur la fortune immobilière vise-t-elle à détourner l’épargne de l’immobilier pour la rediriger vers l’actionnariat, c’est-à-dire essentiellement vers les banques et les grands groupes multinationaux.
Macron est l’homme de la finance, il ne connaît pas la France, il ne l’aime pas, comme l’a montré son discours à la Sorbonne, le 26 septembre, dans lequel il n’envisageait l’avenir que dans un cadre européen hors duquel la nation française n’aurait, selon lui, plus de destin. De là vient aussi son divorce avec les maires des 35 0000 communes de France, qui, de tous les élus, sont les plus proches du « terrain » et des Français. L’État macronien, technocratique par essence, s’en méfie d’autant plus.
Même s’il tient ses engagements, la réforme de la taxe d’habitation placera les municipalités à la merci financière de l’État-providence et fera des maires ses obligés. On peut prévoir que les technocrates des cabinets ministériels et du ministère de l’Économie seront alors conduit à intervenir davantage dans la vie des communes, qu’ils ne connaissent pas et méprisent – à l’exception des grandes villes et mégapoles. Ainsi ces communautés politiques vivantes et nécessaires perdront-elles ce qu’il leur reste d’autonomie, au bénéfice de la centralisation républicaine.
Les divers aspects de cette politique, qui piétine les droits des propriétaires immobiliers et ceux des communes, procèdent au fond d’une même logique, celle du nomadisme technocratique : le technomadisme, dont Emmanuel Macron est le parfait représentant.
Eric Letty
Article repris de Monde & Vie
-
Paris mardi 12 décembre, Charles de Meyer aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas rater ..
Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
Participation aux frais : 10 euros - Etudiants et chômeurs : 5 eurosSalle Messiaen, 3 rue de la Trinité Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare
Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22
-
24 FOIS CHAMPION DU MONDE ET AUCUNE RECONNAISSANCE DE LA FRANCE !
Il est, dans mon petit village de l’île de Ré, un homme qui vient de battre un record du monde tout à fait exceptionnel : il a reçu la semaine dernière, à Nouméa, sa vingt-quatrième coupe de champion du monde ! C’est l’homme le plus titré de la planète. Le Français le plus titré de l’Histoire ! Et pourtant, c’est le silence radio. Le silence gouvernemental et le silence des supposés organes d’information !
Ce champion hors pair s’appelle Antoine Albeau, c’est un Rétais de 45 ans. Sa discipline n’est peut-être pas très populaire et ne tient pas la place qu’elle mérite dans les émissions sportives. Je pense même que peu de journalistes dits sportifs ont jamais mentionné son nom. Qui d’entre eux se passionne, en dehors de ses vacances, pour la planche à voile ? Son père, Jean-Marie Albeau, qui l’a éduqué et formé sur les eaux rétaises, est très mécontent.
« Comment ? Il vient de monter pour la 24e fois sur la plus haute marche d’un podium de compétition mondiale et pas un mot, dimanche 26 novembre, sur les chaînes de télévision, sur la victoire d’Antoine, remportée pourtant haut la main lors de la Coupe du monde 2017 de windsurf, en Nouvelle-Calédonie ! » Et d’ajouter, alors que nous admirions un magnifique coucher de soleil sur une mer d’huile : « Vous vous rendez compte, il n’a jamais même reçu un télégramme de félicitations de la part d’un gouvernement. »
Les présidents de la République sont pourtant plus empressés les uns que les autres pour recevoir toutes sortes de champions : football, tennis, rugby, course, judo, etc. Mais Antoine Albeau, jamais. Pourtant, ce solide bonhomme de 45 ans, au sourire éclatant, a battu les plus grands surfeurs du monde, beaucoup moins âgés que lui et que l’on pourrait donc croire en meilleure forme physique. On peut sans doute imaginer que l’air marin de l’île de Ré est la cause de la santé et de la force de ce champion oublié !
Car en dehors de la presse locale, qui a parlé de ses victoires accumulées au fil des années ? C’est d’ailleurs au Phare de Ré, le journal local, qu’il a déclaré, dimanche dernier après son 24e titre de champion du monde : « Je suis super heureux de cette victoire. Remporter cet événement est la cerise sur le gâteau ! Nouméa est vraiment la plus grosse épreuve de la saison et on a eu de superbes conditions. » Antoine Albeau sait rester modeste. L’an dernier, il n’était arrivé que 5e, et malgré une blessure au genou, la naissance de son fils Alani, malgré l’école de voile qu’il dirige, avec son père, sur la plage de La Couarde-sur-Mer, il a su vaincre les plus grands surfeurs de la planète.
Alors, cher président de la République, Antoine Albeau ne mérite-t-il pas une Légion d’honneur, par ailleurs distribuée un peu à n’importe qui depuis des décennies ? Ou, à défaut, une petite invitation à l’Élysée ? Peut-être que ce dimanche, si Antoine est élu Marin de l’année – titre qu’il a déjà remporté en 2010 -, cela vous convaincra-t-il de penser à Albeau.
http://bvoltaire.com/24-champion-monde-aucune-reconnaissance-de-france/
-
Zoom - Rémy Prud'homme : Le Mythe des énergies renouvelables
-
L’Europe Unie du grand remplacement : comment en est-on arrivé là ?
Bernard Plouvier
Durant les Golden Sixties, il y a avait du travail et même beaucoup de travail, plus que les Européens ne pouvaient en assumer. En outre, le « peuple éternellement martyr » voulait assurer ses arrières en introduisant des cibles potentielles, en cas de nouveau déchaînement xénophobe.
Le résultat ne se fit pas attendre. On introduisit massivement des travailleurs, soit des hommes faits, provenant de Turquie (Allemagne), du Maghreb (France, où les Noirs ne sont arrivés que secondairement), d’Afrique noire et maghrébine (Belgique), d’Insulinde et de Guyane (Pays-Bas), des Antilles, des Indes et d’Afrique noire (Grande-Bretagne).
Là-dessus, se produisit un phénomène imprévu, tant il est vrai que les experts ne servent strictement à rien : ils ne prévoient jamais que ce qui ne se produit pas ! Dès le premier choc pétrolier et la montée en flèche de toutes les matières premières, en 1973, les Européens – qui n’étaient pas, alors, des réplicons de Nord-Américains -, réduisirent leur consommation et en revinrent aux ancestrales habitudes d’économie.
La grande distribution d’Europe occidentale, qui rêvait aux superbénéfices des cousins d’Amérique du Nord, se lança dans une opération de propagande humanitaire : il fallait absolument, au nom du Seigneur et des Droits de l’Homme réunis, regrouper les familles des pauvres travailleurs immigrés.
En France, deux politiciens très sensibles aux ukases des hommes d’argent, les sieurs Giscard d’Estaing et Chirac, édictèrent le Décret 76-383, du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai), légalisant le regroupement familial. Et affluèrent femmes, enfants & vieillards ; coran, mosquées & imams ; jeunes (et moins jeunes) délinquants-racketteurs-vandales-violeurs ; trafiquants de haschich (Maroc), d’héroïne (via la Turquie), ecstasy, méth-amphétamine, cocaïne et autres merveilles de la chimie parfois casher (si, si !).
Il ne manquait plus que quelques guerres néocoloniales, induites par les maîtres des USA et imposées à leurs valets des États européens, pour que surgisse le Djihâd et ses attentats aveugles, prouvant que l’on peut tuer beaucoup d’innocents avec des moyens rudimentaires.
En résumé, l’on en est arrivé là, parce que les opinions publiques européennes se sont laissé berner par de faux sentiments humanitaires. On avait besoin de travailleurs et on importa la misère, sous-douée & sous-productive, du Tiers-Monde. S’enrichit beaucoup la grande distribution, tandis que la foule des glorieux parasites d’associations humanitaires trouvait à s’occuper de façon particulièrement flatteuse pour l’égo de ses membres.
Manifestement, au moins 45% des citoyens des États d’Europe occidentale et scandinave ont compris l’origine de leur malheur, mais beaucoup n’osent s’affranchir de la propagande niaise et catastrophiste : que vont devenir nos gentils immigrés et notre économie si compliquée, lorsque les méchants populistes seront arrivés démocratiquement au pouvoir ?
C’est à répondre à ces questions que les populistes doivent s’attacher. Les remèdes existent, puissants, impitoyables, car adaptés à la situation très périlleuse des Européens. Il importe de les faire connaître en assurant les Nations autochtones qu’ils seront appliqués dans toute leur rigueur.
- Retour intégral des extra-Européens dans leurs continents d’origine, une fois terminées leurs études et leurs stages de formation.
- Retour à une politique économique de préférence continentale en matière d’emploi, de ré-industrialisation européenne, d’accords commerciaux négociés de pays à pays.
- Indépendance totale des États européens, avec abandon des tutelles de New York (Finance) et de Washington (Ukases politiques et militaires).
- Union intime de l’Europe occidentale et scandinave avec l’Europe danubienne et l’immense Russie.
En France, on en est loin, voire même à des années-lumière ! Le personnel politique est vieux, usagé, bon à mettre, très poliment, à l’hospice. C’est à la jeune génération de créer le nouveau populisme européen.
-
Les succès d’Emmanuel Macron et d’En Marche ne doivent rien au hasard
Lu dans Minute :
"[...] « Je crois qu’Emmanuel Macron a tout à fait le talent pour être présidentiable un jour. » Celui qui a prononcé cette phrase, c’est Jacques Attali, un homme de réseaux qui ne cesse de traîner dans les hautes sphères du pouvoir depuis qu’il a conseillé François Mitterrand. Quand a-t-il dit cela ? En août 2014. A l’époque, Macron venait tout juste de prendre les rênes du ministère de l’Economie. Voilà une belle anticipation d’initié, qui voyait ce qui se tramait en arrière-salle : une recomposition du paysage politique français.
Les événements ont d’ailleurs été annoncés au plus haut niveau. François Hollande en personne l’a affirmé : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara- kiri. Il faut liquider le PS pour créer un Parti du Progrès » (propos tenus le 12 décembre 2015 et rapportés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme - Un Président ne devrait pas dire ça, éd. Stock, 2016). On aurait dû le prendre plus au sérieux. Car, un an plus tard, c’est justement cette thématique que reprenait Emmanuel Macron sur le plateau de TF1 : « Je veux réunir tous les progressistes contre les conservateurs. »
[...] Face à la montée du Front national, il fallait créer un grand parti unique. Avec des têtes nouvelles. Le battu de la primaire du PS, Manuel Valls, s’en était agacé : « J’en ai marre de voir que le se- crétaire général de l’Elysée aide à lever des fonds pour celui qui veut tuer notre parti » (« L’Obs », 19 janvier 2017). La brusque exposition de l’affaire Fillon procédait probablement de ces projets de recomposition. Depuis, Valls est rentré dans le rang et Fillon est parti. Le PS est laminé et LR continue de naviguer à vue. Le projet de grand parti progressiste avance. « La recomposition politique est bien loin d’être achevée. La poutre travaille encore », lançait le premier ministre Edouard Philippe le 18 novembre dernier. Elle pourrait s’accomplir lors des prochaines élections européennes, en 2019. [...]
La préparation du candidat Emmanuel Macron remonte loin. Elle commence dès 2015. A l’époque, son cabinet au ministère de l’Economie freinait déjà les notes du secrétaire d’Etat chargé du numérique Axelle Lemaire, afin de réserver au seul ministre l’image de la modernité. En 2016, Emmanuel Macron employait à lui seul et en huit mois seulement 80 % des frais annuels de représentation du ministère afin de préparer sa campagne présidentielle, selon les journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour (Dans l’enfer de Bercy, éd. JC Lattès).
Par ailleurs, l’homme aux allures de gendre idéal a très tôt dragué la frange bourgeoise de l’électorat LR et les très influents courants de la Manif pour tous. En juillet 2015, il effectuait une sortie soudaine dans « Le 1 Hebdo» sur la«figure du roi»: cette intervention, qui n’avait pas de précédent et qui n’aura aucune suite, enflammait les milieux catholiques. En mai 2016, on le retrouvait à Orléans pour la fête de Jeanne d’Arc. En août, il était reçu en grande pompe au Puy du Fou par Philippe de Villiers. L’opération a fonctionné : lors du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat progressiste souvent invité dans les loges maçonniques arrivait en tête dans la majorité de la France de l’Ouest...
Les moyens employés afin de pousser à la création du parti unique ont été à la hauteur des enjeux. Pour financer les meetings à 400 000 euros et le paiement de ses 50 salariés, En Marche (dont la marque a été déposée à la Commission des comptes de campagne dès février 2016) avait réuni des millions d’euros en faisant appel à de riches donateurs.
Emmanuel Macron a en outre bénéficié du soutien de l’Elysée, tant pour ses voyages à l’étranger avant le premier tour que pour son exposition dans les médias publics.
Surtout, l’ancien associé-gérant de la banque Rothschild s’était assuré du plein soutien des médias industriels après la défaite d’Alain Juppé à la primaire. L’actionnaire militant Pierre Bergé (« Le Monde », « L’Obs », « Télérama », « Challenges », Rue 89, etc.) avait affiché publiquement sa préférence pour le candidat progressiste, tout comme Bernard Arnault (« Les Echos », Radio Classique, « Le Pari- sien »/« Aujourd’hui en France »). Le groupe SFR Presse (BFM, RMC, « L’Express », etc.) avait vu son directeur rejoindre directement En Marche. [...]"
par Michel Janva
Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Guillaume Faye à propos du travail en France – Vidéo
https://www.gfaye.com/guillaume-faye-a-propos-du-travail-en-france-video/
-
Entretien avec Olivier Rey- Tradition et modernité 8/8
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, entretiens et videos, tradition 0 commentaire -
Google veut normaliser idéologiquement sa plateforme Youtube
Google veut embaucher 10 000 personnes. Cette armée numérique serait employée à renforcer la censure de la plateforme Youtube, qui sert à diffuser des vidéos.
Il s’agirait de supprimer les « contenus extrémistes ». On devine que les vidéos islamistes ne seront pas les seules concernées et que la dissidence anti-mondialiste sera évidemment visée.
Les organisations et les personnes censurées auront toujours la possibilité de se tourner vers la plateforme russe Rutube.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire