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  • ERDOĞAN EST DE PLUS EN PLUS DANGEREUX : QUI VA L’ARRÊTER ?

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    Alors qu’aucune belligérance ou aucun droit de suite ne peut être allégué, le dictateur extrémiste Erdoğan a envoyé des milliers de soldats attaquer les troupes anti-Daech dans le nord de la Syrie. L’incursion est de plus de quarante kilomètres au-delà de la frontière. Selon l’agence de presse étatique Anadolu, les soldats turcs progressent dans la région d’Afrine en compagnie de combattants syriens formés par Ankara. « L’opération Rameau d’olivier se déroule comme prévu, l’offensive terrestre a commencé », a indiqué l’armée turque dans un communiqué.

    Erdoğan a dit espérer, dimanche, que l’offensive lancée par Ankara dans le nord de la Syrie contre une milice kurde serait terminée « en très peu de temps ». Cette vaste opération associe frappes aériennes, bombardements d’artillerie, offensive terrestre contre les positions des YPG, la milice kurde qui a été décisive contre Daech et soutenue par Washington.

    On rappellera que la Turquie s’est emparée de force d’une portion du territoire européen (Chypre), y a installé un simulacre d’État mafieux, a mis en prison des dizaines de milliers d’opposants au régime islamiste d’Erdoğan, a révoqué 200.000 fonctionnaires, enseignants, juges, policiers, persécute les minorités, notamment chrétiennes, a appuyé Daech en trafiquant avec le califat, triché sur le filtrage des migrants dont elle tire un important financement.

    La Turquie démontre ainsi qu’elle se confronte aux États-Unis et à ses alliés kurdes si utiles contre le califat islamique génocidaire. 

    La France, pays de la coalition militaire anti-califat islamique, doit être cohérente et digne, et appeler ses alliés russes et américains à ne pas laisser massacrer ses alliés, combattants civiques du nord syrien, ses camarades de combat.

    Aucune solution en Syrie n’est envisageable, pas plus qu’en Irak, sans que soient prises en compte les demandes de libertés démocratiques et de reconnaissance du fait national kurde déjà reconnu lors des accords Sykes-Picot de 1916.

    http://www.bvoltaire.fr/erdogan-de-plus-plus-dangereux-va-larreter/

  • Immigration – Des Paras italiens lancent au pape : « Ça suffit, Bergoglio ! L’ennemi est dans la maison ! »

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    Italie – Francesco Crippa, président de la section provinciale de Brianna de l’Association Nationale des Parachutistes Italiens, ne supporte plus les messages du pape en faveur de la submersion migratoire et a diffusé sur les réseaux sociaux un message explicite :
     
    « Ça suffit Bergoglio ! Nous avons un ennemi dans la maison et beaucoup trop de gens continuent à faire semblant de rien. Les paroles de celui qui l’a précédé devraient réveiller nos consciences de chrétiens et l’isoler ».
     
     
     
    Bien sûr, Francesco Crippa n’est pas mandaté pour parler au nom de tous les parachutistes. Il précise d’ailleurs :
     
    « C’est mon avis personnel de chrétien et de croyant qui n’approuve pas l’attitude de ce pape et son prêche. Avez-vous remarqué que la Place Saint Pierre le dimanche est à présent toujours à moitié vide et les cadrages de prises de vues des Télévisions sont toujours filmées par le bas ? »
     
    Mais il ne fait aucun doute que cet homme très connu parmi les bérets rouges italiens s’exprime avec l’assentiment de beaucoup de ses camarades. Ils savent, eux, le prix qu’il faudra payer tôt ou tard pour se débarrasser de cette situation.
     
  • 21 janvier 1793

    2512479998.jpgBernard Plouvier

    Le 21 janvier 1793 fut guillotiné un homme intelligent, très cultivé – à son époque, il était l’un des rares Français à écrire sans truffer ses textes d’une multitude de fautes d’orthographe, en plus d’être un grand connaisseur des choses maritimes, de l’histoire antique et moderne, de la géographie physique et humaine –, par ailleurs bon bricoleur, excellent mari et père, pieux au-delà du raisonnable et même fort peu dépensier, contrairement à son épouse : Louis XVI, passé du statut de roi de France et de Navarre (1774) à celui de roi des Français (1791), après avoir été gratifié du titre de « restaurateur des libertés » (1790). 

    De nos jours, il est encore des Français pour se lamenter le sort de « notre bon roi ». Or, s’il avait indéniablement été un homme bon, il s’est révélé, à l’usage, un souverain lamentable. Doté de toutes les qualités qui font l’excellent bourgeois – et il n’y a nulle honte à être un honnête bourgeois –, il n’avait aucune des qualités requises pour être un chef d’État.

    Il avait parfaitement mérité le sort que lui réserva la Convention Nationale. Cet excellent homme était un faible, un irrésolu, incapable de diriger une Nation, incapable de réprimer l’agitation de quelques privilégiés (1787-1788), puis celle de quelques dizaines d’intrigants, œuvrant pour flatter les ambitions de son très vil et très lâche cousin Louis-Philippe d’Orléans (1788-1792), enfin incapable de calmer, par quelques exécutions ou l’envoi au bagne (« aux galères »), l’embrouillamini créé à dessein, en 1789-1791, par quelques centaines d’excités avides de sensations fortes, de publicité, de places et de richesses.

    Quand l’on est insuffisant pour la fonction que l’on occupe, pour la tâche échue par naissance ou par élection, la sagesse commande de se retirer en faveur d’un plus apte. C’est une « leçon de l’histoire » que certains de nos contemporains feraient bien de méditer.

    Car s’il est facile de « colérer le peuple », il est beaucoup plus malaisé de lui faire réintégrer sa tanière… « colérer » est un néologisme emprunté à un expert : Maximilien Robespierre, qui, comme Messieurs Danton, Marat et bien d’autres, avait usurpé la particule avant de se faire appeler « citoyen ».

    Un chef, de famille ou d’État, ne doit avoir pour buts que de conserver et accroître le Bien commun, de permettre à chacun de ses administrés ou de ses ouailles d’exercer ses talents au mieux des intérêts collectifs et de refréner ses pulsions morbides ou franchement dangereuses. Si le chef est incapable, le groupe humain qu’il est censé protéger autant que diriger se dissout.

    Napoléon Ier l’a dit : « Il n’y a pas de mauvais régiments. Il n’y a que de mauvais colonels ». C’est une phrase profonde, vérifiée à toute époque et pour toute collectivité. L’exemple de Louis XVI doit être, non pas lamenté, encore moins glorifié, mais sérieusement médité.

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  • Le phénomène Louis XVI et la République

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    Faut-il s'étonner ? Il y a plus de deux siècles que Louis XVI a été guillotiné. Deux siècles que les événements révolutionnaires ont bouleversé notre histoire. Et il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de parti royaliste dans les assemblées. De ce point de vue - c'est Pierre Boutang qui l'a dit - les royalistes sont un « néant de force ».

    Alors faut-il s'étonner que chaque début janvier se mettent en place les longues listes de messes et de manifestations qui vont commémorer la mort, le 21 janvier 1793, de ce roi malheureux ? Et tirer pour aujourd’hui les leçons de cet événement qui pèse sur nous.

    Cette année encore, les annonces sont très nombreuses et l'on sait que, presque partout, les églises, qui n'en ont plus trop l'habitude, seront pleines et ferventes.

    Faut-il s'en étonner ?

    En 1877, dans son Journal d'un écrivain, Dostoïevski, déjà, avait observé et signalé « la ténuité des racines qui unissent la République au sol français ». C'était l'époque du royalisme électoral et parlementaire, qui fut majoritaire, un temps, à l'Assemblée nationale. La République n'avait été instituée – « la moins républicaine possible » - qu'en attente de la monarchie. Mais à la mort du comte de Chambord, le royalisme parlementaire avait vécu, avalé par le jeu des partis et par le régime d'opinion. Comme échouera, ensuite, le stratagème du pape Léon XIII, qui crut, avec le Ralliement, faire de la France une république chrétienne, puisque la grande majorité des Français était catholique... Ce Pontife, en politique, fut un naïf. Il récolta la guerre que la République mena à l'Eglise de France au commencement du siècle suivant, le XXe. Le royalisme se réfugia dans quelques salons surannés ou dans de nobles et nostalgiques fidélités.

    Les racines qui unissent la République au sol français étaient-elles pour autant devenues moins ténues ?

    En l'année 1900, le souvenir de la défaite de 1870, de l'Empereur prisonnier, des Allemands sur les hauteurs de Montmartre, était toujours omniprésent, mêlé à l’obsédant souci des provinces perdues. Alors que se profilait la terrible menace d'une nouvelle guerre, l'on vit soudain se lever du marais du camp patriote, la forte résurgence d'un royalisme français, jeune, intellectuel, doctrinal et combatif, qui bousculait le royalisme endormi et le vouait au patriotisme le plus exigeant. Ce que fut la place de l'Action Française d'alors, son autorité intellectuelle et morale, son emprise sur la jeunesse, sur l'Intelligence française, sur la catégorie des Français actifs, avant la Grande Guerre et dans l'entre-deux guerres, nous avons de la peine à le mesurer aujourd'hui, malgré les livres et les travaux universitaires. Le royalisme français avait opéré une étonnante renaissance qui attestait de cette ténuité inchangée des racines qui unissent la République au sol français, telle que Dostoïevski l’avait observée. 

    Le royalisme français restauré ou refondé par l'Action Française a traversé le XXe siècle et deux guerres mondiales, la première gagnée par miracle, la seconde perdue dans des conditions – l’effondrement que l’on sait - qui, comme l'a dit Boutang, ont failli tuer la Patrie. 

    Nous voici, un siècle plus tard. La République est-elle devenue plus assurée de son enracinement dans le sol français ? 

    Deux rendez-vous historiques ont au contraire confirmé sa ténuité : tout d’abord, le millénaire capétien en 1987, au cours duquel le Comte de Paris assura l’avenir de la Maison de France en titrant ses deux petits-fils, les princes Jean et Eudes, duc de Vendôme et duc d’Angoulême ; cette année-là le comte de Paris et le président de la République, François Mitterrand, commémorèrent ensemble, côte à côte dans la cathédrale de Reims, le baptême de Clovis en 987. Ces événements porteurs de puissants symboles eurent un grand écho. Deux ans plus tard, vint 1989. L’on devait célébrer le bicentenaire de la Révolution française. Tâche ardue. Qui fut ratée. Le comité des célébrations fut d’abord confié à Edgar Faure qui décéda avant l’heure. Puis à Pierre Joxe qui courut à l’échec. Grâce à quelques initiatives heureuses et fortes – Jean Raspail, Jean-Marc Varaut, Marcel Jullian – le bicentenaire tourna à la critique de la Révolution, se mua en un vaste courant de sympathie pour ses victimes, à commencer par le roi, la reine, le dauphin, martyrs de la Terreur.     

    Près de trente ans encore ont passé, sous les mandats délétères de François Mitterrand (second septennat) de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. On sait la situation de la France et le discrédit du régime au terme de leurs mandats.

    Or voici que le 8 juillet 2015, dans l'hebdomadaire Le 1, le ministre de l’économie de François Hollande, sans que quiconque le reprenne ou le sanctionne, écrivit ceci, qui mérite d’être relu : 

    « Il nous manque un roi. La démocratie comporte toujours une forme d'incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même. Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu. »

    Chacun sait que l’auteur de ce constat radical – qui ne fait que confirmer les réflexions anciennes de Dostoïevski - est Emmanuel Macron, élu entre-temps, contre toute attente, président de la République française.

    Faut-il s’étonner s’il y a beaucoup de Français à travers le pays pour se souvenir de la mort du roi Louis XVI, dans les jours qui viennent ?  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • 13e Marche pour la vie en direct ! (actualisez la page)

    17h30 : aux journalistes qui demandent un chiffre il est répondu 220 000... Oui 220 000 avortements en France chaque année! 

    Nous étions environ 40 000 à affronter les éléments climatiques et surtout de nombreux jeunes, qui, 43 ans après l'abominable Loi Veil, marchent pour demander le respect de toute vue humaine et l'abolition de l'avortement. 

    Au Trocadéro :

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    17h10 :

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    Carl Lang et Myriam Baeckeroot :

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  • LE MERCENARIAT CHEZ LES CELTES

    A part la conquête de nouveaux territoires, les Celtes exerçaient leurs talents militaires pour le service mercenaire. Son développement rapide à partir du IVè siècle av. J.-C. constitue un phénomène important pour l’histoire et la civilisation du monde laténien.

    L’existence des mercenaires celtiques fait apparition dans les sources anciennes peu après la prise de Rome par les Sénons. On peut parler pour le IVè s. d’une alliance entre les Gaulois et Denys l’Ancien de Syracuse. Les visées adriatiques de ce tyran sont bien connues. Il faut donc supposer que le recrutement des Celtes était lié à Ancône qui a été fondé par Syracuse au début du IVè s. L’installation des Sénons dans les Marches d’une part les mettait en contact direct avec la Grande Grèce et la Sicile et d’autre part, ce nouveau territoire celtique devenait un pôle d’attraction pour les éléments aventureux transalpins. Les textes évoquent la présence gauloise en Apulie et parlent aussi de troupes celtiques à la solde de Denys l’Ancien qui participent aux conflits de Sparte et de Thèbes. Notamment, en 396/8 av. j.-c., 2 000 mercenaires gaulois et hispaniques envoyés par le tyran de Syracuse aident les Spartiates dans l’isth

    Denys le Jeune et plus tard Agathoclès ont employé des mercenaires celtes qui ont aussi été enrôlés par les Carthaginois, jouant ainsi un rôle varié dans les guerres gréco-puniques du IVè s. av. J.-C. en Sicile.

    Le service mercenaire a donc bien élargi la périphérie des déplacements celtiques. Il faut noter qu’en 307 av. J.-C. Agathoclès a amené ses troupes celtiques en Afrique, en terre carthaginoise.

    Le mercenariat celtique prend à partir de la mort d’Alexandre le Grand une ampleur extraordinaire : les Celtes combattant dans les armées diverses du monde hellénistique se comptent par milliers. Cette nouvelle phase est donc étroitement liée aux offensives contre les Macédoniens et les Grecs qui débutent par les invasions des années 280-270 av. J.-C. L’événement décisif date cependant de la fin de 278 ou début de 277, quand Antigonos Gonatas, revenu d’Asie Mineure en Europe, détruit par la ruse une armée celtique en Thrace, près de Lysimacheia. La victoire doit être considérée comme le coup de grâce porté à la tentative d’invasion celtique contre le monde méditerranéen. Elle ouvre cependant en même temps la porte des armées hellénistiques à ces guerriers redoutables, réputés partout. Antigonos, le vainqueur, ne tarde pas à prendre le reste de l’armée celtique battue à sa solde. Sous le commandement de Kidérios, elle l’aide à s’emparer de la Macédoine. Ainsi se prolonge la présence des Celtes en terre grecque : Antigonos Gonatas envoie ses Gaulois contre Pyrrhos qui en avait également à son service. Le roi d’Epire les a laissé violer les tombes royales macédoniennes à Aigai (très probablement identique à Vergina actuelle où les fouilles grecques ont constaté le pillage du tumulus présumé de Philippe II), puis ils l’accompagnèrent dans le Péloponnèse et étaient auprès de lui, à Argos, lorsqu’il périt.

    La Thrace devient à cette époque-là un réservoir important de mercenaires : Antigonos Gonatas envoie en 277/6 av. J.-C. 4 000 Gaulois à Ptolémée II Philadelphie qui était en guerre avec son frère Magas. La victoire est suivie d’une révolte des Celtes qui périrent enfermés dans une île du Nil.

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  • Hebdo Politique : Natalité en baisse et Grand Remplacement en marche ? avec Jean-Paul Gourévitch

  • MACRON, UN HOLLANDE BIS RECENTRÉ, UN GAULLISTE D’OPÉRETTE PRATIQUANT L’ART DE PLAIRE !

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    Marc Rousset

    Macron se prétend anti-système avec un parti « En marche ! » ramasse-tout. Macron est, en réalité, le Gorbatchev de la pensée unique, la dernière carte à jouer du Système qui cherche à faire illusion. Il importe de ne pas être dupe.

    Ministre socialiste, Macron a pu dire : « Moi, je suis socialiste et je l’assume, et être socialiste aujourd’hui me paraît une nécessité de bâtisseur, parce que c’est croire qu’à certains moments de notre histoire, il y a une France qui se réveille, qui veut autre chose. » Candidat à la présidence, il a pensé intelligent de racoler du côté de Philippe de Villiers afin de chercher une caution de droite : « L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. »

    Macron a compris un axiome fondamental de l’art de plaire politicien : dire tout et son contraire, en faire dans la réalité le moins possible de façon à ce que les naïfs entendent au moins une fois des propos qui vont dans le sens de leurs convictions. Cette attitude d’équilibriste a été confirmée par sa responsable de la communication Sibeth Ndiaye : « J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président. »

    Wauquiez et tous les partis de droite n’ont donc qu’une seule stratégie à adopter pour vaincre Macron : faire l’unité de la droite, parler vrai comme Trump et redoubler les attaques contre Macron d’une façon précise et agressive pour le confondre afin de montrer qu’il ne remue que du vent, ne s’attaque pas aux vrais problèmes, le démasquer en tant qu’imposteur, l’obliger parfois à faire quelque chose de véritablement efficace.

    Wauquiez semble avoir compris et a tout juste, même si le démarrage est laborieux car il a en face de lui toute la pesanteur du Système, non seulement à l’intérieur du parti LR avec les Pécresse et consorts, mais l’hostilité des médias qui le décrivent sous un jour antipathique depuis qu’il a décidé de s’en prendre au politiquement correct. Trahira-t-il un jour lui aussi, comme Sarkozy, une fois arrivé au pouvoir ? La question est posée, mais démasquer la langue de bois de Macron ne peut aller que dans le bon sens des intérêts de la droite.
    Macron nous affirme qu’il y aura des baisses d’impôt pour tout le monde en 2018, alors qu’il y aura, en réalité, une augmentation globale de 4,5 milliards de la charge fiscale en France. Chaque fois qu’un impôt est baissé d’une façon bizarroïde, comme la taxe d’habitation, il est remplacé par un nouvel impôt tel que la taxe d’inondation, la hausse du diesel, de l’essence, des contrôles techniques et des amendes, avec la nouvelle règle démagogique des 80 km/h. Macron ne s’attaque pas aux dépenses publiques et à la diminution du nombre des fonctionnaires. La hausse de la CSG, c’est 23 milliards d’euros d’impôts pour la grande joie, entre autres, de nombreux retraités. Il aurait été préférable d’augmenter le taux de la TVA, qui freine les importations, ce qu’a fait l’Allemagne, en excédent commercial alors que le déficit commercial de la France est abyssal !

    Macron ne réagit pas face à l’agression immonde de policiers à Champigny alors que les peines plancher s’imposent pour que la peur change de camp.

    Macron pratique la politique du vent en matière migratoire. Selon Wauquiez, « les clandestins resteront sur notre sol » et, pour la première fois, nous avons franchi, en 2017, la barre des 100.000 demandeurs d’asile. Macron fait beaucoup de bruit sur l’asile sans diminuer l’invasion migratoire de 300.000 immigrés par an. Il ferait mieux, également, de s’en prendre à la radicalisation de l’islam, de mettre fin à la radicalisation antichrétienne de la laïcité.

    Macron n’a aucune vision stratégique courageuse à long terme semblable à celle du général de Gaulle. Il importe donc de démasquer l’énarque dévirilisé de l’Europe technocratique de Bruxelles, de l’oligarchie de l’argent, cherchant avant tout à plaire aux électeurs lobotomisés quotidiennement par les médias porteurs de « fake news »(informations fausses).

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