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Dans un entretien donné le 15 janvier dernier au Financial Times, George Soros se déclare prêt à se battre contre cette « idéologie dominante dans le monde [qu’est] maintenant le nationalisme ».Le milliardaire déclare également :Je me sens plus que jamais prêt à me battre et à défendre ce qui est juste (sic).Son arme de guerre, les Open Society Foundations (OSF) disséminées un peu partout dans le monde, et notamment en Europe.Rappelons qu’en 2015, Vladimir Poutine a chassé l’OSF de Russie, accusant Soros de « mettre en danger le système constitutionnel et la sécurité nationale » du pays. Pour le dirigeant hongrois Viktor Orban, c’est Soros qui se trouve directement derrière les plans de l’UE d’ouvrir les frontières de l’Union à des millions de clandestins du Moyen-Orient et d’Afrique.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire
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Catholiques et Identitaires - Entretien avec Julien Langella
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Tribune libre : RESTAURONS LA VERTU DE FORCE !
Alain Escada, Président de Civitas
Laissez-moi tout d’abord vous souhaiter une bonne et sainte année 2018 !
Mais permettez-moi de vous demander aussi de prendre quelques bonnes résolutions pour la France et la Chrétienté.
Car cette année nécessitera bien des efforts si nous voulons qu’elle amorce un élan de reconquête. Un rêve insensé, diront certains, au regard de la situation générale. Je ne prendrai qu’un exemple dont ont parlé tous les médias : les policiers tabassés par une horde de sauvages à Champigny-sur-Marne.
La réaction des autorités, du président de la république au ministre de l’Intérieur, est tout simplement affligeante : des mots creux pour faire part d’une indignation sans prendre aucun des moyens nécessaires pour répliquer comme il se doit à cet acte de barbarie.
A aucun moment, ces dites autorités n’osent évoquer que les auteurs de ce fait sont les fruits pourris d’un chaos migratoire organisé depuis plusieurs décennies.
En fait, ce gouvernement n’est capable d’identifier correctement ni les causes ni les conséquences du désordre dans lequel nous vivons.
L’autorité n’est plus respectée. Ni celle des policiers, ni celle des enseignants, ni celle des parents. Et il n’est pas possible d’envisager de changer cela sans une restauration morale, qui elle-même implique une restauration spirituelle.
Commençons par cette évidence : il faut rétablir la vertu de force !
Il existe quatre vertus cardinales : la prudence, la justice, la force, la tempérance. La force est probablement la plus oubliée. Dans le langage courant, le mot « force » désigne seulement un principe d’action, une manière d’exercer sa volonté de pouvoir, parfois de façon arbitraire et injuste.
La confusion est d’autant plus générale que les notions associées à la vertu de force – les convictions, les principes, le souci du bien commun pour lesquels on s’engage, la fidélité à ces engagements, le sens de l’honneur et du devoir, l’esprit de sacrifice – sont considérées désuètes et ringardes de nos jours.
Comment parler de convictions dans une société saturée de libéralisme et de relativisme, permettant à chacun de construire “sa” vérité personnelle ? Comment parler de fidélité quand l’une des principales fidélités, la fidélité conjugale, est ridiculisée et violée à grande échelle ? Comment parler de sacrifice dans un monde voué au plaisir ?
Retrouver la vertu de force oblige donc à rompre avec le modernisme, l’hédonisme, le matérialisme.
Les personnes devant exercer une quelconque forme d’autorité devraient lire saint Thomas d’Aquin (Somme théologique, secunda secundae, question 123) : « La force, considérée comme une certaine fermeté de l’âme, est une vertu générale, ou plutôt la condition générale de toute vertu ; mais considérée dans son action en nous quand nous sommes en présence d’un grand danger, elle est une vertu spéciale. »
« La force résumant éminemment en elle une des conditions nécessaires à toute vertu, à savoir la fermeté dans le bien, c’est à juste titre qu’elle est rangée parmi les vertus cardinales. »
« (La vertu de force) ne consiste pas seulement aujourd’hui à tenir ferme dans les périls corporels, mais à maintenir l’essence de l’homme, et avant tout sa nature d’ « animal politique » tant au plan naturel qu’au plan surnaturel, contre les dangers de plus en plus nombreux qui la menacent de mort, et à contre-attaquer les ennemis qui pullulent autour d’elle et tentent de l’asservir, de la transformer pour l’anéantir. »
« La force a une utilité générale qui est de maintenir l’ordre de la justice tout entier. »
« La vertu de force « supporte et repousse les assauts et les périls extrêmes dans lesquels il est le plus difficile de rester ferme ».
« La force inclut la résistance à un monde extérieur ennemi ou à un autrui antagoniste qui attaque l’être humain en sa réalité propre. »
« La vertu de force se définissant en son essence par son degré supérieur, se trouvera ainsi dans l’acte de supporter le danger en chassant la crainte (…). Du fait que l’acte principal de la force soit de résister, il ne faudrait pas conclure qu’il consiste uniquement dans la défensive (…). La vertu de force implique secondairement, mais nécessairement, l’attaque. »
Prenons la ferme résolution, en ce début d’année 2018, de restaurer en nous et dans la société la vertu de force.
Venez nous retrouver sur le stand de Synthèse nationale
http://synthesenationale.hautetfort.com/ -
Vitesse limitée, « fake news » et hausse des prix: bienvenue dans la France de Macron
C'est, selon son habitude, à une fine analyse que Roland Hureaux se livre ici [Causeur - 18.01]. Une fine et exacte analyse de la politique réelle d'Emmanuel Macron, intérieure et européenne. Faut-il cacher que nous nous sentons ici fort peu libéraux ? Encore faudrait-il s'entendre sur un sens précis à donner à ce mot-valise qui peut tout signifier. Ainsi, nous accepterions assez volontiers les notions par lesquelles ces excellentes analyses le définissent. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants au colloque d'Action française du 7 mai 2016, à Paris, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? » LFAR
Après un discours de vœux présidentiel assez plat, la rentrée a été inaugurée par trois coups de massue qui laissent pressentir ce qu’est la véritable nature du macronisme.
Classes moyennes étouffées
D’abord une hausse mirobolante des tarifs publics : fioul domestique, forfait hospitalier, cartes grises, paquet de cigarettes, timbres, etc. Toutes ces augmentations vont frapper les classes populaires, d’autant qu’elles s’accompagnent d’une hausse de la CSG ciblée sur les personnes âgées. Or, les revenus, salaires et retraites stagnent, on le sait, depuis des années.
Peut-être certaines de ces hausses étaient-elles nécessaires, mais comment justifier celle des frais bancaires qui va peser principalement sur ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Il est clair que les banques qui comptent sur ces frais pour rattraper certaines folies spéculatives ont été mieux entendues par l’ancien ministre de l’Economie qui trône à l’Elysée que ce que Christophe Guilluy appelle la « France périphérique ».
Il est probable qu’avec ces coups de matraque, la suppression promise de la taxe d’habitation, sera vite absorbée et au-delà.
Vivre à 80 à l’heure
Va dans le même sens, la décision d’abaisser la vitesse limite sur route à 80 km/h et de renforcer toute une série de sanctions, comme celles qui frappent l’usage du portable en voiture. Les amendes de stationnement seront parfois doublées. Ces mesures sont d’une utilité douteuse : elles vont sauver des vies, dit-on. Peut-être, mais pourquoi ne pas instaurer la vitesse-limite à 0 km/h pour avoir 0 accident ? Le nombre d’accidents mortels a considérablement baissé depuis plusieurs années. En tous domaines, la sécurité absolue, c’est la fin des libertés. Elle n’existe que dans les cimetières.
Mais est-ce vraiment pour améliorer la sécurité routière que ces mesures ont été prises ? N’y a-t-il pas là aussi la volonté de cogner, dans un domaine où la légitimité de règles de plus en plus sévères et de sanctions de plus en plus lourdes est difficile à contester. La sécurité routière est plus facile à assurer que la sécurité tout court pour laquelle le gouvernement n’a aucun plan. Il est plus facile de transformer en coupable un honnête homme qui roule à 85 km/h sur une route départementale que d’attraper de vrais délinquants. Sarkozy en début de mandat avait déjà usé de cette ficelle en frappant fort sur… les prostitué(e)s du Bois de Boulogne. La discipline routière est une bonne école pour la discipline tout court : elle habitue le public à obéir à la manière forte. Elle est comme la marche au pas dans la caserne : exercice apparemment sans conséquence mais qui donne aux conscrits le pli d’obéir sans murmurer.
Les « fake news », un complot ?
La troisième mesure n’est qu’annoncée mais elle est encore plus inquiétante : la volonté de contrôler les fausses nouvelles, dites « fake news », circulant sur internet, particulièrement sur les réseaux sociaux. Ce projet ne concerne pas que les périodes électorales : les pouvoirs du CSA d’interdire l’octroi d’un canal numérique à certains seraient accrus. Mais en période électorale, la porte serait grande ouverte pour demander au juge de dire le vrai et le faux. L’immixtion de l’autorité judiciaire dans le processus électoral est contraire à toutes les traditions républicaines de notre pays. Macron a été élu en partie grâce à elle ; il est visible que, se sentant quelque part vulnérable, il compte, en un sens, sur elle pour se faire réélire. Il est vrai que la loi de 1881 sur la presse sanctionnait déjà la diffusion de fausses nouvelles. Mais ni la police, ni la justice n’avaient jamais fait de zèle sur ce sujet et cela concernait la scène publique, pas les correspondances numériques dont beaucoup ont un caractère privé. Dans un pays où une proportion importante de médias soutient le gouvernement, comment ne pas voir dans cette intention le projet d’une réduction autoritaire du dernier espace de liberté qui demeure : la toile ?
Ainsi se précise peu à peu le plaquage sur la France d’une chape de plomb qui n’a rien à voir avec l’allure décontractée et branchée, soi-disant « libérale », que se donne le président.
Chape de plomb que l’on observe déjà dans d’autres domaines : l’étouffement progressif des collectivités locales par la diminution des dotations, la quasi-disparition de l’opposition au sein d’une Assemblée aux ordres où la majorité n’a, faute de compétence et d’ancrage local, pas les moyens de contrôler le pouvoir.
La France « illibérale » du président Macron
Si les ordonnances travail accroissent quelque peu la liberté des patrons, elles rendent une partie de la population plus vulnérable et donc plus malléable. Ces textes prétendument libéraux contiennent au demeurant quelques dispositions également dangereuses pour les libertés : si, comme il est normal, les indemnités de licenciement accordées par les tribunaux sont désormais plafonnées, elles ne le sont pas s’il est possible d’alléguer une discrimination quelconque. Le règne du politiquement correct judiciaire n’est pas près de se terminer.
La politique de Macron a bien peu à voir avec le vrai libéralisme. Les décisions fiscales : l’exonération de l’ISF des seules très grandes fortunes, financières, la suppression (progressive) de la taxe d’habitation, vont prendre en sandwich les classes moyennes, déjà écrasées mais seules à même de compenser les pertes de recettes. Il est déjà question d‘un super impôt foncier dont seraient exonérés les investisseurs étrangers ou d’augmenter la taxe foncière, déjà très lourde dans beaucoup de communes. N’est-ce pas la liberté qu’on veut écraser en prolétarisant les couches intermédiaires instruites et enracinées, à même donc d’avoir encore quelque sens critique ? L’Empire romain finissant n’avait pas procédé autrement : une population accablée d’impôts glissant peu à peu dans le servage, la ruine des classes moyennes, un encadrement des populations.
Ne nous sera même pas épargnée la suite du grand remue-ménage des structures locales, parfaitement inutile et toujours coûteux : les animaux de laboratoire dont on bouleverse sans cesse les repères territoriaux deviennent amorphes !
Fort peu libérale est aussi l’absence dans le gouvernement actuel de la moindre velléité de réduire les dépenses publiques, qui atteignent déjà le record mondial, sauf les dépenses régaliennes (armée, justice), les seules auxquelles il ne faudrait pas toucher. Comme François Hollande, Emmanuel Macron a l’intention de respecter les critères de la zone euro : moins de 3 % de déficit, sans toucher aux dépenses sociales. Il ne lui reste qu’à augmenter les impôts : scénario déjà vu.
La bruxellisation de la France
Ne nous y trompons pas : la plupart de ces mesures ont probablement été imposées de l’extérieur, en particulier de Bruxelles. Toutes proportions gardées, le traitement qui est appliqué à la France ressemble à celui, totalement inhumain, que l’Union européenne inflige à la Grèce.
Derrière une diplomatie virevoltante (et non exempte de bourdes), il y a la volonté de renforcer une Europe supranationale qui ne pourra être qu’allemande : la chape de plomb d’une discipline monétaire et financière, l’intolérance à la dissidence, l’ouverture à une immigration sur laquelle on compte à la fois pour payer les retraites et affaiblir les traditions nationales. On peut y ajouter la tendance, déjà vieille de plusieurs décennies, d’appliquer tous les règlements à la lettre sans cette flexibilité qui faisait le charme des pays latins. Même si le gouvernement de Berlin est pour le moment en crise, son esprit est bien là.
Dans la plupart des domaines, les logiques technocratiques, les mêmes qui depuis longtemps suscitent l’exaspération des Français : réduction du nombre des communes, urbanisme de plus en plus contraignant, multiplication des vaccins obligatoires, installation d’éoliennes, réformes de l’Etat démobilisatrices, ne sont pas remises en cause et risquent d’être aggravées. Pour les bureaux qui les promeuvent, l’exaspération qu’elles suscitent chez beaucoup de Français ne sont pas interprétées comme l’expression légitime d’une autre rationalité qu’il conviendrait de prendre en compte, mais comme une résistance irrationnelle qu’enfin la conjoncture politique permet de briser.
Si les mesures qu’a prises, ou s’apprête à prendre le Gouvernement, ne suscitent pas de réactions significatives, il est à craindre que notre pays ne s’enfonce peu à peu dans un nouvel âge de fer où l’esprit de liberté qui l’a longtemps caractérisé ne serait plus qu’un souvenir.
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/18/vitesse-limitee-fake-news-et-hausse-des-prix-bienvenue-dans-6018557.html -
Le gouvernement préfère subir une immigration de masse plutôt que de promouvoir une véritable politique familiale
C'est ce que constate le FN :
"L’INSEE a procédé le 16 janvier 2018 à la publication des chiffres de la natalité française qui sont sans appel. En effet, pour la troisième année consécutive, le nombre de naissances et le taux de fécondité ont baissé de façon spectaculaire. Le nombre de naissances est ainsi tombé à 767 000, soit 17 000 de moins qu’en 2016 tandis que le taux de fécondité n’est plus que de 1,88 enfant par femme contre 1,92 en 2016 et 1,95 en 2015. La France s’éloigne donc fortement du seuil de renouvellement des générations (2,1).
Cette évolution particulièrement inquiétante ne doit rien au hasard. Elle est la conséquence directe des attaques en règle contre la politique familiale menées par les gouvernements de François Hollande et poursuivies par celui d’Emmanuel Macron. Depuis 2012, le plafond du quotient familial a été baissé deux fois (pour être ramené à 1 500 euros) et le montant des allocations familiales, qui étaient à caractère universel, a été divisé par deux et même par quatre selon les niveaux de revenu, sans parler des baisses successives de la PAJE (Prestation d’Accueil au Jeune Enfant), elle aussi durement rabotée.
Comparée à une politique migratoire particulièrement laxiste, la politique familiale du gouvernement apparaît d’autant plus injuste. Pour mémoire, tous les budgets dédiés à l’immigration explosent, que ce soit la hausse de l’Aide Médicale d’Etat ou l’enveloppe consacrée à l’accueil des migrants. Sur le plan quantitatif, le gouvernement français a accordé en 2017 – c’est un record absolu – 262 000 premiers titres de séjour et il n’a procédé qu’à 13 000 reconduites « forcées ». Le nombre de demandeurs d’asile a dépassé les 100 000 (100 412 exactement) et plus de 500 000 clandestins se maintiennent sur le territoire français. Cet effet de ciseaux souligne que le gouvernement préfère subir une immigration de masse plutôt que de promouvoir une véritable politique familiale et nataliste.
De notre côté, notre choix est clair et nous ne cesserons de le défendre auprès de nos compatriotes."
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La conquête spatiale - Neil Armstrong sur la Lune (1969) | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Macron et May s’accordent sur l’immigration - Journal du Vendredi 19 Janvier 2018
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LE DJIHADISME, CE N’EST PAS À LA CARTE : ON PREND TOUT LE MENU OU RIEN !
« Il est honteux d’être sans honte », disait saint Augustin. Il semblerait que la honte n’éclabousse pas tous les rivages théologiques.
Après une plainte pour « meurtre avec circonstances aggravantes » déposée par le père de Mohammed Merah en 2012, suite à l’exécution – inévitable, compte tenu des circonstances – de son fils à Toulouse, voici que « des avocats de femmes et d’enfants de djihadistes français récemment capturés par les forces kurdes en Syrie ont annoncé […] déposer plainte contre les autorités françaises pour “détention arbitraire” et “abus d’autorité” » (Le Figaro).
Cette initiative pour le moins obscène est ainsi justifiée par les avocats dans un communiqué : « Le Kurdistan syrien n’ayant aucune existence légale et ne disposant par là même d’aucune institution souveraine, ces femmes et ces enfants sont tous détenus sans droit ni titre. »
On passera sur les crimes – très vraisemblablement – commis par ces ressortissants sur place, qui n’ont de français que les papiers puisqu’ils abhorrent désormais tout ce que représente viscéralement la France, pour s’interroger sur la recevabilité d’une telle démarche.
Le Kurdistan syrien n’est, en effet, pas reconnu par les instances internationales, mais ce territoire se situe dans un pays souverain, à savoir la Syrie, dont le président, Bachar el-Assad, est toujours en fonction. C’est donc à la justice syrienne qu’il reviendrait de juger les actes perpétrés sur son sol par des étrangers au service d’une armée d’invasion – à savoir Daech.
Quant aux Kurdes, ils ont la légitimité de leurs sacrifices au combat et, très franchement, s’ils décidaient d’exécuter leurs impitoyables ennemis – même s’ils viennent de chez nous –, je m’en remettrais. Le gouvernement français a pour le moment tranché – mais les avis changent, pas toujours pour le meilleur – en déclarant « que les djihadistes devaient être jugés par “les autorités locales” » (Le Monde).
On ne peut vouloir le beurre et l’argent du beurre. Autrement dit, on ne saurait mettre un pays à feu et à sang et, lorsque ça tourne au vinaigre, exiger de rentrer au bercail, là où la justice est plus douce. Car, parmi les djihadistes attrapés dans les filets kurdes, il y a de gros poissons, dont « Thomas Barnouin, originaire d’Albi et proche de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest, ou Émilie König, une Bretonne devenue la première femme djihadiste inscrite sur la liste noire des terroristes internationaux établie par les autorités américaines » (20 Minutes).
Il serait temps de mettre un terme à cette mascarade, qui envoie par ailleurs un signal déplorable aux viviers de l’intégrisme islamique essaimant sur notre sol. Faut-il rappeler que les djihadistes ne sont pas des braqueurs de banques ? Il y a peu de chances qu’ils se rangent des affaires. Leur rapatriement mettrait encore plus en danger les citoyens français, qui ont déjà eu leur dose.
Enfin, le djihadisme, ce n’est pas à la carte : on prend tout le menu ou rien !
http://www.bvoltaire.fr/djihadisme-nest-a-carte-on-prend-menu-rien/
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La démocratie directe
Le lien entre la démocratie et la nation est exprimé notamment dans l'article 3 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui figure dans nos textes constitutionnels : "le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément."L'article 3 de la Constitution, lui, exprime le refus de toute oligarchie : "la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice."L'article 4 précise même l'intention des partis politiques : "ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie" : le font-ils réellement ? On sait que les partis sont des structures oligarchiques où la direction impose sa volonté aux militants et non l'ivresse. De plus, les partis se sont opposés souvent à la démocratisation des institutions, montrant souvent une hostilité réelle à l'égard du référendum. Quant à la souveraineté, ce n'est pas leur préoccupation première comme le montre le fait qu'ils ont accepté de contourner le référendum sur la constitution européenne où le peuple avait clairement dit "non". Le Général de Gaulle avait critiqué le régime des partis qui avait mis la France hors d'état de résister à l'armée allemande en 1940.Autrement dit, les principes constitutionnels de la démocratie directe existent en France mais ne sont pas appliqués. Et l'on s'étonne que beaucoup de Français montrent de la méfiance à l'égard des institutions politiques, de 40% de confiance dans le parlement à 12% seulement de confiance pour les partis politiques !Si l'on veut combler le fossé entre les gouvernants et le peuple, il faut que les gouvernants renoncent à l'oligarchie de fait et acceptent d'introduire en France la démocratie directe comme beaucoup de nos voisins.Extension géographiqueLa démocratie directe qui permet au peuple, et pas seulement à ses représentants élus, d'abroger ou d'adopter des lois, est encore très minoritaire dans le monde. C'est la démocratie représentative pure, où seuls les représentants élus du peuple adoptent formellement les lois, qui demeure encore la règle de droit commun.La démocratie directe fonctionne depuis 1848 en Suisse (au niveau fédéral, cantonal et local) et aux États-Unis (au niveau de 27 États fédérés sur 50 et au niveau local). Le petit Liechtenstein la pratique aussi ainsi que l'Uruguay en Amérique latine. Depuis 1970, le référendum d'initiative populaire pour abroger une loi existe en Italie. Depuis la réunification allemande du 3 octobre 1990, la démocratie directe a été progressivement introduite dans tous les Länder allemands et souvent aussi au niveau communal. Peu à peu, la démocratie directe gagne en extension.Outils de la démocratie directeIl y a deux outils essentiels, le référendum veto et l'initiative populaire, un frein et un moteur.Le référendum veto consiste à permettre au peuple d'annuler une loi votée par le parlement. Il faut une pétition de citoyens (50 000 en Suisse, 500 000 en Italie) qui demande l'annulation de la loi. Si le nombre minimum de signatures est atteint, un débat est lancé et le référendum populaire a lieu environ six mois plus tard. Si le non l'emporte, la loi est annulée. Si le "oui" l'emporte, la loi est confirmée. C'est un frein pour s'assurer que les élus ne votent pas une loi que la majorité des citoyens réprouve, ce qui peut arriver compte tenu des puissants lobbies qui font aujourd'hui pression sur le gouvernement ou le parlement. C'est un moyen de redonner la parole aux citoyens non organisés en lobbies, en groupes de pression.L'initiative populaire est une pétition pour soumettre au référendum un projet de loi voulu par les citoyens signataires sur un sujet que le gouvernement ou le parlement ignorent ou ont peur d'aborder. En Suisse, le chiffre pour qu'une pétition soit valable a été relevé à 100 000 signatures. Aux États-Unis, le chiffre à atteindre est un pourcentage des électeurs, et il varie selon les États. Si le nombre de signatures est atteint, un débat est organisé sur les médias et le parlement donne son avis sur le projet en question. Il peut aussi rédiger un contre-projet qui sera soumis le même jour au référendum. Ainsi, le parlement n'est nullement mis à l'écart. La démocratie directe organise plutôt une saine concurrence entre les citoyens et les élus pour faire les lois : personne ne doit être exclu alors que la démocratie représentative pure exclut les citoyens de la fonction législative.Effets
Des études universitaires très poussées en Suisse, en Allemagne, aux États-Unis notamment ont montré que les décisions du peuple étaient toujours modérées et raisonnables. Par exemple, les Suisses ont rejeté des mesures démagogiques comme l'adoption des 35 heures ou bien la suppression de l'armée.Sur le plan des finances publiques, les travaux des professeurs Feld et Kirchgässner ont montré en étudiant les résultats des référendums financiers aux États-Unis et dans les cantons suisses que là où la démocratie directe existe; les impôts et les dépenses publiques sont un tiers plus bas que dans les pays où la démocratie est purement représentative. L'endettement public est de moitié plus faible. Ce résultat est d'une extrême importance à la fois pour le respect de la liberté de chacun que pour accroître la liberté de tous.Plus généralement, la démocratie directe permet au peuple de faire de libres choix, hors des canaux réducteurs des consignes des partis politiques. Comme le dit Michael Barone dans sa préface au livre de Patrick Mc Guigan, The Politics of Direct Democracy : "Peut-être le meilleur argument classique en faveur de la démocratie directe est qu'elle permet de prendre en considération dans la décision politique des problèmes qui étaient ignorés pour des raisons institutionnelles ou idéologiques."Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir -
Tête à clash n°20 : Une majorité de Français pour l'euthanasie ! Et vous ?