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  • L’UE dans la tourmente, l’Italie dans la tempête: des législatives très attendues

    italie-bis.jpgLa nouvelle ne peinera pas grand monde.  Il a été précisé ces dernières heures que le terroriste binational (français de papier) Sabri Essid, demi-frère de Mohammed Merah, originaire de Toulouse, a été exécuté en Syrie,  pays qui fut le théâtre de ses exactions contre la population. République Arabe Syrienne qui se bat toujours avec ses alliés contre les djihadistes, et face  à  Al Qaïda notamment dans la Ghouta, une région agricole dans laquelle sévissent encore des milices islamistes qui utilisent des boucliers humains comme le souligne Alexandre del Valle sur RT. En Allemagne, la crainte d’un terrorisme favorisé par la submersion migratoire est aussi bien présente, au moment ou, rapporte Reuters,  Angela Merkel a présenté  le 26 février aux membres de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), «six membres de son gouvernement de coalition (avec le SPD) avec la promotion de son plus farouche adversaire Jens Spahn, qui récupère le ministère de la Santé (…).»  Celui-ci  s’est signalé par ses très fortes critiques sur la politique migratoire délirante de la chancelière, laquelle a très largement contribué à l’essor électoral du parti anti immigration AfD qui a rallié les suffrages de nombreux électeurs conservateurs. «Si cette promotion (de M. Spahn)  est présentée comme une réponse aux demandes d‘un rajeunissement des cadres et de la direction de la CDU, elle traduit en réalité l’affaiblissement de Merkel, contrainte de ressusciter la grande coalition avec les sociaux démocrates du SPD» est-il encore rapporté.

    En fait de réponse aux inquiétudes du peuple allemand, il convient encore de noter que le gouvernement de Mme Merkel a fait savoir qu‘il n’entendait pas mettre en place un plafond officiel du nombre de clandestins sollicitant une  demande d’asile. La nouvelle coalition souhaite toujours une « solidarité dans le partage des responsabilités au sein de l’UE »,  avec l’intégration de de 180 000 à 220 000 immigrés illégaux (dit réfugiés ou migrants) par an.

    Une question qui sera aussi centrale dimanche prochain lors des élections législatives qui se dérouleront chez nos amis italiens qui éliront 315 sénateurs et 630 députés. Personne n’a oublié le coup de semonce des municipales l’année dernière qui ont vu la quasi totalité des 400 maires qui avaient accepté le  programme gouvernemental de dispersion-répartition des clandestins mordre la poussière… Il pourrait y avoir de nouveau ce 4 mars des pleurs et des grincements de dents dans les rangs des eurolâtres immigrationnistes.

    Nos compatriotes, constate Bruno Gollnisch, sont assez peu informés par nos gros médias de la tournure  proprement cataclysmique de l’immigration sauvage en Italie ces dernières années.  Certes, celle-ci est parfois évoquée par la presse  bien-pensante, au détour de fait divers particulièrement crapuleux impliquant les exilés selon le nouveau terme à la mode, les épithètes de migrants et de réfugiés, désormais démonétisés ne parvenant plus à  susciter la même adhésion. Encore et toujours le choc du réel que la propagande ne peut occulter  très longtemps…

    Un long article paru dans Ouest-France,  consacré à la ville de Ferrare (Emilie-Romagne),  décrit pour le coup assez bien le climat qui règne chez nos voisins transalpins. Un reportage du  journaliste Laurent Marchand  évoque la crise italienne dans cette commune  de 130 000 habitants au riche patrimoine, chargée d’histoire, connue aussi  pour le  Palio San  Giorgio, la plus vieille course de chevaux d’Italie qui se déroule chaque année. Ferrare, ville emblématique de la vieille Europe   dont la cour accueillit notamment Le roi  des poètesLe Tasse (1544-1595). L’auteur de la Jérusalem libérée, décrivant les combats entre chrétiens  et musulmans lors du siege de la ville sainte  au cours de  la première croisade,  serait bien surpris par le spectacle qu’offre cette municipalité actuellement.

    «L’effet conjugué de la crise économique et de la pression migratoire favorisent la Ligue du Nord», laquelle  envisage, petite parenthèse,  comme une possibilité  une sortie de l’Italie de l’UE si Bruxelles refuse de renégocier à l’horizon 2020 ses règlements en matière de fiscalité et d’immigration… ce qui pourrait porter un coup décisif à l’échafaudage bruxellois.  «Désindustrialisation. Dénatalité (une naissance pour deux décès). Immigration. Le seuil de pauvreté, qui a longtemps été dans la fourchette basse à Ferrare, n’a cessé d’augmenter depuis 2008. Un résident sur dix est désormais en dessous de ce seuil. Un cocktail redoutable…» «La Ligue  n’avait pas fait 3 % aux législatives de 2013, elle menace aujourd’hui le candidat du Parti démocrate, Dario Franceschini, le ministre de la Culture sortant.»

    L’auteur de l’article  plante l’ambiance: «Mon train arrive de Rome.  Comment ça va, à Ferrare ? , demandé-je innocemment à mon premier interlocuteur, le chauffeur de taxi.  O ! Troppi extracomunitari ! . La réponse fuse, immédiate.  Trop d’immigrés non européens ! ». Le journaliste  décrit une communauté catholique divisée sur l’accueil de l’immigration massive. «À Ferrare comme ailleurs, pourtant, le vote catholique est divisé sur le sujet. Car depuis 2013, l’Italie vit dans l’urgence migratoire et sans la moindre solidarité européenne. Quelques chiffres donnent la mesure du phénomène sur une période plus longue. En 2007, on comptait 3 millions d’étrangers résidents en Italie en situation régulière. En 2017, 5 millions. Sans compter les 200 000 demandeurs d’asile et 5 à 600 000 clandestins présents sur le territoire. En dix ans qui ont aussi été des années de crise économique, l’Italie a ainsi absorbé 3 millions de nouvelles arrivées. Alors que le revenu par habitant est aujourd’hui encore de 2 % inférieur à celui de… 1999.  Résultat , conclut un militant de la Ligue du Nord,  l’accueil diffus a surtout diffusé le problème ! ».

    La violence de la crise économique n’est donc pas non plus une vue de l’esprit,  «le sauvetage en décembre 2015 de quatre banques italiennes par le gouvernement Renzi a fortement pénalisé 200 000 épargnants italiens», «deuxième sujet sensible durant cette campagne». «Du jour au lendemain, 32 000 épargnants ont tout perdu, explique Gian Pietro Zerbini, responsable des informations générales au quotidien local, la Nuova Ferrara. »

    Cette description d’un pays qui souffre, frappé par une démographie autochtone anémique,  des insécurités (culturelle, économique, sociale) multiples, donne très logiquement une forte résonance  aux  propos de notre camarade Matteo Salvini, député européen, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, dont fdesouche rapportait la réponse à  un évêque pro-immigration massive : «L’Évangile ne dit pas d’accueillir tout le monde. L’Italie a 5 millions de pauvres. Mon prochain est à Milan, Rome, Naples, Turin,...» Avis que les Italiens sont plus susceptible de comprendre que celui de Cécile Kyenge, ancienne ministre de  l’intégration (2013-2014) d’origine congolaise, qui a  déclaré:  «Les Italiens ont besoin d’être accompagnés dans le changement de composition de leur population» et qui estimait quand elle était en poste que  l’immigration clandestine n’est pas un délit.

    Et quid de notre pays ? Gilles Ardinat le note sur le site de L’Incorrect, «pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).» La réaction c’est maintenant ou jamais. Ce sera nous, nos solutions ou le chaos. Un message que l’opposition nationale  continuera à  porter haut et fort.

    https://gollnisch.com/2018/03/01/lue-tourmente-litalie-tempete-legislatives-tres-attendues/

  • Merkel admet l’existence de zones de non-droit en Allemagne : «Il faut appeler un chat un chat»

    Alors qu’elle peine à rassembler la classe politique à la veille de son quatrième mandat, Angela Merkel admet qu’il existe des zones de non-droit en Allemagne et estime qu’«il faut faire quelque chose pour y remédier».

    A l’occasion d’une interview accordée à la télévision allemande RTL, Angela Merkel a reconnu qu’il existait des «zones de non-droit» outre-Rhin, zones où ses compatriotes ne se sentent pas en sécurité. Elle a en outre admis que l’arrivée sur le territoire de «tant de réfugiés» avait «soulevé de nombreuses questions». Mais la chancelière semble résolue à trouver une solution : «Ces zones existent vraiment et il faut appeler un chat un chat, et il faut faire quelque chose pour y remédier», a-t-elle ainsi déclaré.

    Angela Merkel, qui cherche actuellement à susciter un nouvel élan politique afin de consolider sa position à la chancellerie pour un quatrième mandat, a également assuré à RTL : «Il a toujours été clair pour moi que la sécurité intérieure était un devoir d’Etat. L’Etat a le monopole du pouvoir et doit tout mettre en œuvre pour que les gens aient accès à cette sécurité dans chacun de leurs mouvements, chacune de leurs rencontres au sein de l’espace public.» 

    Voir l'image sur Twitter

    Angela subit "des critiques assez dures de la part de la " selon Georges Estievenart, en direct sur

    
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  • Élections en Italie : les évêques se rangent du côté de la gauche immigrationniste

    boldrini-eveque-italie-election-gauche-300x100.jpgDimanche 4 mars les Italiens iront aux urnes voter pour le renouvellement des deux chambres, le Sénat et la Chambre des Députés. Ils devront choisir leurs 630 députés et 315 sénateurs. Cette semaine est donc la dernière ligne droite de la campagne électorale.

    Les évêques italiens, à travers leur Conférence épiscopale (CEI), en dehors de tout respect de la neutralité, sont rentrés dans la bataille. Pour soutenir la gauche immigrationniste. En ayant recours aux symboles et lieux chrétiens dont ils dénient l’usage à leurs adversaires. Alors qu’ils ont critiqué âprement le chef de La Ligue anti-immigrationMatteo Salvini, pour avoir, disent-ils, « instrumentalisé »l’Évangile et le chapelet en les brandissant et faisant serment sur eux lors d’un meeting, ils ont ouvert leurs églises aux politiciens ouverts à l’accueil sans limites : à l’avorteuse Emma Bonino, virulente gauchiste, de tous les combats de la culture de mort ; à la présidente de la Chambre, Laura Boldrini (sur la photo), qui est plus à gauche que son parti, le Parti Démocrate, partisane acharnée du « droit du sol » pour les immigrés, loi dont les Italiens ne veulent pas ; à d’autres candidats de cette gauche anti-nationaliste et mondialiste…

    Parce que pour ces évêques conciliaires post-modernes italiens, aussi progressistes dans le champ politique que dans le domaine religieux, il y a la « bonne » politique, celle de la gauche, qui peut faire entendre sa voix devant l’autel. Et il y a la « méchante », celle de Salvini, qui est contre l’arrivée massive de migrants ou de Berlusconi qui assure qu’il en renverra 600 000 chez eux parce qu’ils n’ont pas le droit de rester et sont « une bombe sociale ».

    Pour Mgr Nunzio Galantino, le secrétaire général de la CEI, de tels discours sont inadmissibles. A Salvini, sans le nommer, il a voulu donner une leçon d’altruisme politique :

    « A qui fait un pillage pseudo-politique je dis : après avoir racketté ces quatre votes en plus, s’il vous plaît, aller faire un tour en Italie, regarder dans les yeux ces personnes et dîtes-moi si vous pouvez continuer à spéculer encore sur l’histoire dramatique de ces personnes. »

    Ainsi qu’au Cavaliere Berlusconi, lui-aussi sans le nommer :

    « La sécurité en Italie n’est pas mise en crise par 4 ou 10 immigrés. La sécurité en Italie malheureusement est mise en difficulté par la pègre. Voilà ce qui détruit l’Italie : la pègre qui n’a pas couleur de peau. »

    A Mgr Galantino, qui vit semble-t-il dans un monde parallèle, celui d’un « vivre-ensemble » utopique, on peut lui rétorquer : pourrait-iltout en les regardant dans les yeux, tenir ce même discours aux parents de la jeune Pamela Mastropietrotuée, démembrée et dépecée, certainement après avoir été violée, par une bande de Nigérians, vendeurs de drogue et en situation irrégulière ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/elections-en-italie-les-eveques-se-rangent-du-cote-de-la-gauche-immigrationniste/88164/

  • [Toulouse] Lionel Rondouin - Le mondialisme un projet marchand

  • LOUIS ALIOT : « FN, C’EST LE MOMENT DE TOUT CHANGER ! »

    @DR

    Elu député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales en juin dernier, Louis Aliot est un cadre important du Front national. Populaire auprès des militants, il est aussi un représentant du grand sud-ouest de la France, lui qui a vécu en Ariège, à Toulouse et à Perpignan. À quelques jours du congrès du Front national, il s’est ouvert dans les colonnes de L’Incorrect sur l’actualité de sa formation politique. On y apprend notamment, en exclusivité, qu’il a récemment rencontré Steve Bannon à New York.

    Louis Aliot, comment se sont passés ces premiers mois à l’Assemblée nationale ? Avez-vous découvert de nouvelles choses sur le fonctionnement de nos institutions ?

    L’Assemblée est une vieille maison avec ses codes, ses règles et ses pesanteurs. La majorité tient tout. L’opposition reste strictement dans l’opposition. Les non-inscrits ont, de leur côté, un statut de sous-députés qui n’ont accès ni aux rapports, ni aux commissions externes comme celle sur la Nouvelle Calédonie. Par ailleurs, leur temps de parole est restreint. Nos institutions manquent de cohérence, de pluralisme et de vrais débats. Nos institutions sont démocratiques, mais elles ne sont pas réellement pluralistes, l’égalité des députés n’étant pas la règle contrairement à ce que l’on imagine bien souvent.

    Les observateurs commentent quotidiennement les questions liées aux privilèges des députés, sans s’attarder sur celles liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale, pourtant d’une plus grande importance. Pendant qu’on parle du sexe des anges, Byzance est assiégée. Pendant qu’on pointe du doigt le statut des députés, la démocratie n’est qu’apparence, le fait majoritaire continuant à causer de nombreux dégâts à la France, notamment parce qu’il légitime une forme de dictature légale de la majorité. Laquelle s’exerce au détriment du débat, du compromis, du rassemblement. La discipline majoritaire aveugle est la règle…et c’est bien dommage ! Une démocratie sans respect de l’opposition n’est pas une démocratie.

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  • Renaud Camus sur la Jeanne d’Arc métissée : « Un piège diabolique »

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    Par Renaud Camus, écrivain — La désignation d’une jeune française aux origines mixtes (polonaises par sa mère et béninoises par son père) pour incarner Jeanne d’Arc lors des prochaines fêtes johanniques d’Orléans n’en finit pas de faire couler de l’encre dans le milieu de la droite française. Renaud Camus, écrivain et infatigable combattant du Grand Remplacement a lui aussi pris la parole sur cette affaire qui semble déchirer la grande famille de la droite.

    Plieux, vendredi 23 février 2018, minuit.  Les réseaux sociaux ne bruissent que de l’affaire d’Orléans, autour du choix d’une jeune métisse d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, pour incarner Jeanne d’Arc aux prochaines fêtes johanniques. Il y avait là, pour les adversaires du changement de peuple, un piège diabolique, évidemment. Ils se sont empressés d’y tomber, moi le premier, car le moyen de faire autrement ?Parmi ces antiremplacistes la majorité ne trouve rien à redire, je le constate, à cette innovation un peu forte, une Jeanne d’Arc noire, ou demi-noire : la jeune fille est catholique, elle habite Orléans depuis longtemps, elle est profondément attachée, nous dit-on, à l’héroïne nationale et à la France. Bien, très bien : il n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin, si du moins on peut l’éviter. Il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors du contexte politique, qui n’a pas grande importance, mais surtout du contexte historique, démographique, ontologique : celui du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.

    Toutes les catastrophes qui ont été infligées à notre peuple depuis un demi-siècle l’ont été par ce procédé simple, et d’une efficacité sans pareille : obliger l’adversaire, s’il entend protester contre elles,  à tenir l’emploi du méchant — que personne ne souhaite assumer, évidemment : qui veut chagriner Mlle Gamassou ? qui veut jouer le rôle de l’affreux raciste ? C’est à quoi tout opposant est contraint, pourtant, à moins qu’il ne se résigne à se taire, et à accepter le fait accompli, dès lors qu’à la jeune Mathilde  échoit le rôle de Jeanne d’Arc. Or c’est là, d’évidence, une étape décisive dans l’effacement du peuple français, dans l’éradication de sa mémoire, dans la suppression de tout lien charnel entre sa pauvre existence d’aujourd’hui et ses aïeux, qui sont à peu près tout ce qui lui reste.

    Tous les vertueux ont répété à l’envi, toute la journée, la bonne doctrine, et l’article de catéchisme afférent : « être français, ce n’a jamais été une couleur de peau ». Or il faut avoir le courage de l’assumer, avec quinze, vingt ou trente siècles de l’histoire de ce territoire, dès avant qu’il ne s’appelle France : bien sûr que si, c’est une couleur de peau. Ce ne l’est pas exclusivement, bien entendu, c’est bien autre chose aussi, ce peut aussi ne pas l’être, il y a de nombreuses exceptions, mais elles restent des exceptions, car ce l’est es-sen-ti-el-le-ment. De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire, comme souvent ; et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité :

    « Sinon, la France ne serait plus la France ».

    Pour ma part je n’en démords pas.

    Pareille conviction est allée absolument sans dire pour tous nos aïeux sur des dizaines de générations, jusqu’aux deux ou trois dernières. Elle est d’ailleurs, mutatis mutandis, celle de tous les peuples de la terre, et notamment de ceux qui sont en train de nous remplacer, et qui ne peuvent le faire qu’à raison de notre silence. C’est ce silence qui nous livre. C’est ce sans dire qui nous perd, car il est exploité contre nous par les envahisseurs, bien sûr, mais d’abord, et surtout, plus cyniquement, par les omniprésents lobbyistes de l’industrie de la MHI. Il ne reflète à la vérité qu’une évidence si forte et si partagée que nul n’aurait seulement songé, aussi longtemps que la France fut la France, à la traduire en mots. Mais à présent qu’elle ne l’est plus, ou si peu, et si mal, ce sans dire est interprété et présenté, de la façon la plus mensongère, par ceux qui veulent à tout prix noyer les Français dans la pâte humaine universelle, comme un consentement doctrinal, consubstantiel à la nation.

    Pour faire disparaître les races et les peuples, l’antiracisme est bien plus efficace que le racisme. Le remplacisme ne s’y trompe pas, d’ailleurs, qui l’a choisi comme allié privilégié, jusqu’à se confondre avec lui. Ils ont compris qu’un vrai génocide, pour être efficace et mené jusqu’à terme, ne saurait être accompli, désormais, qu’au nom du bien : c’est la condition nécessaire pour obtenir le soutien indispensable des génocidés — qu’il importe de convaincre, non seulement qu’ils n’existent pas, mais qu’ils n’ont jamais existé : d’où la formidable campagne actuelle pour mettre des arabes et des noirs partout, non seulement dans tous les coins et recoins du territoire, par le truchement du prétendu “logement social’, et par le biais de la redistribution des non moins prétendus “réfugiés”, mais dans tous les coins et recoins des siècles, aussi bien, de l’histoire et de la littérature : qu’il s’agisse des chevaliers de la Table ronde, des Trois Mousquetaires ou des courtisans de Louis XV. Avec Jeanne d’Arc, un pas décisif de plus est franchi. Bientôt on ne pourra plus distinguer Napoléon de Roustan.

    Le défi qui nous est lancé, d’ailleurs, doit être considéré de façon plus large encore, philosophique, presque métaphysique. Il s’agit toujours, en conformité avec les caractères fondamentaux du remplacisme global — cette haine de l’être —, et selon les pulsions constantes de la modernité prométhéenne, de refuser le donné, le déjà-là, l’acquis, l’irréversible ; et de jeter à la face des dieux que l’homme est tout-puissant, même sur le passé : pourquoi les géants en surpoids ne pourraient-ils être jockeys, les personnes de petite taille basketteurs, les hommes enceints, les homosexuels mariés (ensemble) et pères de famille ; et pourquoi les blancs ne pourraient-ils incarner Mandela ou Martin Luther King, et les noirs figurer Jeanne d’Arc ? Qui dit que ce doive être une femme, d’ailleurs ? Pourquoi ne serait-ce un garçon ? Je suis sûr que les statuts des fêtes johanniques n’ont même pas songé à l’exclure…

    Mlle Gamassou doit bien s’en convaincre, et ceux qui nous accusent d’humilier Mlle Gamassou doivent bien le comprendre : ce n’est pas une humiliation, de ne pouvoir incarner Jeanne d’Arc. On me dirait que je ne peux pas incarner Anne Frank, ou Nelson Mandela, je ne le prendrais pour une insulte personnelle. Et je trouverais fort niais de consacrer ma vie à bien prouver que si, je le peux, ou à devenir critique musical, si j’étais  sourd, ou peintre, si je n’avais pas de bras, ou contrefait et monstrueux, si j’étais très beau et très bien bâti : c’est tout ordonnancer autour d’une impossibilité, se laisser obséder par elle, au lieu d’exploiter le champ du possible, et d’y fonder sa liberté.
    Le remplacisme global est bien l’enfant de mai 68 et de la révolution petite-bourgeoise. Il s’interdit de s’interdire. Tout lui est bonheur de ce qui abolit les frontières, les empêchements, les distinctions, les limites, qu’elles soient géographiques, conceptuelles ou morales. Rien de ce qui est ne l’entrave. Il ne veut surtout pas d’héritage, ce facteur d’inégalité, de discrimination, de grumeaux. Il est toujours prêt à tout reprendre au début : d’autant que le passé n’est jamais bien profond, à ses yeux, ni le futur bien distinct. Tout lui est présent, rien ne lui est présence. Que les choses soient, voilà ce qui lui est intolérable : et surtout qu’elles soient ce qu’elles sont. Être lui semble une prétention abusive, et surtout qu’il comprend mal. Ce n’est pas dans sa culture, comme il dit. Il échange, déconstruit, subtilise, remplace. L’important est que les usines tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, que la MHI soit livrée, que ceux qui l’ont produite l’achètent, et ainsi se dévorent eux-mêmes.

    Renaud Camus 23/02/2018

    Source : Journal en ligne de Renaud Camus via https://fr.novopress.info/

    Crédit photo : Albert Lynch [Domaine public], via Wikimedia Commons

  • La ligne anti-FN de Laurent Wauquiez totalement injustifiable auprès de son électorat

    De Gilles Ardinat sur L'Incorrect :

    6a00d83451619c69e201bb09f77139970d-800wi.jpg"La première évolution est idéologique. Le Front National et Les Républicains connaissent, depuis leur défaite de 2017, des inflexions stratégiques importantes. Le FN s’est brutalement séparé de son aile chevènementiste avec le départ du clan Philippot porteur d’un discours socialisant qui était un véritable repoussoir pour la plupart des élus LR. De manière beaucoup plus progressive, LR est en train de se purger de son aile orléaniste. La rupture est presque consommée avec l’UDI et les défections se multiplient au sein-même du parti de M. Wauquiez accusé par ses anciens compagnons de « droitisation » excessive. Alors que le FN s’est débarrassé des déclarations gauchisantes de Sophie Montel et a fait évoluer sa critique de l’Union Européenne, LR se vide de ses têtes d’affiches (Xavier Bertrand et Christian Estrosi élus par la gauche en 2015, Alain Juppé, les « constructifs »…). Le fossé idéologique, jadis considérable entre le FN et LR est donc en train de se combler. La scission philippotiste et les défections orléanistes clarifient le paysage idéologique à droite, de plus en plus organisé autour de la question identitaire.

    Les électorats FN et LR partagent les mêmes constats et les mêmes craintes concernant la « crise migratoire », terme politiquement correct pour décrire une véritable submersion de l’Europe par les populations prolifiques du Tiers-Monde. Pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).

    Ce bouleversement démographique d’une ampleur inédite explique la « droitisation » de l’opinion française. Les électeurs FN et LR ont pris conscience de la gravité de la situation. Ils partagent sur ce thème les mêmes diagnostics ce qui conduit de nombreux militants à imaginer des alliances sur le modèle autrichien.

    Malgré ces convergences évidentes, le chantage de la gauche morale garde encore une certaine efficacité au sommet des Républicains. Les cadres dirigeants, à l’image de Laurent Wauquiez, continuent de jurer qu’il n’y aura « jamais d’alliance avec le FN ». C’est donc en périphérie des états majors que se créent les passerelles entre l’aile droite de LR, dont M. Wauquiez est le porte-voix, et le « nouveau Front » voulu par Marine Le Pen.

    La Manif Pour Tous (LMPT) a été le premier lieu de rencontre entre les élus LR et FN, ceux-ci discutant de manière officieuse en marge des manifestations et des réunions publiques. La presse de droite et les sites de la « ré-information » constituent aussi des ponts entre les deux formations. TV LibertésCauseur, Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire, Figaro Vox et bien entendu L’Incorrect s’adressent aux électeurs LR comme à ceux du FN. Ces médias, relayés sur les blogs et réseaux sociaux, forment une nébuleuse métapolitique et transpartisane qui préfigure les rapprochements à venir.

    Enfin, plusieurs personnalités, qui se positionnent à mi-chemin de LR et du FN, se sont fixées comme mission de dépasser les logiques de partis. Robert Ménard, son épouse Emmanuelle et Nicolas Dupont-Aignan plaident pour « l’union des droites » et comptent plusieurs ralliements comme celui du Parti Chrétien Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson. La plateforme des « Amoureux de la France », émanation de la « droite hors les murs », multiplie les initiatives visant à dépasser les querelles d’appareils. Thierry Mariani, qui est toujours officiellement chez LR, est lui aussi un fervent défenseur de l’union des droites.

    Alors qu’il est chaque jour trahi par les cadres de son parti, Laurent Wauquiez semble de plus en plus condamné à briser le tabou des alliances à droite. C’est une demande pressante de la plupart de ses partisans ; c’est aussi une nécessité du point de vue de l’arithmétique électorale puisque LR seul n’est plus en mesure d’obtenir une majorité lors d’un scrutin national."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/la-ligne-anti-fn-de-laurent-wauquiez-totalement-injustifiable-aupr%C3%A8s-de-son-%C3%A9lectorat.html

  • Hors-série de Présent sur "Maurras et l'épuration littéraire" à paraître le 1er mars

    6a00d83451619c69e201b8d2de6c97970c-250wi.pngVous y trouverez des entretiens avec Jean-Marie Le Pen sur les Poèmes de Fresnes de Brasillach, Philippe Mesnard, l'abbé de Tanouarn, Axel Tisserand, Stéphane Blanchonnet6a00d83451619c69e201bb09f76757970d-250wi.jpg

    A acheter en kiosque ou en ligne.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html