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  • Poutine dans un fauteuil

    Ce résultat était attendu et il n’y avait guère de suspense, Vladimir Poutine, candidat du parti national  Russie Unie,  a été très confortablement réélu à la tête de la fédération de Russie. M. Poutine est donc en route pour un quatrième mandat  avec plus de 73,2% des suffrages (63,60% en 2012);  très loin devant Pavel Groudinine, le candidat du Parti communiste ( 11,2% ),   Vladimir Jirinovski, président du parti  nationaliste LPDR (6,7%) et la richissime femme d’affaires et journaliste libérale Ksénia Sobtchak, très connue en Russie, membre du Conseil de coordination de l’opposition russe (2,5%). L’inconnu résidait surtout dans le taux de participation pour une élection dans laquelle Vladimir  Poutine n’avait pas d’opposants sérieux. L’agence publique TASS a fait savoir que là aussi le pari a été gagné puisque 60% à 70% des 107 millions  d’électeurs russes se seraient déplacés dans les bureaux de vote, pourcentage  équivalent ou supérieur à la présidentielle de 2012 (65,27%).

    Un scrutin  qui se déroulait sur  fond de tension internationale avec l’Occident en général et la Grande Bretagne  en particulier. Le Premier ministre Theresa May a  accusé  Moscou (qui dément) d’être  « coupable » de l’empoisonnement  chimique sur le sol britannique d’un agent double Sergueï Skripal et de sa fille. Mercredi, Mme May a annoncé  le gel des contacts bilatéraux et  l’expulsion de 23 diplomates russes, mesures qui ont conduit les autorités russes à procéder à l’expulsion d’un nombre équivalent de diplomates  britanniques et l’arrêt des activités en Russie de l’organisme international britannique pour les relations culturelles et l’éducation, le  British Council.

    Emmanuel Macron lui n’est pas sorti grandi de sa réaction épidermique, peu réfléchie (?), très pusillanime qui l’a conduit par «solidarité avec nos amis britanniques» à boycotter vendredi le pavillon officiel de la Russie présent au salon Livre de  Paris. Nous sommes déjà loin du discours qui était le sien à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine à Versailles  au mois de mai dernier…

    Le site de France 24 a  rappelé à cette occasion que le pavillon russe accueillait au nombre des écrivains présents aussi bien « le controversé  (sic) Zakhar Prilepine, 42 ans, proche du chef du Parti national-bolchevique, Édouard Limonov, écrivain parmi les plus doués de sa génération, (et qui défend désormais  la présidence Poutine, NDLR), que   « Ludmila Oulitskaïa, lauréate du prix Médicis étranger en 1996 et voix de l’opposition en Russie. »  « Natalia Soljenitsyne, veuve du prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne (s’est) déclarée  peinée »:  « Emmanuel Macron n’a pas fait ce qu’il fallait et en premier lieu pour la France elle-même. J’avais l’impression, au vu de ce qui s’était passé ces derniers mois, que le président Macron n’était pas le pire des amis de la Russie, […] qu’il était moins influencé par cette hystérie qui règne dans les médias occidentaux quand il s’agit de la Russie»

    Et l’épouse de l’auteur de L’archipel du goulag  et de Deux siècles ensemble d’ajouter:  « Quand les diplomates ne savent plus se parler, ça devient encore plus important que se parlent les artistes et les gens de la culture et des arts. »  « Tourner le dos au dialogue avec les gens de la culture et des arts, c’est extrêmement étonnant et ne sied pas à un leader politique français » On ne saurait mieux dire.

    Certes, les attaques portées contre la Russie émanant des cénacles atlantistes, européistes, mondialistes ont surtout pour effet de conforter la  popularité d’une  présidence russe  sous l’action de laquelle  la Russie a connu un  boom économique, une forte progression du niveau de vie de ses citoyens, une embellie (timide mais réelle) de sa démographie  et retrouvé une place ce tout premier plan sur la scène internationale.

    Il n’en reste pas moins que certains ont dénoncé la sincérité  du scrutin présidentiel. L’ONG Golos, financée par un certain nombre de bailleurs de fonds  américains,  a fait état d’irrégularités dans les votes qui ont eu lieu hier.  Il a été évoqué des bourrages d’urnes, des entraves, des votes multiples. Toutes choses qui auraient eu pour objet de gonfler le taux de participation,  dans un certain nombre des 97 000 bureaux de vote du pays, que les quelques dizaines de milliers d’observateurs indépendants déployés par l’opposition, les ONG,  l’UE -des parlementaires européens se sont rendus sur place,  dont le vice-président du  FN Louis Aliot- ne pouvaient tous contrôler.

    Golos explique avoir comptabilisé  2.629 irrégularités, à l’instar de observateurs d’Alexeï Navalny,  une des figures de l’opposition à Vladimir Poutine. M. Navalny, officiellement très engagé dans la lutte contre la corruption, a été exclu de la présidentielle russe  pour cause de condamnation(s) judiciaire(s) ; il a été soutenu dans ses démêlés judiciaires par les États-Unis, l’Union européenne et  le Conseil de l’Europe.

    Comme c’est le cas pour Golos, les adversaires d’Alexeï  Navalny affirme qu’il est instrumentalisé par l’étranger, rappelant que par le passé, la formation politique DA !,  à la création de laquelle il participa il y a douze ans ans, fut financée par  la National Endowment for Democracy, (NED). Une officine proche de la CIA, fondée en 1983,  dont l’objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde.  En clair,  une structure  d’orientation neocon, soutenue par le parti républicain comme par le parti démocrate, appuyée matériellement par de grandes multinationales (Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft…).

    Pour autant, M. Navalny est aussi critiqué pour son…nationalisme. « Jamais je ne soutiendrai la position selon laquelle en Russie le nationalisme est une chose terrible qu’il faut interdire » déclarait-il en 2013. «En France, en ce moment, le Front National connaît une période de poussée frénétique  (sic) de sa popularité. Vous parlez d’une horreur, Alain Delon soutient Marine Le Pen ! Et des processus analogues ont cours dans toute l’Europe. Et alors, allons-nous boycotter les croissants français ? Ou bien dire carrément que les Français ont le droit de faire ça, et pas les Russes ? »

    Bruno Gollnisch  qui sera ce soir l’invité de LCP à 19h 30  pour évoquer la présidentielle russe, estime bien évidemment que l’amour de la patrie, la volonté de la voir rayonner et prospérer, d’en préserver l’identité, la souveraineté,  sont des aspirations   fort légitimes et non pas des causes de haine ou des sources de conflits  comme l’affirment les médias, les faiseurs d’opinion et les politiciens  progressistes.

    Nous le relevions en décembre 2011 sur ce blogue, citant alors Xavier Moreau:   reconstruction de l’identité russe autour du christianisme, piété populaire, refus de l’affrontement civilisationnel, défense de la famille traditionnelle,  c’est le modèle européiste au complet qui est rejeté par le peuple russe et ses élites dirigeantes.  Au-delà des imperfections de la toute jeune démocratie russe, il est en tout cas permis de s’interroger, comme Bruno Gollnisch, sur le fait de savoir si ce n’est pas surtout ce sursaut national et identitaire russe qui vaut à ses dirigeants actuels d’être traînés dans la boue.

    https://gollnisch.com/2018/03/19/poutine-dans-un-fauteuil/

  • Sous la neige, Jean-Marie Le Pen a rendu un émouvant hommage à François Duprat

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    Source Paris Vox cliquez ici

    Il y a 40 ans décédait François Duprat. Alors qu’il se faisait conduire par sa femme en voiture, une bombe explose dans celle-ci et lui coûte la vie, c’était le 18 mars 1978. Les auteurs de cet attentat n’ont jamais été identifiés. La liste des accusés est longue, certains pointaient du doigt l’extrême gauche, d’autres des services secrets (le Mossad ou les services français notamment) alors que d’autres dénonçaient un règlement de compte interne à la droite nationale. 40 ans après, si les questions demeurent, l’heure est au recueillement, pas à la vengeance.

    Afin de lui rendre hommage, Jean Marie le Pen a prononcé un discours et déposé une gerbe. Une petite trentaine de personnes étaient présentes autour du “Menhir”.  Les “mousquetaires du président” (ancien DPS FN) étaient présents en nombre. 

    Rendant hommage à son ancien numéro deux, Jean-Marie le Pen a déclaré que le fait de mourir jeune lui (à François Duprat) avait “évité les affres de la vieillesse“. Revenant rapidement sur la vie de son ancien numéro 2 au FN, Jean-Marie le Pen a conclu par “Notre devise 40 ans après demeure Honneur et Fidélité.”

    Qui était François Duprat ?

    François Duprat était un théoricien nationaliste révolutionnaire, il faisait partie des pionniers du Front national et d’Ordre nouveau. Il fut également un compagnon de route et relais de Dominique Venner dans sa jeunesse. Auteur prolifique, il fut le père des Cahiers européens et de la Revue d’histoire du fascisme. Volonté de lui nuire ou réalité, certains ont avancé que François Duprat travaillait pour les services secrets. (L’émission“ Rendez-vous avec X” de France Inter défendait notamment cette théorie).

    Pour mieux connaitre son oeuvre, une réédition récente de ses écrits vient de paraître chez Ars Magna, une biographie complète de François Duprat était également sortie dans les Cahiers d’histoire du Nationalisme.

  • Les Français sont conservateurs sans le savoir

    6a00d83451619c69e201b7c958bcb5970b-250wi.jpgFrançois de Voyer est chef d’entreprise et président du Collectif Audace. Il a accompagné Marion Maréchal Le Pen aux Etats-Unis. Il déclare à l'Incorrect :

    "Notre message est plus clair que jamais : nous souhaitons, à notre humble échelle, unir les différents courants de droite autour de valeurs qui les transcendent et de propositions qui les rassemblent : amour de la liberté de conscience, d’expression, et d’entreprise, défense de la souveraineté de la nation, conservatisme en matière de mœurs et d’environnement, voilà pour les valeurs. Côté propositions, nous sommes des pragmatiques : de l’air pour les entrepreneurs, de la visibilité pour les indépendants, de la protection pour nos industries, du soutien pour nos zones rurales et de la considération pour nos créateurs.

    Vous avez reçu Henri Guaino comme Jean-Frédéric Poisson. Êtes-vous le point de rencontre des droites ?

    C’est notre ambition. J’espère qu’en période électorale nous serons nombreux – Audace et d’autres associations ou think tank -, à forcer la main des responsables de certaines formations politiques qui restent réticents à l’idée d’un dialogue puis d’une coalition des droites.

    On entend souvent que la droite enracinée aurait « gagné la bataille des idées ».  Mais les Français sont-ils vraiment devenus conservateurs ?

    Je crois que les Français n’ont jamais cessé de l’être, mais ils sont conservateurs sans le savoir. La bataille des idées est gagnée à bien des égards : notre courant compte une profusion d’intellectuels, d’auteurs de talents, multiplie les succès de librairie ; sa presse tient bon et s’étoffe, vous en êtes la preuveNous avons l’humour, et la séduction, qui étaient l’apanage de la gauche depuis les années 60. Il ne leur reste plus qu’un quarteron de plumitifs poussiéreux dont l’ultime convulsion consiste à censurer et dresser des listes. Cependant, cette victoire intellectuelle n’a pas encore de traduction, ni en terme électoral, ni, et c’est peut-être plus grave, en terme de pénétration des réseaux de pouvoir. C’est pour cela que le conservatisme des Français reste fantoche, on les a convaincus qu’ils étaient isolés alors qu’ils sont majoritaires. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/les-fran%C3%A7ais-sont-conservateurs-sans-le-savoir.html

  • Triomphe électoral pour Vladimir Poutine réélu à la tête de la Russie avec prés de 77% des voix et 70% de participation

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    Taux-en-Tchétchénie-300x154.jpgLes hyènes enragées ont été lâchées, à peine les estimations étaient-elles connues, sur les télévisions de grands chemins de France. En tête de la meute, Christine Okrent sur BFMTV, mais les autres chaînes n’étaient pas en reste, et notamment FranceTVinfo qui a tracé de Vladimir Poutine l’image d’un vampire qui ne remporte les élections depuis 18 ans que grâce à ses guerres, à commencer par celle de Tchétchénie. Or les républiques musulmanes du Caucase ont donné des taux de voix en faveur de M. Poutine supérieures à la moyenne nationale. Les Français sont habitués à un tel déferlement de haine à chaque fois qu’un adversaire du Système remporte un succès contre lui. C’est ce qui leur est infligé à chaque victoire du Front national depuis que Jean-Marie Le Pen est arrivé en seconde position à la présidentielle en 2002, ce fut également le cas, en à peine un peu plus nuancé, contre François Fillon sommé de laisser sa place à Emmanuel Macron l’élu du Système.

    Avec 76,66% des voix et 67,98% de participation à l’élection, Vladimir Poutine, loin d’avoir reculé dans sa popularité depuis l’élection de 2012, l’a fortement renforcée. Son opposant principal, M. Navalny, soutenu par l’Occident, avait appelé au boycott de l’élection ne pouvant se présenter puisqu’il est sous le coup d’une condamnation judiciaire. Les observateurs occidentaux comptaient donc sur une participation inférieure à celle de 2012 (65,27%) pour démontrer que l’opposition étant muselée, la réélection de M. Poutine n’était pas concluante.  C’est tout le contraire qui s’est passé avec une participation en 2018 de 67,7%. En 2012 V. Poutine avait obtenu 63% des voix. A chaque fois il a été élu dés le premier tour. Et ceux qui continuent de voir la Russie comme un pays communiste ne sont pas mieux lotis puisque les deux candidats communistes qui se sont présentés contre lui totalisent à peine plus de 12% des voix.

    La Crimée donne plus de 92% de ses voix à Poutine

    Crimée-768x402.jpgCe triomphe électoral loin d’avoir cloué le bec des mondialistes a au contraire galvanisé leur haine. Il faut précisé que la Crimée est la république de la fédération qui a donné le plus fort taux de voix en faveur de Vladimir Poutine , lui qui a été l’acteur du rattachement de la péninsule à la Russie. La Crimée, berceau du christianisme de la Russie qui a reçu son baptème de l’un des princes de Kiev, Saint-Vladimir -le-Grand.

    Première intervention de Poutine après sa ré-élection

    Contrairement aux mondialistes qui dirigent l’Occident qui sont aigres et consternés, les Russes ont fait la fête, ici à Moscou place du Manège, près du Kremlin, où Vladimir Poutine est venu en tout premier saluer ses électeurs, au début de la soirée électorale.

    Pourquoi tant de haine contre cet homme tellement aimé du pays le plus vaste de la planète et le plus puissant de l’Europe ? Tout simplement parce qu’il « n’est pas à la solde des pouvoirs financiers internationaux, provoque en France une partie de la propagande contre la Russie et contre son président, » dit M. Poisson, ex-adversaire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 en France.

    Pour essayer de minimiser la victoire électorale de Vladimir Poutine, les commentateurs s’évertuent à parler, sinon de dictature, du moins de « démocrature », un mot inventé récemment à l’égard de la Russie parce que « dictature » c’était difficile à faire avaler, même aux plus crédules. D’autres, même bien intentionnés, parlent de « démocratie jeune »: qui n’est pas encore aboutie contrairement aux pays occidentaux chez qui la démocratie roulerait comme sur des roulettes. Mais quelle est la démocratie en Occident qui peut faire envie à un russe ? La dictature à peine déguisée d’Emmanuel Macron qui est parvenu au pouvoir par un coup d’État médiatique? La dictature de l’UE dirigée par des commissaires, non élus, mais qui sont choisis par la haute finance ? Une Union européenne dont il est impossible de sortir après y être entré ?

    Les résultats

    Les résultats préliminaires officiellement annoncés par Ella Pamfilova, président de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie le 19 mars, confirment la large victoire de Vladimir Poutine, qui récolte 76,66% des suffrages, soit quelque 56 millions de voix. La participation se monte à 67,7% (65,27% en 2012) ; quelque 73 millions de votants se sont rendus aux urnes.

    Le milliardaire communiste, Pavel Groudinine, arrive en seconde position avec 11,8% des voix. Suivent le nationaliste Vladimir Jirinovski, Parti libéral-démocrate de Russie, 5,6%),  la libérale, Xénia Sobtchak (Initiative citoyenne, 1,6%), Grigori Iavlinski (Iabloko, 1%), Boris Titov (Parti de la croissance, 0,7%), Sergueï Babourine (Union des peuples russes, 0,6%) et Maxime Souraïkine (Communistes de Russie, 0,6%).

    Hormis la Crimée qui plébiscite celui qui l’a arrachée des griffes de l’Occident avec 92% des suffrages, Moscou et Saint-Petersbourg dont les Occidentaux espéraient une complicité, ont voté largement en faveur de Vladimir Vladimirovitch, Moscou à plus de 71% et Saint-Pétersbourg à plus de 75%. La Sibérie, cette Russie d’Asie,  dont certains en Occident voudraient bien qu’elle se détache de la Fédération, a donné des taux très élevés de voix au Président sortant jusqu’à plus de 91% dans l’oblast de Touva à la frontière de la Mongolie.

    1 513 observateurs internationaux

    L’élection présidentielle russe a fait l’objet d’un dispositif particulièrement important d’observation et de surveillance, comme l’a rappelé la Commission. «Pour la première fois nous avons retransmis en direct les images de [pratiquement] tous les bureaux de vote, permettant à chacun de vérifier ce qu’il s’y passait», a souligné la présidente de la Commission électorale Ella Pamfilova, rappelant que 474 000 observateurs étaient présents dans les bureaux de vote, soit, en moyenne, 6 ou 7 observateurs par bureau de vote.

    Premières félicitations dans le monde

    Si l’Occident fait grise mine, en revanche les autorités des pays d’Asie sont beaucoup plus chaleureuses. Du président chinois Xi Jinping qui c’est félicité que « le peuple russe progresse résolument vers le développement et la renaissance d’un pays fort.» , au dirigeant de l’Arménie, en passant par celui du Kazakhstan, de l’Azerbadjian, jusqu’à celui du Japon.

    En Europe les félicitations ne se sont pas bousculées, le Président serbeAlexander Vucic et le président moldave Igor Dodon ont été les premiers à donner leurs chaleureuses félicitations.

    Russie, pôle de résistance des valeurs chrétiennes dans le monde

    Le soutien des pays d’Asie est particulièrement important dans la quête d’un monde multipolaire, chère au président russe, puisque l’avenir économique du monde semble devoir se situer sur ce continent vers lequel le regard des plus grandes puissances converge. Si les dirigeants des pays de l’Union européenne œuvraient en toute liberté pour le bien de leurs nations respectives et non pas pour leurs mentors mondialistes, ils devraient resserrer les liens avec la Russie qui est le pont entre l’Europe et l’Asie, entre la civilisation européo-chrétienne et le vaste continent asiatique qui compte la plus importante population du globe. Malheureusement ils semblent se soumettre à la dictature de la guerre froide imposée par les grands groupes financiers qui détiennent les dettes pharamineuse de leur pays, et qui les font élire.

    La réélection de Vladimir Poutine est une très bonne nouvelle pour la Russie et pour le monde, mais aussi pour l’Europe et pour la France, attaquée de toutes parts dans sa civilisation et sa culture chrétienne, par les puissances occultes qui dirigent le monde occidental, avec l’afflux des immigrés clandestins musulmans auxquels ils ouvrent les portes. La Russie est sous l’autorité de M. Poutine le pôle de résistance principal de la civilisation chrétienne face au mondialisme qui met tout en œuvre depuis plus de deux siècles pour l’abattre.

    http://www.medias-presse.info/triomphe-electoral-pour-vladimir-poutine-reelu-a-la-tete-de-la-russie-avec-pres-de-77-des-voix/88892/

  • A l'heure actuelle, défendre l'immigration, c'est sans espoir si l'on veut gagner une élection

    6a00d83451619c69e201b7c9593f52970b-800wi.jpgExtrait d'un entretien de Jean-François Kahn au Figarovox :

    "Y a-t-il enfin une dictature du politiquement correct au sujet de l'immigration ?

    C'est indéniable, oui. Et toutes les récentes élections ont montré qu'aucun parti ne peut espérer devenir majoritaire s'il s'enferme dans un déni de la réalité. Je ne dis pas qu'il est scandaleux de défendre une ligne immigrationniste! C'est même très respectable, dans la mesure où toute idée doit être respectée en démocratie. Mais à l'heure actuelle, défendre l'immigration, c'est sans espoir si l'on veut gagner une élection. Ensuite, vous avez dans des associations de nombreuses personnes qui se dévouent pour les immigrés, à Calais ou ailleurs, et je trouve ça admirable. Certaines de ces personnes sont des saints, et le font d'ailleurs parfois au nom de leur foi chrétienne. Mais il ne faudrait pas que ceux-là s'enferment eux-aussi dans le déni, ou qu'ils refusent de savoir d'où viennent les migrants et quel âge ils ont. Comment peut-on prétendre résoudre des problèmes en refusant obstinément de les connaître? C'est la même chose pour les statistiques ethniques: si on veut affronter la réalité, il faut la connaître. Il y a également des gens qui sont pour l'immigration libre, car ils sont contre toute forme de régulation ou de contrôle, mais ils n'osent pas l'assumer: là aussi, c'est un déni! On a le droit d'avoir des idées, à condition de les assumer publiquement et de ne pas s'en dédire en permanence ! Enfin, il faut qu'on se pose la question de la ghettoïsation des territoires, car on voit de plus en plus de bidonvilles et de SDF, de tensions ethniques, sociales et religieuses… Que fait-on face à cela ? Mais les immigrationnistes refusent de se poser cette question, ils ne veulent pas regarder les solutions à apporter aux conséquences de l'immigration. Là encore, et comme pour le reste, on est dans une forme de déni."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une série télévisée pour lutter contre l’immigration depuis le Nigeria

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Tel est l’objectif des 420 000€ investis en début d’année par les autorités suisses. La série, intitulée « Missing Steps », « Les étapes manquées », raconte l’histoire fictive d’un Nigérian. Mu par des motivations économiques, il gagne illégalement l’Europe.

    A travers cette série, les autorités suisses cherchent à déconstruire le mythe de l’Eldorado européen. La première diffusion terminée, 200.000 DVD vont être distribués aux Nigérians demandeurs d’un passeport vers l’Europe.

    Doutons que cela suffise à enrayer définitivement l’immigration mais l’initiative a le mérite d’exister.

    Notons entre autres le choix stratégique de s’adresser au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et à la forte croissance démographique.

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  • Le Moyen Âge, une Renaissance ?

    En octobre 2017, tandis que la polémique Gouguenheim s’est éteinte, un ouvrage passé quasiment inaperçu relance le débat sur les si nombreuses « Fake news » qui entourent le Moyen Âge ; suite de notre émission radiophonique sur l’Université médiévale :

    Paris, quartier latin. Un jeune Picard aux origines modestes s’apprête à rejoindre la faculté des Arts de l’Université pour assister au commentaire d’un texte d’Aristote sur la philosophie naturelle.

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  • L’insolence des anarchistes de droite

    ADG
    Les anarchistes de droite me semblent la contribution française la plus authentique et la plus talentueuse à une certaine rébellion insolente de l’esprit européen face à la « modernité », autrement dit l’hypocrisie bourgeoise de gauche et de droite. Leur saint patron pourrait être Barbey d’Aurévilly (Les Diaboliques), à moins que ce ne soit Molière (Tartuffe). Caractéristique dominante : en politique, ils n’appartiennent jamais à la droite modérée et honnissent les politiciens défenseurs du portefeuille et de la morale. C’est pourquoi l’on rencontre dans leur cohorte indocile des écrivains que l’on pourrait dire de gauche, comme Marcel Aymé, ou qu’il serait impossible d’étiqueter, comme Jean Anouilh. Ils ont en commun un talent railleur et un goût du panache dont témoignent Antoine Blondin (Monsieur Jadis), Roger Nimier (Le Hussard bleu), Jean Dutourd (Les Taxis de la Marne) ou Jean Cau (Croquis de mémoire). A la façon de Georges Bernanos, ils se sont souvent querellés avec leurs maîtres à penser. On les retrouve encore, hautins, farceurs et féroces, derrière la caméra de Georges Lautner (Les Tontons flingueurs ou Le Professionnel), avec les dialogues de Michel Audiard, qui est à lui seul un archétype. 
    Deux parmi ces anarchistes de la plume ont dominé en leur temps le roman noir. Sous un régime d’épais conformisme, ils firent de leurs romans sombres ou rigolards les ultimes refuges de la liberté de penser. Ces deux-là ont été dans les années 1980 les pères du nouveau polar français. On les a dit enfants de Mai 68. L’un par la main gauche, l’autre par la main droite. Passant au crible le monde hautement immoral dans lequel il leur fallait vivre, ils ont tiré à vue sur les pantins et parfois même sur leur copains. 
    À quelques années de distances, tous les deux sont nés un 19 décembre. L’un s’appelait Jean-Patrick Manchette. Il avait commencé comme traducteur de polars américains. Pour l’état civil, l’autre était Alain Fournier, un nom un peu difficile à porter quand on veut faire carrière en littérature. Il choisit donc un pseudonyme qui avait le mérite de la nouveauté : ADG. Ces initiales ne voulaient strictement rien dire, mais elles étaient faciles à mémoriser. 
    En 1971, sans se connaître, Manchette et son cadet ADG ont publié leur premier roman dans la Série Noire. Ce fut comme une petite révolution. D’emblée, ils venaient de donner un terrible coup de vieux à tout un pan du polar à la française. Fini les truands corses et les durs de Pigalle. Fini le code de l’honneur à la Gabin. Avec eux, le roman noir se projetait dans les tortueux méandres de la nouvelle République. L’un traitait son affaire sur le mode ténébreux, et l’autre dans un registre ironique. Impossible après eux d’écrire comme avant. On dit qu’ils avaient pris des leçons chez Chandler ou Hammett. Mais ils n’avaient surtout pas oublié de lire Céline, Michel Audiard et peut-être aussi Paul Morand. Écriture sèche, efficace comme une rafale bien expédiée. Plus riche en trouvailles et en calembours chez ADG, plus aride chez Manchette. 
    Né en 1942, mort en 1996, Jean-Patrick Manchette publia en 1971 L’affaire N’Gustro directement inspirée de l’affaire Ben Barka (opposant marocain enlevé et liquidé en 1965 avec la complicité active du pouvoir et des basses polices). Sa connaissance des milieux gauchistes de sa folle jeunesse accoucha d’un tableau véridique et impitoyable. Féministes freudiennes et nymphos, intellos débiles et militants paumés. Une galerie complète des laissés pour compte de Mai 68, auxquels Manchette ajoutait quelques portraits hilarants de révolutionnaires tropicaux. Le personnage le moins antipathique était le tueur, ancien de l’OAS, qui se foutait complètement des fantasmes de ses complices occasionnels. C’était un cynique plutôt fréquentable, mais il n’était pas de taille face aux grands requins qui tiraient les ficelles. Il fut donc dévoré. 
    Ce premier roman, comme tous ceux qu’écrivit Manchette, était d’un pessimisme intégral. Il y démontait la mécanique du monde réel. Derrière le décor, régnaient les trois divinités de l’époque : le fric, le sexe et le pouvoir. 
    Au fil de ses propres polars, ADG montra qu’il était lui aussi un auteur au parfum, appréciant les allusions historiques musclées. Tour cela dans un style bien identifiable, charpenté de calembours, écrivant « ouisquie » comme Jacques Perret, l’auteur inoubliable et provisoirement oublié de Bande à part
    Si l’on ne devait lire d’ADG qu’un seul roman, ce serait Pour venger Pépère(Gallimard), un petit chef d’œuvre. Sous une forme ramassée, la palette adégienne y est la plus gouailleuse. Perfection en tout, scénario rond comme un œuf, ironie décapante, brin de poésie légère, irrespect pour les « valeurs » avariées d’une époque corrompue. 
    L’histoire est celle d’une magnifique vengeance qui a pour cadre la Touraine, patrie de l’auteur. On y voit Maître Pascal Delcroix, jeune avocat costaud et désargenté, se lancer dans une petite guerre téméraire contre les puissants barons de la politique locale. Hormis sa belle inconscience, il a pour soutien un copain nommé « Machin », journaliste droitier d’origine russe, passablement porté sur la bouteille, et « droit comme un tirebouchon ». On s’initie au passage à la dégustation de quelques crus de Touraine, le petit blanc clair et odorant de Montlouis, ou le Turquant coulant comme velours
    Point de départ, l’assassinat fortuit du grand-père de l’avocat. Un grand-père comme on voudrait tous en avoir, ouvrier retraité et communiste à la mode de 1870, aimant le son du clairon et plus encore la pêche au gardon. Fier et pas dégonflé avec çà, ce qui lui vaut d’être tué par des malfrats dûment protégés. A partir de là on entre dans le vif du sujet, c’est à dire dans le ventre puant d’un système faisandé, face nocturne d’un pays jadis noble et galant, dont une certaine Sophie, blonde et gracieuse jeunes fille, semble comme le dernier jardin ensoleillé. Rien de lugubre pourtant, contrairement aux romans de Manchettes. Au contraire, grâce à une insolence joyeuse et un mépris libérateur. 
    Au lendemain de sa mort (1er novembre 2004), ADG fit un retour inattendu avec J’ai déjà donné, roman salué par toute la critique. Héritier de quelques siècles de gouaille gauloise, insolente et frondeuse, ADG avait planté entre-temps dans la panse d’une république peu recommandable les banderilles les plus jubilatoires de l’anarchisme de droite. 
    Article de Dominique Venner dans Le Spectacle du Monde de décembre 2011