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  • Le Samedi Politique : Syrie, mensonges et crimes d'état avec Richard Labévière

  • Jean-Paul Gourévitch : « le rêve migratoire n’est pas de s’emparer de la Méditerranée mais de la traverser »

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    La Mer Méditerranée a vu d’innombrables empires croître et décliner. En est-on fini avec les grands rêves autour de cet espace géopolitique crucial ?

    Pour Jean-Paul Gourévitch, les rêves d’empires sont devenus des rêves de passage.

  • Moscou: la frappe contre la Syrie ne sera pas sans conséquences

    L'ambassadeur de Russie aux États-Unis a prévenu vendredi soir que les frappes coordonnées déclenchées par Washington, Londres et Paris contre la Syrie auraient des conséquences.

    Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le Président russe", un acte qui aura des conséquences, a averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.

    "Un scénario préconçu est en cours d'exécution", a réagi Anatoli Antonov sur Twitter. "Une fois de plus, on nous menace. Nous avons prévenu que de telles actions ne resteraient pas sans conséquences", poursuit-il. 

    "Les États-Unis, qui détiennent le plus gros arsenal d'armes chimiques, n'ont aucun droit moral à blâmer d'autres pays", poursuit l'ambassadeur.

    À Moscou, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déploré elle aussi ces frappes contre un "gouvernement souverain qui tente depuis des années de survivre à une agression terroriste".

    "D'abord le 'Printemps arabe' a mis le peuple syrien à l'épreuve, puis Daech, maintenant les roquettes américaines", a écrit Maria Zakharova sur Facebook. 

    "Il faut être anormal pour attaquer la capitale de la Syrie juste au moment où elle avait l'occasion d'un avenir pacifique", ajoute-t-elle.

    Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans l'ex-enclave rebelle de la Ghouta orientale.

    Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.

    https://fr.sputniknews.com/international/201804141035940646-moscou-syrie-frappe-consequences/

  • TRUMP ET SES VALETS VEULENT LA GUERRE : SOLIDARITÉ TOTALE AVEC LA SYRIE ! PAS UN SOLDAT POUR LA COALITION MONDIALISTE !

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  • Les ONG en Méditerranée : des idéologues contre leur patrie

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    Marc Rousset

    En date du 15 mars 2018 à 73 miles nautiques de la Libye, une bataille navale a eu lieu en Méditerranée entre l’« Open Arms » de l’ONG catalane Proactiva et un bâtiment patrouilleur des garde-côtes libyens.

    Le code de bonne conduite imposé par l’Italie aux organisations internationales d’aide aux clandestins interdit aux ONG d’entrer en contact avec les réseaux des passeurs, ainsi qu’ils avaient pris la détestable habitude de le faire, en convenant d’un lieu de rendez-vous avant même que les clandestins ne soient officiellement naufragés. C’est ainsi que le « Luventa », navire allemand de l’ONG « Jugend Rettet » a été saisi à Lampedusa.

    Formée et équipée par l’Union européenne depuis juin 2016 dans le cadre de l’opération Sophia contre « le trafic de migrants » en Méditerranée, la marine libyenne est de plus en plus efficace. Le 15 mars, les Libyens sont informés par un centre maritime basé à Rome, de la présence d’une embarcation surchargée en difficulté à 73 miles de leurs côtes.

    Une véritable course navale s’engage alors avec le patrouilleur qui croise l’Open Arms beaucoup plus lent à 10 miles du lieu de naufrage. Furieux, les « humanitaires » mettent à l’eau deux puissants zodiacs qui reprennent l’avantage sur les Libyens et arrivent les premiers sur les lieux. Pendant deux heures, au beau milieu de la mer, les zodiacs humanitaires attendent l’Open Arms, empêchent les manœuvres du patrouilleur ainsi que les naufragés de monter dans le bateau libyen. Finalement le patrouilleur s’écarte et, après une escale à Malte, l’Open Arms est placé sous séquestre par la justice italienne.

    L’ONG catalane avait, en fait, lancé un concours avec les gardes – côtes libyens pour que les clandestins africains ne retournent pas en Afrique. La hantise des ONG, c’est qu’un jour les Européens découvrent les vertus de la fermeté australienne ; aujourd’hui il n’y a pas plus de victimes car aucun immigré clandestin indonésien ne tente la traversée sachant qu’il sera renvoyé dans son pays ou acheminé vers un lieu de rétention sur une île quelconque par la marine de guerre australienne.

    Selon un sondage réalisé par la Fondation Szazadveg sur l’immigration clandestine, 78%des Européens sont favorables à un contrôle plus serré des frontières externes de l’Union Européenne. Ils font confiance aux États et non pas à l’UE pour sécuriser les frontières. 68% ont une peur « forte » ou « modérée » de l’arrivée massive des migrants africains au cours de la décennie à venir. Ils y voient une augmentation à venir de la criminalité et du terrorisme.

    La majorité des sondés ne croit pas aux discours sur les besoins humanitaires des « réfugiés et autres demandeurs d’asile qui ont pour seule motivation : l’économie, les « allocations braguette » et les aides sociales. 73% pensent que l’immigration constitue une charge économique majeure. Bref, un grand malheur et non pas une chance pour l’Europe et la France !

    Quand les États européens vont-ils enfin se décider à faire respecter leurs frontières, comme le faisaient leurs pères, en envoyant leur marine de guerre pour empêcher les traversées au large des côtes grecques et turques, plutôt que de payer une rançon de 3 milliards d’euros par an au Sultan Erdogan de la Sublime Porte ?

    L’arrivée des migrants en provenance d’Afrique n’a rien d’inéluctable. Les Européens ont cette chance d’avoir une barrière naturelle méditerranéenne que n’ont pas les États-Unis avec les clandestins hispaniques.

    Les ONG en Méditerranée ne sont en fait que des idéologues “droit de l’hommiste”, utopiques, inconscientes, irréalistes, décadentes, des passeurs de migrants, des ennemis de l’identité et de la civilisation européenne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éric Zemmour à Guillaume Peltier : « vous parlez comme la gauche »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ÉVACUATION DE NOTRE-DAME-DES-LANDES : OPÉRATION DE GUERRE

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    Cocktails Molotov, bouteilles de gaz piégées, jets d’acide, pièges à loups, bouteilles incendiaires, projectiles divers et variés : rien n’est épargné actuellement aux forces de l’ordre qui interviennent au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ces techniques de guérilla, qui n’ont rien à envier à celles mises en œuvre lors des conflits armés, n’ont d’autre but que de tuer ou de blesser gravement le plus grand nombre de gendarmes possible.

    Pourtant, rien ne transparaît de cette opération de rétablissement de l’ordre. Le gouvernement filtre les informations et la presse a été soigneusement tenue à l’écart. Les rares journalistes qui avaient pu s’introduire au cœur du dispositif ont ainsi été cordialement invités à regagner leur base de départ et raccompagnés sous bonne escorte, comme il se doit. À ce jour, donc, si l’on en croit les rares témoignages qui ont pu passer les limites de la ZAD, seule une poignée de gendarmes auraient été blessés et quelques zadistes placés en garde à vue. Comme de juste, ils ont été aussitôt remis en liberté.

    Plus que jamais, la censure sévit dans notre pays, et même si l’on peut comprendre la nécessité d’une relative discrétion au sujet de cette opération, on ne peut que s’étonner de l’omerta qui entoure les violents affrontements qui se déroulent sur place. Car sur le site concerné, le nombre des blessés, de part et d’autre, ne cesse d’augmenter. À tel point que deux députés de la majorité ont demandé « une pause dans l’évacuation […] afin de permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue pour la régularisation des situations de ceux qui veulent participer au grand projet agricole de Notre-Dame-des-Landes ». De l’aveu même des deux parlementaires, il s’agirait aussi de protéger les gendarmes qui se trouvent actuellement confrontés à des individus extrêmement violents.

    Cette situation était pourtant prévisible. Le fait d’avoir laissé s’installer durant de nombreuses années une zone de non-droit au sein de laquelle les lois de la République n’avaient plus cours ne pouvait que conduire à ce résultat. Une fois encore, ce sont les forces de l’ordre qui doivent prendre tous les risques pour pallier les errements, les contradictions, les hésitations et le manque de courage des responsables politiques qui se sont succédé dans le traitement de ce dossier.

    La gestion de Notre-Dame-des-Landes est en effet symptomatique de la manière dont nos plus hautes autorités gèrent la France depuis des décennies. Absence de projets cohérents, absence d’une véritable concertation, mépris de la parole du peuple, absence de fermeté et de courage dans les dossiers sensibles. Notre État est déliquescent, tout juste capable, sur des dossiers comme le terrorisme, les quartiers difficiles ou le grand banditisme, de se réfugier derrière de beaux discours et de piteuses mesures de circonstance. En revanche, quand il s’agit de taxer les petites entreprises, de ponctionner les retraités ou de harceler les automobilistes, il est capable de se montrer d’une grande fermeté.

    À cette heure, il n’y a donc plus qu’à espérer que Notre-Dame-des-Landes ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame. Même si cette opération doit absolument être conduite à son terme – faute de quoi, l’État y perdrait le peu de crédit qui lui reste -, il convient de tirer les enseignements de cette faillite dans la gestion politique de ce dossier. D’autant que la France connaît bien d’autres secteurs où sont implantées des zones à défendre, ainsi qu’un nombre important de zones de non-droit.

    http://www.bvoltaire.fr/evacuation-de-dame-landes-operation-de-guerre/

  • Parti Islam en Belgique : le risque d’élire des intégristes musulmans, par Christian de Moliner

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    Verrons-nous, un jour, à Tourcoing, des bus réservés aux femmes ?

    En Belgique, le parti Islam, qui prône l’instauration de la charia et, plus concrètement, la fin de la mixité dans les transports en commun, va présenter des candidats aux élections municipales dans un grand nombre de villes de Wallonie et de la région bruxelloise. Il a deux conseillers sortants et espère multiplier leur nombre par cinq.

    Ses représentants, s’ils sont effectivement élus, ne constitueront pas pour l’instant un danger et seront incapables d’appliquer leur programme antidémocratique. Mais tout peut basculer dans quelques années avec l’accroissement du nombre de musulmans et le repli de ces derniers sur des bases communautaires, d’autant plus qu’outre-Quiévrain, des islamistes « modérés » pratiquent l’entrisme dans des partis « compatibles ». En effet, par souci de diversité, beaucoup de formations politiques nomment des fidèles de Mahomet à des places éligibles en se contentant d’une adhésion formelle à leur programme. Le nombre de conseillers musulmans ne cesse d’augmenter et si ces derniers ne sont pas tous aussi extrémistes que le parti Islam, ils font souvent passer les intérêts de leur communauté avant ceux de la formation qui les a fait élire. Ce phénomène est accentué par une particularité de la loi électorale belge qui permet de modifier l’ordre des listes proposées (le scrutin est proportionnel). Beaucoup de musulmans profitent de cette disposition pour favoriser leurs coreligionnaires alors que l’inverse ne se produit pas.

    En France, les partis islamiques sont encore au stade embryonnaire. Ils sont, en outre, divisés entre les formations dominées par les partisans du turc Erdoğan (qui bénéficient du soutien financier d’Ankara) et celles qui représentent les personnes d’origine maghrébine. Mais ne nous leurrons pas. Tôt ou tard, nous aurons des députés intégristes, surtout avec l’introduction d’une dose de proportionnelle. 5 % des votants, c’est trois députés élus à la proportionnelle… Certes, en première approche, cela n’aurait pas d’incidence majeure en termes de rapport de force. Mais l’impact symbolique et psychologique serait très fort, comme on peut l’imaginer. En outre, le rôle des islamistes pourrait devenir capital si aucune majorité ne se dessinait à la Chambre. Ils pourraient faire l’appoint d’une formation de gauche en échange de concessions (voile à l’école, loi sur le blasphème, fin du porc dans les cantines, programmes de l’enseignement à la carte pour les élèves…). L’islamo-gauchisme n’est pas un vain mot et, déjà, il existe des liaisons un peu troubles entre ces deux tendances. En outre, le nombre de musulmans ne cesse de croître. Or, une étude récente montre la radicalisation et le séparatisme de la jeunesse musulmane. Les deux tiers d’entre eux sont favorables à la charia, contre un tiers pour leurs aînés. Le Parlement n’est pas le problème principal que la France va affronter. Tôt ou tard, des listes islamiques pourraient prendre le contrôle de municipalités où le poids démographique des musulmans est prépondérant.

    Verrons-nous, un jour, à Tourcoing, des bus réservés aux femmes ?

    Christian de Moliner

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/210386/parti-islam-en-belgique-le-risque-delire-des-integristes-musulmans-par-christian-de-moliner/

  • Terrorisme : quand la France “neutralise” des terroristes - Journal du Vendredi 13 Avril 2018