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  • MACRON NE PREND PAS LES RETRAITÉS POUR UN PORTEFEUILLE, MAIS POUR DES C…

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    Jeudi dernier, interrogé par Jean-Pierre Pernaut sur la baisse des pensions consécutive à la hausse de la CSG, Emmanuel Macron a déclaré : « Je n’ai jamais pris les retraités pour un portefeuille. » Il aurait pu ajouter, s’il voulait être sincère, qu’il les prenait pour des imbéciles. Il a poussé le cynisme et la provocation jusqu’à les remercier à plusieurs reprises ; comme si des remerciements pouvaient laver une injustice !

    Les retraités – on pouvait s’en douter – sont restés sceptiques. Selon un sondage Odoxa et Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et Franceinfo, 72 % d’entre eux n’ont pas trouvé le Président convaincant : tous ceux dont la retraite dépasse les 1.200 euros et qui ne possèdent pas des actions bénéficiant de largesses fiscales, c’est-à-dire la très grande majorité, que le gouvernement veut faire passer pour des nantis.

    Parmi eux, les parents de familles nombreuses qui ont déjà vu, en 2013 (quand Macron était conseiller de Hollande), leur majoration de pension pour enfants fiscalisée. Une attaque de plus contre les familles, mal-aimées du quinquennat précédent, et toujours aussi maltraitées sous l’actuel quinquennat. Sans compter le prélèvement à la source, qui pourrait faciliter l’individualisation de l’impôt, encore au détriment des familles.

    Il est injuste de faire passer les retraités pour des privilégiés, qui auraient profité du système.

    Ils participent à la croissance, chacun en fonction de ses moyens, par leur consommation, ils aident, pour la plupart, leurs enfants quand ils en ont besoin, ils contribuent à la solidarité nationale en s’engageant bénévolement dans des associations.

    Non seulement ils ont cotisé durant toute leur carrière pour que les pensions des retraités contemporains puissent être payées, mais leurs enfants cotisent à leur tour pour les générations qui ont atteint l’âge de la retraite. S’attaquer aux retraités, c’est les ponctionner deux fois et tourner délibérément le dos à une politique familiale sans laquelle, irrémédiablement, un pays glisse vers son déclin. À moins qu’on n’estime que les immigrés combleront le déficit démographique.

    Contre la politique du gouvernement, les retraités ne disposent que d’une arme, mais une arme redoutable : c’est leur bulletin de vote. S’ils représentent 20 % du corps électoral, ils votent beaucoup plus massivement que les autres catégories : au second tour de l’élection présidentielle, on relève seulement 18 % d’abstentions ; 74 % d’entre eux ont voté pour Macron, les électeurs de François Fillon s’étant majoritairement reportés sur le candidat d’En Marche !

    S’ils veulent manifester leur mécontentement, les retraités n’ont d’autre choix que de voter, aux prochaines élections européennes, pour des listes d’opposition. Faute de quoi, ils n’auront plus, pour consolation, que de chanter avec Serge Lama : « J’suis cocu, mais content. »

    http://www.bvoltaire.fr/macron-ne-prend-retraites-portefeuille-c/

  • ILS VEULENT LA GUERRE

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    Une fois de plus l'hydre yankee, en agressant avec l'aide de ses larbins européens la Syrie, montre sa volonté de gérer le monde.

    Les puissances financières et le lobby militaro-industriel ont donc réussi à pousser le crétin qui sert actuellement de président aux Etats-Unis à se conduire comme un vulgaire Bush de base. En déclenchant cette nuit les bombardements sur Damas, le grotesque Trump a au moins le mérite de remettre les choses en ordre en nous rappelant que l'ennemi de l'Europe reste et restera l'Amérique.

    De plus en se conduisant ainsi, Trump, Macron et l'Angleterre s'imposent comme étant, une fois de plus,  les meilleurs alliés de l'islam conquérant.

    Le devoir des nationalistes français et européens est de dénoncer cette nouvelle agression de l'hyper puissance contre un état indépendant et de refuser toutes collaborations avec le bellicisme américain. Le Système veut la guerre : GUERRE AU SYSTEME !

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Regroupement familial pour mineurs « réfugiés », par Pierre Malpouge

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    C’est nouveau, ça vient de sortir : même les « migrants » mineurs entrés seuls dans l’Union européenne (UE) ont désormais le droit de réclamer le regroupement familial (grand principe républicain légalisé et institutionnalisé en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, par son Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac, et par son ministre du Travail, Michel Durafour).

    Ainsi en a décidé jeudi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui, « grand remplacement » en marche oblige et n’étant plus à un « appel d’air » près, a décrété que les mineurs « réfugiés » non accompagnés – y compris ceux qui prétendent être mineurs mais qui ne le sont pas – peuvent demander à être réunis avec leurs familles. Et cela même s’ils ont atteint la majorité lorsque le processus arrive à son terme.

    Dans la série naïveté bien-pensante et « humanitaire » quand tu nous tiens, cette décision de la CJUE a toutes les chances de conduire à une augmentation des flux déjà considérables d’arrivées massives de « réfugiés » mineurs – et/ou prétendument mineurs – sur le sol européen. Soit une disposition scandaleuse et dangereuse qui, pour reprendre les propos tenus par les députés LR Fabien Di Filippo et Valérie Boyer lors de l’examen, le 21 février dernier, de la loi asile et immigration portée par Gérard Collomb, va ouvrir un peu plus de « nouvelles filières d’immigration », avec le risque de « voir des mineurs envoyés en tête de pont et mis dans les bateaux de réfugiés ». Des mineurs qui pourront faire venir leurs pères, leurs mères, leurs frères et leurs sœurs partout en Europe. Une extension et une incitation au regroupement familial qui ont tout d’une bombe migratoire.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 13 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • ET PENDANT CE TEMPS, LES RUSSES PATROUILLENT DANS DOUMA LIBÉRÉE

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    Pendant que les Occidentaux s’agitent, tweetent et téléphonent, les Russes agissent. Jeudi 12 avril, la police militaire russe s’est déployée dans Douma à l’issue de négociations avec les islamistes.

    L’histoire s’est donc spectaculairement accélérée ; en effet, l’issue inéluctable d’une nouvelle offensive et les manifestations répétées de la population exigeant la reddition du groupe et la fin des combats ont contraint le groupe Jaych al-Islam et son chef Issam Bouwaïdani à accepter de négocier avec les Russes.

    Ces derniers voulaient aller vite afin de parachever la victoire de la Ghouta avant toute éventuelle frappe franco-américaine. Pour cela, ils ont demandé à l’armée syrienne de ne pas entrer encore dans Douma, afin de ne pas compromettre les négociations. La haine est en effet telle entre les deux adversaires syriens, armée et islamistes, que toute étincelle peut vite dégénérer en reprise des combats.

    L’évacuation a commencé dans la nuit de jeudi à vendredi sous le contrôle de la police militaire. Ce n’est pas la première fois que celle-ci est utilisée dans le conflit. À Alep-Est, déjà, ce sont ces militaires qui patrouillaient après la reddition et l’évacuation des islamistes vers Idleb. Ce sont, en général, des Caucasiens, musulmans, dont l’encadrement s’est souvent illustré dans la guerre contre les Tchétchènes. Certains sont, d’ailleurs, eux-mêmes tchétchènes et sont des soutiens très sûrs de Poutine. En Tchétchénie aussi, il y a plusieurs camps.

    L’état-major russe estime que ces hommes sont très utiles pour dialoguer avec la population syrienne et la rassurer alors qu’elle vient de subir de durs combats.

    Les islamistes évacués ne seront, pour une fois, pas dirigés vers Idleb, mais un peu plus à l’est, à Al-Bab. Cette localité avait été reprise à Daech par l’armée turque il y a quelques mois. Celle-ci préparait déjà son occupation du nord de la Syrie. Pourquoi Al-Bab et non Idleb comme d’habitude ? C’est une exigence des dirigeants de Jaych al-Islam, qui ne tenaient nullement à se retrouver sous la coupe d’Al-Nosra, qui règne sur les autres groupes islamistes dans la province d’Idleb.

    Les Turcs ont accepté avec empressement : les combattants aguerris qui vont arriver pourront éventuellement servir de chair à canon en cas de combats contre les Kurdes…

    Aujourd’hui, le drapeau syrien flotte sur Douma et c’est une victoire de prestige considérable dans toute la Syrie. Évidemment, on se perd quelque peu en conjectures sur ce soudain revirement de Jaych al-Islam. Pendant des semaines, ce groupe refuse obstinément toute évacuation. Il tient bon alors même que tous les autres mouvements se sont rendus et qu’il ne tient qu’un ou deux km2 de territoire. Puis, le 7 avril, c’est l’attaque chimique. Deux jours après, comme si sa mission était accomplie, le groupe reprend les négociations et accepte l’évacuation sans la moindre difficulté.

    Il y a tout de même de quoi se poser des questions…

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-temps-russes-patrouillent-douma-liberee/

  • Livres • « L’Essence de la modernité »

    244911715.jpgAllégorie de la Révolution Française avec la déclaration des droits de l'homme de 1789

    Présentation de L’Essence de la modernité de Rémi Hugues

    En affirmant qu’ « un agnosticisme rigoureux à l’égard de l’idée de modernité est peut-être impraticable », Paul Ricœur, devenu quelques années après sa mort une figure intellectuelle éminente de la République macronienne, admet dans son essai La Mémoire, l’histoire, l’oubli que l’âge moderne ne correspond pas à un déclin du religieux proprement dit, mais plutôt à la transformation radicale de la manière d’appréhender la religion.

    Ne serait-il pas plus juste de considérer que la modernité a inauguré une époque nouvelle de flottement religieux et d’espérance en un âge d’or terrestre ? La modernité serait à cet égard une phase transitoire conduisant vers un futur que l’homme nouveau issu de la révolution de 1789 juge fort désirable. Cet ouvrage dévoile les coulisses de cet âge où l’humanité s’est mise à croire en une utopie qui avait fait peau neuve.

    Recension  

    Voilà un essai dérangeant pour la « rien-pensance » qui régit aujourd’hui tant le « politiquement correct » que le « médiatiquement formaté », les deux piliers du nouveau façonnage sociétal qui incarnent précisément, dans ce qu’elle a de visible, « la modernité ».

    Pour l’auteur, « restreindre la définition de la modernité à une attitude donnée, indépendante de toute temporalité, est un écueil à éviter lorsque l’on poursuit cette quête consistant à l’identification de son essence au sens socratique… »

    « La modernité n’est pas seulement un état d’esprit plus favorable au futur qu’au passé. Elle s’inscrit dans le temps, et secondairement dans l’espace. Ce volume a pour objet de préciser cet espace-temps, il ambitionne, on l’a dit, d’extraire l’essence de ce mot tant usité par nos contemporains. »

    Être « moderne » – le maître mot de Lionel Jospin, qui le mettait médiatiquement à toutes les sauces pour justifier ses décisions – n’est pas en fait une attitude nouvelle, spontanée, générée par un certain enthousiasme générationnel, c’est paradoxalement adhérer à un mode de pensée et d’action qui résulte d’un cheminement intellectuel précis débouchant sur un nouveau schéma sociétal où l’immédiateté reste, par nature, gage d’obsolescence.

    C’est précisément à l’analyse de ce cheminement, à la découverte de ses origines, à l’exposé de ses racines historiques, ethniques et religieuses et à l’élaboration de ses synthèses idéologiques, que nous convie l’auteur.

    Une analyse qui invite le lecteur à reconsidérer – à la lumière d’éléments judicieusement choisis et intentionnellement mis en regard – une image convenue et banalisée de la modernité où se conjuguent amélioration du confort, libertés individuelles exaltées jusqu’à la permissivité, mondialisme et démocratie…

    Un voyage dans le monde des idées qui nous transporte à travers tout le monde occidental depuis ses racines bibliques d’un judaïsme mythifié, débouchant sur le christianisme ciment de la royauté, jusqu’aux constructions messianiques du sabbataïsme et du frankisme qui influèrent directement sur les théoriciens révolutionnaires, maçons, républicains, puis marxistes ; ceux qui présideront à l’instauration de la laïcité devenue une dogmatique omniprésente dans notre idéologie politique moderne, gage de « rationalité ».

    Et Paul Ricœur s’interroge : « un agnosticisme rigoureux à l’égard de l’idée de modernité est peut-être impraticable. »

    L’auteur appuie sa démonstration sur une riche illustration bibliographique, qui s’avèrera d’autant plus dérangeante pour la bien-pensance normative actuelle qu’elle en appelle bien souvent à des « monstres sacrés » consacrés au XXe siècle comme Freud ou Marx, voire Levinas pour ne signaler que ceux-là…

    Une analyse sans concessions qui n’hésite pas à s’attaquer courageusement aux mythes fondateurs de notre épopée civilisationnelle (tel le refus de l’existence de Moïse en tant que personne physique) pour relier à nos racines religieuses les plus anciennes les excès actuels d’un fondamentalisme régénéré en réaction au nom de la mystique, politique, de la modernité.

    Certains lecteurs, peu avertis de ces questions ou déjà trop sûrs des vertus dites démocratiques, seront sceptiques à l’idée de supposer que le terrorisme islamique soit finalement favorisé par l’Atlantisme et s’avère objectivement le meilleur auxiliaire d’Israël, comme d’autres hésiteront à admettre que la révolution ukrainienne ait pu être financée par des intérêts sionistes, notamment par Soros instigateur par ailleurs de la création des femen…

    Un exemple parmi d’autres pour nous faire interroger sur les origines du féminisme, l’un des derniers avatars sociétaux de la modernité…

    Nous ne suivrons pas forcément l’auteur dans l’idée que les pyramides d’Egypte aient « survécu au déluge », ni dans l’hypothèse que le gauchisme islamique est une création iranienne émergeant sur la scène politique à travers la personnalité de l’ayatollah Khomeiny, mais force est de constater que les idéologies violentes - qui s’épanouissent aujourd’hui dans l’islam salafo-wahhabite récemment rejeté par le sunnisme - trouvent leur origine dans les groupes extrémistes juifs tels les Sicaires, comme l’enseigne très justement le professeur de criminologie Bauer, maçon, ancien Grand Maître du Grand Orient…

    (L’islam iranien est chiite et n’obéit pas à cette philosophie…)

    Sur le plan économique cette modernité s’est traduite par l’émergence du capitalisme, comme elle s’est identifiée à la démocratie sur le plan sociétal.

    Une démocratie dont on sait aujourd’hui comment elle a été détournée par le marxisme triomphant et instrumentalisée par des appareils politiques dans les « républiques libérales » où elle sert toujours aujourd’hui de caution à leur légitimité.

    Cet essai est donc une réflexion utile pour tous ceux qui voient encore, dans cette modernité qui s’avère désormais agonisante, l’espérance d’un futur qui serait plutôt… un naufrage !   

    L'Essence de la modernité, de Rémi HUGUES, Edilivre, 2018, 292 pages, 20,50 €

    Claude Timmerman
    Biologiste et environnementaliste, éditorialiste et conférencier
  • Le projet de loi immigration : Des mesures de durcissement bidon cachant plusieurs dispositions qui accentueront l’invasion

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°197 – avril 2018)

    Le projet de loi du gouvernement intitulé « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » se présente comme un texte équilibré. Il affirme viser à la fois l’ouverture et la fermeté, en améliorant l’accueil des personnes en situation régulière et en éloignant du territoire les personnes en situation irrégulière.

    Il n’en est rien en réalité : la fermeté affichée est un trompe-l’œil. Ce texte s’inscrit au contraire dans la longue chaîne des décisions qui, depuis près de soixante ans, visent à susciter et à organiser l’immigration massive en France.

    Nous citerons ci-après les principaux articles du projet de loi et certains passages importants, avec le numéro de page correspondant, de l’étude d’impact annexée au projet de loi. Nous renvoyons d’autre part à cette précédente chronique, dans laquelle figure une présentation générale du dispositif de l’asile.

    1. Les flux d’immigration ne cessent d’augmenter

    Il faut rappeler tout d’abord le contexte dans lequel ce projet s’inscrit : le rythme de l’immigration s’est encore accéléré depuis que M. Macron a été élu.

    • L’immigration régulière

    Les immigrés non européens entrés de façon régulière en France métropolitaine pour s’y installer (regroupement familial, étudiants, immigration de travail, asile) ont été 267.000 en 2017. Ce nombre, en augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente, constitue un record, jamais atteint jusqu’à présent (voir cette chronique).

    • Les demandes d’asile

    Les demandes d’asile sont elles aussi en augmentation constante. En 2017 elles se sont élevées à 92.830 (73.689 premières demandes + 19.141 mineurs accompagnant le demandeur). Ce nombre, en augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente, est là aussi un record (pages 29 et 58 de l’étude d’impact).

    Encore faut-il ajouter à ces chiffres les « demandeurs placés sous procédure Dublin », c’est-à-dire les personnes demandant l’asile en France alors qu’elles sont entrées en Europe dans un autre pays que la France (les accords de Dublin prévoient d’une part que c’est le premier pays dans lequel l’étranger a été enregistré qui doit traiter la demande d’asile, et d’autre part que l’étranger concerné, s’il a gagné un autre pays d’Europe, doit être reconduit dans le pays qui traitera sa demande).

    Le nombre des « dublinés » entrés en France en 2017 et ayant présenté une demande d’asile est de près de 30.000 personnes. Le nombre total de nouvelles demandes d’asile présentées en France, mineurs accompagnants compris, atteint donc en 2017,  121.200 (p. 10).

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  • Incapable de mater 100 zadistes et 50 bloqueurs de fac, Macron veut attaquer la Syrie !

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    Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

    Non à une frappe en Syrie.  Ce serait une pure folie qui déclenchera à coup sur la vengeance d’Assad contre notre pays.

    La France n’a pas à s’impliquer militairement dans une guerre civile qui ne nous concerne pas.

    La Syrie ne menace pas la France, contrairement à  l’Etat Islamique.

    Où sont les preuves d’une attaque chimique sur la Ghouta orientale ?

    Qui a filmé les images qui tournent en boucle sur nos écrans ?

    Les déclarations des ONG ne remplacent pas une enquête officielle.

    Et si ce bombardement présumé est avéré, rien ne prouve la culpabilité d’Assad.

    Depuis 2013, il est notoire que les stocks d’armes chimiques que les Russes devaient détruire, ont été dispersés chez les rebelles anti Assad.

    Depuis le début du conflit, plus de 25 attaques chimiques ont été identifiées à travers le pays. (Chlore, gaz moutarde, sarin, phosphore)

    Une frappe commune des Américains, des Britanniques et des Français ne règlera rien. Pourquoi frapper aujourd’hui et pas hier ?

    Le dossier syrien se règle entre Russes, Iraniens, Syriens et également les Turcs.

    Les Occidentaux sont aux abonnés absents pour s’être trompés d’ennemis depuis le début du conflit.

    La France est hors jeu depuis le début du conflit car elle n’a rien compris aux enjeux et Macron espère revenir sur la scène à coups de missiles air-sol. Renversant !

    On ne lance pas un bombardement sur un pays étranger sans un feu vert de l’ONU et sans preuves irréfutables.

    On en est loin.

    Macron veut lancer ses Rafales sur les installations syriennes sur de simples présomptions, affirmant sans preuves qu’Assad est coupable.

    Quelle folie de vouloir frapper, même seul, le régime de Damas, dans le seul but de faire respecter une stupide ligne rouge décidée en son temps par Obama.

    Lequel n’a pas donné suite à sa menace en 2013, d’ailleurs.

    Annoncer des  représailles en cas de franchissement d’une ligne rouge est une faute majeure, une décision dangereuse.

    Car soit on ne met pas sa menace à exécution et on perd toute crédibilité comme en 2013, soit on respecte sa parole et c’est le risque d’une escalade incontrôlée.

    La France n’a pas une armée suffisamment puissante pour jouer les gendarmes du monde. Et nos intérêts ne sont pas ceux de l’Amérique.

    Dans cette affaire, nous avons tout à perdre.

    Car Assad ne sera pas un ingrat envers la France et ne restera pas les bras ballants.

    Et s’il lance ses services secrets pour préparer un attentat chez nous, ce sera d’un autre niveau que ceux de Daech.

    Nous n’aurons pas affaire à des amateurs ou des loups solitaires armés d’un couteau.

    Certains semblent avoir oublié les attentats de Lockerbie et du désert du Ténéré, qui virent deux gros porteurs se désintégrer en vol en faisant 440 morts.

    (Un Boeing 747 de la Pan Am et un DC 10 d’UTA)

    Travail des services secrets libyens.

    C’est le risque que nous prenons en bombardant la Syrie.

    Et les services secrets syriens sont d’une autre dimension que ceux de Kadhafi…

    D’ailleurs, rien ne dit que les Emirats Arabes Unis et la Jordanie, pays où sont stationnés nos Rafales, donneront leur accord pour une mission de guerre contre le régime syrien.

    Nos Rafale devront partir de France et ravitailler en vol.

    Leurs missiles longue portée permettent d’éviter le survol de la Syrie.

    Reste l’option “Marine” avec des missiles tirés d’une Frégate.

    Mais dans tous les cas il conviendra de définir un objectif limité et d’aviser les Russes et les Iraniens pour éviter les dommages collatéraux.

    Macron joue avec le feu et Moscou a prévenu que toute menace contre ses soldats entrainera la mise en œuvre des défenses sol-air russes.

    « En cas de menace pour nos soldats, les forces militaires russes prendront des contre-mesures aussi bien contre les missiles que leurs vecteurs », a prévenu en mars le chef d’état-major des armées russes, le général Valeri Guerassimov, cité par le site d’informations Sputnik.

    Il est regrettable qu’une fois de plus, la France et ses alliés aient misé sur le mauvais cheval.

    Assad est le dernier rempart contre les islamistes qui cherchent à prendre le pouvoir dans tout le Moyen-Orient.

    La politique de la canonnière que mènent les Occidentaux est un chapelet de fiascos.

    La guerre d’Irak et l’élimination de Saddam Hussein ont désintégré le Moyen-Orient.

    La guerre en Afghanistan n’a rien réglé et les talibans sont plus forts que jamais.

    Les bombardements de la Serbie et son dépeçage en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international, ont donné naissance à un Etat mafieux au cœur de l’Europe, avec trafic d’armes, de drogue et prostitution à grande échelle.

    Non seulement Assad n’est pas un ennemi de la France, mais ses services de renseignements pouvaient nous rendre de précieux services dans la lutte anti terroriste.

    Nous avons tout détruit et nous persistons dans l’erreur.

    Car frapper Assad, c’est soutenir les rebelles islamistes.

    Sans Poutine, la Syrie serait une république islamique.

    Nous n’avons aucune vision claire au Moyen-Orient.

    La Syrie et le Liban furent sous mandat français de 1920 à 1946.

    Mais 70 ans plus tard, le monde musulman nous est devenu étranger.

    Toute notre politique et nos alliances sont à revoir.

    Et pour conclure, je citerai un blogueur qui résume à merveille le manque de jugement de Macron.

    “Quand on n’est pas capable de virer 50 gauchistes dans une université et 100 zadistes à Nantes, on n’attaque pas la Syrie !”

    http://synthesenationale.hautetfort.com/