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Meurtre d'Adrien Perez : " l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens"
Ses parents s'expriment après la mort de ce jeune homme de 26 ans, poignardé alors qu'il volait au secours de son meilleur ami agressé par des racailles armées.
"Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, les parents d’Adrien Perez - le jeune homme de 26 ans tué d’un coup de couteau dimanche matin à Meylan - évoquent longuement la mémoire de leur fils et se disent révoltés par ce drame. « Il y a eu Grégory [Baharizadeh] à Échirolles, il y a mon fils aujourd’hui. On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien. Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers », estime notamment Bruno Perez, le père d’Adrien.
« Mon fils a tenté de venir au secours d’un couple d’amis qui était pris à partie par les agresseurs. C’est en venant les aider qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés, alors que les autres avaient des couteaux. Mais comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque en étant armés ? », s’interroge, effondrée, la mère d’Adrien, Patricia" (suite).
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Face à la violence des migrants, l’Europe ne doit plus subir mais agir !
Par Anthony Grange, contributeur pour Les Identitaires ♦
Les images sont choquantes. Le 26 juillet, des centaines de migrants africains montent à l’assaut de la frontière espagnole, à Ceuta. Le terme « assaut » est bien celui qui convient, car les clandestins sont entrés par la violence, en agressant les gardes civils espagnols au moyen d’armes chimiques artisanales.
Ils avaient des pierres et des bâtons, qu’ils n’ont pas hésiter à utiliser dans leur attaque. Ils ont même jeté des récipients d’excréments pour favoriser leur progression. Ils ont balancé de la chaux vive au visage des gardes civils espagnols, ce qui peut provoquer de graves lésions, notamment aux yeux. Ils ont employé des sprays enflammés, s’en servant comme des lance-flammes artisanaux.
Cet assaut, son organisation, les armes employées, font que nous ne sommes plus dans le registre de l’immigration clandestine ou de la délinquance. Il s’agissait d’une violation claire et caractérisée de la souveraineté de l’État espagnol par l’usage de la violence contre ses représentants.
Bref, d’un acte de guerre.
Qu’il n’y ait pas d’État ou d’entité juridique derrière cet assaut ne change rien à l’affaire. Les attentats du 11 septembre n’étaient pas le fait d’un État, ils ont pourtant été unanimement reconnus comme étant des actes de guerre.
L’assaut du 26 juillet, quoi qu’extrêmement différent dans ses moyens et ses conséquences, n’en relève pas moins d’un acte de guerre mené contre un État souverain.
La frontière de Ceuta ne peut donc plus relever du droit commun, ni de la police.
La Guardia Civil et les policiers espagnols ont pour mission d’appréhender criminels et délinquants, ils ne sont pas dans l’état actuel des choses en mesure de lutter contre des groupes de centaines de migrants clandestins qui utilisent des armes chimiques pour forcer les frontières.
De nombreux moyens de force intermédiaire, non létaux mais plus puissants que ce qu’une démocratie peut mettre à disposition de sa police, peuvent être utilisés par les militaires pour faire face à pareils assauts. De tels moyens sont déjà employés par les forces armées de démocraties occidentales pour faire face aux situations de crise. Il faut donc renforcer la militarisation des frontières extérieures de l’Europe et donner à ceux qui en ont la charge les moyens d’effectuer efficacement leur mission.
Cela passe aussi par une évolution du cadre légal car face à un acte de guerre comme l’était l’assaut du 26 juillet, le droit commun n’est plus adapté. Un droit d’exception apparait aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Il faut que les clandestins qui s’introduisent de force à Ceuta ne puissent plus, en aucun cas, déposer de demande d’asile. La violence employée, en plus du reste, les disqualifie d’office de toute prétention d’accueil sur le territoire espagnol ou européen.
Il est totalement inacceptable qu’après avoir agressé et blessé des gardes-frontière espagnols, les clandestins paradent triomphalement dans les rues de Ceuta.
Ceuta, au même titre que Melilla, que la Grèce, ou que Lampedusa, ne doit pas être considéré comme un problème strictement espagnol. Les clandestins qui ont forcé les frontières espagnoles ne cherchent pas spécifiquement à s’implanter dans la péninsule ibérique : ce qu’ils visent, c’est bien l’Europe. Il y a fort à parier qu’un grand nombre d’entre eux chercheront à s’installer en France, en Allemagne, ou en Suède, voire tenteront de rentrer en Angleterre et se retrouveront bloqués à Calais où la violence ne cesse d’augmenter.
Il ne faut donc pas que seule l’Espagne ait à prendre en charge les frais inhérents à la défense de cette frontière. Les États européens devraient proposer leur aide au gouvernement espagnol, qu’elle soit financière, matérielle, voire même par l’envoi d’hommes.
Si ces mesures de bon sens, tout à fait applicables par une démocratie respectueuse des droits et libertés de ses citoyens, ne sont pas mises en œuvre, il est à craindre que l’assaut du 26 juillet ne soit que le prélude à une montée de la violence. Il est probable que, dans les camps de migrants qui entourent Ceuta et Melilla, le résultat de l’assaut du 26 juillet soit connu et qu’il en encourage déjà d’autres à retenter l’expérience.
Les migrants savent dorénavant qu’ils peuvent faire usage de la violence contre les gardes civils. Ils savent qu’ils peuvent agresser, casser, brûler même des policiers espagnols, et que cela restera sans conséquence. Ils savent que, quels que soient les moyens mis en œuvre, leur intégrité physique ne sera jamais réellement menacée. Ils savent que, peu importe la violence dont ils font preuve, ils seront de fait acceptés en Europe, et jamais expulsés.
Ils savent, en fait, que la violence et la casse sont récompensées.
Il est urgent que cela change.
Anthony Grange 02/08/2018
Source : Les-Identitaires.com
Crédit photo : Capture Youtube
https://www.polemia.com/face-a-la-violence-des-migrants-leurope-ne-doit-plus-subir-mais-agir/
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Patrimoine • Que faire cet été ? Le Puy du Fou : le beau, le bien, le vrai. Le plus fou, c’est son succès !
C'est un bel et bon conseil que Gabrielle Cluzel nous donne pour cet été, avec son talent et son bon-sens habituels. [Boulevard Voltaire, 5.06]. Suivons-le !
Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres. LFAR
Ainsi, donc, la moisson continue : alors que la saison bat son plein, TripAdvisor vient de classer le Puy du Fou troisième meilleur parc mondial, et en tête du classement en France et en Europe.
Le classement, explique Ouest-France, est fixé par un algorithme qui prend en compte quantité et qualité des évaluations des parcs d’attractions du monde entier. Bref, non seulement la foule se presse, mais elle ressort éblouie par le « Miracle de saint Philbert », le « Secret de la lance », le « Mystère de La Pérouse », le « Dernier Panache », le « Signe du triomphe », ou encore la « Renaissance du château »…
Et le Puy du Fou, c’est en effet tout cela à la fois.
Un mystère : comment une France biberonnée à Hanouna peut-elle goûter l’élégance, la culture, la profondeur, la piété dont est pétri le Puy du Fou ?
Un miracle : et en plus, ça fonctionne !
Un secret : qui n’appartient qu’à Philippe de Villiers mais dont on devine cependant une clé : parler aux tripes et au cœur, dans une communion de toutes les générations.
Une renaissance : celle de l’esprit français.
Un signe : en vingt… combien, au fait ? Encore combien d’années ? Quand la France, ayant retrouvé fierté, dignité et identité, sera à nouveau ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être – et n’en déplaise aux bonnets de nuit, cela arrivera -, on dira que le Puy du Fou permettait, pardi, de le prévoir et qu’il n’y avait que les aveugles ou les idiots pour ne pas s’en apercevoir.
Un panache : il faut bien dire que cet immense cortège, tantôt recueilli, tantôt trépidant, de chevaliers, de mousquetaires, de moines, de gentes dames, de soldats, de paysans, a une sacrée gueule, la vache !
L’Histoire de France est peuplée de serviteurs fidèles qui, dans l’adversité, quand le tonnerre gronde, les alentours sont assiégés et que le sol semble se dérober sous les pieds, enveloppent à la hâte une relique, un statue, un joyau, un symbole, ou même le Saint-Sacrement pour l’emporter au fond des bois, le préserver et continuer à l’honorer dévotement le temps que l’ennemi passe sa route et que le calme revienne. Philippe de Villiers est le serviteur fidèle, et son précieux dépôt l’âme française. Et quand la foule vient se presser de plus en plus nombreuse, comme aujourd’hui au Puy du Fou, c’est que, pour le trésor, l’heure de retrouver triomphalement sa châsse approche. Le nom d’un des prochains spectacles du Puy du Fou mériterait de contenir, pour que la litanie soit complète, le mot espérance.
Grands-parents, si vous ne deviez faire, avec vos petits marmousets, cet été, qu’une seule activité, ce serait celle-là : ils y trouveront de quoi devenir des hommes, et vous de quoi (re)devenir des enfants.
Gabrielle Cluzel Ecrivain, journaliste Son blog
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Les Bestofes – Le Samedi Politique
YouTube censure TV Libertés. Qu’importe ! Retrouvez tout l’été les meilleurs moments des émissions de la chaîne. Et pour commencer, gros plan sur un des programmes a succès de TV Libertés :”Le Samedi Politique”. 40 émissions de la saison résumées par Elise Blaise en 20 minutes.
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Meurtre d’Adrien Perez : le grand silence des bien-pensants !
Du sang, des larmes et le silence, ce silence assourdissant de la bien-pensance qui équivaut à un crachat sur la dépouille d’un jeune homme.
Mais commençons par le début : Adrien Perez, pour son anniversaire, samedi soir 28 juillet, invite des amis à faire la fête au Phénix, une discothèque de Meylan (Isère). Dans l’établissement, trois « jeunes », issus des banlieues à risque qui foisonnent autour de Grenoble, se font remarquer en adressant à la jeune femme du groupe gestes et remarques déplacés. La réaction immédiate des copains provoque un premier incident sans gravité. Mais vers 5 h 30, à la sortie des fêtards, nos racailles remettent cela. Une rixe éclate sur le parking, les trois malfrats brandissent des armes blanches. Adrien, frappé en plein cœur, meurt sur le coup, un de ses amis est grièvement blessé d’un coup de couteau qui lui perfore un poumon. Heureusement pour les enquêteurs, la scène a été filmée par des caméras de vidéosurveillance. Le lendemain matin, deux frères, Younes et Yanis El Habib, se livrent à la gendarmerie. Un troisième individu, arrêté, est lui aussi mis en examen.
Dans une interview accordée au Dauphiné libéré, les parents d’Adrien se disent révoltés par ce drame :
« Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible… C’est en venant aider un couple d’amis qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés. Comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque avec des couteaux ? »
Effondré, le père conclura par ces mots : « En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie, je ne pardonnerai jamais. »
Voilà, dans toute sa barbarie, le récit de ce drame. Encore une fois, pour ce type de meurtriers, le relatif silence de la presse est de rigueur. Aujourd’hui, j’ai décidé d’exprimer ma colère contre la multitude de ces agressions commises par des bandes ethnicisées et aussi ma honte face à ce deux poids deux mesures.
Honte à France 3 Rhône-Alpes, qui retient surtout que le papa ne veut pas être catalogué comme « raciste » et ne désire pas « que les politiques récupèrent cette affaire ».
Honte au juge des libertés et de la détention qui, pour le troisième suspect mis en examen, n’a pas suivi les réquisitions du parquet et l’a laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Honte à tous ces médias « mainstream » qui se répandent en écrits haineux contre les gendarmes dans l’affaire Adama Traoré, mort suite à son interpellation, mais qui refusent de consacrer une ligne au meurtre d’Adrien.
Honte à cet ancien président de la République qui se rend au chevet de Théo Luhaka, un menteur et un délinquant, mais ne daigne pas envoyer un simple message à la famille de la jeune victime.
Honte à ces artistes qui, comme le comédien Omar Sy, soutiennent les crapules si elles sont de couleur mais n’ont pas un mot pour un Perez.
Honte au Figaro qui détaille le jet, en Italie, d’un œuf en voiture contre Daisy Osakue, athlète d’origine nigériane, en concluant que l’Italie est face à une série d’agressions racistes (ce qui serait faux) mais est resté muet jusqu’à ce matin sur le crime de Meylan.
Honte, enfin, à Macron, qui a félicité à l’Élysée Mamoudou Gassama et l’a naturalisé mais n’a fait aucune allusion à la bravoure du jeune Grenoblois.Pour ma part, je vais mettre un mot sur le site Libra Memoria et envoyer une étoile.
J.-P. Fabre Bernadac
http://www.bvoltaire.fr/meurtre-dadrien-perez-le-grand-silence-des-bien-pensants/
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Le Monde change son titre : « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » devient « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »
Le titre d’un article publié ce matin, « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » (encore visible dans l’url de l’article, dans Google et Google News) est devenu « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »
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En Marche vers la sortie : un 7ème directeur sur le départ en 15 mois au ministère de la culture
"La valse des directeurs se poursuit au ministère de la Culture. Cette fois, c'est au tour du directeur adjoint du cabinet Pierre-Emmanuel Lecerf de prendre la poudre d'escampette. Comme le révèle La Correspondance de la Presse. En poste depuis seulement sept mois, l'énarque quittera le ministère de la Culture en septembre pour rejoindre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il sera remplacé par Philippe Lonné, sous-directeur à la direction du Budget à Bercy.
Ce départ intervient après celui de la quasi-totalité des directeurs du ministère. Ils avaient, pour la plupart, gagné des cieux plus favorables. Pierre-Emmanuel Lecerf, remplaçait déjà Laurence Tison-Vuillaume, elle-même promue directrice de cabinet après le départ de Marc Schwartz. L'hémorragie se poursuit. En un peu plus d'un an d'exercice, le cabinet de Françoise Nyssen a vu sept hauts fonctionnaires plier bagage. Une belle performance quand on sait que le nombre de conseillers du ministère est passé de 20 à 10 sous François Hollande".
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Harcèlement de rue : la nouvelle arnaque gouvernementale – Journal du Vendredi 3 Août 2018
1) Société / Harcèlement de rue : la nouvelle arnaque gouvernementale
Le secrétaire d’Etat Schiappa présente son nouveau joujou législatif : une loi contre le harcèlement. Face à un problème réel, l’exécutif crée un énième texte de loi inapplicable et qui illustre la tendance à l’incontinence législative.
2) Santé / Arrêts maladies : la nouvelle mauvaise idée du gouvernement
Les arrêts maladie coûtent de plus en plus cher… pour y remédier, l’exécutif propose de faire payer l’addition aux entreprises et non à l’Etat… une bien vilaine idée rejetée par les syndicat de salariés et d’employeur.
3) Economie / Rassurez vous Madame c’est français, ce sont des jeans français !
Des jeans fabriqués en France ! A l’heure des délocalisations cela peut paraître paradoxale et pourtant un fabricant de Florac dans les Cévennes a su faire mieux que survivre grâce à un modèle à cheval entre le savoir faire traditionnel et la start-up.
4) Les étoiles filantes
5) L’actualité en bref
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
Lien Rutube :
https://www.tvlibertes.com/2018/08/03/24683/harcelement-de-rue-nouvelle-arnaque-gouvernementale-journal-vendredi-3-aout-2018 -
Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (2e partie)
Chronique de Paysan Savoyard (n°204 – juillet 2018)
Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». Voici la deuxième partie :
- Un Système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions
Un régime totalitaire se caractérise également par un système de pouvoir qui comprend trois éléments : l’existence d’un parti unique ; une confusion entre ce parti et l’Etat ; l’absence de barrière entre sphère politique et sphère privée, qui permet de placer tous les secteurs de la société sous contrôle. Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire relève bien de ce type de régime.
Une démocratie factice
Il n’existe pas, certes, dans le cas de la France, de parti unique mais au contraire un certain nombre de partis différents qui couvrent tout l’arc politique, l’extrême-gauche, la gauche, le centre, la droite, l’extrême-droite. Cependant ce pluripartisme n’est qu’une apparence : en réalité, l’extrême-droite mise à part, qui est rejetée du Système et se vit elle-même comme anti Système, tous les partis ne sont que les différentes facettes du même système de pouvoir.
Les différents partis, tout d’abord, partagent les points essentiels de l’idéologie du Système. Jusque dans les années quatre-vingt, il existait une droite et une gauche nettement opposées : la droite était libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan sociétal. La gauche à l’inverse était dirigiste sur le plan économique et libertaire quant aux mœurs. Dans les années quatre-vingt, la gauche de gouvernement a abandonné les idées dirigistes et est devenue libérale sur le plan économique, quand de son côté la droite tournait le dos au conservatisme sociétal pour s’aligner sur la gauche et devenir « humaniste » et sociétalement libertaire. Depuis lors les deux camps, qui se remplacent à la faveur des alternances, partagent les mêmes valeurs et mènent des politiques identiques. E. Macron, à la tête d’un parti nouveau qui couvre à la fois le spectre de la gauche et celui de la droite, incarne cette synthèse.
La démocratie n’est donc qu’une apparence. Les partis qui se succèdent au pouvoir étant en réalité d’accord, les alternances sont factices. L’opposition entre eux, que les deux camps mettent en scène, est également factice. Elle permet de donner à l’électorat l’illusion d’un choix démocratique, alors que, sous différents masques, c’est le même Système qui gouverne et suit son cap, en tenant à l’écart toute opposition réelle.
Le caractère factice de la démocratie découle également d’un autre élément : le Système se garde bien d’organiser des référendums et récuse toute démocratie directe. Lorsqu’il commet l’erreur d’organiser un référendum et que les résultats de celui-ci sont négatifs contrairement aux prévisions, le Système choisit alors de ne pas en respecter les résultats. C’est ainsi qu’en dépit du « non » majoritaire en France lors du référendum de 2005 portant sur les institutions de l’Union européenne, les dispositions que le Système souhaitait voir adopter ont tout de même été mises en œuvre, par le traité de Lisbonne. De même le Système s’efforce actuellement de ne pas donner suite au Brexit choisi par la majorité des Anglais.
Les « extrêmes », de gauche et de droite, jouent dans ce contexte un rôle utile. Leur présence vient tout d’abord renforcer l’illusion démocratique : la gauche et la droite s’étant ouvertement rapprochées, il est utile de mettre en scène des partis qui jouent le rôle d’opposants du Système. Ces partis extrêmes permettent également de canaliser les opposants en les conduisant à entrer dans le jeu politique. La présence de ces extrêmes est sans risque pour le Système, les suffrages qu’ils recueillent étant stérilisés. S’agissant de l’extrême-gauche, ses dirigeants choisissent en effet finalement d’appeler à voter au second tour pour le Système, pour « barrer la route à l’extrême-droite ». L’extrême-droite ne constitue pas davantage un danger politique pour le Système, qui réussit à limiter son influence en la diabolisant et en la présentant comme un danger pour les libertés et pour la paix civile. Surtout le Système est jusqu’ici parvenu à forcer l’extrême-droite à mettre un frein à son opposition au Système, en la menaçant d’interdiction dans le cas où elle enfreindrait les règles et les principes majeurs. C’est ainsi que le Front national a été amené à déclarer régulièrement son attachement à la démocratie, à la république et à ses valeurs. Le Front national a dû également accepter le principe de la présence en France des immigrés et de l’islam, se contentant, comme les autres partis, de dénoncer « l’islamisme » et « l’immigration clandestine ». S’il en allait autrement et que l’extrême-droite décidait d’appeler à renverser le Système, elle serait probablement immédiatement interdite, au nom des « valeurs » et du principe selon lequel il ne doit pas y avoir de liberté « pour les ennemis de la liberté ». Les poursuites et les condamnations des leaders de l’extrême-droite, telles que les condamnations pénales répétées de Jean-Marie Le Pen, la récente levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen ou encore les poursuites engagées contre le FN sous le prétexte d’une utilisation irrégulière de ses assistants parlementaires, sont là pour rappeler à l’extrême-droite qu’elle ne doit pas franchir certaines lignes.
Il faut mentionner, sur cette question de la démocratie, un dernier élément. En cas de risque de basculement de l’électorat en faveur d’un parti anti Système, ce dernier conserve différents moyens grâce auxquels il maintiendrait son pouvoir. Il pourrait d’une part, comme il vient d’être dit, interdire les partis anti Système, en arguant de la nécessité de défendre les valeurs de démocratie et de liberté. Il faut souligner en outre que le Système a le complet contrôle de l’organisation des scrutins, par le biais des élus locaux, de l’administration préfectorale et des juges : il pourrait donc sans difficulté et en toute discrétion organiser une fraude des résultats suffisamment massive, si d’aventure les sondages faisaient apparaître un risque d’arrivée au pouvoir d’un parti anti Système.
Le contrôle de tous les lieux de pouvoir et institutions
Un autre élément du régime totalitaire est également présent dans les constituants du Système au pouvoir : il n’existe pas aujourd’hui de séparation réelle entre les partis politiques principaux, l’Etat, les différents lieux de pouvoir et les différentes institutions et organisations qui innervent la société et la travaillent de l’intérieur.
Politiciens, hauts-fonctionnaires, juges, syndicalistes, médias, cinéma, publicité, intellectuels, monde de la culture, université et éducation nationale, grandes voix morales (les églises, les Francs-maçons…), ONG et associations, tout cet ensemble forme un continuum et un bloc. Toutes ces organisations sont financées sur crédits publics : soit directement parce qu’elles appartiennent à la structure étatique ; soit par le biais de subventions et de dispositifs ad hoc pour les associations, ONG, monde de la culture, médias, cinéma et syndicats. Les nominations à la tête de toutes ces organisations et institutions sont dès lors contrôlées par le Système, qui les finance. Ce maillage dense d’institutions et d’organismes, qui ont des ramifications nationales aussi bien que locales, permet au Système d’intervenir dans tous les secteurs de la société pour la contrôler, y diffuser l’idéologie, repérer et neutraliser les dissidents.
De la même manière le champ économique est lui aussi contrôlé par le Système. L’économie est structurée de façon croissante par de grands groupes. Ces groupes, qui sont multinationaux, appartiennent le plus souvent à des capitaux privés mais un certain nombre d’entre eux, parmi les plus importants, sont des entreprises publiques (SNCF, EDF…) ou des groupes dans le capital desquels l’Etat est présent voire majoritaire (tels que Renault). Que ces entreprises soient privées ou publiques, ce sont souvent des technocrates qui sont placés à leur tête. Qu’ils soient privés ou publics, ces groupes vivent pour partie de commandes publiques. Ces groupes enfin sont propriétaires de la plupart des médias. On le voit, il n’y a pas de solution de continuité entre ce monde économique et le monde politique et médiatique.
Relevons également que ces groupes forment en réalité un bloc, au sein duquel la concurrence est en fait limitée. Leurs conseils d’administration sont interpénétrés. Leur taille leur donne la possibilité d’asphyxier les entreprises de plus petite taille ou de les racheter. Ces groupes contrôlent en outre une myriade d’entreprises sous-traitantes, qui sont dans leur dépendance étroite. Leur puissance leur permet également de circonvenir et de soudoyer élus et fonctionnaires. Ils passent entre eux des accords pour se répartir les marchés et s’entendre sur les prix. Ces groupes forment en réalité un ensemble homogène et cohérent, partie intégrante essentielle du Système.
On voit par-là que le Système domine l’ensemble de la société : la politique ; les rouages de l’Etat ; les médias ; et l’essentiel de l’économie.
Un système décentralisé, informel, plastique, insaisissable
Le système de pouvoir est doublement remarquable. Il est d’une part extrêmement puissant et efficace puisqu’il contrôle comme on vient de le voir les ressorts essentiels du fonctionnement de la société. Il occupe d’autre part une position presque inexpugnable : il est en effet presque totalement informel.
Le système de pouvoir qui est à l’œuvre ne ressemble pas en effet à une espèce d’organisation secrète, pyramidale ou par cercles concentriques, avec ses réunions occultes et ses ordres donnés de façon codée. Il est beaucoup plus solide qu’une organisation de type complotiste ou mafieux, qui peut toujours être identifiée et démantelée.
A la différence d’un complot ou d’une mafia, le Système, tout d’abord, agit à visage découvert. Ses intentions sont parfaitement publiques et connues de tous : elles sont clairement exposées dans les agendas et mémorandums des grandes institutions publiques et privées tels que l’OCDE ou la Commission européenne. Ces intentions et objectifs sont relayés par les médias (voir cette chronique).
Deuxièmement, un certain nombre de lieux de décisions sont parfaitement identifiés et pour certains connus même du grand public : les conseils d’administration des groupes financiers et capitalistes ; les conseils des instances publiques telles que la Fed aux Etats-Unis ou les institutions de l’Union européenne ; les clubs, tels que Bilderberg aux Etats-Unis ou Le Siècle en France ; les réunions de Young Leadersorganisées par les Etats-Unis ; les rencontres internationales telles que Davos.
Il n’y a donc pas, troisièmement, de conseil d’administration du Système, pas de gouvernement mondial, pas d’organisation suprême chargée de donner des ordres et de les faire appliquer : le système de décision est décentralisé, éclaté, diffracté. Chaque acteur du Système, politicien, capitaliste, fonctionnaire ou journaliste, quel que soit son niveau hiérarchique, agit pour l’essentiel de son propre chef, sans recevoir d’instruction précise ni d’ordre secret. Il agit spontanément en fonction des objectifs du Système, et ce pour deux raisons. Parce que, premièrement, il y adhère personnellement. Et parce que, deuxièmement, sa carrière en dépend.
L’une des principales armatures du Système est ainsi constituée de l’armée des fonctionnaires et agents des services publics, qui font marcher l’ensemble en fonction de motivations diverses mais convergentes : par carriérisme ; par adhésion plus ou moins franche ; par conscience professionnelle et amour du travail bien fait ; par habitude de l’obéissance et manque de réflexion.
Il reste que l’essentiel du pouvoir appartient à un faible nombre de tireurs de ficelles : les capitalistes, en petit nombre, reliés aux autres capitalistes occidentaux. Les principaux centres de pouvoir se trouvent bien entendu aux Etats-Unis : GAFA, grands groupes capitalistiques, institutions financières privées et publiques. Ces décideurs les plus puissants se tiennent souvent en retrait et sont bien moins médiatisés que les politiciens, les journalistes ou les intellectuels, qui sont pourtant leurs instruments.
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La 3e partie de l’article à suivre : « La propagande omniprésente »