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  • Révolte populaire des Gilets Jaunes avec André Gandillon

  • Qui va marcher pour Macron le 20 janvier ?

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, un appel à une marche de soutien au président de la République le 20 janvier 2019 a été lancé sur Facebook.

    L’affaire semble tellement mal embarquée que cet appel à une marche “en soutien à Emmanuel Macron” a rapidement été rebaptisé “Marche républicaine des libertés”. Une appellation plus fourre-tout, de façon à permettre à tous les BHL, CRIF et autres GODF de se ranger plus facilement dans cette manifestation destinée à contrer les gilets jaunes.

    La question toute naturelle qui vient à l’esprit est de savoir qui organise cette marche. Pour l’instant, seul un prénom est mis en avant : Laurent, qui se présente comme un ingénieur toulousain qui ne cache pas sa sympathie pour La République En Marche.

    Sur Europe 1, l’anonyme Laurent s’est lancé dans un plaidoyer pour sauver le soldat Macron.

    “Quand j’entends ‘le président des riches’, qu’il est à la solde des banquiers, d’un nouvel ordre mondial complotiste, ça me choque et je trouve ça injuste.”

    Alexandre Benalla sera-t-il dans le coup ?

    https://www.medias-presse.info/qui-va-marcher-pour-macron-le-20-janvier/102994/

  • La France est déprimée…

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    Aucun espoir nulle part.

    Christophe Guilluy, qu’on dit victime de « l’universitairement correct » (Le Figaro), a été heureusement médiatiquement omniprésent. Son affirmation que « ce n’est plus au peuple d’écouter les prescripteurs d’opinion mais l’inverse » est juste mais n’est pas gaie. On ne peut plus avoir confiance en personne.

    Un président de la République épuisé se voit empêché d’aller skier quelques jours à La Mongie parce que des gilets jaunes seraient encore mobilisés et que cette accalmie pourrait les exciter. Ce que nous ne pouvons pas avoir, il ne doit pas y avoir droit. L’égalité par le bas, c’était le communisme ! Mais, après lui avoir interdit le ski, on ne cesse pas, pourtant, de se demander où, donc, le couple présidentiel a pu partir se reposer. Cette discrétion comme une offense aux médias !

    Brigitte Macron, quant à elle, a été obligée de se justifier parce qu’elle s’est laissée photographier avec Marcel Campion et qu’elle n’a pas su lui dire non. Le bon sens a déserté le pays.

    Il y a encore des gilets jaunes pour nous annoncer, sur un ton comminatoire, d’autres actes. Ils comptent faire du début de l’année nouvelle un décalque de la fin de l’année écoulée ? Un mouvement de plus en plus minoritaire qui n’a plus de demandes précises à formuler est évidemment très difficile à satisfaire. La parole donnée à tous sur cinq sujets principaux permettra-t-elle d’y voir plus clair ? Sinon, ce sera l’impasse.

    La gauche socialiste ne se relève pas. Les écologistes ne veulent pas de Ségolène Royal, même à la deuxième place, pour les élections européennes. Ils ont donc si peur qu’elle leur vole la vedette ?

    François Hollande continue son tour de France. Grâce à son livre, il aura plus séduit que le Président qu’il a été et qu’il aspire à redevenir. Jean-Jacques Bourdin déclare que Ségolène Royal et lui « n’ont aucun avenir et que les Français n’en veulent pas ». Dans ces temps où tous les repères sont troublés, il faut être précautionneux et ne pas croire que le futur fera forcément plaisir à ses désirs.

    Jean-Luc Mélenchon n’aura pas eu une année 2018 particulièrement brillante. La France ne lui a pas su gré de son insoumission procédurale et, habituée au tribun, ne s’est plus contentée de ses éclats de voix et des perspectives apocalyptiques et bouleversantes qu’il promettait. Et il avait été si doux avec le Président (d’avant les gilets jaunes) quand il l’avait rencontré de manière faussement fortuite à Marseille !

    Un président de la République passé de la lumière des premiers temps à la discrétion obligatoire des derniers mois, haï, cherchant à restaurer un autre lien avec les Français parce que lui-même serait devenu autre : il se tue à le démontrer par son verbe et ses actes mais, pour l’instant, sans convaincre. Cette descente aux enfers est injuste et angoissante pour la nation. Car il est hors de question de laisser libre cours aux discours des factieux et de ceux pour lesquels la démocratie n’interdit rien, même le pire.

    Emmanuel Macron joue de sa relation amicale avec Nicolas Sarkozy pour flatter ce dernier qui, d’agité d’hier, se campe en « vieux sage d’aujourd’hui », et surtout ruiner toute progression de Laurent Wauquiez à la tête des LR. Ce sont des manœuvres qui ne sont pas très saines et qui ne suffiront pas au Président pour remonter la pente.

    Le Rassemblement national, qu’on imaginait quasiment coulé, serait largement en tête aux élections européennes du mois de mai 2019 et il s’offrirait même le luxe de faire diriger sa liste par un jeune de 23 ans, quand LR est encore en train d’hésiter entre fraîcheur et expérience.

    La France est déprimée. Comment ne le serait-elle pas ?

    Faut-il, pour faire surgir un peu d’enthousiasme artificiel, se rappeler que notre pays a besoin de s’approcher des catastrophes pour les éviter, de maudire ses dirigeants pour finir par les aimer et de craindre la révolution pour accepter les rares réformes indispensables ?

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    http://www.bvoltaire.fr/la-france-est-deprimee/

  • Histoire & Action Française • Rétrospective : 2018 année Maurras [1]

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    Par Rémi Hugues

    Au moment où s'achève l'année du cent-cinquantenaire de Charles Maurras, Rémi Hugues nous propose une série de quatre articles - à venir les jours suivants, « Rétrospective : 2018 année Maurras »Notre collaborateur et confrère y évoque différents aspects ou moments importants de la vie et l'oeuvre de Charles Maurras à travers les écrits fort contestables de Michel Winock, l'un des historiens organiques de la République française du XXIe siècle, « une figure dʼautorité. » Bonne lecture !  LFAR    

    Avant-propos ...

    1573814046.pngAlors que la nuit de la saint-Sylvestre approche, où une fois de plus nos forces de l'ordre vont probablement être mises a rude épreuve, c'est le moment de jeter un oeil sur le rétroviseur. De quoi l'année 2018 a-t-elle été le nom ?

    Elle a commencé par une polémique déclenchée par le ministère de la Culture qui a décidé de mettre Charles Maurras dans la liste des commémorations officielles des personnalités ayant marqué l'histoire de France avant de se raviser.

    1281268232.jpgA son mitan, s'est produite une vague nationaliste de grande ampleur, rappelant quelque peu l'euphorie qui gagna la France un autre été, celui de la mobilisation de 1914. Visages grimés aux couleurs de la patrie, Marseillaises entonnées a tout va et nombre pléthorique de drapeaux déployés, aux fenêtres des voitures en marche ou des logements... tel est ce que l'on a pu observer après la victoire de la France lors de la coupe du monde de football en Russie.

    Ce sentiment d'unité nationale a muté au moment de l'automne en une543024463.jpg fièvre saine de contestation radicale du Pouvoir. Après les célébrations du centenaire du dénouement de la Grande Guerre, dont l'issue favorable pour notre pays doit en grande partie à l'énergie, au courage et à la probité de Maurras et des siens, lePays Réel a initié un mouvement extraordinaire de révolte contre le Pays Légal, cette bancocratie cosmopolite que Macron représente avec une morgue typique des golden boys de la City et de Wall Street.

    Indéniablement ce Mai 1968 inversé, où cette fois c'est la périphérie (les provinces) qui donne le LA au centre (Paris), est pour tout défenseur du Pays Réel une divine surprise.

    2018, soit 150 années après la naissance du Maître de Martigues, a été l'année Maurras.  (A suivre)  

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...

    (Cliquer sur l'image)

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Charia et droits de l’homme : la grosse artillerie contre Grégor Puppinck

    L’article de Grégor Puppinck sur la charia et les droits de l’homme, publié dans le Figaro Vox le 26 décembre, a fait l’effet d’une bombe.

    Grégor Puppinck y démontre qu’un récent et solennel arrêt de la Cour européenne admet à présent le principe même de l’application de normes de la charia en Europe. Jusqu’alors, la Cour déclarait la charia « incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme ».

    Grégor Puppinck souligne, en particulier, l’affirmation de la Cour selon laquelle un État n’est pas tenu, mais peut s’il le souhaite, « créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers». « En d’autres termes un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d’être régie par des normes de la charia, sans que cela soit, en soi, contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. » Puppinck précise que « deux conditions sont posées quant à un tel statut spécial : le respect de la volonté des intéressés et celui, elliptique, des “intérêts publics importants” ». Il déplore ensuite l’imprécision de ces conditions.

    Si cet arrêt suscite tant d’inquiétude, c’est parce qu’il pose les fondements du cadre juridique de l’application de la charia au sein de la communauté musulmane en Europe, selon une conception communautariste et libertaire de la société.

    Cet article a fait l’effet d’une bombe et a été partagé plus de 25.000 fois.

    Les défenseurs de la Cour et du communautarisme libertaire ne se sont pas fait attendre. Dès le lendemain, ils orchestraient une campagne visant à disqualifier Grégor Puppinck, en soulignant notamment ses engagements catholiques. C’est Nicolas Hervieu, étudiant en thèse depuis plus de 10 ans, qui mena l’offensive. Il publia une (bien faible et mesquine) contre-tribune dans Le Figaro Vox, puis une série d’entretiens sur France Info, Le Parisien, Ouest-France, etc. dans le registre « ne vous inquiétez pas braves gens, tout va très bien », mais sans répondre à l’essentiel.

    Grégor Puppinck a, à son tour, répliqué que Nicolas Hervieu ne répondait pas sur l’essentiel, mais seulement sur des points secondaires après avoir, plusieurs fois, déformé ses propos ou caricaturé ses intentions. Il a déclaré sur son compte FB « assumer pleinement chaque phrase » de son article. « Les attaques et critiques, relayées largement dans la presse, ne me font pas douter. »

    Grégor Puppinck a mis le doigt sur un point sensible : la question de la place de la charia en Europe. Il ne fait aucun doute qu’une partie des dirigeants adeptes de la « société ouverte » souhaite accommoder une place à la charia en Europe. Pour preuve, tous les obstacles auxquels a été confronté le projet de résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur la « Compatibilité de la charia avec la Convention européenne des droits de l’homme » qui sera débattu et adopté le 22 janvier prochain à Strasbourg.

    Durant ce débat à l’Assemblée du Conseil de l’Europe, l’ECLJ organisera un séminaire de haut niveau avec la participation de femmes ayant subi l’application de la loi islamique et d’universitaires.

    L’ECLJ lancé une pétition pour encourager les parlementaires à maintenir fermement le principe du refus de toute application de la charia en Europe.

    https://www.lesalonbeige.fr/charia-et-droits-de-lhomme-la-grosse-artillerie-contre-gregor-puppinck/

  • Pour un vrai référendum d’initiative populaire, réformons le Conseil constitutionnel !

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    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est devenu la première des revendications des Gilets Jaunes. Reste que la mise en place de ce référendum – si elle a lieu un jour – obligera ses défenseurs à considérer la problématique du pouvoir démesuré des juges du Conseil constitutionnel. Pour Eric Delcroix, une réforme radicale de cette institution est une obligation.

    Les grands médias audio-visuels ont, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes, facilité la tâche des Insoumis et autres scories communistes pour passer, sous le couvert de cette colère de la France périphérique, leurs propres mots d’ordre. Le meilleur et le pire donc, mais nous retiendrons au titre du meilleur la proposition d’inclure dans la Constitution le référendum d’initiative populaire (dite « citoyenne », la mutation du substantif citoyen en adjectif étant une marque du gauchisme contemporain).

    Cette bonne idée avait été dévoyée, il est vrai, en référendum d’initiative partagée, machinerie improbable concoctée par Nicolas Sarkozy de manière à n’être en aucun cas opérationnelle (nécessité de réunir un cinquième des membres du Parlement et un dixième des électeurs inscrits – cf. art. 11 modifié de la Constitution).

    De la difficulté de faire valoir ses prérogative avec une justice orientée

    A très juste titre, Éric Zemmour, favorable à ce que les Suisses appellent « votations » imposées par le peuple, s’est inquiété du contrôle que pourrait exercer en amont le Conseil constitutionnel qui, depuis 1971, par un véritable coup d’État juridictionnel dit du « bloc de constitutionnalité », s’arroge le droit de juger en fonction des proclamations déclamatoires et moralisatrices empilées dans le préambule de la Constitution. « Cela fait des années que le Conseil ’’ré-écrit la constitution’’ » constate le professeur Jacques Krynen. Aussi le publiciste met-il en garde contre un filtrage captieux par le Conseil constitutionnel, juridiction très politiquement orientée car émanant directement de la classe dirigeante, et souhaite donc que le Conseil soit mis, dans ce cas, hors du jeu.

    Toutefois, il est peu vraisemblable que puisse être mise en place une pareille institution référendaire sans un contrôle formel, au moins préalable, de la recevabilité des demandes de scrutin. Et c’est  bien là que le bât blesse…

    Pour un Conseil constitutionnel axiologiquement neutre

    Une nouvelle réforme de ce qui subsiste de la constitution de 1958 pour instaurer le référendum d’initiative populaire devrait être accompagnée d’une réforme corrélative du Conseil constitutionnel. En effet, il convient de le rendre, autant que faire se peut, axiologiquement neutre, en gage d’impartialité. Un tel principe de neutralité passé de mode révulse, il est vrai, les tenants des droits de l’homme et de l’État de droit, ce système de gouvernement des juges dont les historiens du droit savent qu’il est en France l’antonyme d’État républicain…

    Cette réforme salutaire devrait :

    1°- Interdire au Conseil constitutionnel de s’appuyer sur le préambule de la Constitution et se cantonner à juger en fonction de la lettre des seuls 89 articles de la Constitution elle-même et des lois organiques subséquentes. Bref, refaire de cette juridiction un collège aussi impartial et technique que possible ;

    2°- Assurer cette impartialité en révoquant tous les membres actuels du Conseil constitutionnel et en les remplaçant par neuf citoyens tirés au sort, dont trois au moins gradués en droit, et renouvelés très fréquemment, peut être même tous les ans.

    Faudra-t-il la révolution pour en arriver là et voir aussi des Gilets jaune au Conseil constitutionnel à la place de nos vieux politiciens placé par la faveur abusive de nos présidents ?

    Éric Delcroix 28/12/2018

    https://www.polemia.com/referendum-initiative-populaire-ric-conseil-constitutionnel/

     

  • Gilets Jaunes et Affaire Benalla : on va tout droit vers un coup d’Etat militaire ou une guerre civile

    (Une analyse du journaliste Cheikh DIENG, basé à Paris)

    En France, la situation va de mal en pis. Ce 27 novembre, j’avais prédit, dans un édito, la fin tragique du Mandat d’Emmanuel Macron. Je tiens à préciser ici que je ne souhaite à la France ni la guerre civile, ni un coup d’Etat militaire. Cependant, les récents événements qui ont bousculé l’agenda politique français depuis novembre (Gilets Jaunes, Affaire Benalla) sont en train de me donner raison.

    Aujourd’hui, il faut être de très mauvaise foi pour ne pas voir cette rage du peuple qui veut une seule chose : se débarrasser de son président de la République, même si les méthodes (pour se débarrasser de Macron) diffèrent. En effet, certains veulent que le changement se fasse dans la douceur. Tandis que les plus durs veulent en finir avec Macron, quitte à « rentrer dans l’Elysée » (pour reprendre les mots d’un gilet jaune).

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