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  • Zoom – Gilles Ardinat : Blanquer, maître de l’enfumage

    Gilles Ardinat, délégué départemental adjoint du Rassemblement National de l’Hérault et coordinateur national du forum Ecole et Nation, évoque la situation de la politique scolaire et épingle le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-gilles-ardinat-blanquer-maitre-de-lenfumage

  • Voile islamique en Nouvelle-Zélande : la compassion n’est pas la soumission

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    Ainsi donc, après la tuerie de Christchurch qui a fait 50 morts, imitant le Premier ministre Jacinda Ardern, de nombreuses femmes à travers la Nouvelle-Zélande ont choisi de porter le « hijab » en signe de solidarité musulmane. On les a vues, le 22 mars, sur les réseaux sociaux sous le hashtag #HeasScarfforHarmony (« Foulard pour l’harmonie »).

    « Les femmes vivent d’émotion, ne pensent qu’aux émotions », disait Oscar Wilde, auquel on prête parfois aussi cette boutade affreusement misogyne que d’autres attribuent à Charles Baudelaire : « Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. » Il est un fait, pour faire une synthèse polie, que se laisser submerger par l’émotion peut obscurcir le discernement.

    Parce qu’associer « foulard » à « harmonie », est un oxymore qui claque comme une gifle pour toutes celles qui ont été et sont encore insultées, emprisonnées, fouettées ou même assassinées pour avoir refusé de le porter. D’autant plus cinglante qu’elle est administrée par leurs sœurs, ces féministes occidentales en lesquelles elles placent leurs espoirs pour porter leur combat.

    Parce que supposer que le voile est l’attribut par excellence des musulmanes, c’est laisser entendre que celles qui n’en portent pas – et qui confessent pourtant cette religion – n’en sont pas. Ou pas de « vraies ».

    Parce qu’il n’a jamais été besoin de s’identifier jusqu’à se grimer pour condamner. Nos gouvernants sont-ils venus en soutane ou col romain rendre hommage au père Hamel ? Et, de façon générale, alors que d’après l’ONG Portes ouvertes, plus de 4.300 chrétiens ont été tués à cause de leur religion en 2018, aucun gouvernant à travers le monde ne s’est senti obligé de se travestir pour compatir… mais il est vrai que de ces victimes-ci, peu se soucient.

    Certaines ont poussé le raffinement jusqu’à se montrer index levé, pose préférée des djihadistes sur les photos, et qui serait, pour Romain Caillet (Libération), le « geste traditionnel effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda, la profession de foi dans l’islam, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah ».

    Donc, pour compatir, en sus de se travestir, il faudrait aussi se convertir ?

    « Ces femmes néo-zélandaises qui se couvrent d’un voile et lèvent leur index vers le ciel comme le font les islamistes mesurent-elles un instant le sens de leur geste ? #idiotesutiles #christchurch », commente, sur Twitter, Laurent Bouvet.

    Non, sans doute ne mesurent-elles rien, donnant raison à cet affreux jojo d’Oscar Wilde et à ses clichés abominablement sexistes : toutes préoccupées à se contempler dans le miroir flatteur du selfie posté sur Facebook, les ménagères grégaires – il paraît que c’est le pays – s’aiment dans cette posture compassionnelle qu’elles trouvent belle, et dont, écervelées, elles ne voient pas la portée.

    Idiotes utiles, en effet, d’un Erdogan qui a félicité la Nouvelle-Zélande comme « un exemple à suivre par les dirigeants du monde entier », et pour la remercier de tant de gracieusetés l’a provoquée, avec l’Australie, évoquant leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale dans la bataille de Gallipoli dont les Ottomans sont sortis victorieux : « Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » La Nouvelle-Zélande peut voiler ses femmes, lui ne voile pas ses menaces.

    Gabrielle Cluzel

  • Julien Sanchez à un député LREM :«Vous êtes plus durs avec les gens de 74 ans qu'avec les dealers»

    Julien Sanchez.jpgClash entre Julien Sanchez (RN) et le député LREM Sylvain Maillard au sujet de la Gilet Jaune Geneviève Legay gravement blessée à la tête lors de l'Acte XIX des Gilets Jaunes. 
    «Vous êtes plus durs avec les gens de 74 ans qu'avec les trafiquants de drogue, c'est ce qu'on retient aujourd'hui.»
     Source: LCI, 25 mars 2019 (YouTube)

  • Europe, l’heure des frontières – 6e colloque de l’Institut Iliade le 6 avril à Paris

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    La révolte des Gilets Jaunes, qui dépasse les frontières hexagonales, atteste de la permanence d’un peuple réel, enraciné, attaché à ses libertés concrètes et à sa légitime dignité. Loin du « grand débat national » imposé par l’Élysée et ses communicants, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019 qui auront valeur de référendum, pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité.

    Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.

    C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 6 avril 2019 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.

    Accès à la billetterie en ligne : https://institut-iliade.com/2019-europe-lheure-des-frontieres/

    https://fr.novopress.info/214054/europe-lheure-des-frontieres-6e-colloque-de-linstitut-iliade-le-6-avril-a-paris/

  • Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel – Journal du mardi 26 mars 2019

     

    Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel

    La visite officielle du président chinois Xi-Jinping se poursuit en France. Après la signature de plusieurs contrats Airbus, l’heure est, ce mardi, placée sous le signe de l’Union Européenne avec la venue d’Angela Merkel et du président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker… Une image d’Europe unie pour tirer les avantages du conflit sino-américain.

    Fonction publique : le système qui marche sur la tête

    Grosse flemme dans la fonction publique. C’est en tout cas ce qui vient à l’esprit lorsqu’on lit le rapport de l’inspection générale des finances sur les fonctionnaires… 30% des agents observés dans l’étude travaillent moins que le seuil légal de 35 heures par semaine. Un constat qui prouve avant tout les failles du système public.

    Brexit : Exit Theresa May

    Soirée cauchemardesque pour Theresa May. Lundi soir, la chambre des Communes a voté un amendement contre la volonté du premier ministre pour prendre l’initiative sur la mise en place des nouveaux accords sur le Brexit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/face-a-la-chine-macron-se-refugie-derriere-merkel-journal-du-mardi-26-mars-2019

  • Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Ce qui semble très inquiétant, c’est que l’augmentation du tarif de électricité va visiblement se faire au profit des fournisseurs privés, qui vont bénéficier ainsi du nucléaire français étatique, et cela bien sûr au détriment du consommateur.

    Le ministre François de Rugy se cache derrière une pseudo décision de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour justifier cette hausse :

    Les tarifs réglementés de l’électricité, qui avaient été gelés par le gouvernement pendant l’hiver pour répondre à la crise des Gilets jaunes », vont « sans doute » augmenter en juin, a confirmé vendredi 22 mars le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. « Nous sommes déjà sortis de l’hiver et nous le ferons sans doute à la moitié de l’année, c’est quelque chose que nous avions dit », a-t-il précisé sur CNews. L’augmentation sera autour de « 5 à 6 % », a précisé le ministre, soit ce « qui était prévu par la Commission de régulation de l’énergie », a-t-il ajouté.

    Mais la justification de cette hausse semble bien difficile à comprendre :

    “(…) L’Autorité de la concurrence juge que les arguments avancés par la CRE ne sont pas cohérents avec les objectifs a priori poursuivis par les tarifs réglementés de l’énergie.

    En effet, le régulateur de l’énergie n’a pas tant justifié la hausse par les coûts de production pour EDF que par la montée générale des cours de l’électricité. 

    La hausse des tarifs réglementés revient donc à égaliser la situation entre distributeurs, c’est-à-dire EDF lui-même et les groupes alternatifs qui disposent d’un accès limité au parc nucléaire de l’électricien dominant.

    Cela a pour conséquence de faire supporter la charge financière aux consommateurs plutôt qu’aux fournisseurset semblerait donc contraire à la volonté du Parlement de proposer aux consommateurs des tarifs réglementés permettant de leur restituer le bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire historique

    Comme pour les autoroutes, comme pour les aéroports, il semblerait que les bijoux de l’État servent à enrichir des groupes privés plutôt que de bénéficier aux citoyens français.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-prix-de-lelectricite-augmentera-de-6-mais-apres-les-elections-europeennes/

     

  • Trump blanchi : la revanche des Affreux, par Ivan Rioufol

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    Les complotistes, qui voyaient l’ombre de Vladimir Poutine derrière Donald Trump, oseront-ils se relire, à défaut de s’excuser ? Pour les médias américains et européens, l’affaire était entendue : Trump méritait la destitution (empeachement) pour avoir manigancé son élection avec l’appui des Russes. Des sommes d’articles à charge auront alimenté l’accusation, sans entendre les démentis de la Maison blanche. Pourtant, ce week-end, l’implacable procureur spécial Robert Mueller a conclu son enquête en levant les soupçons. Après 675 jours d’investigations menées par 19 procureurs et 40 agents du FBI (Le Figaro de ce lundi), Mueller a reconnu n’avoir pas “établi que les membres de la campagne Trump aient conspiré ou se soient coordonnés avec le gouvernement russe dans ses activités visant à interférer” sur la campagne de 2016. Cette réhabilitation met un terme aux fantasmes.

    Elle ramène les accusateurs du président américain au rang d’adversaires peu scrupuleux sur les faits et les méthodes de dénonciation. Leur obstination à vouloir faire tomber l’intrus révèle leur intolérance : une attitude commune à tout l’establishment, dès lors qu’il est confronté à des oppositions populaires. Emmanuel Macron, qui n’est pas le dernier à fustiger les tenants du complot, croit pareillement voir la main de Moscou dans les mobilisations des Gilets jaunes. Bernard-Henri Lévy, que décidément plus rien n’arrête, assume même désormais d’ignorer le peuple quand ce dernier ne pense pas comme lui. Dans un entretien au média belge L’Echo, il déclare : “Quand cette population-là vote pour le pire, le racisme, l’antisémitisme, la haine, qu’ils sont encore minoritaires, je pense qu’il faut leur dire : on ne tiendra pas compte de ce que vous dites”.

    Les tenants du camp du Bien s’égarent et se rendent indéfendables quand ils refusent de jouer le jeu de la démocratie dès que des citoyens leur tiennent tête. Les démocrates américains ont un air de famille avec les macronistes français : leur mépris des gens les déshonore. Nicolas Sarkozy a eu raison, samedi à Budapest, de saluer publiquement Viktor Orban, considéré comme infréquentable par le chef de l’Etat français et ses soutiens. Participant à un colloque sur les migrations, l’ancien président a déclaré, à l’adresse de son “ami” le premier ministre hongrois : “L’Europe ne doit pas être sectaire. Personne n’a de leçons à vous donner. Quand on a des frontières, il faut les défendre. On ne peut plus faire du tourisme social en Europe. On ne peut pas aller en Europe pour toucher des allocations. Je suis favorable à ce que les aides sociales ne soient dues qu’à partir de 4 ou 5 années de présence”. En fait, les Affreux de la politique sont en train de tirer profit des prétentions des faux gentils à incarner la perfection, dans un narcissisme loufoque.

    Trump vient de prendre une sérieuse option pour sa réélection. Orban s’épaissit dans son rôle de leader des nations européennes souveraines. Quand à Benyamin Netanyahu, il s’apprête probablement à remporter les législatives israéliennes du 9 avril, après avoir bénéficié du coup de pouce de Trump qui devrait signer ce lundi la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, annexé par l’Etat hébreu depuis 1981, après avoir été conquis durant la Guerre des six Jours. En France, Marine Le Pen est semblablement portée par les maladresses de ses procureurs.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214052/trump-blanchi-la-revanche-des-affreux-par-ivan-rioufol/

  • Le mouvement des gilets jaunes : 1789, 1848, 1958 ou 1968 ?

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    Ces quatre mois de samedis enfiévrés intriguent les philosophes et les historiens, tant il est vrai que les commentateurs sont dépassés. Le phénomène gilets jaunes est et sera un objet d’étude historique. Et, donc, qualifier les manifestants d’émeutiers, c’est-à-dire amalgamer les uns aux autres, est un artifice du pouvoir qui tente de survivre et sera insuffisant pour comprendre le mouvement et lui donner la réponse attendue.

    En cette nuit du 14 juillet 1789, le duc de La Rochefoucauld, réveillant Louis XVI pour l’informer de la prise de la Bastille, avait, lui, bien compris : « Sire, c’est une révolution. »

    La Lettre de Léosthène du 20 mars dernier, excellente lettre de conjoncture, recense les opinions qui évaluent l’Histoire qui se construit sous nos yeux, et pas seulement la tente du Fouquet’s. Des esprits lucides, grands patrons, politistes, analystes, journalistes, chroniqueurs, de gauche ou de droite, portent un même regard sur les événements : il s’agit d’un mouvement d’une grande profondeur, qui, pour cette raison, va durer. Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable et que son attitude va conduire à une radicalisation croissante de part et d’autre.

    Ce qui n’est, pour l’instant, qu’une demande de révolution morale et politique débouchera-t-il alors sur une vraie révolution radicale ? Démission ou destitution présidentielle, guerre civile, coup d’État ? Sans doute pas car les mécanismes institutionnels peuvent évacuer la vapeur et réduire la pression. Lors des élections européennes ou législatives ? Oui, si le corps électoral se déplace en masse et les légitime : or, on ne peut que constater et déplorer sa lassitude, son anomie. Non inscrits sur les listes, votes blancs ou nuls, abstentions : c’est moins de la moitié de la nation qui fait confiance au système. Et pour les élections européennes en mai, ce sera, comme toujours, bien pire. Alors, la voie référendaire élargie ? À condition qu’elle soit vraiment élargie en ouvrant les domaines de consultation et en abaissant les quorum prévus par la Constitution, car depuis sa réforme en 2008, il n’a jamais été possible d’organiser un référendum et aucun politicien n’a proposé à ses concurrents d’en organiser un.

    Ce manque d’envergure de la caste politique contribue à accroître la colère de la nation contre elle. Pourtant, il suffirait de modifier la Constitution pour que la démocratie revive dans le pays qui en été historiquement le promoteur : rajouter une phrase aux articles 11 et 89 pour que toute retouche de la Constitution soit soumise à référendum et, surtout, que soient drastiquement réduits les quorums (le dixième des parlementaires, et non le cinquième ; et le trentième des électeurs inscrits, et non le dixième, soit un impossible 4,7 millions) pour provoquer un référendum d’initiative démocratique. Mais ceci a bien peu de chances de se produire, tant les politiciens sont occupés de leurs ego et de leurs rivalités subalternes.

    Alors, tournant nos yeux vers les pages brûlantes de notre histoire, y lit-on des analogies avec les événements qui ont bouleversé notre nation ? 1968 ? Sûrement pas : ni la sociologie des manifestants, ni les orientations doctrinales ou les slogans, ni les revendications ne sont les mêmes, ni l’adhésion de l’opinion qui, en 2019, reste au contraire favorable sur le fond au mouvement, en dépit des dévastations urbaines qu’utilise la communication du pouvoir. 1958 ? Pas davantage : la crise institutionnelle a été réglée institutionnellement par les institutions. Restent 1848 et 1789. Et là, les analogies sautent aux yeux. Ce qui n’est pas fait pour rassurer. Il suffit de lire les jugements des contemporains.

    Laissons-leur la parole, car ils ont l’expérience et le jugement de ce dont ils parlent. Rousseau (prophétique) : « Vous vous fiez à l’ordre actuel de la société sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables […] Nous approchons de l’état de crise et du siècle des révolutions. »Mirabeau : « La France est une cascade de mépris. » Michelet : « La révolution n’a qu’un seul héros, le peuple. »

    On laissera conclure Bonald : « Dans les crises politiques le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Parmi toutes ces profondes maximes que nous devrions relire plus souvent, aucune ne nous paraît plus adaptée au temps présent. Et si ce devoir était, tout simplement, de rendre à la nation ce qu’elle demande : la liberté, la dignité, la justice, la solidarité, l’identité, l’espoir ?

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/le-mouvement-des-gilets-jaunes-1789-1848-1958-ou-1968/