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  • Quand le mépris de Macron est chassé par la porte, il revient par la fenêtre !

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    On le savait un peu outrancier et très provocateur. Chacun garde en mémoire ses saillies pour le moins inappropriées, voire insultantes, à l’égard des Français. Beaucoup seraient, à ses yeux, des fainéants et beaucoup d’autres des illettrés. Nous avions compris qu’une grande partie du peuple de France était constituée de gens qui « ne sont rien » alors que les autres, dont l’origine de la richesse demeure floue, seraient ceux qui réussissent, constituant une élite supérieure, privilégiée et tête de cordée.

    On l’avait découvert, en certaines circonstances, parfaitement désinvolte et vaniteux, en d’autres moments vraiment puéril ou, du moins, d’une audace extravagante. Qui ne se souvient de sa déclaration selon laquelle il prétendait incarner une présidence jupitérienne.

    On découvre, aujourd’hui, qu’Emmanuel Macron est incompétent, manipulateur et dénué de respect.

    Son attitude et ses comportements, autant que le corps de sa politique, sont la cause essentielle de la mauvaise passe dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. Depuis Giscard, tous ont mené, peu ou prou, la même politique qui, sur le baromètre de leur option anti-souverainiste, a mesuré un degré d’européisme quasi semblable avec une propension grandissante à l’hyperlibéralisme.

    Pourtant, aucun de ses prédécesseurs ne s’était trouvé dans la situation qui est la sienne aujourd’hui et qui installe le pays dans une problématique d’instabilité inédite et dangereuse. Depuis quatre mois, à 19 reprises, et sans que ce chiffre soit l’ultime marque d’une effervescence qui est au contraire loin de l’essoufflement, un mouvement social d’une ampleur inégalée se propose de combattre les injustices dont notre société surabonde.

    Après les avoir minimisées sinon niées, face à la force de l’évidence et de la démonstration, celui qui se voulait Jupiter s’est montré, tel Louis XVI, prêt à toutes les concessions pour préserver sont trône. Dès décembre, il a ouvert les vannes financières, répandant « un pognon de dingue » qui ne suffit pas à effacer la somme des injustices qui, si elles sont évidemment d’ordre pécuniaire, n’en ont pas moins d’autres facettes souvent écrasantes.

    Faible donc, mais aussi manipulateur, car malgré le niveau d’incompétence qui a conduit à un usage désastreux du pourtant remarquable appareil de maintien de l’ordre dont dispose la France, il réussit presque à discréditer le mouvement aux yeux de l’opinion. En ne ciblant pas, dès le début, les vrais casseurs, les Blacks Blocs, venus de toute l’Europe pour enclencher un mouvement qu’ils espèrent irrésistible et qu’ils souhaitent dévastateur, Emmanuel Macron a commis une faute politique grave.

    Cependant, « chassez le naturel et il revient au galop ». Ce Président, qui un jour, dans un accès d’orgueil sans égal, avait mis au défi ses adversaires démocrates « d’aller le chercher là où il était », s’est trouvé obligé de baisser la voilure de son extrême arrogance pour se protéger d’une vindicte grandissante qui, un samedi de novembre 2018, le menaça jusque dans sa rue.

    Cependant, les jours passant, sa vanité réapparaît lentement mais surement. La première cible de ses propos de nouveaux insolents est une vielle militante pacifique mais déterminée, marchant parmi une cohorte exorbitante et hyper menaçante de 200 personnes, qui a été gravement blessée après avoir fait une chute dans des conditions sur lesquelles, du reste, la Justice va se pencher. À cette menace pour la République, le Président souhaite, magnanime, un prompt rétablissement mais, surtout, juge de l’Olympe, d’accéder à la sagesse. Merci, Monsieur le Président !

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/quand-le-mepris-de-macron-est-chasse-par-la-porte-il-revient-par-la-fenetre/

  • Acte XIX des Gilets jaunes : la guerre d’usure contre l’Élysée ne faiblit pas

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les jours qui ont précédé l’acte XIX ont permis aux médias de diffuser des menaces à l’encontre des Gilets jaunes. Sur CNews, Laure-Marie Harel, une élue LREM du troisième arrondissement, n’a pas hésité à qualifier ceux-ci de « terroristes » justifiant ainsi le recours à l’armée, ce qui a provoqué la colère du journaliste Clément Viktorovitch. Il est vrai que la décision de Macron de faire intervenir des soldats de l’opération Sentinelle a fait l’objet de vives protestations au sein de la classe politique, tant du côté de Marine Le Pen que du côté de Jean Luc Mélenchon. Pour eux, l’armée ne doit pas être réquisitionnée pour effectuer une mission de police.

    Et les déclarations du général Le Ray, n’ont guère calmé le jeu !

    Il a en effet déclaré sur BFMTV que les soldats de l’opération Sentinelle pourraient ouvrir le feu sur les manifestants. Or ce même général avait cautionné le fait que, lors de la tuerie du Bataclan, les autorités militaires avaient interdit à huit soldats du premier régiment de chasseurs de Thierville de tirer et même de prêter leurs armes aux policiers présents, ce qui auraient pourtant évité des morts inutiles.

    Même son de cloche pour le nouveau préfet de police Didier Lallement, dont la réputation de préfet impitoyable inquiète tant les syndicats de policiers que les défenseurs des libertés publiques.

    Et malgré cela, la mobilisation est restée forte !

    Selon Christophe Castaner, il y avait plus de 40 000 manifestants dans toute la France dont 5000 à Paris. Mais selon Le nombre jaune, collectif de militants qui s’est donné pour but de parvenir à un décompte précis, il y en avait 127.212. A Paris, un cortège plutôt bon enfant, s’était formé place Denfert-Rochereau pour remonter jusqu’à Montmartre, où une banderole des Gilets jaunes a été déployée sur le dôme de la basilique du Sacré-Cœur. Jean Luc Mélenchon s’est vanté d’avoir participé au cortège, mais sans toutefois avoir revêtu l’emblématique gilet.

    Et que peut-on dire des actions en province ?

    Elle a été émaillée d’incidents plus sérieux : A Bordeaux, les Gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester dans le centre-ville et ont envahi la place Prey Berland devant la mairie. Même scénario à Nice où une femme de 71 ans a été blessée suite à une charge des forces de l’ordre. L’usage de gaz lacrymogène intensif est dénoncé à Montpellier et à Metz. Toulouse a été le théâtre de scènes de violences : un homme aurait été victime d’un tir de LBD. Mais il faut constater que malgré le durcissement des dispositifs répressifs, les Gilets jaunes se sont montrés plus que jamais très déterminés.

    https://fr.novopress.info/214041/acte-xix-des-gilets-jaunes-la-guerre-dusure-contre-lelysee-ne-faiblit-pas/

  • Pour Julien Sanchez, Macron est mal placé pour donner des leçons de droits de l'homme à la Chine

    unnamed.jpgJulien Sanchez (Maire RN de Beaucaire) : «Il serait difficile pour Emmanuel Macron de donner la moindre leçon en matière de droits de l'homme à Xi Jinping avec l'utilisation du LBD contre les manifestants Gilets Jaunes. »
    «Pour donner des leçons, il faut être irréprochable soit-même, ce qui n'est pas le cas

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/julien-sanchez-macron-lecons-droits-de-lhomme-chine.html

  • Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop – Journal du lundi 25 mars 2019

     

    Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop

    Pas de preuve de collusion entre les Russes et Donald Trump pendant la campagne présidentielle. Après 22 mois d’accusations et de sous-entendus, l’enquête fuite dans les médias et révèle peu à peu l’absence de charge contre le locataire de la Maison Blanche… Une déception pour le Système qui ne compte pas en rester là.

    Gilets Jaunes Acte XIX : le calme après la tempête

    Après un samedi noir, l’acte XIX des Gilets Jaunes s’est déroulé relativement sereinement. Dans son siège éjectable, Christophe Castaner avait prévu un dispositif policier très important. Résultat : des manifestants dissuadés, des arrestations préventives en pagaille et un noyau dur toujours aussi déterminé.

    Européennes : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le face à face Acte II

    Deux ans après l’élection présidentielle, le scénario du face à face entre la présidente du Rassemblement National et Emmanuel Macron est en passe d’être rejoué pour les élections européennes. Le scrutin se polarise entre les autoproclamés progressistes et les “souverainistes”.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-pseudo-ingerence-russe-lenquete-fait-flop-journal-du-lundi-25-mars-2019

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Politique & Éco n°208 : La France championne du monde… des impôts !

     
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eudes Baufreton, délégué général de CONTRIBUABLES ASSOCIES.

    1) Contribuables associés, indépendante et non subventionnée

    – La part des subventions dans la dépense publique : 45 milliards
    – Contribuables Associés : plus de 350 000 adhérents sur tout le territoire national
    – Un fonctionnement rigoureux sur les dépenses publiques, le problème des sources
    – La revue Contribuables Associés et son rédacteur en chef J-B Léon
    – L’indispensable réinformation fiscale
    – Exemple : le coût de l’immigration, un cul de sac pour les migrants !
    – L’exil économique plus que l’exil fiscal
    – La France vit au dessus de ses moyens
    – Le modèle allemand en question
    – L’AME
    – Que fait le parlement ? Fonction première : le contrôle de la dépense publique

    2) Contribuables Associés : moyens et résultats

    – Etat des lieux des forces en présence
    – 58% des Français ne payent pas l’impôt sur le revenu
    – Ceux qui ne payent pas sont demandeur de plus de dépenses
    – La réduction de la taxe d’habitation réduit encore le nombre de « contributeurs »
    – Le cercle vicieux de la fiscalité : 6 millions de fonctionnaires, 600 000 élus, 21% des actifs, trop de monde dépend de l’Etat, donc des politiques
    – Clientélisme, achat de votes, l’Etat dealer assure la continuité de sa survie
    – La haute fonction publique et les rémunérations exorbitantes d’une caste, l’exemple de Toubon 30 000 euros par mois pour quels risques ?
    – Rédaction par CA de texte de lois contre les abus, l’impossible vote parlementaire
    – La victoire de Contribuables associés contre la réserve parlementaire, scandaleuse pratique de financement des amis ou des votes
    – Pétition pour une enquête sur le dérapage des coûts des investissements publics, exemple la canopée des Halles prix multiplié par 7
    – Crise de la représentation, réforme de la fonction publique

    3) Gilets Jaunes et fiscalité

    – Tout le monde paye les impôts indirects, l’escroquerie du réchauffement climatique et le prix du carburant
    – L’écologie un bon prétexte pour dissimuler la fuite en avant dans le fiscalisme
    – L’incapacité de Macron à réduire les dépenses malgré les promesses de campagne
    – Légitime protestation des Gilets Jaunes, mais il est trop tard pour réformer, Macron aurait dû le faire dès le premier jour de son mandat
    – Le vrai gisement de richesse : la réduction de la dépense publique (57% du PIB)
    – L’Etat dévore la substance de la France, le problème des cotisations sociales
    – Plus values fiscales plus values d’activité (R. Bourgine) une sentence toujours aussi vraie
    – Le coût de l’UE, pertes 5 milliards €
    – Démocratie représentative et démocratie participative le cas de la Suisse

    Conclusion : mettre fin au cercle vicieux de la fiscalité la seule voie possible du renouveau

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n208-la-france-championne-du-monde-des-impots

  • Vers une alliance entre Vox (Espagne) et le PiS (Pologne) au Parlement européen

    Vers une alliance entre Vox (Espagne) et le PiS (Pologne) au Parlement européen

    Le président de Vox, Santiago Abascal, a rencontré mercredi dernier à Varsovie Jaroslaw Kaczynski, le président du PiS. Trois députés européens du PiS ont participé à la rencontre. L’un d’eux a ensuite déclaré que son parti et Vox s’accordaient sur le fait que « l’Europe devrait être une union d’États souverains, et non une fédération ». Selon la porte-parole du PiS,

    « la discussion a été productive et peut être considérée comme un signe avant-coureur d’une coopération substantielle après les élections ».

    Les deux parties veulent « que les États jouent un rôle plus important et que la compétence de Bruxelles en matière d’immigration de masse soit limitée ». « Vox est aussi un parti qui met l’accent sur les racines chrétiennes de l’UE et qui veut protéger la famille traditionnelle, ce qui est conforme aux positions du PiS », a-t-elle ajouté.

    Cela voudrait donc dire que le PiS a l’intention de continuer à faire vivre le groupe CRE (Conservateurs et réformistes européens) après le Brexit (s’il a lieu avant les élections). Car si ce groupe est le troisième du Parlement en nombre, il n’a en réalité que deux partis importants : le PiS et les Conservateurs britanniques. Vox n’a encore aucun élu au Parlement européen, mais il a réussi une percée spectaculaire sur la scène politique espagnole et pourrait obtenir 8 sièges selon les sondages actuels, ce qui en ferait le deuxième parti du groupe CRE.

    Verra-t-on le Fidesz hongrois rejoindre ce parti si sa suspension devait se prolonger ? Le quotidien hongrois Magyar Nemzet (La Nation hongroise), qui soutient le gouvernement et le parti au pouvoir, avait appelé Viktor Orbán et le Fidesz à quitter le PPE pour conclure une alliance avec La Ligue, le FPÖ et le PiS.

    La Ligue est aujourd’hui dans le même groupe que le RN. Mais comme le dit Sophie Montel, il existe des frictions entre les élus RN, les Hollandais (PVV) et la Lega. Les Italiens, qui sont au gouvernement dans leur pays, sont très sérieux au sein des institutions européennes et ils pourraient être tentés de rejoindre le PiS, également au pouvoir en Pologne.

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-une-alliance-entre-vox-espagne-et-le-pis-pologne-au-parlement-europeen/ 

  • L’ouvrage que devrait lire Omar Sy

    1214272636.jpgGeorges Feltin-Tracol

    En novembre 2017, l’acteur Omar Sy, « césarisé » en 2012 pour sa prestation dans le lamentable film Intouchables, prenait fait et cause sur les réseaux sociaux pour les Rohingyas, cette population de l’Ouest du Myanmar (ancienne Birmanie), victimes médiatisées de persécutions. Le résident en Californie suivait en l’occurrence une vague émotionnelle dégoulinant de bonnes intentions.

    Rohingyas. De la fable à la réalité (Soukha Éditions, 2018, 159 p., 19,90 €) risque de l’indisposer. Auteur d’essais sur les bouddhismes, Didier Treutenaere connaît bien son sujet et s’élève contre le « bobardement » permanent de l’opinion occidentale. Ce livre remarquable annonce l’inexistence des Rohingyas ! Ils « ne constituent pas une ethnie singulière qui viendrait s’ajouter aux 135 composant déjà la mosaïque humaine du Myanmar (p. 14) ». Les soi-disant Rohingyas ne sont pas les seuls musulmans de l’Arakan. Ils descendent en réalité des immigrés bengalis appelés par les colonisateurs britanniques afin de servir de main-d’œuvre agricole peu onéreuse. Viennent s’y ajouter les immigrés récents venus du Bengladesh voisin.

    Largement travaillés par la propagande islamiste, ces Bengalis de l’Arakan rêvent d’un État indépendant musulman. Ainsi cherchent-ils à « rendre par tous les moyens leurs zones religieusement homogènes en chassant les Arakanais bouddhistes vers le Sud (p. 25) ». Les autorités du Myanmar, Aung San Suu Kyi en tête, prix Nobel de la Paix 1991, veulent au contraire préserver l’unité de l’État et démontent ainsi les nombreuses manipulations venues d’Occident.

    Didier Treutenaere offre un vrai travail de réinformation. Il dénonce en outre l’action délétère du Dalaï-Lama, chef d’une branche particulière du bouddhisme. Il estime que « la vision occidentale déformée du bouddhisme, confortée et flattée par les traditions tibétaines, a favorisé sa coïncidence avec les valeurs du mondialisme (p. 74) ». La réaction aux manœuvres anti-nationales revient néanmoins aux moines bouddhistes, en particulier au Vénérable Wirathu qui « souhaite marquer un coup d’arrêt à l’islam au Myanmar (p. 82) ». De semblables ripostes se manifestent au Sri Lanka contre les Tamouls hindouistes et en Thaïlande face aux séparatistes musulmans méridionaux.

    Le traitement médiatique négatif du Myanmar se comprend enfin par sa production d’hydrocarbures. En matière gazière, « il se situe au cinquième rang mondial pour ce qui est de ses réserves prouvées, d’ailleurs peut-être sous-estimées (p. 97) ». Les multinationales anglo-saxonnes et les États-Unis lorgnent avec gourmandise sur ces gisements. On comprend mieux pourquoi des ONG cosmopolites encouragent un faux peuple plutôt que de se préoccuper du sort des Karens chrétiens.

    Rohingyas. De la fable à la réalité va donc à l’encontre des clichés officiels occidentaux. Télévisions, radios et journaux ont-ils d’ailleurs invité Didier Treutenaere ? Non bien sûr ! Il ne faudrait pas chagriner Omar Sy.

    Bonjour chez vous !

    « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°117, mise en ligne sur TV Libertés, le 18 mars 2019.

  • Les gilets jaunes sont toujours là et la méfiance est maximale !

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    Lors de la dernière élection présidentielle, les Français n’ont pas retenu le choix d’une alternance claire, mais n’ont pas choisi non plus l’offre la plus hostile au système, jugée trop dangereuse. Ils se sont donc retrouvés avec un Président qui leur promettait, lui aussi, de remettre en cause le système, mais avec le sérieux de la compétence.

    Deux ans plus tard, ils constatent leur erreur, ils s’aperçoivent à quel point ils ont été bernés. Celui qui les dirige est l’incarnation absolue du système : enfant de la bourgeoisie, issu de la couveuse idéologique de la gauche progressiste et mondialiste, énarque, inspecteur des finances, technocrate et banquier, dénué du moindre mandat détenu grâce à une élection avant d’être élu Président, mais ayant déjà exercé le pouvoir à l’ombre de ses amis socialistes. Lorsque sa majorité politique a pris forme, elle a ressemblé à une caricature du système. C’était l’addition des opportunistes venus du socialisme et des républicains, des « sachants » volontiers pleins de mépris pour le peuple et d’un éventail minoritaire pour satisfaire le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie dominante, notamment dans les médias. Et, évidemment, la politique menée a été perçue comme la pire que beaucoup de Français pouvaient craindre. C’est le matraquage fiscal des classes moyennes, et sans croissance notable. C’est le renforcement des exigences à l’égard du « Français moyen » et le laxisme par ailleurs. C’est l’autorité narcissique en haut et l’indifférence à l’opinion populaire. C’est même l’étalage des copinages, du favoritisme et des goûts personnels qu’on n’avait jamais connu depuis Mitterrand, plus discret sinon cachottier. Rien d’étonnant à ce que la méfiance soit, aujourd’hui, largement majoritaire !

    Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux ! Le discours d’autosatisfaction de Castaner en donnait, samedi, la parfaite illustration : flanqué de Nuñez, lui aussi robotisé, il lisait mécaniquement une déclaration pour se féliciter que « ses » consignes avaient, cette fois, été respectées, ce qui expliquait la réussite de la journée. Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ce rôle de défenseur de l’ordre relève, chez lui, de la composition. Il n’est là que dans la mesure où sa faiblesse personnelle est une garantie de docilité pour l’homme à qui il doit tout.

    Tiens, les Black Blocs ne sont pas venus, cette fois, dans la capitale et les moyens employés ont été, comme depuis des mois, considérables, sans doute au détriment de la sécurité « au quotidien ». L’important n’est pas là : les « gilets jaunes » étaient plus nombreux en France que la semaine dernière, et cela dure depuis plus de quatre mois ! Ni la répression accrue, ni les libertés rognées, ni les provocations orchestrées, ni les reculs politiques, ni l’exutoire du « grand débat » n’en viennent à bout. Le véritable problème est que la confiance entre le pouvoir et la majorité de la population est rompue, et que les méandres de ses tentatives pour la rétablir échoueront parce que la méfiance ne tient plus à ce qu’il fait mais à ce qu’il est.

    Seul le retour aux urnes permettra de rétablir une démocratie saine. Sinon, la multiplication des contrôles et des interdictions, la chasse aux hommes et aux idées, la sévérité des sanctions envers des opposants politiques alors que le laxisme règne pour les « droits communs » nous feront passer « en douce » d’un État de droit à un État policier !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-sont-toujours-la-et-la-mefiance-est-maximale/