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  • Éric Zemmour : « Paris n'est vraiment plus Paris »

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    « Pendant des siècles, les classes sociales se mélangeaient dans les quartiers, les rues et les immeubles. Nous vivons la fin de cette histoire, regrette notre chroniqueur. » C'est ainsi que Le Figaro présente ce bel article. (Figaro Magazine du 22.03). Mais Zemmour dit beaucoup plus. Avec nostalgie et nous l'éprouvons aussi. Avec lucidité, de surcroît. Et il a, hélas, raison. ... LFAR  

    « Paris a fait la France pendant mille ans. Elle la défait désormais sans état d'âme. »

    C'est pour une fois un titre mondial dont on se serait passé. Paris est - avec Singapour et Hongkong - la ville la plus chère du monde.

    Dans les palmarès précédents, qui ne prenaient en compte que l'immobilier, Paris était la plupart du temps devancée par Londres ou New York, mais cette fois, les auteurs de l'étude de l'Economist Intelligence Unit (EIU) ont aussi tenu compte du prix d'autres produits et services, tels la nourriture, les voitures, ou les loyers. Cette étude sort quelques jours après le saccage de l'avenue des Champs-Elysées par des bandes de militants gauchistes militarisés, sous l'œil passif, et parfois même approbateur, de « gilets jaunes » qui investissent samedi après samedi « la plus belle avenue du monde ».Cette conjonction d'événements n'est sans doute pas fortuite. Paris faisait jadis les révolutions ; aujourd'hui, elle les subit. Le Paris populaire des faubourgs se révoltait et menaçait le pouvoir ; aujourd'hui, la France populaire des périphéries vient dans Paris menacer le pouvoir.

    2231130083.jpgPendant des siècles, les classes sociales se mélangeaient dans les quartiers, les rues et les immeubles. Les distinctions sociales s'exprimaient dans ce monde sans ascenseur par la hauteur des étages où les pauvres devaient se hisser. L'historien Philippe Ariès [Photo] nous a appris qu'à partir du XIXe siècle, la bourgeoisie, refusant la promiscuité avec les « classes laborieuses, classes dangereuses », avait pris ses quartiers dans les nouveaux immeubles de l'ouest de la ville. Nous vivons la fin de cette histoire : les classes populaires ont été chassées de toute la cité, y compris de l'est de Paris, remplacées par les « bobos » et les immigrés, les « très aisés » et les « très aidés ».

    La volonté des « gilets jaunes » de défiler sur les Champs-Elysées est le symbole d'une réappropriation des cœurs des grandes villes d'où la mondialisation les a chassés: la mondialisation du haut par le coût de la vie ; la mondialisation du bas par l'immigration venue du sud de la planète.

    Une ville-monde

    Toutes les métropoles du monde connaissent le même sort. C'est là qu'arrivent les flux de richesses et c'est là que se noue l'alliance entre les « vainqueurs de la mondialisation » et leurs « domestiques », immigrés venus servir les nouveaux maîtres du monde, garder leurs enfants, leur apporter des pizzas, ou travailler dans les cuisines de leurs restaurants, au détriment des peuples occidentaux.

    Paris y ajoute une particularité : elle fut la capitale de l'Etat-nation le plus centralisé du monde. Les élites de tout le pays se concentraient dans quelques rues. Désormais, Paris est une ville-monde, plus vraiment une ville française. La maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, est l'incarnation de ce nouvel état d'esprit cosmopolite, qui se sent plus proche de ses collègues de Londres, de New York, que de Tarbes ou Montauban. Elle est citoyenne du monde et s'empresse de multiplier les camps de migrants. Paris a fait la France pendant mille ans. Elle la défait désormais sans état d'âme.  

  • Syrie : le prétendu cadavre de l’État islamique bouge encore, par Franck Deletraz

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    Bien sûr, depuis la chute samedi de l’ultime quartier de Baghouz auquel s’agrippaient encore les djihadistes de l’EI, les chaînes d’information continue nous passent en boucle les images des forces arabo-kurdes célébrant leur victoire sur le « califat ». Elles nous montrent ces dizaines de bourreaux islamistes qui, cachés dans des tunnels, sortent aujourd’hui les mains en l’air et au petit trot devant les Forces démocratiques syriennes (FDS). Cependant, nous aurions tort de croire que la guerre contre cette hydre à mille têtes qu’est l’EI est terminée.

    Un retour à la clandestinité préparé de longue date

    D’abord parce que l’organisation islamo-terroriste a depuis longtemps déjà préparé son retour à la clandestinité. Militairement et financièrement. Ses djihadistes restent notamment très présents dans le désert de la Badia, à l’ouest et au sud de l’Euphrate, dans une zone de plusieurs milliers de kilomètres carrés, truffée de grottes et de repères qu’ils ont patiemment aménagés durant ces trois dernières années. Selon de nombreux experts, plusieurs centaines de combattants, peut-être même plus, y ont ainsi mené depuis le début de l’année des dizaines d’attaques contre des positions isolées des FDS. Cela, sans oublier tous ceux qui, au moment de l’arrivée des troupes syriennes dans leurs villes et leurs villages, se sont fondus dans la population civile et constituent aujourd’hui des cellules dormantes prêtes à être activées à tout moment, comme en témoigne encore l’attentat perpétré le 16 janvier dernier contre un restaurant fréquenté par les soldats américains à Manbij.

    Une expansion inquiétante aux Philippines

    Mais le Levant, hélas, n’est pas seul concerné. L’EI reste effectivement bien présent en Afrique, viaBoko Haram dans la région du lac Tchad et l’EIGS au Sahel. En Libye, dans une vaste zone qui s’étend le long de la côte entre Ajdabiya et Tripoli et, au sud, vers Sabha et Koufra. En Egypte, au Sinaï. Et aussi en Somalie, dans l’Etat du Puntland. Il s’est surtout implanté dans la région afghano-pakistanaise, où il revendique régulièrement des attentats contre la communauté chiite. Mais, plus inquiétante encore est son expansion en Asie du Sud-Est, notamment dans le sud des Philippines, dont il essaie de faire depuis plusieurs mois une « tête de pont » pour ses activités djihadistes.

    Enfin, le sort de son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, dont la tête a été mise à prix pour 25 millions de dollars par Washington et dont le dernier message audio date d’août 2018, reste à ce jour un mystère. Si, selon The Guardian, il aurait été la cible en janvier, près de Hajine, d’une tentative d’assassinat commise par des combattants étrangers de sa propre organisation, le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, financé par le Qatar, affirmait lui récemment qu’après un bref passage à Baghouz, il se cacherait actuellement dans l’est de la Syrie, après plusieurs tentatives infructueuses de traverser la frontière pour se rendre en Irak.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 25 mars 2019

    https://fr.novopress.info/

  • "J'espère qu'il s'excusera"... Indigné, l'avocat de Geneviève critique les propos d'Emmanuel Macron

    Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice.Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice. Photo G.L.PAR Christophe Cirone Publié le 25/03/2019
    Me Arié Halimi, avocat de la militante blessée samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Nice, a fortement critiqué les propos du président de la République à l'égard de sa cliente.
    "Je trouve ça assez grossier et indélicat."
    Après avoir pointé du doigt l'action des forces de l'ordre, Me Arié Halimi critique la réaction du chef de l'Etat.
    Contacté par Nice-Matin, l'avocat de Geneviève Legay, militante d'Attac grièvement blessée lors d'une charge de la police samedi à Nice, n'a pas apprécié la prise de position présidentielle sur cet épisode hautement polémique.
    "Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d'être prise dans un phénomène de panique", a déclaré Emmanuel Macron à Nice-Matin, avant d'embarquer à l'aéroport de Nice.
    "Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l'ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
    Pour l'avocat de la septuagénaire, ce message de fermeté ne passe pas.
    "Je ne trouve pas très raisonnable de critiquer une personne dans un lit d'hôpital, dans un état de grave, et de considérer que les aînés ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue."
    En pensant à la famille de Geneviève Legay, Me Halimi ajoute: "J'espère qu'il s'excusera."
    "Allées-et-venues policières" à l'hôpital
    Ce lundi matin, l'état de santé de la militante blessée était au "statuo quo", selon son avocat.
    "Il n'y a pas d'amélioration, son état n'a pas empiré non plus. Son pronostic est toujours réservé. Elle souffre d'hématomes sous-duraux, de plusieurs fractures du crâne..."
    Me Halimi ne cache pas que les informations médicales sont difficiles à obtenir. "Même à la personne de confiance, ils ne peuvent pas donner de nouvelles par téléphone."
    Selon les derniers échos reçus, Geneviève Legay serait "totalement confuse et extrêmement affaiblie", rapporte l'avocat.
    "Sa famille a été très étonnée que les services de police soient venus la voir à trois reprises. Elle se serait plainte auprès de ses filles des allées-et-venues policières et de questions insistantes."
    Sa famille dépose plainte aujourd'hui
    Dès samedi, le procureur de la République de Nice avait ouvert une enquête, afin d'identifier les causes des blessures subies par Geneviève Legay.
    Sa famille entend déposer plainte, ce lundi à 14h, pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".
    Pour Me Halimi, l'objet est double.
    D'une part, savoir si la septuagénaire se trouvait dans le périmètre interdit par le préfet lorsqu'elle "a été agressée" (sic). D'autre part, établir si "la charge [policière] était nécessaire et proportionnée."
    nicematin
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/jespere-quil-sexcusera-indigne-lavocat.html#more

  • L’union des droites remporte une nouvelle victoire au sud de l’Italie

    L’union des droites remporte une nouvelle victoire au sud de l’Italie

    Une coalition menée par la Ligue a remporté une nouvelle victoire lors d’élections régionales dimanche en Basilicate (sud de l’Italie), dernier test avant les européennes du 26 mai.

    Le candidat de cette coalition régionale qui réunit principalement la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia (FI), le parti de Silvio Berlusconi, remporte 41,9% des voix. La Ligue obtient 19,2%, loin devant FI, qui doit se contenter de 8,9%.

    Le centre gauche, en difficulté dans tout le pays depuis sa défaite lors des législatives de mars 2018, perd la région malgré un bon score (33,3%), qui en cache cependant un très mauvais: au sein de cette coalition, le Parti démocrate (PD), pilier du centre gauche en Italie, n’obtient que 7,8% des voix.

    Le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) reste avec 20,4% le premier parti de cette région du Sud déshérité, mais ce score est également une énorme contre-performance après les 44% engrangés lors des législatives de 2018.

    Matteo Salvini a réagi :

    « Merci, la Ligue a triplé ses voix en un an, victoire en Basilicate aussi ». « Mes salutations à la gauche et maintenant on change l’Europe ».

    https://www.lesalonbeige.fr/lunion-des-droites-remporte-une-nouvelle-victoire-au-sud-de-litalie/

  • Grand Débat National : échec… aux maths !

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    Richard Dessens, EuroLibertés cliquez ici

    Le Grand Débat National, corde à nœuds d’un « management participatif » éculé et en réalité application du vieux principe du « vider son sac » de la psychologie d’arrière-cuisine, fait les gorges chaudes du macronisme et de la grande presse officielle affidée. Mais ces « gorges chaudes » ne sont pas des « gorges profondes »… Quelle merveille originale en effet pour étouffer toutes velléités de liberté apparente après le passage à la moulinette programmée des avis recueillis.

    Et toute la macronie avec la grande presse officielle de s’esbaudir du succès sans précédent d’une telle liberté inouïe d’expression ! Succès confirmé par le sondage répété inlassablement qui indique que 60 % des Français approuvent le principe de ce « Grand Débat ». Ite missa est.

    La réalité, pour être toute autre, n’est jamais relevée par aucun membre des oppositions pas plus bien sûr que par un journaliste qui serait objectif. Réalité qui tient en trois points :

    • Les « contributions » sur internet consistent à répondre à un questionnaire totalement orienté avec QCM dirigé, à la suite de la lettre introductive de M. Macron qui trie et canalise les questions et les réponses de manière très habile (c’est le principe marketing des consultations de consommateurs qui est appliqué).

    Ces contributions seraient au nombre d’1,8 million, chiffre que tous les commentateurs travestissent volontairement en faisant croire qu’1,8 million de contributions = 1,8 million de personnes. Faux ! Et tous les spécialistes ne cessent de le rappeler. Ce chiffre correspond à environ 300 000 personnes. 300 000 personnes ont donc participé… sur 46 millions d’électeurs, c’est-à-dire que 0,65 % des électeurs ont participé !

    • Il y aurait eu 10 000 réunions « citoyennes » en France. Avec en moyenne (cf le rapport du CEVIPOF passé inaperçu tant ses analyses sont négatives pour la macronie médiatique) 80 personnes par réunion, cela fait environ 800 000 personnes qui ont participé. 800 000 sur 46 millions d’électeurs, soit 1,74 % des électeurs !
    • Même si l’on considère au mieux que les « contributifs » sont différents des « participatifs », cela fait environ 1,1 million de Français qui se sont intéressés au Grand Débat au succès si fantastique, soit 2,39 % du corps électoral. Si 60 % des Français « approuvent » le Grand Débat, ils ne sont que 2,39 % au mieux (des électeurs en outre) à y avoir participé.

    Si c’est cela l’immense succès annoncé, que dire du candidat qui fait 2,39 % des voix aux élections sinon qu’il remporte un inestimable succès foudroyant ? On se moque du monde !

    Le rapport de Sciences Po-CEVIPOF a été discrètement écarté à peine publié. D’autant qu’il se montre très prudent sur les profils des participants qui appartiennent à des catégories très ciblées (retraités notamment) et non représentatives de la réalité du pays.

    Le défi aux mathématiques des commentaires macrono-médiatiques est atterrant, mais passe sans problème pour LA vérité sur un Grand Débat National qui est en fait un échec cuisant dont on sait, en plus, que ceux qui le dépouillent vont, en effet… le dépouiller, ou en tirer les conclusions qui les arrangent ! Il est plus que surprenant que les oppositions ne rappellent pas sans cesse cette réalité, sur la forme comme sur le fond, des chiffres de ce Grand Débat avorté.

    Mais cette nouvelle manipulation énorme montre encore une fois la méthodologie de la macronie et toutes ses perversions outrancières. Plus c’est gros, plus ça passe dit une formule familière.

    Pour faire dans la nuance comme nos élites : Macron = échec aux Maths !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Réunion publique à Buzet-sur-Baïse (47) : discours de Marine Le Pen

  • Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    La succession de prises de parole sur ces trois sujets montre à quel point le mensonge et le refus du respect de la démocratie guide mentalement nos élites. Voici quelques illustrations :

    Tout d’abord, Emmanuel Macron parlant du référendum sur le Brexit ne se rend même pas compte que ce qu’il dit peut s’appliquer puissance dix à sa propre élection :

    Lire la suite

  • « Islamisation française », 40 ans de soumission médiatique, par Michèle Tribalat

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    Un livre, écrit par un collectif d’auteurs, rassemble quarante ans de citations et de récits tirés d’archives sur « l’islamisation française ». Cette Histoire de l’islamisation française: 1979-2019 rappelle l’hypocrisie et le parti pris des grands médias, politiques et intellectuels en faveur de l’idée d’un islam, forcément bienveillant, offensé par les « racistes » et les laïcards.

    Les auteurs de ce livre ont eu l’idée géniale de reprendre ce qui s’est dit et écrit sur l’immigration et l’islam au cours des quarante ans qui viennent de s’écouler en rappelant « les faits et les décisions », comme le mentionne la quatrième de couverture. Ce rappel se fait à travers de très nombreuses citations tirées d’archives. De ces auteurs nous ne savons rien, puisque la signature est celle d’un collectif anonyme. Mais on comprend, à la lecture, qu’ils se soient mis à plusieurs, compte tenu de la masse documentaire considérable qu’ils ont eu à travailler.

    Le titre du livre, Histoire de l’islamisation française – et non Histoire de l’islamisation de la France – insiste sur la fabrication française d’un renoncement à être et à persévérer dans son être d’une nation abandonnée par des élites qui s’appliquent à domestiquer des autochtones qui renâclent à l’adaptation qu’elles attendent d’eux.

    1979: « La joie fait son entrée à Téhéran »

    Ce livre est l’occasion de nous rappeler tout ce que nous avons eu tendance à oublier ou que nous n’avons tout simplement pas remarqué et qui, au fil des ans, fait système. Il raconte la lente élaboration d’une idéologie islamophile, portée par une bonne partie des élites intellectuelles et médiatiques dont le bréviaire de gauche est en train de changer en début de période et qui va avoir tendance, au fil des ans, à devenir hégémonique.

    Chacun des titres des 40 chapitres est un millésime (de 1979 à 2018), accompagné d’une citation qui en donne la tonalité. Le premier chapitre démarre ainsi sur la révolution iranienne de 1979, avec ces mots de Serge July dans Libération : « La joie fait son entrée à Téhéran ». Le dernier chapitre s’ouvre sur le lapsus du décodeur de France Culture, Nicolas Martin, lapsus qui révèle « son incompétence et ses préjugés inconscients » : « Si les immigrés font plus d’enfants, seront-ils plus nombreux ? »

    Le Monde et Libé, porte-parole de l’islam « modéré »

    Ce livre est l’occasion de repérer les prémisses de ce que l’on entend aujourd’hui, de manière récurrente, sans y avoir toujours prêté attention alors. Qui se rappelle qu’en 1979, en réponse aux propos de Georges Marchais, Libération publiait une tribune de Fredj Stambouli de l’université de Tunis qui plaidait déjà pour une décolonisation des esprits des populations occidentales, afin de leur permettre « d’accepter et même d’encourager le droit légitime des Autres à rester ce qu’ils veulent être » ? Nous étions à la fin des années 1970 et, déjà, l’assimilation faisait figure de repoussoir. C’étaient déjà les autochtones qu’il fallait acclimater aux nouveaux venus.

    Déjà, dans les années 1980, les propos des musulmans dits « modérés » étaient reçus avec politesse, même s’ils disaient la même chose que ceux proférés par d’autres qualifiés d’islamistes. Dans Le Monde de mars 1989, Mohammed Arkoun, grand « modéré » s’il en est, pouvait ainsi accuser, sans soulever le moindre tollé « la raison des Lumières d’avoir substitué le dogme de sa souveraineté à celui de la raison théologique ». On ne lui répondit pas.

    2014, l’enfumage de Dalil Boubakeur

    Vingt-cinq ans plus tard, le réflexe de l’inversion ou du mensonge par omission s’est si bien propagé que la presse rapporte parfois exactement l’inverse de ce qui est dit, tout en faisant silence sur les propos les plus gênants. C’est l’objet du chapitre 2014. Cette année là, le « modéré » Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), présente à la presse une Convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre-ensemble concoctée par le CFCM. Ça sonne bien à nos oreilles. Lors de la conférence de presse, Dalil Boubakeur se garde bien d’évoquer l’article 5 de la convention sur les tenues vestimentaires qui fait du voile une obligation islamique. Les rares médias qui évoquent cette convention trouvent motif à se réjouir, sans jamais parler de l’article 5. Ainsi, Le Monde déclara que « ce message ne pouvait pas mieux tomber ». Il ajouta que « le texte s’attache aussi à lever les soupçons qui pèsent sur l’islam. “L’islam est parfaitement compatible avec les lois de la République” proclame-t-il […], le texte affirme que “les musulmans de France désirent se joindre au renouveau de la pensée religieuse sur l’islam” et “ajuster leurs pratiques” à la société française. » Le président de l’Observatoire de la laïcité Jean-Louis Bianco salua aussi cette avancée. Médiapart, Le Nouvel Observateur et la Ligue de l’enseignement ne furent pas en reste. La lettre ouverte de trois femmes du collectif « Femmes sans voile » d’Aubervilliers, parue dans Marianne et qui dénonçait le CFCM, n’aura aucun écho. Les féministes ne bougeront pas. Enhardi par cette méprise volontaire, Dalil Boubakeur récidive en juin 2017 lorsqu’il met en ligne, sur le site de la Grande Mosquée de Paris, des textes injurieux, méprisants et hostiles au christianisme et au judaïsme, textes qui reprennent en gros la doctrine islamique sur le sujet. Sans provoquer, là encore, la moindre réaction.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    Michèle Tribalat

    Article paru sur Causeur daté du 18 mars 2019

    https://fr.novopress.info/

  • JEUDI 28 MARS, THOMAS WHYTE, INITIATEUR DU "RUCHER PATRIOTE", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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  • Yves Cochet : pour sauver la planète, il faut « limiter nos naissances » et « mieux accueillir les migrants » Ben voyons !

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    L'article d'Ouest France [7 janvier] que l'on va pouvoir lire nous avait échappé. C'est un tort. Ce qu'Yves Cochet y déclare au grand quotidien breton - le premier quotidien français en termes de diffusion - il faut oser le penser, oser le dire, oser le soutenir devant d'autres Français. Même s'il a raison de s'inquiéter de l'explosion démographique de continents qui ne sont pas le nôtre. Considérons que cet homme-là est un homme politique et un universitaire français, qu'il a été député de la nation, ministre du gouvernement Jospin, sous la présidence de Jacques Chirac. Etc. On n'ira pas chercher plus loin pourquoi une large majorité de Français méprisent les politiciens, les parlementaires, le Système dans toutes ses composantes. c'est à lire.  LFAR 

    Dans un entretien accordé à L’Obs, l’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet propose des mesures pour inciter à faire moins d’enfants afin de limiter le coût écologique de la population et pouvoir accueillir davantage de migrants. Une solution choc pour ce défenseur de la décroissance, qui fait réagir.

    « Renversons notre politique d’incitation à la natalité ! » Dans un entretien remarqué au magazine L’Obs daté du 3 janvier, Yves Cochet dévoile des solutions radicales pour sauver la planète face au dérèglement climatique. Il propose des mesures pour « faire moins d’enfants » et « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes » afin de limiter l’impact écologique d’une population mondiale toujours plus nombreuse. 

    Concrètement, l’ancien ministre de l’Environnement sous Lionel Jospin, propose « d’inverser la logique des allocations familiales » : « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance. » Et d’ajouter : « Ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. »

    Réduire la pression démographique

    Yves Cochet, qui dirige le laboratoire d’idée « Momentum » consacré aux « transitions nécessaires pour amortir le choc social de l’anthropocène », assure que la croissance démographique a un impact important sur le dérèglement du climat. Cet ancien professeur de mathématiques s’appuie sur « l’équation du Kaya » (du nom d’un économiste japonais), selon laquelle notre impact environnemental peut être résumé par I = PAT. « Pour quantifier l’effet de nos activités sur la planète (I), il faut prendre en compte la richesse d’une population (A), la technologie qu’elle utilise pour produire de l’énergie et des biens (T), mais aussi sa taille (P)… On peut bien sûr agir sur les facteurs « richesse » et « technologie », mais il nous faut aussi prendre en compte la démographie. Or, c’est un truisme de le dire : pour réduire le nombre d’habitants sur Terre, il faut faire moins d’enfants. »

    Cet adepte de la théorie de l’effondrement de nos sociétés assume un « choix politique », assurant qu’il faut « arrêter de se multiplier et de remplir la Terre », contrairement à l’injonction biblique de croissance de la population humaine.

    Les pays riches doivent montrer l’exemple

    Il se défend toutefois d’être « raciste ou élitiste » et précise : « Je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. » Et ajoute que la limitation des naissances nous permettrait de « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

    Une prise de position qui fait réagir dans la classe politique, à l’image du député Les Républicains Éric Ciotti, qui a fustigé sur Twitter des « propos délirants » et déploré que « cette vision d’une certaine gauche est celle du suicide organisé d’une civilisation ».