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  • Affaire Laura Calu : voir le Mal en face

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    Un des traits marquants de l’homme contemporain, festiviste et déchristianisé, est son incapacité à hiérarchiser le Mal. L’affaire Laura Calu le démontre une nouvelle fois.
    À la suite de sa vidéo virale dans laquelle la jeune humoriste raconte l’agression ultra-violente de son petit ami à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, une multitude d’internautes ont préféré pointer les dysfonctionnements des agents du service public lors de la prise en charge de la victime plutôt que d’affronter la question cruciale de l’ensauvagement de nos rues.

    Certes, le récit de Laura Calu en dit long sur le délitement moral et financier des services publics. Des pompiers sous-équipés, des policiers blasés ne procédant à aucune ronde, un chauffeur d’ambulance se trompant de service médical, une course en taxi improvisée pour regagner les urgences dentaires à l’autre bout de la ville, la probable mise en danger de la victime, un sentiment d’abandon, la vision cauchemardesque d’un hôpital public désossé – l’horreur le disputant à l’absurde lorsqu’une employée d’accueil de la Salpêtrière demanda à l’humoriste de nettoyer elle-même, avec un chiffon et un peu de produit antiseptique, la dent de son compagnon ramassée sur le trottoir.

    Cependant, comme un point aveugle, l’agression en elle-même semble passer au second plan chez ces internautes très politiquement corrects, dont les commentaires nombreux sont tous frappés du sceau du déni le plus complet. Et de ce nivellement des faits et de leur gravité. Alors qu’un millénaire d’Église et de bon sens populaire avait permis de hiérarchiser le Mal – le paroxysme de cet échelonnement étant l’Enfer de Dante –, la société contemporaine paraît incapable de le définir.

    Désormais, la non-assistance à personne en danger serait aussi fautive que le lynchage. La prise en charge douteuse aux urgences aussi traumatisante que le passage à tabac d’un homme par trois prédateurs. La réaction désinvolte d’un policier aussi coupable que la tentative de mise à mort de la victime.

    Une société qui ne sait regarder droit dans les yeux sa propre part d’ombre ni nommer clairement ce qu’elle voit court le risque de poursuivre durement des délits mineurs et d’absoudre les crimes les plus graves.

    Thomas Clavel

    http://www.bvoltaire.fr/affaire-laura-calu-voir-le-mal-en-face/

  • DLF : la liste pour les européennes enfin dévoilée – Journal du jeudi 28 mars 2019

     

    DLF : la liste pour les européennes enfin dévoilée

    Nicolas Dupont-Aignan présentait sa liste pour les élections européennes ce matin. Une liste resserrée autour de ses lieutenants avec quelques personnalités issues d’autres mouvement politiques.

    Turquie : Erdogan mise sur la haine de l’Occident

    Alors que les élections municipales turques sont organisées dimanche, Recep Tayyip Erdogan multiplie les meetings pour fédérer sa base. Entre menaces et intimidations à l’égard de l’Occident, le président mise tout sur les nationalistes islamistes.

    Bayer-Monsanto : Le coup d’avance ?

    Les condamnations s’enchainent contre le glyphosate, la substance active du pesticide RoundUp. Si Bayer-Monsanto accuse le coup temporairement en bourse, la firme agro-chimiques pourrait bien être plus sereine qu’on ne le croit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/dlf-la-liste-pour-les-europeennes-enfin-devoilee-journal-du-28-mars-2019

  • Europe : l’heure des frontières !

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    Les élections européennes auront lieu le 26 mai prochain. Elles ne semblent pas passionner les électeurs. Ce n’est pas nouveau !

    Ceux qui se baptisent « européistes » ont du mal à intéresser l’opinion à des institutions technocratiques et désincarnées. À l’Union européenne, machin aux visées mondialistes et non identitaires.

    Ceux qui s’affirment « souverainistes » se heurtent à une autre réalité : l’impérialisme marchand américain, la conquête économique chinoise, l’expansion des mœurs musulmanes dépassent le cadre de chaque État-nation.

    Il y a bien des problèmes communs à tous les pays européens, et c’est bien l’échelle européenne qui est pertinente pour y faire face. N’en déplaise à ceux qui ont une vision étriquée du souverainisme. Seulement voilà, ceux qui prétendent parler au nom de l’Europe nient la simple existence de ces problèmes-là.

    Bref, tout se passe comme si les « européistes » avaient choisi la bonne échelle au service d’un mauvais projet et les « souverainistes » une bonne approche des défis mais à la mauvaise échelle…

    Le véritable enjeu des élections européennes est ailleurs : redonner aux différents peuples européens une vision commune de leur avenir. En refusant la soumission politique aux puissances étrangères. Et le Grand Remplacement démographique et civilisationnel.

    L’enjeu des élections européennes est simple : c’est celui des frontières.

    Oui, l’Europe a besoin de frontières.

    Frontières stratégiques pour protéger ses entreprises de l’impérialisme économique et juridique américain.

    Frontières économiques pour protéger ses travailleurs du dumping économique chinois.

    Frontières mentales pour défendre sa civilisation face à la déconstruction et à l’islamisation qui remplit le vide laissé par le nihilisme.

    Frontières physiques, surtout face à l’invasion migratoire venue d’Afrique et du monde arabo-musulman.

    Les frontières de la France ne sont ni sur le Rhin ni sur les Pyrénées, elles sont comme pour les autres pays d’Europe en mer Méditerranée, dans les Balkans et sur les aéroports.

    Cela passe par un changement de perspectives. Un chiffre suffit à résumer la situation : 500 million d’euros. Aujourd’hui, l’Europe de Juncker dépense moins de 500 millions d’euros par an pour Frontex, le système européen commun de veille aux frontières. Mais les associations de Soros, en partie financées par les institutions européennes et les États, affectent plus de 500 millions par an pour les actions « borderless » en faveur des clandestins.

    Assécher les associations immigrationnistes, combattre Soros, reprendre conscience de la nécessité vitale de frontières européennes aussi bien mentales que physiques, tel est l’enjeu.

    Les pays de Visegrád (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) en sont conscients. Tout comme en sont conscientes les forces populistes et identitaires en Italie, en Autriche, aux Pays-Bas, en Espagne, en Scandinavie et, on l’espère, en France.

    « Europe, l’heure des frontières », tel sera, samedi 6 avril, le thème du VIe colloque international de l’institut ILIADE, avec la participation de François Savy pour l’Allemagne, Koen Dillen pour la Flandre et Vincenzo Sofo pour l’Italie. Nationaux et identitaires de tous les pays d’Europe, unissez-vous !

    Jean-Yves Le Gallou

    http://www.bvoltaire.fr/europe-lheure-des-frontieres/

  • Quand BHL défendait l’assassin Cesare Battisti

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    Le 6 décembre 2009, BHL se prenant pour le Voltaire de l’affaire Calas ou pour le Zola vis-à-vis du capitaine Dreyfus, écrivait une « Lettre ouverte au président Lula sur le cas Cesare Battisti », lettre publiée dans La Folha de S.PauloLe Point et distribuée par le New York Times Syndicate. D’abord longtemps protégé par la Mitterrandie, Battisti avait trouvé refuge au Brésil, où il allait demeurer dix ans en toute impunité, avant que le nouveau président Bolsonaro ne décide de son extradition pendant que l’ancien (Lula) était installé en prison. Voici des extraits de cette lettre :

    « Monsieur le Président de la République,

    Je sais que le débat autour du cas de Cesare Battisti, ancien apôtre (sic) de la “lutte armée”, accusé d’actes de terrorisme dans l’Italie des années 70, fait rage dans votre pays […] Si je m’adresse néanmoins à vous, c’est parce qu’il n’est […] pas établi que Cesare Battisti soit ce terroriste que dépeint la presse et dont les crimes, s’il les avait commis, ne mériteraient aucune indulgence […] Cesare Battisti, que je suis spécialement venu rencontrer, il y a deux ans, dans sa prison de Brasilia (au nom de qui ?), nie, et a toujours nié, les crimes en question ; nombreux sont les juristes (lesquels ?) qui, après examen du dossier et au vu des mensonges très nombreux, et avérés, dont le repenti Mutti avait coutume d’émailler ses “confessions”, estiment plausible, je dis bien plausible, son innocence ; en sorte que vous courez aujourd’hui le risque de voir un homme dont le seul crime serait, dans cette hypothèse, d’avoir adhéré, dans sa jeunesse, aux funestes théories de la violence révolutionnaire finir ses jours en prison […] Battisti est, comme disait un célèbre écrivain français, “un individu sans importance collective” (BHL cite Céline…). Ne reposent sur ses épaules aucun de ces grands intérêts géostratégiques qui déclenchent, d’habitude, les mobilisations. Et je ne vous cache pas que cette solitude, cette éminente faiblesse contribuent à faire de lui, en Europe, l’objet d’une campagne de presse aussi féroce que disproportionnée (sic) ».

    Pas un mot sur le malheur des proches des victimes et le mépris dans lequel ils seront tenus pendant quarante ans.

    Cesare Battisti, capturé à la mi-janvier 2019 en Bolivie après trente-sept ans de cavale, est enfin extradé vers le pays de ses crimes le 14 janvier.

    Samedi 23 mars, le procureur Nobili, de l’unité antiterroriste de Milan, s’est rendu à la prison d’Oristano (Sardaigne) pour entendre l’ancien militant d’extrême gauche.

    Pendant neuf heures d’interrogatoire en deux jours, le magistrat a recueilli les aveux circonstanciés de l’ancien militant des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), qui a reconnu les faits qui lui avaient valu sa condamnation : quatre assassinats, dont deux en tant qu’acteur direct, deux autres en tant que complice, un bijoutier, trois attaques ayant pour objet de mutiler le bas du corps, et de nombreux vols à main armée.

    La gauche française en avait fait son héros. Et l’image de la France s’est très dégradée chez nos voisins italiens.

    Matteo Salvini a salué la nouvelle de ces aveux, espérant « que les pseudo-intellectuels de gauche qui ont couvert et défendu ce personnage sordide présenteront bientôt leurs excuses ». Il a aussi fait allusion aux actuelles démarches italiennes en vue d’obtenir l’extradition de France d’une quinzaine d’anciens militants d’extrême gauche : « Nous travaillons pour ramener en Italie plusieurs terroristes, plusieurs assassins qui sont actuellement en vacances. »

    Henri Temple

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Il y aura 50 ans à l'automne prochain naissait le mouvement Ordre nouveau

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    Source EuroLibertés cliquez là

    « La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

    À l’heure où l’actuel Président Macron, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir (NDLR SN cliquez ici), il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre nouveau… il y a près de quarante-cinq ans !

    Ancien dirigeant d’Ordre nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective…

    (propos recueillis par Nicolas Gauthier)

    Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?

    La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »… Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934. Qu’Ordre nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.

    Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?

    La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque. Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.

    Certes, « l’Ordre nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.

    A contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?

    Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos. On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter… Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital.

    Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire. Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler. Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »

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    Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros. Pour commander ce livre cliquez ici

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    Sur le site synthese-editions.com, un certain nombre de numéros de Pour un Ordre nouveau cont encore en vente cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Zoom – Le retour du général Tauzin

     

    On le pensait silencieux depuis l’élection présidentielle de 2017 où il n’a pas pu être candidat. En réalité, l’ancien commandant du 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine ne s’est pas éloigné de son engagement politique et de la volonté de « Rebâtir la France ». Le général Tauzin fait son grand retour sur… TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/le-retour-du-general-tauzin

  • Pour Macron les retraités sont de la chair à canon

    Du matraquage fiscal au matraquage tout court ?

    Geneviève Legay, manifestante de 73 ans, victime de violence policière, est le symbole de ce qui attend, dans le monde de Macron, les retraités : à ceux qui s'opposent aux contre-réformes, il sera « sagement » recommandé de rester chez eux – sans quoi, eux aussi finiront en chair à canon.
    Un électorat pro-Macron qui a rapidement déchanté
    Les retraités, électorat particulièrement mobilisé, ont contribué de façon importante à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.
    De même, au début du quinquennat, Macron a joui auprès d’eux d’une certaine popularité, l’emportant même sur le candidat de la droite, François Fillon.
    Comme l’écrit Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion de l’Institut Harris Interactive, le discours idéologique centré sur les valeurs de mérite, ainsi que la promesse de mener à bien les contre-réformes a pu un temps séduire l’électorat retraité : « Le soutien était non négligeable au début du quinquennat. Il y avait un espoir des retraités. Les notions de partage de l’effort et de réussite individuelle qu’avait annoncées Macron pendant la campagne avaient été appréciées. »
    Cependant, rapidement, les retraités, bien que constituant un électorat clé de Macron, ont été eux aussi la cible des contre-réformes.
    Le premier coup a été porté avec la hausse de la CGS, grévant particulièrement les budgets des retraités les plus modestes, dont le revenu est inférieur à 1200 euros.
    Ce coup, qui ne fut pas le premier, était loin d’être le dernier.
    Après la hausse de la CSG, c’est le quasi-gel des retraites, avec la désindexation des pensions de retraite sur l’inflation, qui a heurté les retraités les plus modestes.
    S’attirant la colère de nombre d’entre eux, surtout les plus précaires et suite à des mobilisations importantes des retraités, le gouvernement avait été contraint de faire marche arrière, du moins en partie.
    La répression n’attend pas le nombre des années
    Ce sont ces seniors justement, issus des milieux les plus populaires, qui ont été les plus mobilisés contre le gouvernement d’Emmanuel Macron – et que l’on a retrouvé sur les ronds-points et au cours de tous les actes des Gilets Jaunes, dénonçant la dégradation de leurs conditions de vie imposée par le macronisme. 
    Car le mouvement des Gilets Jaunes a démontré, depuis 19 actes désormais, sa composition éminemment populaire, nombre de retraités aux revenus plus que modestes y participant activement depuis le début.
    Paradoxalement pourtant, Emmanuel Macron a pu, dans une certaine mesure, capitaliser sur la crise des Gilets Jaunes, surjouant la posture du retour de l’ordre, en appelant à des valeurs traditionnelles d’ordre et de respect de la république, lui permettant de se reconsolider chez les retraités, particulièrement sur la droite.
    Comme l’écrit le JDD : « La crise des Gilets jaunes va paradoxalement permettre à ­Emmanuel Macron de regagner un peu de terrain auprès des plus de 65 ans. D’abord grâce à son allocution du 10 décembre, au cours de laquelle il a annoncé l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraites de moins de 2.000 euros mensuels. Ensuite par le réflexe légitimiste des aînés qui, effrayés par les violences et les saccages commis dans le sillage des Gilets jaunes, se tournent de nouveau vers le pouvoir, séduits par la posture d’inflexibilité et de défense des institutions adoptée par le chef de l’État depuis janvier. »
    Pourtant, les contradictions traversent aussi ce secteur social hétérogène que composent les retraités. Gertrude, la foulard rouge, n’a pas les mêmes intérêts que Geneviève, la manifestante blessée par une violente charge policière au cours de l’acte 19.
    Et la brutalité avec laquelle Macron traite les retraité – et il faut entendre ici les retraités les plus modestes – est sans équivalent.
    L’objectif des contre-réformes, avec la réforme des retraites en ligne de mire, est prioritaire pour Macron ; et le recul de l’âge du départ en retraite, pour l’instant fixé à 62 ans, est une ligne rouge que le gouvernement a maintes fois franchi dans ses déclarations, qu’il s’agisse d’Agnès Buzyn (« L’âge, évidemment, est en discussion ») ou Benjamin Griveaux (« c’est une question qui est à la concertation »), profitant du grand débat pour faire passer « en douce » - mais surtout par la matraque – leurs réformes.
    Car là est l’enjeu central.
    Pour mater la contestation que soulèvent ses contre-réformes, le gouvernement est acculé à user de la répression la plus brutale, doublée de mépris.
    Geneviève Legay, manifestante de 73 ans, victime de violence policière, est le symbole de ce qui attend, dans le monde de Macron, les retraités : à ceux qui s’opposent aux contre-réformes, il sera « sagement » recommandé de rester chez eux – sans quoi, eux aussi finiront en chair à canon, brutalisés par la police.
  • Le populisme ou la véritable démocratie

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    1165076157.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le populisme ou la véritable démocratie (éditions Les Bouquins de Synthèse nationale)
    Ex: https://www.lesobservateurs.ch
    « Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants… »
    Dans ce livre, vous présentez ce que les bien-pensants et bien-disants interpréteraient comme un non-sens : l’assimilation du populisme à la démocratie. Est-ce une provocation à but commercial ou l’expression d’une intime conviction ?
    Vous m’avez mal lu : je n’ai pas écrit du populisme qu’il était une forme de démocratie. Je prétends qu’il s’agit de la SEULE véritable démocratie, soit le gouvernement POUR le peuple. Le but de tout gouvernement est d’administrer au mieux le Bien commun, que, durant l’Antiquité gréco-romaine – qui est notre racine fondamentale, avec celles moins bien connues des civilisations celto-germano-scandinaves –, l’on nommait la Chose publique.
    Pourtant les démocraties grecques antiques n’ont pas été des régimes populistes.
    Effectivement, ce que nos brillants universitaires (les historiens allemands sont généralement moins naïfs) nomment la « Démocratie athénienne » n’était qu’une ploutocratie. Pour faire simple, une ploutocratie est un gouvernement de riches qui n’agissent que pour donner à leur caste – héréditaire ou matrimoniale – et à leur classe – liée à la surface sociale – les moyens d’assurer la pérennité de leur domination.
    Certes, un peu partout en Grèce, à partir du VIe siècle avant notre ère, on a introduit la notion d’égalité devant la Loi (ou Isonomia), mais cela ne touchait que les seuls citoyens, nullement les étrangers et moins encore les esclaves qui n’étaient que des biens mobiliers, assimilés aux choses. En outre, les citoyens pauvres n’avaient que le droit d’élire des riches pour administrer l’État. Soyons honnêtes, cela n’a guère changé en vingt-cinq siècles, en dépit du suffrage universel, détourné de sa finalité par d’énormes sommes d’argent dépensées avant chaque élection à des fins de propagande.
    Or très rapidement, les peuples se sont révoltés. D’authentiques populistes ont dominé de nombreuses cités grecques antiques, puis Rome. Ces « tyrans » ont tous été élus, acclamés par le peuple, mais agonis par la classe des lettrés, issus de la caste nobiliaire. La mauvaise réputation du populisme est une affaire de règlement de comptes entre les riches et les chefs des pauvres.
    Car, après une expérience populiste exaltante, les ploutocrates reviennent toujours et partout au Pouvoir, les pauvres étant trop souvent victimes de leur irréflexion et les gens des médias – de l’aède antique au présentateur d’actualités télévisées – sont fort vénaux et d’autant plus payés qu’ils sont plus efficaces dans la démagogie, soit l’art du pipeau… nous vivons, en France macronienne, une période de démagogie médiatique particulièrement efficace, où un agent des super-riches tente de persuader la classe moyenne qu’elle doit mépriser les pauvres.
    Ce livre est donc une promenade historique, une visite guidée dans le Musée du populisme. Cela signifie-t-il qu’il existe des causes et des effets récurrents dans l’histoire humaine qui mènent au populisme ?
    Bien évidemment et cela revient à dire qu’il existe des critères qui permettent à l’observateur de différentier un véritable populiste – être rare – d’un banal démagogue. Il faut être très critique à l’égard de ce qu’affirment les journalistes et les « politologues », cette curiosité contemporaine, lorsqu’ils balancent, un peu au hasard, l’appellation de populiste, qui est souvent, pour ces ignorants et ces malveillants, une accusation, alors que de nombreux exemples prouvent le bénéfice que certaines Nations ont retiré des gouvernements populistes. Et l’étude des échecs du populisme est également instructive.
    Un chapitre entier du livre est consacré aux valeurs populistes et un autre aux critères, universels et diachroniques, d’un gouvernement authentiquement populiste. Et l’on étudie les différences qui existent entre le régime populiste et le despotisme éclairé.
    Comment survient ce type de régime ?
    Comme toujours en histoire, il faut, pour observer un phénomène hors du commun, la communion d’un chef charismatique et d’un groupe de compagnons résolus, unis par le même idéal… mais, hélas, pas toujours par des idées communes. Trop de théoriciens tuent un mouvement d’essence populiste avant qu’il puisse prétendre au Pouvoir. C’est ce que l’on a vu en France, en Belgique ou en Espagne durant l’entre-deux-guerres.
    Ma question était mal posée : pourquoi un mouvement populiste réussit-il une percée ?
    Ce type de mouvement résulte toujours d’un mal-être profond de la Nation, dans ses couches laborieuses et honnêtes. C’est ce qui suffit à différencier le populisme des partis marxistes, dirigés par de très ambitieux intellectuels déclassés et composés de sous-doués hargneux, envieux, très ambitieux et fort peu motivés par le travail effectif.
    Dès qu’une ploutocratie cesse de proposer au peuple une ambition pour la génération active ou, de façon plus grave encore, une promesse d’avenir pour les descendants, elle devient insupportable. La situation devient intolérable, explosive, lorsque la Nation – soit la fraction autochtone du peuple – est menacée dans sa survie.
    L’insurrection devient alors légitime, à moins qu’un mouvement, prenant en compte les besoins et les aspirations du peuple – singulièrement ces valeurs qui font l’identité d’une Nation –, rassemble une majorité électorale qui lui permette de parvenir démocratiquement au Pouvoir, ce qui évite l’insurrection, ses crimes et ses destructions.
    Là encore, on mesure bien la différence entre le populisme et l’ignominie marxiste, où la Révolution est considérée comme le bien suprême, alors qu’elle est simplement nécessaire aux chefs et aux petits chefs pour se saisir des sinécures procurées par l’exercice du pouvoir.
    Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants ?
    Vous avez tout compris.
    Le populisme ou la véritable démocratie, de Bernard Plouvier, éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 278 pages, 22 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
    Le populisme ou la véritable démocratie de Bernard Plouvier (Éd. Synthèse, 278 pages, 22 €)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/
  • Le Comité économique et social européen vante les bienfaits du … grand remplacement

    Le Comité économique et social européen vante les bienfaits du … grand remplacement

    Le CESE (Comité économique et social européen), à ne pas confondre avec notre CESE français qui met les pétitions à la poubelle, a rendu un rapport sur… les bienfaits économiques de l’immigration publié au JO de l’UE le 22 mars.

    Pour ce comité, refuser l’immigration serait apocalyptique pour l’UE :

    S’en suit une éloge dithyrambique de l’immigration. Les migrants apportent même des « contacts internationaux » (réseaux de drogue et de prostitution ?)

    Alors, une fois que vous avez compris que l’on ne peut pas se passer des immigrés, il faut accompagner cette immigration…

    A noter ce passage qui valide le grand remplacement, sans citer le mot qui fâche :

    Et toute cette propagande est à l’avenant, c’est dire s’ils sont fous. Vous pouvez consulter le fil de Damieu Rieu qui a décrypté ce rapport.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-comite-economique-et-social-europeen-vante-les-bienfaits-du-grand-remplacement/

  • Radio Thermopyles : un regard identitaire sur l’actualité

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    Radio Thermopyles est un nouveau média qui se propose de diffuser régulièrement des émissions traitant de l’actualité sous un angle identitaire.

    Dans cette première vidéo, les animateurs – Dagon, Déric et Haddock – traitent de plusieurs sujets : les Gilets Jaunes, les élections européennes ainsi que la mort récente de Guillaume Faye.