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  • General Electric : chronique d’un échec qui se poursuit – Journal du mercredi 29 mai 2019

     

    General Electric : chronique d’un échec qui se poursuit

    VO : Cinq ans après la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric permise par Emmanuel Macron quand il était ministre de l’Economie, la casse sociale se poursuit. Près d’un millier d’emplois devraient encore être supprimés, au mépris des engagements pris par le géant américain.

    Européennes : Que disent les résultats de la liste des musulmans ?

    Elle voulait mettre à mal les partis traditionnels et lutter contre l’islamophobie, l’union des démocrates musulmans français n’a recueilli que 0.13% des suffrages. Malgré ce faible score, le parti communautariste a réalisé une percée dans certaines villes à forte densité d’immigrés.

    Zone euro : vers une sortie de la monnaie unique ?

    L’Euro menacée. Alors que l’Europe de Bruxelles fait l’objet d’une défiance grandissante dans tout le continent, la monnaie unique ne fait pas seulement l’objet de critiques des citoyens, mais aussi de plus en plus d’économistes. Charles Gave répondra à nos questions.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/general-electric-echec-qui-se-poursuit-journal-du-mercredi-29-mai-2019

  • Les obsèques de Macron se sont déroulées sans fleurs ni couronne…

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    Il est mort très jeune. Même pas trois ans.

    Vous étiez, Monsieur le Président, le saint Georges qui allait terrasser le dragon. Un dragon incarné par une cruelle diablesse blonde. C’était elle ou moi, proclamiez-vous. Tous les jours que le bon Dieu fait, vous alertiez la France sur le danger mortel que lui ferait courir une victoire du dragon.

    À ce combat périlleux, vous vous étiez préparé depuis longtemps. Pendant des mois, on vous a vu à la télévision, vous montrant, parlant, pérorant, faisant don de votre personne à la France. Un entraînement nécessaire avant le duel mortel avec le Belzébuth femelle.

    Au début, Monsieur le Président, vous aviez un peu sous-estimé votre adversaire. C’est pourquoi vous avez d’abord envoyé au casse-pipe un brave petit fantassin du nom de Nathalie Loiseau. Erreur, funeste erreur : il aurait fallu un soldat d’élite !

    La diablesse, elle, avait choisi, pour porter ses couleurs, un petit jeune de vingt-trois ans. Il fut à la hauteur. Et votre candidate, Monsieur le Président, parut soudain très vieille…

    La défaite se profilait. C’est alors que, n’écoutant que votre courage, vous vous êtes rendu à Domrémy. Là, vous entendîtes des voix qui vous disaient : « Emmanuel, va sauver le royaume de France qui est en grand péril ! » Dès lors vous n’hésitâtes pas à revêtir une armure et à payer de votre personne. Et même, poussant l’esprit de sacrifice jusqu’à des frontières inconnues, vous avez accepté de vous confier à un « youtubeur ». Le dragon, c’est sûr, allait être terrassé.

    Mais la sorcière blonde avait jeté sur vous un maléfique sortilège. Plus on vous voyait, plus vous bombiez le torse, plus la liste du petit jeune progressait. À croire que vous jouiez contre votre propre camp…

    Aujourd’hui, jour de deuil, le glas a sonné dans toutes nos églises : le dragon a triomphé. Il se pavane sans vergogne dans nos rues, dévorant au passage quelques petits enfants. Vous avez eu, Monsieur le Président, la plus belle mort qui soit : la mort d’un guerrier. Honneur ou courage malheureux ! Vos pages, vos seigneurs, vos serviteurs affirment pourtant que vous allez ressusciter. Mais Pâques, c’est déjà passé !

    Benoît Rayski

    https://www.bvoltaire.fr/les-obseques-de-macron-se-sont-deroulees-sans-fleurs-ni-couronne/

  • Passé-Présent n°241 – Le président Wilson et la SDN

    Présentation de la Société des Nations
    Il y a 100 ans, introduite par le traité de Versailles, naissait – à l’instigation du Président des Etats-Unis Woodrow Wilson – la Société des Nations, dans le but de garantir une paix mondiale. Philippe Conrad dresse le bilan de cette organisation, ses maigres succès que ne compense pas son impuissance à régler les grandes crises qui surviennent dans le monde à partir de 1936. Elle sombrera en 1945, relayée depuis cette date par l’O.N.U.

    Retour sur les commémorations du centenaire de la première guerre mondiale
    Philippe Conrad accueille Jean-Pierre Turbergue, fondateur des Editions Italiques, dont les ouvrages sont spécialement consacrées à la 1ère guerre mondiale. Les deux historiens rappellent le succès de librairie obtenu par « Les 300 jours de Verdun » – dont quelques exemplaires de luxe restent disponibles – succès qui coïncide avec la ferveur populaire qui a entouré les manifestations commémorant le centenaire du 1er conflit mondial.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n241-le-president-wilson-et-la-sdn

  • Démocratie athénienne et gauche européenne

    6a00d8341c715453ef0240a48a697f200d-320wi.jpgÀ quelque chose malheur est bon. Empêché provisoirement d'aller assister à Athènes, la semaine écoulée, à la déconfiture de l'affreux Tsipras, votre chroniqueur a pu bénéficier du miracle d'en contempler la déroute sur internet.

    On entend souvent répéter que la démocratie serait née, dans l'Antiquité, à Athènes, bien que pratiquement aucun philosophe ne s'y soit prononcé en faveur d'un régime de ce type.

    On doit hélas rappeler brièvement le chapitre suivant aux faux lettrés. Dès la mort de Périclès en 429, ses successeurs élus, Cléon jusqu'en 422, Alcibiade mort en 404, se sont en effet, révélés de désastreux stratèges. Après la victoire de Sparte, un système dictatorial s'imposa mais ce furent les restaurateurs de la démocratie qui condamnèrent Socrate à mort en 399. Dans sa lettre aux parents et amis de Dion[1], Platon expose le rôle de cette criminelle épuration dans la genèse de ses conceptions politiques.

    L'actuel premier ministre athénien pourrait certes tout juste figurer dans la longue histoire de cette cité, comme continuateur du marchand de boudin Cléon, à condition toutefois de savoir mourir aussi courageusement que son prédécesseur.

    Ce petit gauchiste mal blanchi, incapable de porter une cravate a fait, depuis 2015, figure de chouchou de Moscovici, lui-même incapable de se raser. Le commissaire bruxellois voit sans doute en lui un autre lui-même, traître à la trahison. Et même la droite bourgeoise parisienne le regarde avec indulgence, ainsi L'Opinion de Nicolas Beytout, ou Le Point sous la houlette de Franz-Olivier GiesbertIl est vrai que sous son gouvernement la Grèce ne fait plus figure d'acteur géopolitique mais de destination touristique. Tel était sans doute la raison profonde du choix de ce pays et de ce peuple, comme mouton noir d'abord, comme cobaye ensuite.

    Son parti a logiquement essuyé la plus rude défaite du continent[2]. Avec 23 % des voix sa liste est battue de 10 points par celle du parti conservateur, qui obtient 33 % des suffrages, conduit par Kyriakos Mitsotakis[3]. Comme son unique allié, compère en reniement, l'ex-droitier Kamennos s'est effondré à 0,8 % des voix, et comme sans son appui il ne dispose pas de sa courte majorité, 153 sièges sur 300 au parlement, il doit recourir à des élections anticipées, fixées au 7 juillet.

    Espérons que, ce jour-là, l'essai sera transformé.

    L'extrême gauche européenne, dont il incarnait la nuisance et portait seul la funeste casaque, parmi les 28 chefs d'États et de gouvernements, recule à peu près partout.

    Les 52 euro-députés de la gauche radicale, vieux stals et néocommunistes confondus passent de 52 à 39. Après Brexit, ce contingent sera même réduit à 36.

    Le site italien de Rifondazionefait plaisir à consulter. Cette survivance communiste déplore "un vote désastreux pour la gauche et pour l'Italie". Se contentant de peu il félicite les camarades Antonella et Dmitrij pour un pourcentage de 7 % à Florence. Dans toute la Péninsule, les sociaux-démocrates reculent de 31 à 19 et les communistes de Rifondazione et de La Sinistra zéro.

    Podemos en Espagne, apparu aux élections européennes de 2014 avec près de 8 % des voix, bat de l'aile. Son chef Iglesias voit se dissiper ses ambitions ministérielles aux côtés des socialistes. De 14 % aux récentes législatives le parti passe à 10 %, gardant ses 5 sièges, et surtout Izquierda Plural, qui avait remporté 7 sièges en 2014, sur l’élan du mouvement des Indignés.

    Petit gain de 0,6 point en Suède, le parti Vänsterpartiet, qui n'est autre que l'ancien parti communiste passe de 5.7 % à 6,3 %. Il obtient un (1) député, mais en ayant renouvelé ses thèmes sous la conduite de la camarade Björk, féministe échevelée et activiste pro migrants.

    En Allemagne, au contraire, die Linkepasse de 7,4 % à 5,5 % des suffrages et de 7 à 5 députés.

    En Tchèquie, le parti communiste de Bohême et Moravie KSCM passe de 11 % à 7 %, et de 3 à 1 siège.

    Ce tour d'Europe, affligeant pour la gauche dite radicale, et à cet égard consolant, pourrait se poursuivre jusqu'en Slovénie où la repoussante Violetta Tomic avait été désignée, en vain, candidate d'extrême gauche à la présidence de la Commission.

    Le bilan d'ensemble démontre que si les socialistes du PSE perdent 40 euro-députés, ce n'est pas au profit de marxistes plus durs, qui en perdent proportionnellement plus encore. À l'échelle du Continent les socialistes passent de 230 à 180. Aucune évolution favorable aux gauches n'a été enregistrée, pas plus d'ailleurs qu'aux partis écologistes

    De cela les gens qui pilotent les institutions de l'Union européenne devront tenir compte puisqu'ils s'affichent comme démocrates.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. édition Pléiade Tome II  Lettre VII chapitre Ier p. 1184-1187.

    [2] Nous en excluons les tories de Grande Bretagne, hors "continent" et, exceptionnellement, hors concours.

    [3] Nea dimokratia en grec moderne doit [devrait] être traduit plutôt par nouvelle république. Cette appellation avait été, en effet, adoptée par la droite grecque en référence au parti gaulliste (alors UNR). La monarchie constitutionnelle, abolie d'abord en 1973 par le régime des colonels, décision confirmée sous le gouvernement Caramanlis par référendum en 1974, était qualifiée  de "république couronnée".

  • Intouchables

    par Louis-Joseph Delanglade

    La sécurité intérieure et extérieure de la France reste à bon droit un domaine régalien et le secret absolu la condition bien compréhensible de l’efficacité de certains de ses services.

    Cela n’empêche pas de prétendus « pouvoirs » de tenter de s’y immiscer. Ainsi en est-il des velléités récurrentes du Parlement pour exercer un droit de contrôle accru sur les services secrets (dernier épisode en date, celui de la délégation parlementaire au renseignement, fin novembre 2018). On peut pourtant se demander si un contrôle parlementaire de ce qui relève de la sécurité fondamentale du pays est vraiment opportun : appréciation sans doute fort peu démocratique, mais réaliste. Plus récemment, c’est le « pouvoir médiatique » qui s’est manifesté, une fois de plus, en suivant ses errements habituels. 

    Du coup, suite à leurs révélations sur des ventes d’armes et sur l’affaire Benalla, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) a convoqué plusieurs journalistes oeuvrant pour le compte d’un journal (Le Monde), d’une radio (Radio France), d’une émission de télévision (Quotidien) et d’un site d’investigation (Disclose). Indignation et postures de martyr dans les rédactions concernées, et même au-delà (une quarantaine de rédactions se sont solidarisées), toutes dénonçant un moyen de pression pour contrer « le secret des sources ». On doit d’abord s’interroger sur le  bien-fondé de cette notion. Existent aussi, par exemple, le secret de la confession, le secret médical ou le secret des délibération d’un jury d’assises. Mais que pèsent tous ces secrets en cas de nécessité supérieure et ultime ? 

    On ne peut pas accepter que des documents estampillés « confidentiel défense » fuitent dans la presse (en l’occurrence des documents concernant les ventes d’armes à l’Arabie séoudite et aux  Emirats Arabes Unis) ou que soit divulguée l’identité d’un membre des unités des forces spéciales (en l’occurrence un sous-officier de l'armée de l’air, nommé dans l’affaire Bennala). Mme Ndiaye, porte-parole du gouvernement a donc eu raison de rappeler (Europe 1, jeudi 23) qu’il est normal et « qu’un État protège un certain nombre de données nécessaires à des activités de défense extérieure et militaires » et « que l’Etat français s’interroge sur le fait qu’il puisse y avoir des fuites en son sein ». Rappelons tout de même la réaction bien différente de Mme Loiseau sur le sujet : « ma conviction, c'est qu'il y a un devoir de vigilance extrême sur la protection de la liberté de la presse, des sources » (France Inter, 23 mai)… 

    Mme Ndiaye, ayant affirmé en préalable que « les journalistes sont des justiciables comme les autres », a fait frémir les diverses rédactions de France et de Navarre, dénonçant à l’unisson « ces convocations qui ressemblent à de nouvelles tentatives d’intimidation de journalistes qui n’ont fait que leur travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public. » Diable ! Il serait donc d’intérêt public de discréditer le commerce des armes qui constitue une source de revenus importants pour notre pays et qui, s’il était suspendu, n’empêcherait nullement ceux qui en ont envie de continuer à s’entre-tuer. il serait donc d’intérêt public de porter à la connaissance de tous l’identité d’un de ces soldats qui, on l’a vu tout récemment au Mali, sont capables de mourir pour leur mission. 

    Nous préférons penser qu’il serait plutôt d’intérêt public de faire en sorte que les journaleux ne se croient plus intouchables. 

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/26/intouchables-6153995.html

  • Deux conférences de Philippe Milliau en fin de semaine à Poitiers et à Périgueux

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  • Erik Tegnér : « On ne peut pas dire qu’entre Macron et Le Pen, on choisirait Macron »

    Réaction d’Erik Tegnér, président du collectif Racines d’avenir et membre des LR, après la lourde défaite des Républicains aux élections européennes :

  • Victoire du dégagisme

    6a00d8341c715453ef0240a460ce2e200c-320wi.jpgChacun peut se livrer à son analyse du scrutin de ce 26 mai, selon des points de vue évidemment différents. Tenons-nous en, pour cette première chronique à l'espace de l'Hexagone. Commençons, pourquoi pas, par une bonne nouvelle. Elle aura été légèrement occultée par les commentateurs agréés : l'échec des sondages prédictifs. Tous leurs chiffrages ont été bousculés.

    Seul le matraquage en boucle de l'annonce du duopole s'est réalisé. Son effet s'est accentué d'autant plus dans la dernière semaine. Les uns se sont ralliés à une volonté de censure du chef de l'État, puisque celui-ci s'était si imprudemment engagé dans une bataille que tous les gouvernants ont perdu en France depuis 40 ans. Les autres s'alarmant à l'idée d'une poussée nationaliste en Europe ont cru voter utilement pour conforter le pouvoir en place

    Fragile et précieux discours, reflet d'un temps quelque peu révolu, l'agréable propos conservateur du candidat de la droite désunie, le condamnait faute d'une affirmation plus virile, peut-être moins courtoise et, sans doute, moins platonique, à se voir broyé sous le choc. On peut le regretter. On doit le constater.

    Vrai motif de satisfaction : le parti communiste, dont tout le monde flattait le vaillant chef de file, était évalué à 2,7 % (à 22 h 33) soit moins que le minimum pour être remboursé de ses frais.

    À l'heure où l'auteur de ces lignes entreprenait de les écrire, vers 22 heures, Le Monde, titrait sur les estimations de l'Hexagone[1]. Le site résumait ainsi la situation qu'il caractérise comme victoire du RN (23,3 %), juste devant LRM (22,1 %).

    À 05 h 57 le lendemain matin la présentation était devenue plus détaillée. En titre : "le RN confirme sa domination, le socle LRM résiste" ; sous-titre "La liste conduite par Jordan Bardella arrive en première position avec 23,4 % des voix, un point devant celle de la majorité, menée par Nathalie Loiseau, à 22,3 %. EELV arrive en troisième position avec 13,4 %, devant Les Républicains, qui plongent avec 8,5 % des suffrages."

    Remarquons que la liste Bardella obtient 2 points de plus que le pourcentage de premier tour obtenu par la dirigeante de son parti à la présidentielle de 2017 (21,3 %), mais 2 points de moins que lors du dernier scrutin européen de 2014 (25 %).

    Selon les points de vue, on pourra se féliciter de divers aspects, y compris des progrès enregistrés quant à la participation. Certains additionneront les voix des partis les plus favorables à ce qu'on appelait autrefois la construction européenne.

    Plusieurs aspects du scrutin confirment un désir croissant de changement. Le coup de balai espéré vise d'abord l'hypocrisie du discours central parisien. Mais il condamne aussi les partis qui ont gouverné le pays depuis un demi-siècle. Ceux que l'on désignait comme la bande des quatre il y a 30 ans, LR-PS+UDI+PCF, obtiennent additionnés moins de 20 % des voix.

    Quoique dégagiste [en paroles] le parti de Mélenchon s'est trouvé victime de son propre programme, divisant son score par 3 en deux ans. Difficile de ne pas s'en réjouir.

    Les bons esprits se pâment devant la poussée des écologistes, comme si l'acné des adolescents mesurait leur génie.

    On a voulu méthodiquement évacuer la question de l'immigration. Les études les plus solides l'indiquent pourtant comme une préoccupation majeure, chiffrée à hauteur de 35 %. Personne, au sein de la classe politique, ne semble non plus se rendre compte que le sang français coule en Afrique pour la défense de l'Europe. On a mis moins de 16 jours pour oublier l'instant d'émotion autour du sacrifice de nos deux soldats au Burkina Fasso.

    Inconvenante paraît l'idée que notre pays, notre continent, notre civilisation doivent faire face au défi guerrier que nous ont lancé les djihadistes. Cet aveuglement de Bas-Empire se payera au prix fort, plus vite qu'on ne le pense.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Article publié  à 20h07, mis à jour à 21h00, où il n'est question que de l'Hexagone, avec comme titre de rubrique ... "international".

    https://www.insolent.fr/

  • Attentat de Lyon : Mohamed Hichem M., Algérien et auteur… d’« explosions », par Franck Deletraz

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    Une chose est d’ores et déjà certaine : la couverture politico-médiatique de ce nouvel attentat islamiste, perpétré à Lyon vendredi dernier en fin d’après-midi par un Algérien de 24 ans répondant au doux nom de Mohamed Hichem M., restera dans les annales comme un chef-d’œuvre de désinformation et d’intoxication à quelques heures d’un scrutin électoral capital. Des membres du gouvernement aux journalistes des grands médias, tous se seront en effet efforcés de minimiser, et même de cacher, par tous les moyens possibles, à nos compatriotes, l’évidence d’un nouvel attentat musulman commis sur notre sol. Y compris même, en osant parler d’« explosion » pour ne surtout pas prononcer le mot « attentat »…

    Un acte terroriste évident

    Un comble quand on sait que, dès l’annonce de cet événement, la nature terroriste de l’acte ne faisait absolument aucun doute. Alors que le suspect avait déposé dans une rue piétonne très fréquentée de Lyon, juste à côté d’une boulangerie, un sac contenant un détonateur à distance, une quantité non négligeable d’explosif TATP, et de nombreuses piles, billes et vis qui, en explosant, ont fait 13 blessés, dont une petite fille, le gouvernement et les médias se bornaient à parler pudiquement d’une… « explosion », comme si une conduite de gaz avait éclaté ! De la même manière, alors que la volonté du suspect de faire un maximum de victimes était elle aussi manifeste, les médias, incitant à la plus grande prudence, évoquaient un possible règlement de comptes dans le cadre d’une « affaire conjugale » ou encore « professionnelle »…

    L’extraordinaire travail des enquêteurs

    Grâce à la police, dont les enquêteurs ont une fois de plus accompli un travail extraordinaire, la vérité n’aura cependant pas tardé à éclater au grand jour. En exploitant au maximum les images des caméras de vidéosurveillance montrant le suspect circuler à vélo et déposer son colis piégé, en épluchant les quelque 300 témoignages recueillis grâce à l’appel à témoins lancé dès vendredi soir, mais, surtout, en comparant des composants de la bombe, encore intacts, relevés sur la scène de crime avec les achats de particuliers dans la région lyonnaise, les enquêteurs de la DCPJ et de la DGSI sont rapidement parvenus à identifier et à interpeller le suspect, lundi matin à Lyon : Mohamed Hichem M., un Algérien né à Oran en 1995, étudiant en informatique, qui a rejoint sa famille près de Lyon au cours de l’année 2017, et a effectué en mars dernier « un certain nombre d’achats suspects, en grande quantité » sur le site Amazon, dont des piles type LR6, des circuits électroniques, des litres d’eau oxygénée et d’acétone qui ont pu servir à la composition de l’engin explosif. Lors de la perquisition qu’ils ont effectuée au domicile de l’individu, les policiers ont d’ailleurs retrouvé des éléments chimiques entrant dans la composition du TATP.

    Jusque-là inconnu de la police, non fiché S, le suspect, placé en garde à vue avec quatre membres de sa famille, se refusait toujours mardi à donner la moindre explication aux enquêteurs. Cependant, l’interpellation depuis, par la BRI et la SDAT, et le placement en garde à vue d’un « deuxième suspect », lui aussi « de nationalité algérienne », pourrait bien accélérer l’enquête.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 28 mai 2019

    https://fr.novopress.info/214676/attentat-de-lyon-mohamed-hichem-m-algerien-et-auteur-d-explosions-par-franck-deletraz/

  • ENTRETIEN AVEC LUCIEN CERISE! (gilets jaunes, FN, stratégie face au pouvoir...)