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  • Le racisme sauverait-il l’Europe ?

    naturalisationFaudrait-il en arriver à cette déplorable extrémité, pour sauvegarder les origines ethniques, culturelles et civilisatrice du « Vieux continent » ?
    Puisque ce régime comme les précédents, non seulement ne fait rien pour nous protéger d’une disparition programmée, mais au contraire la favorise de son mieux.
    Ceci dit, dans la suite de la vidéo sur le « Génocide planifié des européens » Avec un Macron qui se pose en accélérateur du « progressisme », dans un mondialisme tueur de souveraineté. 
    Et sur le rôle autrefois pervers et malfaisant de ce personnage méconnu, mais actif, nommé Kalergi.
    Comme le précise la vidéo, c’est lui le principal idéologue de cette idée démoniaque qui consiste à transposer des population d’Afrique et d’ Asie (Moyen Orient surtout) vers nos pays, afin de les déstabiliser d’abord et de les dissoudre dans un melting-pot de consommateurs dociles et malléables, sans passé, sans terroirs ni traditions, gouvernés par une élite  dominatrice bancaire , et  de technocrates , qui elle prendra soin de rester bien blanche.
    Ce plan, qui depuis plus de quarante ans, fonctionne à merveille montre maintenant, à qui veut bien voir, son vrai visage.
    Immigration de masse, avec des ONG agressives et parties prenantes dans ce plan machiavélique. Prétendant agir au nom du Droit international, qui poussent même l’excès de zèle jusqu’à faire du forcing sur des pays, comme l’Italie, qui pourtant, refusent ces arrivées non désirées. 
    Vous n’en voulez pas, vous en aurez quand même !
    Cette volonté de passer outre à des décisions gouvernementales, sous couvert de bons sentiments d’aide à des « réfugiés » ; donc de transgresser les lois nationales est pourtant visible. 
    Elle l’est d’ailleurs tellement, que les français, dans leur majorité ne veulent pas y croire.  
    Plus c’est gros, moins ça passe, contrairement là, au dicton.
    Pourtant, Sarkosy, ce grand « patriote » était, pour une fois sincère, quand il déclarait: » On ira ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer…et si le métissage ne ce fait pas, il faudra le provoquer de force » 
    Ce qui d’ailleurs ce constate parfaitement dans les rues de nos villes.
    Cette idée d’uniformité mondiale qui se concrétise à présent, part certainement des Jacobins, au moment de la Révolution, avec cette volonté de République universelle, pour en arriver à la Société des Nations, en 1918, suivie de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui justifie l’immigration, pour en arriver dernièrement au fameux Pacte de Marrakech, qui place les nations signataires en position d’accueillir tous les candidats à l’immigration. 
    Soit: « Organiser le regroupement familial, avec les mêmes droits qu’avec les natifs » 
    Ainsi, n’importe quel clandestin sera considéré comme réfugié. 
    Avec ce pacte, ce n’est plus, vous devez, mais vous êtes obligés! (Si les GJ connaissaient le coût de cette immigration, ils seraient des millions à manifester).
    Ce que confirme un financier américain, Peter Sutherland : « L’Europe nourrit encore un sens de son homogénéité et de la différence des autres. 
    C’est précisément, ce que l’UE, doit détruire.
    Ce qui reste, en effet, le projet de Bruxelles, dans sa volonté de Fédération, ouverte sur le monde. 
    Pas d’enracinement, pas de frontières, mais citoyens du monde. 
    Pour Attali, la France est un hôtel. 
    Elle sera bientôt un hôtel de passe, avec le transfert de peuples exogènes, que nous sommes obligés d’accepter avec le sourire, sinon la sanction tombera.
    Et pourtant un chercheur à l’IFRI, Matthieu Tardis déclare qu’aucun Traité international ne peut imposer à des Nations d’accueillir des immigrés. 
    Ce que n’empêche pas le Système de n’en tenir aucun compte et nos gouvernants de nous présenter ce phénomène anti démocratique, comme une fatalité, faite de ruse et de mauvaise foi.
    On envoie d’abord, des hommes seuls, des ados et des enfants, le reste suivra, au nom des grands principes.
    Junker, toujours égal à lui même: « Nous prenons une décision, nous la mettons sur la table et nous attendons pour voir ce qui se passe, si elle ne provoque pas de rejet, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons, pas à pas, jusqu’au point de non retour ».
    Saint Augustin disait: « A force de tout voir, on finit par tout supporter, à force de tout supporter on finit par tout tolérer, à force de tout tolérer, on finit par tout accepter ».
    En espérant quand même, que les français démentiront un jour cet aphorisme, pour sortir à temps de leur avachissement, pour refuser ce qu’on leur impose, dans le silence des médias. 
    Avant que la société tombe dans le réflexe d’un racisme aveugle.
    Car rien n’est plus explosif, qu’une réalité cachée qui apparait soudainement, comme à la sortie d’un rêve.
    Onyx

  • Oui, Bercoff a raison : "Il faut quand même un tout petit peu aterrir dans le réel..."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • « L’hôpital qui se moque de la charité »: Macron ose interpeller Moscou sur l’usage excessif de la force !

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    Depuis sa forteresse de Brégançon, Emmanuel Macron a eu le culot de demander au Quai d’Orsay de manifester son fort mécontentement auprès du Kremlin après les manifestations d’opposition qui, depuis plusieurs samedis, perturbent la capitale russe.
    Dimanche, en effet, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a adressé à Moscou un communiqué dans lequel « la France rappelle son attachement à la liberté d’expression dans toutes ses composantes, y compris celle de manifester pacifiquement et de participer à des élections libres et transparentes ». Dans un tweet émanant de France Diplomatie, la langue s’est faite plus virulente encore : « La France condamne ces interpellations et l’usage excessif de la force qui les a entourées ».
    La police moscovite, en effet, venait d’interpeller 600 manifestants, mais si elle ressemble comme à un frère à sa collègue parisienne, dans son uniforme de Ninjas, on l’a vue employer des méthodes bien plus orthodoxes que celles que M. Castaner a adoptées pour calmer les Gilets jaunes.
    À Moscou, pas de LBD bien que la manifestation n’eût pas été autorisée, qui réclamait l’ouverture aux candidats de l’opposition des élections locales prévues le 8 septembre prochain.
    Le communiqué français a du faire sourire Vladimir Poutine. En 36 samedis jaunes, la police française n’a-t-elle pas interpellé plus de 15.000 gilets jaunes, procédé à 8.700 gardes à vue, blessé 4.190 manifestants, dont 24 ont perdu un œil ou une main ? N’y a-t-il pas eu douze morts sur les fameux ronds-points de la liberté ? Un bilan qui aurait dû faire tomber un gouvernement dans un pays où règne la démocratie.
    Alors, n’est-ce pas un peu osé de critiquer Moscou pour ces interpellations ? N’est ce-pas l’hôpital qui se moque de la charité, qui oublie un peu vite ces mois jaunes pendant lesquels gendarmes et policiers ont réprimé comme jamais un mouvement social d’une ampleur inégalée ?
    J’ignore si Vladimir Poutine a tancé Emmanuel Macron sur la manière dont il a voulu mater la rébellion jaune, lors de leur déjeuner à Brégançon. Mais j’ose espérer que notre Président est resté très modeste sur le sujet.
    De dures batailles l’attendent à la rentrée. Demandera-t-il à son ami Castaner de lancer des milliers de grenades de désencerclement et autres lacrymo contre ceux qui vont descendre dans la rue contre les lois à venir : retraite, PMA et autres inventions laremiennes qui ne plairont pas forcément à la majorité des Français ?
    Oui, septembre et octobre seront chauds. L’Élysée recevra-t-il quelques injonctions du Kremlin ?Floris de Bonneville pour bvoltaire.fr
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ «L'hôpital se fiche de la charité» : Moscou ironise sur les condamnations des arrestations en Russie

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/macron-ose-interpeller-moscou-usage-excessif-force.html

  • Immigration, violence, insécurité à Nantes et partout en France. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » [L’Agora]

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    Des mômes se font frapper, taillader à la sortie des bars.
    Les petites racailles se flinguent pour contrôler le marché de la drogue, les migrants déferlent, squattent, errent, rodent, agressent, et déferlent encore, les roms cambriolent à tout va.
    La société multiculturelle, à Nantes et ailleurs, tient toutes les promesses des Cassandre et pourtant, personne ne semble prendre la mesure de la chute.
    La chute, certains attendent qu’elle advienne, comme un grand soir, avec un black-out électrique et l’arrêt des trains et des avions.
    Pourtant la chute a déjà eu lieu, et ce qui subsiste, ce sont des mouvements du corps, des réflexes nerveux, tels ceux du chat que la voiture a percuté.
    Ce policier qui demande les papiers de la dame parce qu’elle a mis deux roues dans la voie de bus, mais qui n’est pas en bas du lycée squatté par des centaines de clandestins.
    Ce jeune qui s’engage dans l’armée par tradition et instinct et qu’on envoie combattre les islamistes payés pas le chômage en France.
    Ces impôts payés de toutes parts, sur la moindre activité, collectés mécaniquement et aussitôt déversés à une foule d’improductifs, haineux parfois, comme des fauves indomptables, venus eux-mêmes s’enfermer dans la cage dorée.
    Ces ministres et ces élus, qui n’ont à la bouche que la République, quand le champagne finit de rincer les mets les plus fins.
    La chute est en cours. 
    D’autres pans de l’édifice s’amoindriront et s’effondreront.
    C’est une étrange expérience de vivre cela autrement que de regarder la carte et les récits lointains de la chute de Rome.
    Dans la chute nous ne sommes pas moins que nous-mêmes.
    Nous avons appris que le pantin étatique, s’il reste fort en apparence quand il déploie ses zombies, est faible de ce qui seul justifie son existence, la sécurité commune.
    Déjà les gens qui ont compris s’organisent en solidarité.
    Bientôt les espaces de relâchement de l’ancien ordre nous mettrons face à notre nécessaire réorganisation, locale dans un premier temps.
    Déjà les temps durs forgent une jeunesse qui ne veut plus subir.
    Une jeunesse qui ne se laisse pas faire et qui se bat, un peu pour rien, mais au moins pour montrer qu’elle n’est pas dégénérée et faible.
    Tous les dogmes qui ont mené à cette situation sont battus en brèche.
    La société multiculturelle ne pouvait exister que sur un ordre policier très dur assisté d’une justice non moins sévère.
    C’est le modèle américain, et certains de nos amis semblent encore en rêver, comme un moindre mal, en adulant les chefs étrangers réputés couillus et brutaux.
    La justice et la police forment un duo solide pour combattre ceux qui se lèvent en parallèle de ses manquements, en aucun cas pour faire tenir l’édifice hasardeux du vivre ensemble.
    “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve” .
    Wilfried Van Liempd
    Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

  • François Bousquet : « Au cœur du Quartier latin, nous sommes la librairie de la France périphérique ! »

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    François Bousquet fait le bilan d’une année riche pour La Nouvelle Librairie avec les polémiques (Zemmour, gilets jaunes, etc.), mais replace aussi l’événement dans le cadre plus large du combat culturel et annonce aussi des surprises et des « scandales » pour la deuxième année !

    https://www.bvoltaire.fr/francois-bousquet-au-coeur-du-quartier-latin-nous-sommes-la-librairie-de-la-france-peripherique/

  • Inter-Urgence : la page facebook de soutien à tous les services d'urgence de France...

    Pour signer la pétition de soutien à nos personnels de Santé, avec qui nous sommes en accord total :

    https://www.facebook.com/pg/InterUrg/posts/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Veaux, vaches, cochons, couvée… nouveaux martyrs de la bêtise humaine ?

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    Plagiant ce brave La Fontaine, fin limier de la bêtise humaine, on pourrait écrire :
    « Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en sa fureur
    Inventa pour punir les crimes de la terre
    L’Écologie (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
    Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
    Faisait aux animaux la guerre. »

    Comme de la peste sa cousine,
    « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. »

    Comment ? Quoi ? Que dit-elle encore, cette illuminée ? Elle dit la vérité. À savoir que de pseudo-écolos, choisissant la campagne pour y passer qui des vacances, qui une retraite heureuse, n’en supportent pas la nature naturelle et livrent une guerre sans merci aux animaux qui n’en peuvent mais.

    La liste est longue et de plus en plus sidérante de ces affaires qui encombrent la Justice. Ces prétendus amoureux de la nature la voudraient en papier glacé ; pardon, en selfie : moi devant un champ de pâquerettes, moi dans une cour de ferme bien ripolinée, moi devant une meule de foin… Un joli décor, rien de plus. Pas la vie, juste la représentation proprette que les crétins s’en font.

    Se multiplient donc les démarches pour interdire ici le chant du coq, là le coassement des grenouilles, à côté les abeilles dont les déjections ont souillé un salon de jardin ; en Provence ou dans le Sud-Ouest, on prétend faire taire les cigales à grand renfort d’insecticide, ailleurs, c’est le bruit du tracteur qui dérange le vacancier dans sa grasse matinée, quand celui-ci ne réclame pas carrément qu’on reporte la moisson pour cause de nuisance sonore. On ne compte plus les grincheux qui demandent l’arrêt des cloches, quand bien même ils ont posé leurs valises dans l’annexe du presbytère, et ceux qui voudraient que les vaches ne meuglent point et que les ânes ravalassent leurs braiements…

    Pour couper court à ces requêtes et procédures délirantes qui, hélas, se multiplient, le maire de la commune de Gajac, en Gironde, avait adressé en mai dernier une lettre aux parlementaires français pour que « les bruits ruraux » soient inscrits au patrimoine national.

    Face aux grincheux incultes, le maire qui porte le joli nom de Bruno Dionis du Séjour, patronyme paradisiaque s’il en est, pointait alors « l’égocentrisme de ses nouveaux concitoyens, d’origine urbaine la plupart du temps, et découvrant la campagne comme le sot découvre que les œufs ne se cueillent pas dans les arbres ».

    Eh oui, la vie, c’est bruyant. Au début était le Verbe, dit la Genèse ; l’univers est né dans une onde sonore, good vibration… Les abrutis des générations X, Y, Z croient qu’elle se maîtrise derrière un écran : onoffreset

    Se référant à l’article 11 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, M. Dionis du Séjour souligne qu’« il appartient à chaque État partie de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire ».

    Il a été entendu. Le député de Lozère (UDI) Pierre Morel-À-L’Huissier vient d’annoncer qu’il entendait déposer une proposition de loi dans ce sens sous forme de résolution dans les jours qui viennent.

    Alors, chers amis lecteurs, je le clame haut et fort : soutenons ces défenseurs du patrimoine rural dans leur démarche ! Faisons la chasse aux crétins plutôt qu’aux cigales. Que les veaux, vaches, cochons, couvée puissent à leur aise meugler, bêler, grouiner, couiner, vrombir, glapir, grisoller, braire, cancaner, piauler, hululer ou hennir en toute quiétude, c’est tout ce qu’on leur souhaite.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/veaux-vaches-cochons-couvees-nouveaux-martyrs-de-la-betise-humaine/

  • La glace du Groenland fond… le sérieux journalistique aussi

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    Le Groenland a perdu 0, 0056 % de sa masse de glace durant le mois de juillet. Les médias en ont fait leurs choux gras.

    Par André Heitz.

    C’est CNN qui a échauffé les esprits dans les rédactions hexagonales et porté des cerveaux à ébullition avec le réchauffement climatique absolument ca-tas-tro-phi-que.

    Son titre – « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » (la couche de glace du Groenland a perdu 11 milliards de tons de glace – en un seul jour) – a été repris sans nuance et même sans réfléchir. Tout comme la comparaison avec 4,4 millions de piscines olympiques.

    Des tons et des tonnes, ou l’inculture scientifique

    Enfin, pourquoi réfléchirait-on dans une rédaction ? Puisque CNN l’a écrit, il suffit de traduire… C’est ainsi que le journal LeMonde – loin d’être le seul dans cette galère – titre : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland », et écrit en chapô : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique. »

    Mais la short ton états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue et devant finir sous forme d’eau dans la mer est de 10 milliards de tonnes.

    Il y a une petite vidéo de CNN sur Youtube en français. La conversion a été faite…

    Remontez le niveau, SVP !

    Non, il ne faut pas relever le niveau des mers, censé monter tout seul, mais le niveau qualitatif de l’information.

    Ne prenons cependant pas ombrage de cette erreur évitable mais somme toute sans grande conséquence. Il y a certainement une large part de doigt mouillé – trempé dans l’eau de fonte glacée ? – dans l’estimation du volume perdu. Mais cela illustre une fois de plus la pertinence de l’appel du collectif NoFakeScience. En bref et dans cet horrible langage inclusif :

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  • L’EXPLOIT ET LE SACRIFICE

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    Par Natacha Polony

    La langueur estivale de ce début de mois d’août a vu émerger deux figures qui nous racontent une part de la France. L’un incarne la volonté, l’autre le dévoue- ment. L’un l’exploit, l’autre le sacrifice. D’un côté, un fou volant sur sa drôle de machine, Franky Zapata, de l’autre, un simple édile donnant sa vie pour une idée du bien commun, Jean-Mathieu Michel. Et chacun à sa manière rend un peu de fierté à un pays en quête de lui-même, oublieux de ce qui fit sa grandeur : un mélange de ténacité et de civisme, de liberté transgressive et de respect des lois.

    Le premier, Franky Zapata, a ce mélange de gouaille et de simplicité qu’on aime aimer. Un type qui parvient à bricoler une machine comme tout le monde en rêve, tout seul, dans son coin, à partir d’un premier prototype à propulsion à eau destiné à amuser les amateurs de jet-ski. Il teste, il perd deux doigts dans sa première tentative, mais il continue. Et, parce qu’on est en France, le premier réflexe des autorités est de le convoquer au commissariat pour violation de l’espace aérien sur un appareil non homologué.

    Partout ailleurs, sans doute, le bricoleur génial aurait été contacté par des entreprises, soutenu par des banques, récupéré par une filière économique flairant le bon filon, avec la bienveillance d’un ministère de l’Economie soucieux de repérer les futurs producteurs de richesse. En France, non, on lui envoie la police pour avoir enfreint un règlement. Et ce n’est qu’après qu’il a menacé de quitter le pays avec son incroyable joujou que le ministère de la Défense, visiblement l’une des dernières administrations où l’on comprend la notion d’Etat stratège, le prend sous son aile. L’inflation de normes, contrairement à ce que croient certains, n’est pas la conséquence d’une omniprésence de l’Etat mais le signe de son recul par absence de vision et impuissance des politiques. Mais l’enthousiasme populaire qui accompagnait Franky Zapata sur la plage de Sangatte pour son second essai au-dessus de la Manche vaut plus que toutes les tracasseries administratives. Il y avait de la joie pure dans les voix aux accents ch’tis qui disaient leurs convictions que ce Marseillais fou allait y arriver. La joie d’un peuple qui croit en cette nation. Et cette joie n’a rien de contradictoire avec la colère des derniers mois. C’est parce qu’il croit encore en la France que ce peuple, parfois, laisse éclater sa colère. Une colère qui ne se confond pas avec la haine et l’individualisme que l’on voit aussi se manifester avec une violence croissante.

    C’est pour cette raison que la France a également besoin de héros républicains. Le civisme, la défense du bien commun, le don de soi... autant de valeurs sans lesquelles une société s’effondre sur elle-même. Quel terrible symbole que la mort de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, dans le Var, renversé par la camionnette de deux ouvriers du bâtiment alors qu’il venait de les obliger à recharger les gravats qu’ils avaient déversés illégalement sur un chemin.

    Il est de bon ton, dans les sphères de la haute administration française, de se gausser de ces 36 000 communes totalement archaïques, qu’il faudrait regrouper en communautés d’agglomérations pour ressembler un peu plus à nos voisins européens. Le dévouement d’hommes et de femmes qui choisissent de se consacrer à faire vivre des territoires, à maintenir le lien social, ne recueille qu’indifférence ou mépris chez les brillants technocrates qui jugent parfaitement inutile de connaître le pays pour le gouverner. Mais il n’est pas davantage considéré par des individus devenus consommateurs bien avant d’être des citoyens. Car le civisme est l’opposé absolu du consumérisme. Il consiste à refréner ses pulsions, à s’interdire certains comportements au nom de l’intérêt général, à limiter la toute-puissance de l’individu au nom de la collectivité. Dans l’émotion qui a entouré la mort de Jean-Mathieu Michel, il y a la révolte, mais aussi le regret devant notre impuissance collective à perpétuer et transmettre cette vertu cardinale de toute société civilisée qu’est le civisme. Il y a la tristesse devant l’indifférence qui gagne, une indifférence qui aurait pu inciter le maire à continuer sa route plutôt que de s’arrêter pour empêcher ces deux hommes de dégrader ce chemin. L’indifférence est le pire poison d’une société.

    Deux Français sans aucun lien, sans rien de commun, mais dont le destin nous rappelle qu’un pays vit des modèles qu’il se choisit et qu’il offre à sa jeunesse. Le rêve, pour l’un, et la ténacité pour que ce rêve se concrétise. Le sens du devoir, pour l’autre, et l’obstination à défendre le bien commun. Deux leçons pour un pays qui ne veut pas se recroqueviller sur ses rancœurs et ses haines, mais retrouver ce qui pourrait être un destin.

    Source : Marianne 9 au 15/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/08/l-exploit-et-le-sacrifice-6169149.html