Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Étude danoise : « Les musulmans doivent quitter le Danemark »

    GettyImages_657315996.0-800x445 (1).jpg

    Les résultats d’une nouvelle étude menée au Danemark ont révélé qu’un Danois sur quatre estime que les immigrants musulmans doivent quitter le Danemark.

    L’étude, menée par l’hebdomadaire Mandag Morgen (Monday Morgen) en partenariat avec le professeur Jørgen Goul Andersen, a révélé que les Danois estiment que l’immigration de masse constitue une menace existentielle pour leur identité et leur culture nationales, ce qui n’a jamais été aussi important depuis 30 ans.

    Parmi les Danois interrogés, 28 % étaient d’accord avec l’affirmation « les immigrants musulmans doivent quitter le Danemark ». Un peu moins de la moitié (45 pour cent) ont déclaré qu’ils pensent que les musulmans devraient être autorisés à rester dans le pays. 39 pour cent ont déclaré qu’ils étaient prêts à expulser les immigrants immédiatement s’ils étaient sans emploi, alors que seulement 32 pour cent des Danois étaient en désaccord avec cette position.

    Il est intéressant de noter que l’enquête a également révélé un écart générationnel important dans les attitudes envers l’immigration et l’intégration. Il n’est pas surprenant de constater que les jeunes étaient plus ouverts et positifs à l’égard de l’immigration, alors que les personnes plus âgées n’étaient pas satisfaites de l’immigration.

    Alors que seulement 16 % des moins de 25 ans étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle les musulmans devraient être expulsés du pays, 30 % des Danois âgés de 40 ans et plus étaient d’accord avec la même affirmation.

    Le professeur Jørgen Goul Andersen a été surpris par les résultats de l’étude.

    « C’est un peu effrayant, peu importe comment on l’interprète. L’expulsion des musulmans est contraire à la liberté religieuse inscrite dans la Constitution. Le fait que tant de gens soient encore d’accord avec des positions qui sont généralement considérées comme inacceptables suggère un déclin des valeurs démocratiques qui peut être presque entièrement imputé à l’élite politique. Cela peut avoir déclenché une avalanche, qui peut être difficile à arrêter », a déclaré Jørgen Goul Andersen.

    Au cours de ses commentaires, le professeur Andersen a mentionné le nouveau parti de droite du Danemark, Stram Kurs (Hard Line), qui aimerait que l’islam soit entièrement retiré du Danemark, que la citoyenneté de tous les non-Européens soit annulée et que tous les réfugiés soient déportés.

    L’étude fait suite à une autre enquête récente qui a révélé que près de la moitié des immigrants de deuxième génération croient que les critiques à l’égard de la religion devraient être carrément interdites, ce qui laisse entendre que les immigrants musulmans ne s’assimileront jamais à la culture occidentale.

    Dans l’état actuel des choses, l’islam représente la religion de la plus grande minorité religieuse du Danemark. On estime que les musulmans représentent un peu plus de cinq pour cent de la population danoise.

    © Christian Larnet pour Dreuz.info.

    Photo couverture: © Getty Images

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/24/etude-danoise-les-musulmans-doivent-quitter-le-danemark/

  • TRUDEAU, JUSQU’À L A LIE !

    images.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Les électeurs ont parlé, et Justin Trudeau, Premier ministre canadien sortant, est assuré de se succéder à lui-même. Pourtant, son bilan est plus que controversé. C’est bien le fils de son père, un Macron à la puissance dix, - c’est dire ! -, qui détricote le Canada traditionnel en ouvrant toutes grandes les vannes de l’immigration, et en accélérant le déclin du pays avec ses réformes sociétales. Il faut croire que ça plait à une forte minorité canadienne qui, avec 33,06%, a donné 157 élus au Parti libéral, son parti, sur les 338 que compte la Chambre des communes, à Ottawa. Une injustice par rapport au Parti conservateur de l’Américano-canadien Andrew Scheer, car si le PCC n’obtient que 121 députés, il devance le PLC en nombre de voix avec 34,4% des suffrages, une incongruité due au scrutin majoritaire basé sur le découpage de circonscriptions inégales en population.

    Le clown Trudeau

    Trudeau, c’est l’anti-Trump, lequel, chef d’un grand pays voisin, l’a pourtant protocolairement félicité. Bilingue, s’exprimant toutefois plus souvent en anglais qu’en français, c’est un olibrius qui n’hésite pas, tels les Dupont(d) des « Aventures de Tintin », à endosser les costumes folkloriques locaux, comme il le fit par exemple, avec son épouse et son fils, lors d’un voyage officiel en Inde, choquant bien plus que flattant  les autorités locales. Une vieille photo de lui, jeune, ressortie par des adversaires malintentionnés, le montrait grimé en noir au cours d’une soirée étudiante. Sans aucune dignité, il s’est confondu en plates excuses…

    Maintenant, il va falloir trouver une majorité

    Les Libéraux n’ont pas la majorité absolue. Dans l’assemblée sortante, ils disposaient d’un confortable groupe de 177 parlementaires. Cette fois-ci, il en manquera une vingtaine. Où peuvent-ils les trouver ? Pas chez les conservateurs du PCC qui sont majoritaires en Alberta, Saskatchewan, Manitoba et une partie de l’Ontario, la plus importante des provinces canadiennes. Ni au Québec, où le Bloc Québécois  du chef Yves-François Blanchet fait une spectaculaire « remontada », passant avec 7,7% des voix, - mais il n’était en compétition que dans la seule « Belle province » -, de 10 à 32 députés. Au BQ, un parti qui ne s’exprime au niveau fédéral que pour défendre les intérêts du Québec, son leader déclare que  le parti peut collaborer avec n’importe quel gouvernement canadien, à condition que « ce soit bon pour le Québec ». Au passage, Blanchet a exclu, « POUR L’INSTANT » a-t-il dit, la revendication de souveraineté, affirmant toutefois que « le Québec pourra un jour choisir de se doter de tous les attributs de la souveraineté ». Le feuilleton de l’indépendance éventuelle de ces « arpents de neige » voltairiens, n’est donc pas terminé.

    Un sikh comme allié ?

    Il ne passe pas inaperçu avec son turban de Maharadjah. « Il », c’est Jagmeet Singh, avec sa barbe dense de prophète, populaire leader du Nouveau Parti démocrate (NPD), issu des minorités, ces fameux néo-canadiens qui seront bientôt aussi nombreux que les descendants des deux peuples fondateurs. (Là aussi, le « Grand remplacement » devrait être d’actualité !). Jadis, on représentait souvent  le Canada par un cavalier de la Police montée, chapeau de boy-scout vissé sur la tête, et sanglé dans une tunique rouge. Autres temps, autres mœurs. Singh est écologiste : ça tombe bien, c’est une idée qui a le vent en poupe, même si les Verts ne cartonnent pas, avec 6,5% et 3 élus, dont sa « cheffe », Élisabeth May, confortablement élue dans son fief de l’île de Vancouver, en Colombie britannique. Mais le Parti vert s’implante : il a conquis le siège de Fredericton dans le Nouveau-Brunswick, province au deux-tiers francophone, et s’est implanté au parlement local, comme à celui de l’île du Prince Édouard. D’ailleurs, c’est dans les provinces atlantiques que les écologistes marquent le plus de points, avec une moyenne cumulée dans ces « maritimes » de 10%, faisant souvent grimper ses candidats à la troisième place devant le NPD de Singh. Mais ces partis totalisant à eux deux 27 parlementaires, peuvent fournir l’appoint en voix nécessaires à Trudeau pour avoir une majorité. Une simple  feuille d’érable les sépare sur des sujets sociétaux ou écologiques, ils sont donc faits pour s’entendre comme larrons en foire.

    Trudeau, encore, pour combien de temps ?

    Il faudra s’habituer à supporter encore les bouffonneries du Premier canadien, pointé du doigt pour des conflits d’intérêts, et d’avoir fait pression sur sa ministre de la Justice, afin que cette dernière intervienne pour mettre fin à une procédure gênante. Mais Trudeau a réussi à enrayer, apparemment, les courbes de sa popularité déclinante. Pour combien de temps ? Sera-t-il moins arrogant que par le passé ? Il lui sera difficile de satisfaire les exigences de May et Singh, ses potentiels alliés, très gourmands en dépenses sociales et écologiques. S’il cédait, alors que le Canada est en relative bonne santé économique bien qu’endetté, « comme tout le monde », il perdrait toute crédibilité.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/trudeau-jusqu-a-l-a-lie-6185238.html

  • Identité ; le flux et le stock

    L'identité est à la fois un stock et un flux, une accumulation mais animée, un dynamisme, mais organisé. L'arbre est contenu dans le plant, l'adulte dans l'enfant, le Christ de Jérusalem dans celui de Nazareth.

    L'identité, c'est comme la frontière : c'est une question de stock et de flux. Si on veut ne considérer que le stock, la frontière est une clôture infranchissable et l'identité un entrepôt d'archives soigneusement étiquetées. On voit ce que la chose peut avoir de figé chacun ne se sent pas une âme d'archiviste reclus. Si on veut ne considérer que le flux, la frontière est une zone d'échanges, qui permet de réguler ce qui entre comme ce qui sort, et l'identité un traducteur simultané, qui permet de s'approprier tout ce qui survient.

    Identitarisme du stock...

    L'identitarisme, tel que le dénonce Erwan Le Morhedec, est une vision archiviste de l'identité, qui ne veut considérer que le stock, avec un amour disproportionné de sa constitution qui a deux conséquences surestimer le prix de tout ce qui le compose, refuser qu'un quelconque élément n'en soit distrait. Si le stock France comporte une population qui n'a pas fondamentalement varié depuis le néolithique, les églises romanes, l'amour du saucisson, gesta Dei per Francos le buis des Rameaux, l'imparfait du subjonctif et le lièvre à la royale, alors l'identitaire considère que toute atteinte à ces éléments du stock est une attaque contre la France. Sa défense du stock le mène donc à inscrire la gastronomie française au patrimoine de l'humanité, à créer des associations de sauvegarde architecturale, à manger de la tête de veau le 21 janvier, à refuser l'immigration - et à subvertir l'Église catholique pour qu'elle participe à cette défense. Telle est du moins la thèse d'Erwan Le Morhedec, qui dénonce cet usage réducteur et culturel de l'Église catholique, réduite à servir le stock France au détriment de son propre mouvement. L'identitariste fétichise la France et instrumentalise l'Église.

    ... et identitarisme du flux

    Et que pensent de la France les tenants du flux ? Le stock n'a pas de valeur en tant que tel, la réunion de ses éléments n'est que contingente, aucun dessein n'y préside, seul l'heureux accident a accumulé ici une somme qui n'a d'autre sens que sa transformation continue. Il n'existe pas de France éternelle qui comprendrait forcément Philippe le Bel, la blanquette et saint Vincent de Paul, il n'existe qu'un flux qui permet à ce qu'on appelle "la France" d'accueillir avant-hier les Francs, hier les artistes italiens appelés par les Rois, tout à l'heure la paella et le couscous, demain le rock érythréen. Défendre cette France n'a littéralement pas de sens, on ne peut en défendre et en encourager que son mouvement d'assimilation - qui signifie moins qu'elle transforme ce qui arrive qu'elle n'en est transformée.

    Les tenants du flux ont d'ailleurs la même vision de l'identité de l'Église loin d'être un stock, elle n'est qu'une révélation permanente, ses nouvelles formes sont aussi légitimes que les anciennes, et même plus puisqu'elles sont actuelles. Qu'il s'agisse de pastorale, de liturgie ou de doctrine, ce qui est proposé maintenant prévaut sur ce qui était proposé avant. Erwan Le Morhedec oppose donc, logiquement, un « je suis catholique » à un « ce que je crois comme catholique » une identité qui serait forcément un figement - donc un dessèchement à une adhésion qui serait forcément en mouvement - donc vivifiante.

    C'est que les tenants du flux développent en fait eux aussi un identitarisme avec deux conséquences considérer tout élément historique comme une tentation de fixisme - et donc, par prudence, ne pas défendre ces éléments la nation et le nationalisme deviennent peccamineux ne priser dam le cous des choses que ce qui est radicalement différent, seul susceptible d'alimenter le renouvellement permanent du flux. Reprenons l'exemple musical si le rock érythréen est perçu comme une mauvaise imitation des arts occidentaux (avec ce racisme inconscient de l'expert jugeant les tentatives ultérieures et étrangères comme de pâles succédanés - genre "le cardinal Sarah a deux métros de retard"), les versions contemporaines de musique traditionnelle, « à base Massenqo (viole monocorde à archet) et krar (lyre à six cordes) » (Inrocks) sont prisées elles sont Autres, donc porteuses de mouvement, de renouvellement. L'identitariste de flux sélectionne, dans une course inverse mais tout aussi désespérée que celle de l'identitariste de stock, ce qui contribue à maintenir un mouvement que l'universalisme qu'il vise détruira irrémédiablement le Même, conclusion logique de l'inclusion de l'Autre, est immobile.

    Erwan Le Morhedec, peut-être conscient de l'impasse, choisit donc de privilégier, dans sa conclusion, « l'identité du serviteur » une Église au service de l'Autre, réduisant le Christ et son Église à une modalité d'action aux dépens de la finalité, sélectionnant dans le cours de l'Église ce qui nourrit sa vision de son dynamisme, position pastorale minimale, juste avant le retrait et l'enfouissement dont tout le monde a pu vérifier l'échec. L'identitarisme dénoncé est donc l'exact pendant de l'identitarisme assumé le choix, orienté par d'autres logiques que celle de la révélation, de la conformité à l'époque, gage de mouvement sans effort.
    Hubert Champrun monde&vie 2 février 2017

  • Macron : de l’immigration à la question sociale – Journal du jeudi 24 octobre 2019

     

    Macron : de l’immigration à la question sociale

    En tournée dans l’Océan Indien, le président de la république a quitté Mayotte pour La Réunion… l’occasion de changer son fusil d’épaule en matière de communication. Après une séquence immigration Emmanuel Macron s’entiche de la question sociale sur une île particulièrement sinistrée.

    Franco : l’épuration historique

    Franco exhumé 44 ans après sa mort… une partie de l’Espagne règle ainsi ses comptes avec son passé. Une manoeuvre politique qui ne devrait cependant pas avoir de grandes conséquences électorales.

    Portugal : des pompiers privés face aux feu de forêts

    Les incendies se multiplient depuis plusieurs années en terre lusitanienne… un désastre écologique dans lequel les industriels du papier sont souvent pointés du doigts. Face aux accusations l’industrie papetière s’est achetée ses propres pompiers privés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-de-limmigration-a-la-question-sociale-journal-du-jeudi-24-octobre-2019

  • Des musulmans donnent une leçon à Macron sur le port du voile !

    Quand Macron, lors de son déplacement à Mayotte, le 22 octobre, esquive la question du port du voile, estimant que « la priorité du moment, c’est de lutter contre la radicalisation et de renforcer notre politique de lutte contre ce qu’on appelle le communautarisme », il fait mine de ne pas comprendre que le voile est, précisément, en France métropolitaine, le signe d’un communautarisme et d’une radicalisation qui s’étendent.
    Rares étaient, jusqu’à présent, les musulmans qui condamnaient le voile.
    Mais voici que, pour répondre à la tribune intitulée « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? », publiée dans Le Monde, 101 personnalités françaises « de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes » dénoncent, dans l’hebdomadaire Marianne, le port du voile, qu’elles qualifient de « sexiste » et d’« obscurantiste ».
    Leurs propos résonnent comme une leçon à notre Président. Citons-en les extraits les plus significatifs.
    « Notre pays se déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant l’influence des prédicateurs extrémistes est très forte […]. Le port du voile est le signe ostentatoire d’une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c’est stigmatiser leur présence dans l’espace public […]. LES musulmanes ne portent pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui refusent l’intelligence de la foi, qui refusent d’allier la foi avec l’exercice de la Raison critique. »
    Bien sûr, les auteurs de ce manifeste sont des personnes libérées de l’emprise islamique.
    On aimerait qu’elles fussent encore plus nombreuses pour éclairer les consciences.
    On entend trop de commentateurs justifier, au nom de la liberté d’opinion et du droit à la différence, l’expression de pratiques communautaires.
    Ce matin encore, à « L’Heure des pros », sur CNews, un intervenant disait préférer, au témoignage d’une signataire, celui d’une femme voilée qui, la veille, assumait le port de son voile, déclarant : « C’est le fruit d’un cheminement personnel, c’est une démarche religieuse, c’est un respect pour Dieu, donc j’en profite pour dire que ce n’est pas un signe de soumission. »
    C’est peut-être vrai dans des cas exceptionnels, bien qu’on puisse se demander si cette rhétorique n’est pas une façon de faire accepter le voile.
    Qu’on le veuille ou non, quelles qu’en soient les raisons historiques, le port du voile est, de nos jours, le signe qu’on veut se mettre à part et qu’on revendique l’islamisation d’une partie de la société. Même dans des quartiers qui ne sont pas réputés sensibles, des femmes qui ne portaient pas, autrefois, le voile le portent aujourd’hui.
    On pourrait écouter, pour mieux comprendre ce que signifie le voile, la conférence prononcée, le 17 août 2015, par Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie, spécialiste de spiritualité et philosophie islamique, intitulée « Les divisions de l’islam : sur la question du voile et du jihâd ».
    On peut se réjouir que des esprits lucides, y compris de confession musulmane, donnent tort à Macron, qui n’a pas le courage de prendre position sur la question du voile.
    Ils sont plus soucieux de l’unité de la France que notre Président mondialiste !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/des-musulmans-donnent-une-lecon-a-macron-sur-le-port-du-voile/

  • L'immigration coûte 25 milliards par an : Nicolas Dupont-Aignan réagit

  • Profs en détresse : le facteur extra-européen ?

    profs-detresse-facteur-extra-europeen-588x330.jpg

    Par Sunrise ♦ Régulièrement, on assiste aux complaintes des membres du corps enseignant sur une dégradation de leurs conditions de travail. Manque de respect, insultes, agressions… Dans certaines zones, la vie des professeurs est effectivement un enfer. Pour ces profs, le manque de moyen est l’unique cause de cette situation. Mais Sunrise démontre dans son dernier podcast que ce n’est pas la seule explication.

    Lien direct : https://soundcloud.com/sunrise-europe/profs-detresse-facteur-extra-europeen

    https://www.polemia.com/profs-detresse-facteur-extra-europeen/

  • Le Brexit, c’est la preuve que l’Europe n’a jamais existé et doit exploser !

    brexit-referendum-uk-1468255044bIX.jpg

    Connaissez-vous la moindre association, la moindre société, la moindre « amicale des joyeux pétanqueurs », le moindre club qui ne prévoie, dans son règlement intérieur ou dans ses statuts, comment doit se dérouler le départ de l’un de ses membres ?

    Moi pas. C’est pourtant bel et bien ce qui se passe dans « l’Union européenne » avec le . On met sur le dos des « Grands-Bretons » l’incroyable imbroglio qui empêche de trouver une solution depuis des années et des années à la façon dont doit se dérouler le départ de « la perfide Albion ». Mais si on en est arrivé là, à qui la faute, sinon à l’Europe qui ne prévoit rien de suffisamment clair en cas de départ de l’un de ses membres ? L’Europe, c’est pourtant la championne de toutes sortes de réglementations diverses et variées. Tenez, par exemple, il existe une réglementation très stricte au niveau européen sur la taille du concombre. Mais sur les modalités de sortie d’un pays : nada, ou quasiment.

    Les Anglais ont bien compris quels avantages ils pouvaient tirer de ce joyeux flou artistique qui n’est absolument pas de leur fait.

    Un parti essentiellement national pour régler tous leurs comptes internes (et leurs comtes !), avec toute la joyeuse et pittoresque « perfidie » dont ils sont capables dès lors qu’il s’agit d’interpréter des « règlements ».

    Cette histoire du Brexit est d’autant plus « abracadabrantesque » qu’il a toujours été reproché aux Britanniques de n’avoir jamais réellement été « dans l’Europe » : c’est ainsi que l’euro n’a jamais remplacé la livre au Royaume-Uni, avec des situations cocasses pour celles et ceux qui, comme moi, aiment voyager en Irlande : livre au nord et euro au sud. Quand passe-t-on du nord au sud de l’Irlande et réciproquement, nul ne le sait ni ne s’en rend compte. Moralité : on prend indifféremment l’une ou l’autre monnaie, pragmatisme oblige.

    Et que fait donc le « commissaire européen chargé du Brexit », le transparent Barnier, dans tout cela ? Rien, absolument rien d’autre que de critiquer l’attitude britannique.

    Les députés anglais, eux, sont au boulot, en train de décortiquer avec une minutie toute britannique chacun des termes de l’accord de Boris.

    Pour finalement en arriver à quoi ?

    Redevenons pragmatiques. Mon prof de golf (une véritable encyclopédie) se plaît à raconter l’histoire authentique suivante.

    Lors d’une compétition professionnelle internationale très officielle, un joueur envoya sa balle dans l’orange givrée qu’un spectateur dégustait à la terrasse du clubhouse. Que faire ? Les arbitres se penchèrent longuement sur le règlement pendant des heures et des heures, interrompant le tournoi. Rien, dans les règlements, ne prévoyait un tel cas de figure. Qu’advint-il, finalement ? Naturellement, le joueur fut autorisé à jouer sa balle de là où elle était, il grimpa sur la table et balança un grand coup de fer dans l’orange qui vola en éclats avec le reste de la table. Mais le joueur était revenu dans le droit chemin, sans pénalité, pragmatisme et réalisme obligent.

    Puisse le Brexit finir ainsi, ce serait de l’intérêt de tout le monde : « Renversons la table » et reconstruisons une Europe solide, forts des errements passés.

    C’est d’autant plus urgent que les empires se reconstituent et s’unissent : l’Empire russe, l’Empire chinois, l’Empire ottoman…

    Y avait-il un « vrai Européen » à Yalta lors du partage du monde ?

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/le-brexit-cest-la-preuve-que-leurope-na-jamais-existe-et-doit-exploser/

  • Zoom – Pierre Jovanovic – Récession : une 3ème vague pour le 1er trimestre 2020 !

    Journaliste et écrivain à succès, Pierre Jovanovic refuse catégoriquement le statut de lanceur d’alerte. Et pourtant, depuis de très nombreuses années, celui qui est interdit de passage sur les chaînes publiques, alerte les opinions publiques. Il dénonce les agissements de certaines banques et annonce la situation économique catastrophique de pays comme la France. Dans ce Zoom, Pierre Jovanovic tire la sonnette d’alarme. Son message est simple : les gouvernements peuvent truander l’indice des prix et les chiffres du chômage mais pas ceux des licenciements ! Et le journaliste de faire la liste des licenciements en France et en Europe : dans le secteur automobile mais aussi dans le secteur bancaire, ou plus inattendu au cœur de la presse mainstream. Pierre Jovanovic affirme que l’on avance vers une sécession colossale et que tous les indices sont en place pour qu’une troisième vague de récession touche la France au 1er trimestre 2020 !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-pierre-jovanovic-recession-une-3eme-vague-pour-le-1er-trimestre-2020

  • Une sélection d'articles de qualité : La semaine de Magistro

     Marc DUGOIS, Avocat : On se trompe de transition énergétique

    • Jacques BICHOT, Economiste, professeur honoraire à l'Université de Lyon 3 :    Libra ne semble pas devoir être une pyramide de Ponzi

    • Christophe GEFFROY, Directeur fondateur de la revue La Nef : PMA et déréglementation

    • Jacques BICHOT, Economiste, professeur honoraire à l'Université de Lyon 3 :     Retraites : la réforme en péril

    • Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC : Quand les éléments de langage gouvernent le pays

    • Charles GAVE,  Economiste, financier : Quand le sage (Éric Zemmour) montre la lune, l’idiot regarde le doigt

    • Ivan RIOUFOL,  Journaliste politique : Débâcle de la République des grands mots

    • Paul RIGNAC,  Romancier, essayiste : Guerre civile (suite)

    • Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC : Voilà les raisons pour lesquelles les Français aiment leur boite

    • Renaud GIRARD, Journaliste, géopoliticien : L’Europe a un vrai problème turc

    • Christine SOURGINS,  Historienne de l'art : Une nouvelle géopolitique de l’Art

    • Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : Turquie, Syrie, Kurdistan, le sans-faute dans l’erreur des Français

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/22/une-selection-d-articles-de-qualite-la-semaine-de-magistro-6184327.html