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  • Le patron de Facebook s’engage dans la primaire démocrate

    Le patron de Facebook s’engage dans la primaire démocrate

    Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a recommandé plusieurs embauches dans le cadre de la campagne de Pete Buttigieg, l’un des candidats à l’investiture démocrate, en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020.

    Il a soumis à Mike Schmuhl, le responsable de campagne de Buttigieg, des candidats pour des postes au sein de son équipe de campagne. Ces recommandations ont abouties à deux recrutements.

    Quatrième dans les sondages (5,6%), Pete Buttigieg, 37 ans, maire de la ville de South Bend dans l’Indiana est un candidat ouvertement LGBT dans la course à la Maison Blanche.

    Vous souhaitez que votre patrimoine serve à défendre

    https://www.lesalonbeige.fr/le-patron-de-facebook-sengage-dans-la-primaire-democrate/

  • François Bousquet « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 »

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    Un demi-siècle de défaites et de renoncements : c’est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », dit-il, et c’est avec l’éthique que la droite française doit en premier lieu renouer.

    Source: Sputnik France

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/22/francois-bousquet-sans-courage-nous-sommes-morts-a-echeance-2050.html

  • Grève sauvage à la SNCF : droit de retrait ? Mon œil…

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    Coup de gueule

    On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.

    Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.

    On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un «  » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…

    Les syndicats,  en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.

    On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.

    « SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».

    C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.

    Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.

    Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.

    Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro« si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.

    Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/greve-sauvage-a-la-sncf-droit-de-retrait-mon-oeil/

  • À LIRE : LE NOUVEL ESSAI DE FRANÇOIS BOUSQUET, "COURAGE ! MANUEL DE GUÉRILLA CULTURELLE"

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    "Vivre dans le mensonge nous oblige ou bien à changer de vie ou bien à changer d’idées. La seconde solution étant de loin la plus commode, c’est elle qui s’impose généralement. Comme l’a souvent répété Alain de Benoist, on commence par avoir la stratégie de ses idées et on finit par épouser les idées de sa stratégie."

    François Bousquet, "Courage ! Manuel de guérilla culturelle", aux éditions de la Nouvelle Librairie. Pour l'acheter, cliquez ici

    RAPPEL :

    La conférence de François Bousquet aux Amis franciliens de Synthèse nationale en janvier dernier cliquez ici

  • La diversité ethnique, menace pour la société

    Et si l’immigration extra-européenne n’étaient pas la chance tant vantée par des élites cosmopolites complètement coupées des conséquences des causes qu’ils défendent ? C’est ce que suggère de manière claire une méta-analyse danoise sur la question. Dans le monde de la recherche scientifique, une méta-analyse représente l’un des plus hauts degré de sérieux et de crédibilité. Le but d’une méta-analyse est de réunir toutes les études sur un sujet et de procéder à un réexamen attentif de chacune d’entre elles, en écartant si besoin les études réalisées avec des méthodologies douteuses par exemple. Et les conclusions de cette méta-analyse sur la question de la diversité sont claires et méritent d’être partagées. C’est pourquoi nous reproduisons ci-dessous cette publication du blog de Grégory Roose évoquant cette méta-analyse.

    Le multiculturalisme est un concept inventé a posteriori pour feindre la maîtrise et la volonté d’un bouleversement sociétal provoqué par des vagues successives et continues d’immigration, notamment africaine, depuis la fin des années 1960. Ses vertus sont louées par nombre de politiques, de médias et de responsables associatifs qui imposent ce nouveau modèle de société comme s’il nous était hérité de temps immémoriaux et qui jettent sur ses détracteurs d’illégitimes soupçons de racisme, d’extrémisme. Le multiculturalisme, élevé au rang de dogme, se nomme Diversité.

    Cette Diversité est promue, célébrée dans les médias, les publicités, comme une réalité qui se présente à chacun aujourd’hui ou s’imposera à tous, demain. La Diversité ethnique est indiscutablement une richesse dans l’esprit de ceux qui la valorisent sans en goûter les délices qui se nomment communautarismes, racismes, choc des civilisations, inassimilation, délinquance, iniquités, discrimination positive (autrement dit, favoritisme ethnique), islamisation…

    Le mythe broyé de la « Diversité heureuse »

    Cependant, ce mythe de la « Diversité heureuse » vole en éclat suite à la parution d’une nouvelle étude réalisée par des universitaires danois et corroborée par de plusieurs de leurs pairs a révélé que la diversité ethnique avait un impact négatif sur les communautés car elle érodait la confiance.

    Cette étude, intitulée « Diversité ethnique et confiance sociale: une analyse narrative et méta-analytique », a été menée par Peter Thisted Dinesen et Merlin Schaeffer de l’Université de Copenhague et par Kim Mannemar Sønderskov de l’Université d’Aarhus. Cette équipe de chercheurs danois a fait une méta-analyse de 1 001 estimations issues de 87 études scientifiques sur le rapport entre la diversité ethnique et la confiance dans nos sociétés. Elle conclut qu’un excès de diversité a un impact négatif sur la confiance entre les individus. Or, ce lien de confiance, valeur primordiale qui s’appuie sur la réciprocité, est à l’origine du pacte social selon Emile Poulat, historien des religions et sociologue : « Sans confiance, la vie en société est impossible », rappelait-il dans un entretien au journal Le Monde en 2013.

    « Nous trouvons une relation négative, statistiquement significative, entre la diversité ethnique et la confiance sociale dans toutes les études. » affirme Peter Thisted Dinesen, l’un des principaux chercheurs impliqué dans cette étude. Selon Eric Kaufmann, professeur de politique à la Birkbeck University de Londres, « une plus grande diversité est associée de manière significative à une confiance moindre dans les communautés. »
    Le politiquement correct à l’épreuve de la réalité

    D’autres chercheurs de diverses universités occidentales ont fait l’éloge de cette étude. Auteur du livre Ce n’est pas l’électeur qui est fou et professeur de sciences politiques à l’Université d’Amsterdam, Tom var de Meer, a qualifié l’étude « d’excellente et concluante ». Les conclusions de l’étude vont à l’encontre du récit omniprésent qui est constamment répété sur les plateformes médiatiques mondialistes, dans les écoles et les universités, ainsi que par les bureaucrates de l’UE, à savoir que « la diversité est une force ».

    Il est de bon de d’évoquer la Diversité et ses bienfaits comme notre nouveau mode de « vivre-ensemble », dont le multiculturalisme est le socle. Mais cette étude démontre que l’immigration massive érode la confiance de la communauté et nuit à la société. Loin de l’idée d’une Diversité « heureuse », comme s’acharnent à nous l’imposer les gardiens de la doxa, le multiculturalisme fragilise le lien social et porte en lui les germes d’une fracture durable de la société par l’avènement de communautés autonomes, disparates et identitaires dont la vocation ultime est d’atteindre l’indépendance, ce qui acterait la fin de la nation, en France comme dans d’autres sociétés occidentales.

    Découvrez cette étude sur  : https://www.researchgate.net/publication/335924797_Ethnic_Diversity_and_Social_Trust_A_Narrative_and_Meta-Analytical_Review

    Grégory Roose

    Article paru sur le site de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • SERGE AYOUB : LES PROPOSITIONS CONCRÈTES POUR DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES PEUPLES EUROPÉENS.

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    Discours de Serge Ayoub, militant solidariste, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le dimanche 13 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/22/serge-ayoub-les-propositions-concretes-pour-defendre-les-int-6184807.html

     

  • Rencontre Erdogan – Poutine : vers la détente en Syrie ? – Journal du mardi 22 octobre 2019

    Rencontre Erdogan – Poutine : vers la détente en Syrie ?

    Comme prévu, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré Vladimir Poutine à Sotchi, en Russie. A quelques heures de la fin du premier cessez-le-feu entre les Kurdes et les Turcs négocié par Washington, le président russe s’est à nouveau illustré comme le maître de la région proche-orientale.

    Emmanuel Macron à Mayotte

    Emmanuel Macron en voyage à Mayotte ! L’occasion pour le chef de l’Etat de lancer l’acte 2 du quinquennat à quelques mois des élections locales avec en ligne de mire : le thème de l’immigration.

    Les agriculteurs à l’assaut des préfectures

    Deux semaines après avoir bloqué les grands axes routiers, les agriculteurs ont pris la route des préfectures ce mardi pour exprimer le malaise de la profession. Face à cette colère, Emmanuel Macron garde le silence et envoie son ministre de l’agriculture en première ligne.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/rencontre-erdogan-poutine-vers-la-detente-en-syrie-journal-du-mardi-22-octobre-2019

  • Les Français ont besoin de racines : l’exemple de la Bretagne

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    Les Bretons ont envie de retrouver les frontières de la  historique. C’est ce que confirme un sondage rapporté par le quotidien 20 Minutes : 47 % des habitants de la région administrative y sont favorables, 53 % en Loire-Atlantique, dont 30 % de très favorables. Les opposants ne sont respectivement que 31 % et 25 %, 22 % restant sans opinion. Le sentiment d’être Breton est toujours aussi vivace, éprouvé par 59 % de la région Bretagne et 59 % en Loire-Atlantique.

    On s’aperçoit donc que le découpage en treize grandes régions, opéré par François Hollande à la va-vite, ne correspond pas toujours à la réalité historique ni au besoin d’ de leurs habitants. Ce sont des machines administratives qui, contrairement aux annonces, ne permettent pas de faire des économies de fonctionnement et éloignent les Français des centres de décision. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, on peut se demander ce qu’il y a de commun entre Bayonne, Poitiers et Limoges.

    L’enquête citée montre qu’une majorité souhaiterait que le département de Loire-Atlantique, avec la ville de Nantes, fût rattaché à la Bretagne, comme c’était le cas autrefois. Au-delà des intérêts politiques et d’une éventuelle rivalité entre Nantes et Rennes pour devenir capitale de la région, ce sondage rappelle l’existence d’une identité bretonne. Il révèle aussi que plus on passe de temps en Bretagne, plus on éprouve un désir de réunification.

    Voilà qui devrait faire réfléchir nos dirigeants sur la quête d’identité, sur le besoin de racines qui caractérisent les Français. On pourrait trouver d’autres exemples de ce découpage absurde, comme le Grand Est, qui résulte de la fusion des anciennes  Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. L’Alsace pourrait, d’ailleurs, retrouver son identité en 2021. Bien sûr, il faut distinguer le sentiment d’appartenance à une région historique et la volonté d’instrumentaliser ce sentiment pour réclamer l’autonomie, voire l’indépendance du territoire, comme on le voit en Corse.

    Nos gouvernants, pour qui l’identité est une vague notion, toujours en devenir, ne s’en soucient guère. Cette indifférence, pour ne pas dire ce mépris, à l’égard de nos anciennes provinces traduit une conception prioritairement économique et technocratique de l’activité humaine. De même, s’ils réprouvent le rejet d’une immigration qui ne cherche pas à s’assimiler, c’est que, pour eux, les hommes sont interchangeables, quelles que soient leurs origines et leur culture. Macron aurait, sans doute, intérêt à relire Les Déracinés de Maurice Barrès.

    Oser citer Barrès et faire référence à cet ouvrage, que son auteur appelait « Le Roman de l’énergie nationale », voilà de quoi se faire cataloguer comme un réactionnaire ou un nationaliste borné ! Pourtant, le sentiment d’appartenance à un pays, à une province, loin de renfermer les Français sur eux-mêmes, permet de mieux forger l’unité nationale et de s’ouvrir aux autres sans se faire absorber. Maurice Barrès, dans son discours intitulé La Terre et les Morts (10 mars 1899), écrivait aussi : « La terre nous donne une discipline, et nous sommes le prolongement des ancêtres. Voilà sur quelle réalité nous devons nous fonder. »

    Alors, n’ayons pas peur de revendiquer notre identité et nos racines ! Soyons fiers d’être Bretons, Alsaciens ou Basques ! Soyons fiers de nos  ! Cela ne nous empêche pas d’aimer la France. Bien au contraire !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-ont-besoin-de-racines-lexemple-de-la-bretagne/

  • Collectivisme de la bêtise

    6a00d8341c715453ef0240a4e1b8d6200b-320wi.jpgEt voilà : l'amendement Letwin voté par 322 voix contre 306 par la chambre des Communes impose au gouvernement de Boris Johnson une contorsion étonnante et inédite. Deux lettres officielles adressées, le même jour, au même interlocuteur se démentent l'une l'autre. Le pouvoir législatif, cavalier parlementaire, commande à son cheval un saut qu'il refuse. Le pouvoir exécutif ne peut formellement qu'accomplir cette démarche, mais il la désavoue…

    Certains commentateurs agréés raisonnent, à la mode Astérix "ils sont fous ces Anglais", degré zéro de la compréhension de la situation, comme si ceux-ci on devait penser outre-Manche au pas cadencé. Nos désinformateurs semblent s'être à peine aperçus que le vote des députés s'est effectué en même temps que les adversaires du Brexit manifestaient dans la rue. Car "les Anglais" ce sont aussi : les Écossais et les Gallois ; et en face, au contraire les élus protestants orangistes de l'Irlande du Nord ; ce sont les diverses populations que nous considérons comme des Londoniens, aussi bien des anciens élèves de Eton et des immigrés pakistanais, mais aussi des London Greeks ou d'innombrables Français travaillant aussi bien dans la finance ou dans les restaurants. Ces sous-ensembles flous sont eux-mêmes composés d'individus libres, et qui, en général entendent le rester.

    On se trompe donc évidemment sur les débats du Brexit, comme on se trompe à vrai dire sur les événements les plus brûlants, par des tics de langage faussement généralisateurs.

    On entend dire, autre exemple, "les Kurdes", quand, depuis des millénaires, ce peuple de quelque 40 millions d'âmes certes privé depuis toujours d'une structure nationale unificatrice, reste partagé en 600 tribus, réparties dans 4 États différents, qui les ont toujours opprimés, chacun à sa manière.

    Trop de regards faussés sur l'actualité restent ainsi marqués par les sophismes collectivistes.

    La génération à laquelle votre chroniqueur appartient, né lui-même en 1944, aura vu le triomphe, vécu comme irréversible, mais aussi le premier écroulement du monstre collectiviste dans sa version dite stalinienne, la plus massivement meurtrière. Sa dimension criminelle et son immense échec, ne furent vraiment compris en occident qu'à partir de 1973, grâce au choc de la publication à Paris de l'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljénitsyne.

    Croire que les faits rapportés par les 227 témoignages de ce livre eussent été, jusqu'alors, entièrement inconnus c'est vraiment nier les innombrables prédécesseurs "Retours d'URSS" tels celui d'André Gide, les remarquables "Mea Culpa" de Céline, qu'on ne lui a d'ailleurs jamais pardonné, ne parlons même pas du très véridique "Tintin chez les Soviets", etc.

    Dire que personne n'en prévoyait le déclin méconnaîtrait, par exemple, le mérite d'un Burnham ou, plus encore celui d'un sociologue tel que Jules Monnerot[1].

    Mais la bêtise intrinsèque du collectivisme l'emportait partout, et particulièrement en France. Il fallait mieux, proclamait l'intellocratie, avoir tort avec Jean-Paul Sartre, pour qui "tout anticommunistes reste un chien" que raison avec Raymond Aron, qui pourtant n'aboyait pas.

    Avec la fin de l'Union soviétique, avec la libération de la Pologne et la réunification de l'Allemagne on aurait pu espérer que disparaisse non seulement la bêtise collectiviste, mais d'abord aussi le collectivisme de la bêtise.

    Pour y parvenir, il reste encore pas mal de chemin à accomplir.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. la préface de la seconde édition, publiée en 1963, de sa Sociologie du communisme.

    https://www.insolent.fr/2019/10/collectivisme-de-la-betise.html