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Pourquoi je ne fais AUCUN PLACEMENT PRODUIT (ni PUB, ni CONTENU SPONSORISÉ)
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Islamophobie : le nouveau chantage victimaire ? – Le Samedi Politique
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GROSSE FATIGUE DÉMOCRATIQUE
Le feu de l'émeute s'est propagé depuis les Champs-Elysées aux quatre coins de la planète. Après le combat de libération de Caracas, vint Paris, suivi d'Alger puis Hong Kong, Quito, Barcelone, Port-au-Prince, Beyrouth et maintenant Santiago du Chili. Les causes du soulèvement sont chaque fois endogènes et circonstanciées, surtout en Algérie, mais la porteuse en basse fréquence, sauf au Venezuela communiste, est partout identique : une défiance énorme vis-à-vis de la classe politique, déclarée imbécile et corrompue. C'est le principe de démocratie représentative qui est remis en cause. Sa vocation de planter des mâts de cocagne dans chaque circonscription électorale est vilipendée par les peuples qui y voient autant de course à l'enrichissement rapide, plus rapide que l'entreprenariat, bien plus encore qu'une vie de labeur. L'anti-parlementarisme n'a pas besoin de calomniateurs ou de médisants, il suffit de laisser vivre en transparence grands et même petits élus pour le voir grandir. A preuve récemment le déni total de Sylvie Goulard de l'immoralité de sa position judiciaire, confirmé par la colère du président Macron, dépité de ne pas avoir été obéi ! Mais cette posture n'est pas nouvelle. François Fillon n'a jamais compris qu'on lui cherche des poux dans la tête pour avoir nourri toute sa famille sur fonds parlementaires puisqu'il était raccord avec les textes ! Richard Ferrand constitue un patrimoine immobilier à sa compagne en détournant vers elle les débours de sa caisse mutuelle, abandonne son maroquin pour éviter les lazzis dans sa fonction, puis est adoubé au Perchoir pour plaire à l'Empereur d'Europe.
Si on remonte dans le temps (mais pas trop) on retrouve tous les scandales politiques de la IIIè République - ceux d'aujourd'hui font "petit joueur" - à ne citer que Panama, Wilson, Oustric, Stavisky. Mais le modèle étant auto-guérissable en résultat du bourrage de crâne des peuples à qui on assène que la démocratie représentative est la seule qui fonctionne, le reste, comprenez la démocratie directe, n'étant qu'anarchie et désordre des foules. Et on évite d'étudier dans le détail le fonctionnement de la Confédération suisse qui fait mentir les politologues depuis 728 ans (merci Wikipedia). Ce qui tend à prouver que l'exercice démocratique direct est jouable au sein de circonscriptions délimitées par le champ de conscience identitaire des citoyens - je me sens aveyronnais et sensible au sort des peuples en aval jusqu'à la Garonne comme des cantalous - mais qu'à l'étage national le principe est en défaut. Les élus une fois installés et grassement payés à relire les directives de Bruxelles se désintéressent de la problématique locale en s'appuyant sur l'article 27 de la Constitution qui récuse le mandat impératif à l'élu.
Laissons les autres pays vivre leur transformation démocratique et penchons-nous un instant sur le nôtre, en espérant ne pas trop rabâcher. Les six strates d'administration d'un pays moyen, qui se traverse dans une seule journée entre le lever et le coucher de soleil, sont le ferment de la fracture politique entre le peuple et ses élites : l'Europe institutionnelle avec un exécutif, un parlement, une cour de justice, des agences normatives ; l'Etat central français (le plus gros de l'OCDE rapporté à sa population d'administrés) avec deux chambres parlementaires, des tribunaux, une cour de cassation, cour des comptes, Conseil d'Etat et cent autres "organisations" dédiées à l'empreinte étatique ; des régions répliquant chacune à son niveau le modèle d'Etat central avec exécutif, parlement, organisations de gestion et contrôle etc ; des départements répliquant l'organisation des régions avec son exécutif, parlement etc... jusqu'à la DDE (trous en formation) ; les communautés urbaines répliquant les fonctions exécutives départementales sur leur zone d'intérêt avec des services dédiés et une assemblée d'élus municipaux ; la commune, le plus souvent dépouillée de pouvoirs, mais qui reste la seule structure au contact du citoyen pour lui répondre que "ce n'est plus de son ressort". Et dans les trois métropoles françaises, cette strate basse est divisée entre mairie centrale et mairies d'arrondissement ! Tout ce barnum pour "gérer" soixante cinq millions d'habitants ? Quand le citoyen imagine le poids qu'il porte sur la tête au seul prétexte de le gouverner il est pris de vertiges, met un gilet jaune et va au rond-point en discuter avec d'autres comme lui. Puis la fermentation démarre et la classe politique prend peur. Mais de l'avis d'un vieil anarchiste de droite, La Casta n'a pas encore assez peur pour remettre en cause la pyramide des prébendes qu'elle a construite.
In cauda, chacun peut observer que les tyrannies modernes sont le plus souvent issues de processus démocratiques. Et je prends le pari que le nouveau président de Tunisie se regarde dans la glace à se demander si une petite moustache avec des lunettes à la Jaruzelski ne seraient pas préférables pour développer ses prérogatives.https://royalartillerie.blogspot.com/2019/10/grosse-fatigue-d.html
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Des nouvelles de Greta Thunberg : c’est la panne sèche !
C’est un véritable appel au secours que Greta Thunberg lance au monde entier via Twitter : « J’ai besoin de trouver un moyen pour traverser l’Atlantique en novembre… Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante. »
Car il y urgence pour elle : depuis que l’Espagne a décidé d’organiser la COP25 en lieu et place du Chili, la pauvre Greta est prise de court. Elle le dit elle-même : « Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens. »
Comique de situation : celle qui, il y a quelques semaines, s’élançait pour une transatlantique de luxe à bord de son voilier décarboné à plusieurs millions d’euros se retrouve coincée sur une grande île, l’Amérique. D’où son appel à l’aide pour un moyen de transport, des financements, ou les deux. Elle qui a tant reproché aux adultes de ne penser qu’au pognon et pas à l’urgence climatique, voilà qu’elle ne cracherait pas dessus si ça pouvait lui permettre d’arriver à bon port…
Mais attention, pour elle, le voyage par les airs est exclu. Car la demoiselle souffre d’un deuxième syndrome, en plus de celui d’Asperger, le « flysgkam ». Jamais entendu parler ? C’est normal, car Greta Thunberg en est à la fois la créatrice et la victime. C’est une maladie de la honte. Celle de prendre un avion. Elle touche d’autres concitoyens, paraît-il, qui ont une conscience très aiguë des désordres climatiques. Ce n’est pas donné à tout le monde, certes, mais c’est pris très au sérieux. Par la Commission européenne, notamment, qui réfléchit à créer une taxe sur le trafic aérien.
De quoi faire plaisir à la petite Greta mais qui, pour l’instant, ne règle en rien son urgence du moment : se rendre en Espagne.
Effectuer la traversée sur son beau voilier dans l’autre sens est inenvisageable : dame Nature l’interdit et ne cédera pas aux coups de gueule et supplications, même d’une adolescente. L’été n’est pas l’hiver et les dépressions et coups de vent en océan Atlantique ne sont pas propices à une telle croisière, aussi médiatique soit-elle.
L’option traversée sur un cargo ? Pas très sexy pour Greta : un des moyens de transport les plus polluants, paraît-il.Et une croisière sur le Queen Mary 2 ? Avec cabine privée, repas à bord et prestiges ? Un peu bling-bling pour l’égérie de la croisade pour la planète. Encore que, des incongruités, on en a vu d’autres dans l’épopée de Greta. Comme, par exemple, le fait que les skippers de la croisière de cet été ont dû faire le voyage en avion pour récupérer le voilier décarboné.
Il n’empêche, ce SOS tombe à point nommé pour rappeler l’existence de la miss à la conscience du monde. Ses invectives, accusations et crises de larmes avaient fini par lasser. Même Emmanuel Macron s’est agacé. Avec l’affaire du voile, les banlieues à feu et à sang, les Français regardaient ailleurs.
Le sortilège est peut-être rompu…Bonne chance, petite Greta, et surtout, bon vent !
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Vox termine sa campagne par un immense meeting à Madrid
Vendredi 9 novembre 2019, Vox a tenu un énorme meeting de fin de campagne électorale à Madrid pour le scrutin législatif du 10 novembre 2019.
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Journal du chaos
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Retraites : Jean-Paul Delevoye et « la clause du grand-père »
Jean-Paul Delevoye et la clause grand-père, c’est tout un poème.Grand-père, il l’est, d’après sa bio Wikipédia, et plus de dix fois.
Félicitations. Et à 73 ans, après une carrière politique bien remplie, il est toujours ministre (pardon : « haut-commissaire ») chargé de la réforme des retraites.
Un multi-retraité toujours en activité (qui cumule très légalement son salaire de 10.000 euros bruts avec ses pensions du régime général) pour faire avaler aux Français une nouvelle réforme des retraites qui va rogner un peu plus leurs pensions sous prétexte de clarté et d’uniformisation des régimes.
N’est-ce pas, encore une fois, une erreur de casting de la part d’Emmanuel Macron ?
Pour le moment, les Français n’ont encore rien avalé, et le plat que mijote le grand-père Delevoye commence à dégager un fumet qui leur déplaît.
Mais, comme le disait Éric Woerth, c’est M. Delevoye lui-même qui a, jeudi, « avalé un boa » en se faisant recadrer en Conseil des ministres, puis au téléphone, par le Premier ministre Édouard Philippe.
En cause : « la clause du grand-père », ainsi baptisée par notre grand-père haut-commissaire.
En dehors du cocasse de situation, de quoi s’agit-il ?
Tout simplement des destinataires (ou victimes) de la réforme : à qui s’appliquera-t-elle ?
Ce n’est pas une question mineure !
Cela veut dire, au passage, qu’au sommet de l’État, on ne le sait pas ou on ne veut pas le dire ou on attend de voir ce qui se passera, le 5 décembre, journée de grève nationale contre cette réforme, pour le dire ou pour placer le curseur sur une classe d’âge : les 1963 ? Les 1970 ?
La roulette tournera-t-elle en fonction du vote de telle ou telle classe d’âge comme les suppressions de postes de Mme Belloubet en fonction de la couleur des maires ? Mystère…
Quelles sont les options ?
Au début, Emmanuel Macron lui-même voulait un nouveau régime universel par points pour tous en 2025 : basculement général.
C’est son côté Bonaparte.
Prière de ne pas rire.
Et puis, avec l’année entière de concertation menée par le même M. Delevoye, on a découvert qu’un basculement complet, cela allait poser des problèmes d’adaptation, de transition, de conversion des droits acquis : mes 25 années de cotisation, ça fera combien de points, M’sieur ?
Et le sieur Delevoye n’avait pas toujours des réponses claires.
Et, parfois, il en avait même des inquiétantes.
Les Français ont donc flairé le loup dans le flou…
La grogne montant, Emmanuel Macron a dit, il y a dix jours, qu’il comprenait qu’« qu’un salarié d’EDF, de la RATP ou de la SNCF âgé de 48 ou 50 ans proteste » contre la réforme des retraites.
Il aurait pu rajouter un enseignant et une mère de famille nombreuse.
Et beaucoup d’autres, évidemment.
Du coup a germé dans la tête de certains l’idée – déjà appliquée pour la réforme du statut de cheminot, par exemple – que la réforme pourrait ne concerner que les nouveaux entrants.
Enfin, pour certains, histoire de maintenir certains avantages : fin et maintien des régimes spéciaux, quoi, « en même temps »…
M. Delevoye a protesté, arguant que cela reviendrait « à créer un 43e régime. C’est impossible ! Si on fait « la clause du grand-père » pour une profession, il faut la faire pour tout le monde, question d’équité, ça veut dire que l’on renonce à la réforme. »
Et puis cette réforme des retraites n’aurait alors un impact qu’à leur départ à la retraite dans… 42 ans. D’ici là, M. Delevoye ne sera plus là pour en voir la réussite.
M. Delevoye ne travaille pas pour dans 40 ans, lui.
Le problème, c’est qu’il était déjà aux commandes il y a quelques décennies, et que, s’il avait bien fait son boulot alors, lui et ses chefs de l’époque, on n’en serait pas là aujourd’hui.
Alors, morale de la fable ?
M. Delevoye a raison de s’inquiéter.
Et M. Macron aussi.
Mais les Français encore plus.
Pascal Célérierhttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/retraites-jean-paul-delevoye-et-la.html#more
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Islamo ignorance et petite gauche complice
C'est dans Libé, journal résiduel ex-gauchiste devenu feuille fourre-tout, qu'a été lancé l'appel à manifester, pour ce 10 novembre, contre la prétendue nuisance dite "islamophobie". Il s'agit d'une opération du CCIF, filiale assez notoire des Frères musulmans. Cette manœuvre a été ainsi lancée le 1er novembre. "Plus de cinquante personnalités, semblait alors exulter le journal de la petite gauche qui publiait la tribune, appellent à manifester le 10 novembre à Paris contre la stigmatisation des musulmans de France". Stigmatisation : toujours ce mot ritournelle, qui insulte à la mémoire de saint François d'Assise.
Or, cette manipulation s'est révélée au fil des jours trop grosse, cousue de mensonges et d'hypocrisie. Beaucoup protestent. D'autres laissent comprendre qu'ils ont donné leur signature, comme on le fait pour une police d'assurance, sans lire. D'autres, comme Cyprien Cini le 7 novembre s'amusent franchement[1] du "petit malaise" qui, en résulte, une fois de plus chez les politiques.
C'est donc aussi dans Libé qu'on pourra lire quelques jours plus tard une étonnante volte-face signée de Laurent Joffrin, qui titre dans sa lettre du 8 novembre "Comment rater un appel à manifester". Autrement dit si la manif se révèle désastreuse ou contre-productive le camarade éditorialiste s'en lave les mains.
Toute cette ridicule et significative pantalonnade résulte d'abord d'une ignorance crasse des réalités de l'islam.
On ne peut pas, à ce stade, excuser par conséquent le sabotage de l'information, celle du public, mais aussi celle des décideurs supposés omniscients. Une récente séquence a été dénoncée au parlement, par exemple, dans une question d'actualité[2] posée au gouvernement par Gérard Longuet, sénateur de la Meuse. Celui-ci souligne un scandale sans doute habituel dans les médiocrités de M. Castaner. Pour reprendre le texte : "les agents du service public ont été privés d'une formation organisée par l'université Paris I Panthéon-Sorbonne". Destinée à les sensibiliser sur le terrain de la radicalisation, elle devait être dispensée par Mohamed Sifaoui, spécialiste sans concession.
L'ignorance à vrai dire n'est pas seulement programmée, elle est assumée. À l’époque soviétique l'exécrable formule sorbonnarde et germanopratine préférait se tromper avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir que d'avoir raison avec Raymond Aron. Aujourd'hui, si les protagonistes et les enjeux semblent différents, la complaisance demeure identique
Une Caroline de Haas, responsable féministe incarne ainsi la catégorie de ces éternels et dangereux compagnons de route. Elle effectua, naguère, ses années d'apprentissage de 2006 à 2009 comme Secrétaire générale de l'UNEF. Sans paraître dupes, en s'offrant la coquettrie d'une petite divergence, tout en reconnaissant qu’elle se trompe, dans son blogue de Mediapart elle proclame le 6 novembre : "je serai à la manifestation dimanche contre l'islamophobie".
Assez vite, les eaux se sont séparées.
Le Mélenchon, pour citer l'exemple le plus criant, s'est enferré à défendre les islamistes, au nom de sa conception d'une laïcité à la turque et de l'argument suprême de l'antiracisme. Comme si l'islam et l'islamisme concernaient uen "race" ! Ancien, et dans son esprit futur, candidat à la présidence de la république se comporte dès lors comme un parfait idiot utile[3].
Pascal Bruckner de son côté, résume l'ensemble des arguments de la partie adverse en dénonçant "cette gauche qui va défiler aux côtés de tous les extrémistes de lʼislam"[4]. Regrettons simplement ici les insuffisances récurrentes des professeurs de bienséance centristes à la Bruckner, enfermés dans l'entre-soi hexagonal.
Le caractère mondial du conformisme politiquement correct, adossé lui-même à l'internationale de l'islamisme totalitaire, ne devrait échapper à aucun observateur lucide.
Observons ainsi ce qui se passe outre-Manche, au-delà de l'écume politicienne. L'Angleterre s'apprête à sortir de l'Union européenne, et l'Écosse semble en train de choisir une voie divergente. Mais la Grande Bretagne, royaume de plus en plus désuni, quittera-t-elle pour autant le totalitarisme politiquement correct ? Il est permis d'en douter quand on apprend ce qui advient à un intellectuel sikh, Lord Indarjit Singh. Celui-ci vient de quitter la BBC. Il l'accuse de fonctionner comme une police de la pensée. Et elle a en effet interdit d'évoquer l'histoire d'un de ses coreligionnaires opposé à l'oppression musulmane. La BBC interdit aussi de parler de la conversion forcée des Hindous en Islam, sous l'empire moghol de l'Inde du XVIIe siècle. Les hindouistes considèrent en effet que ce fut le plus grand génocide de l'histoire.
Mais chut : l'islam relooké politiquement correct n'accepte pas que l'on s'interroge sur son histoire.
JG Malliarakis
Retenez la date : le Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou ChâteletApostilles
[1] Cf. Le surf de l'info sur RTL
[2] Question d'actualité au gouvernement n° 0992G de M. Gérard Longuet (Meuse - Les Républicains) publiée dans le JO Sénat du 31/10/2019
[3] Mais "utile" à qui en dernière analyse ? Il facilite une manœuvre, elle aussi grosse comme une maison. Telle candidate préprogrammée qui, se réclamant d'un soutien aux grévistes du 5 décembre, s'apprête à reprendre aux protestataires de gauche les 2 ou 3 points de popularité perdue par ce que son électorat de base perçoit pour ses outrances et ses incompétences. L'hypothèse sondagière de sa présence au second tour, à nouveau, en 2022 est considérée comme la garantie de réélection de son adversaire. Attention toutefois : Louis-Ferdinand Céline le disait joliment : "L'histoire ne repasse pas les plats".
[4] Entretien publié par Figaro Vox le 7 novembrehttps://www.insolent.fr/2019/11/islamo-ignorance-et-petite-gauche-complice.html
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Militants écologistes radicaux vs Gilets jaunes : une « convergence » difficile
Depuis plusieurs mois, les militants écologistes, dont peu sont issus de milieux populaires, multiplient les coups d’éclat. Le durcissement concerne autant leurs modalités d’action que leur projet politique. Ils ne croient plus la préservation de l’écosystème compatible avec le modèle capitaliste de croissance. Cette nébuleuse saura-t-elle pour autant se rapprocher d’autres luttes, comme des Gilets jaunes, et s’entendre sur des stratégies susceptibles de renverser l’ordre établi ?
Décrochages du portrait du président de la République, grèves pour le climat, blocages de sites d’Amazon, de Monsanto ou de BNP Paribas, actions locales tous azimuts : pas une semaine ne se passe sans un coup d’éclat mené au nom de la défense de la planète. De nombreuses personnes qui n’avaient jamais milité auparavant s’investissent et bousculent les organisations traditionnelles comme Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac ou France Nature Environnement. Toutes se disent radicales, c’est-à-dire en premier lieu attachées à prendre les problèmes à la racine, au cœur du système économique et social qui les engendre. […]
Si des convergences avec les marches pour le climat ont eu lieu dans de nombreuses petites villes, le soulèvement des « gilets jaunes » a mis en lumière une fracture sociale, éclatante à Paris. « Gilet jaune » de Villefranche-sur-Saône sensible depuis longtemps à l’écologie, M. Jérôme Cassiot raconte sa journée du 16 mars 2019 : «[…]On revenait des Champs-Élysées, où c’était quasiment la guerre, et on arrive place de la République, où la ‘Marche du siècle’ pour le climat arrivait. Le contraste était tellement choquant, au niveau visuel, olfactif. Je me suis dit : ‘Là, c’est le monde des bisounours et des bobos. Ils ne veulent pas voir ce qui se passe à côté.’ On était peut-être une trentaine de ‘gilets jaunes’ à ce moment-là et on était transparents. Personne ne nous regardait. » M. Mathieu Bourbonneux, « gilet jaune » à Nantes, nuance : « Certains groupes d’écolos plus radicaux ont préféré manifester directement avec les ‘gilets jaunes’, qui ne sont pas dans la négociation mais pour un changement de régime.» Président des Amis de la Terre, M. Khaled Gaiji l’avoue humblement : «On a raté ce rendez-vous. On a mis du temps à réagir. Il y avait un peu le syndrome ‘bonnets rouges’, avec la peur de l’extrême droite. Ce n’était pas facile, aussi, car les ‘gilets jaunes’ étaient dans des lieux où nos militants n’étaient pas. On a essayé de corriger le tir. Depuis avril, il y a des rapprochements. Mais il y a une question de codes culturels, ce n’est pas naturel, on fait connaissance. » […]