Nous aurions pu nous attendre à lire qu’ils étaient offusqués par le discours antisioniste du Labour ou le discours carrément antisémite de bien des militants, ce « socialisme des imbéciles » – expression du social-démocrate August Bebel -, comme nous le rappelait Alexis Lacroix, du Figaro. Nous aurions pu lire qu’ils se réjouissaient que Boris Johnson s’apprête à faire voter une loi anti-BDS (Boycott, Disvestment and Sanctions). Lire qu’ils se moquaient du discours complotiste qui voit la main du Likoud dans la victoire de Boris Johnson salué par Benyamin Netanyahou comme un ami d’Israël.
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Réforme des retraites – Marine Le Pen : « Il n’est pas opportun de nommer quelqu’un qui a fait sa carrière dans un grand groupe ! »
Le député Laurent Pietraszewski a été nommé secrétaire d’État chargé des Retraites pour succéder à Jean-Paul Delevoye. Marine Le Pen réagit à cette nomination, alors qu’on a appris que Laurent Pietraszewski a perçu, en 2019, 72.000 euros du groupe Auchan dans lequel il était employé avant d’être élu député.
Elle revient sur les positions de Jean-Luc Mélenchon, de la CGT et des autres syndicats sur la réforme des retraites.
Pour quelle raison avez-vous critiqué, sur Twitter, la nomination du haut-commissaire aux Retraites sur ses intérêts avec le groupe Auchan ?
J’ai critiqué cette nomination tout simplement parce qu’un des débats autour de cette réforme des retraites est le bénéfice assez considérable que vont en tirer les grands groupes et les multinationales. Pour éviter toute suspicion de conflit d’intérêts, il n’est peut-être pas de bonne politique de nommer quelqu’un qui a fait la totalité de sa carrière au sein d’un grand groupe. Durant toute sa carrière, il était chez Auchan. En 2019, il percevait encore des indemnités de licenciement. Le problème du conflit d’intérêts c’est que sa suspicion est suffisante pour éviter de telles nominations. Or, on a le sentiment qu’il y a de plus en plus de représentants de grands groupes qui vont évidemment bénéficier de cette réforme des retraites.
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Grève du 5 décembre : une « solidarité » nombriliste
La perspective d’un blocage des transports en communs en décembre se précise. Les syndicats organisent la prise en otages des Français, au nom d’une « solidarité » sujette à caution.
La publicité, qui nous rebat les oreilles avec le « black Friday », ne parvient pas à détourner l’attention de nombreux Français - tous ceux qui sont quotidiennement tributaires des transports en commun - du jeudi noir qui les attend, le 5 décembre prochain. Une fois encore, la France sera bloquée par la grève des cheminots - et Paris, par celle des agents de la RATP les uns et les autres désireux de défendre leur régime spécial de retraite.
On les comprend. « Ces régimes fournissent, en effet, à leurs affiliés des avantages substantiels par rapport à ceux du secteur privé », expose Marie-Laure Dufrêche, léguée générale de l’association Sauvegarde Retraites.
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La Russie vue autrement
Au stade actuel et alors que les sanctions et aussi les décisions économico-politique [i] occidentales visant à anéantir l'économie russe restent plus que jamais d'actualité, il peut être utile de faire un bilan de la situation économique de la Russie en liens avec les médias russes et suivant ce qu'on peut y lire.
Je ne désire pas l'opposer aux analyses des médias mainstream occidentaux étant donné que ceux-ci considèrent rarement les données officielles russes comme pertinentes et qu'ils ont la déplorable tendance de monter en épingle tous les petits dysfonctionnements qu'ils peuvent déceler dans le système russe qu'ils ont d'ailleurs la malencontreuse tradition d'appeler « le système Poutine ».
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Recension de « La France djihadiste » d’Alexandre Mendel, par Jean-Gérard Lapacherie
Alexandre Mendel, La France djihadiste. Document. « En ce moment à 15 minutes de chez vous ». Préface de Thibault de Montbrial, Ring, 21016, 20 €
Alexandre Mendel est « reporter ». Le nom reporter est emprunté à l’anglais (« celui qui recueille des informations pour les publier dans un journal »), lequel l’a emprunté à l’ancien français, langue dans laquelle le verbe reporter avait pour sens, aux XIIe et XIIIe siècles, « porter témoignage de ou sur… » ou « rapporter » (des paroles ou ce que l’on a vu). Même si le mot est anglais (en français, il devrait s’écrire reporteur), l’activité qu’il désigne s’enracine dans la longue histoire de la France et de sa langue. Cette activité a été illustrée au XXe siècle par des journalistes, tels Albert Londres ou Joseph Kessel, ou par des écrivains qui se sont illustrés dans le reportage, tels Georges Bernanos, André Gide ou Albert Camus, pour ne citer que ces trois noms. Elle est ou elle a été l’honneur du journalisme, honneur hélas perdu et depuis longtemps jeté aux oubliettes, les journalistes actuels préférant le mol oreiller des enfants de chœur qui, « précédant les processions », comme dirait Albert Londres, « plongent la main dans une corbeille de pétales de roses », qu’ils répandent dans leurs écrits et discours. En bref, manger dans la main des dominants et des puissants est plus rémunérateur que de porter des faits à la connaissance des citoyens désireux d’être éclairés. Albert Londres résume ainsi son activité : « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » : bagnes, colonisation, exactions, comme Kessel a porté sa plume dans la plaie de la traite par de bons musulmans de malheureux noirs qu’ils ont réduits à l’esclavage – et cela en 1930 ! – (lire Marchés d’esclaves), comme Gide la sienne dans l’exploitation coloniale ou le communisme, Bernanos dans l’assassinat d’innocents en Espagne au nom du Christ, Camus dans la misère des indigènes cherchant dans les poubelles des quartiers repus d’Alger de quoi ne pas mourir de faim.
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Trump : le coup de bluff des démocrates – Journal du jeudi 19 décembre 2019
Trump : le coup de bluff des démocrates
Comme attendu, la Chambre des représentants aux mains des démocrates a renvoyé Donald Trump en procès. Cette mise en accusation ne devrait pas être préjudiciable au président étasunien, qui compte même s’en servir pour sa campagne électorale.
Grève de Noël : le poker menteur ?
La grève connaîtra-t-elle une trêve de la nativité ? A quelques jours de Noël de nombreux français craignent de ne pas pouvoir profiter de ce moment de convivialité en famille et même religieux pour certains. Si la CFDT est contre le blocage de Noël la CGT, elle, tient une ligne toujours plus dure.
Sénégal : SOS baobab en danger
Les forêts sénégalaise en péril de mort. Alors que le cas de la forêt amazonienne occupe naturellement la première place dans le débat écologique sur la déforestation, d’autres forêts sont en danger, c’est le cas des baobabs du Sénégal.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/trump-le-coup-de-bluff-des-democrates-journal-du-jeudi-19-decembre-2019
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Retraites : mise à pied pour un pain au chocolat, indemnités de licenciement énormes, qui est Laurent Pietraszewski ?
Breizh Info – Le gouvernement vient de remplacer, dans l’urgence, Jean-Paul Delevoye (et ses casseroles), par Laurent Pietraszewski, nouveau kamikaze chargé de défendre la réforme des retraites souhaitée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Un choix pas spécialement judicieux non plus si l’on s’en tient au côté social de la chose, eu égard du Pedigree de l’individu, lisez plutôt.
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Synthèse nationale est revenu sur Google
Bonne nouvelle. Les démarches entreprises par nos services auprès du serveur international ont abouti. Synthèse nationale est à nouveau référencé. Merci au nombreux lecteurs qui nous ont témoigné leur soutien.
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Qui finance Macron – George Soros: 2 365 910,16 €, David Rothschild: 976 126,87 €, Goldman-Sachs: 2 145 100 €.
Le contenu des Macronleaks ont révélé une montagne de documents stockés dans les courriers électroniques du personnel d’Emmanuel Macron, que l’électorat français avait le droit de connaître avant la consultation présidentielle.
La presse, en particulier Le Monde, a publié un communiqué dans lequel il déclarait expressément qu’il ne souhaitait pas révéler le contenu des dossiers, craignant “d’influencer le scrutin”: face au “chien de garde de la démocratie”, les intérêts oligarchiques sont placés avant ceux du peuple.
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Macron, le fossoyeur d'élite ! (avec André Gandillon)