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  • Sur Figaro Vox, Éric Zemmour: « Le passé de la droite française est l’avenir de la droite allemande .»

    La CDU est condamnée à mort et la montée de l’AfD, inexorable.

    Il est au moins un domaine où l’Allemagne a vingt ans de retard sur la France : la politique. L’épisode de Thuringe où des élus de la CDU ont accepté celles des populistes de l’AfD, provoquant un charivari médiatique et politique et la démission de la présidente de l’Union chrétienne démocrate, rappelle furieusement les élections régionales françaises de 1998

    Alors, quatre présidents de région de droite (RPR ou UDF) avaient accepté les voix du Front national pour être élus. Leurs noms sont largement oubliés aujourd’hui : Charles Millon, Jean-Pierre Soisson, Jacques Blanc et Charles Baur ; mais depuis, plus aucun membre de la droite, que ce soit sous le nom de l’UMP ou de LR, n’a osé les imiter. À l’époque, le président Jacques Chirac, celui du RPR, Philippe Séguin, et son numéro 2, Nicolas Sarkozy, étaient très fiers d’avoir expulsé les rebelles et fait respecter par les autres le «cordon sanitaire» entre la droite et «l’extrême droite».

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  • Zoom – Ivan Rioufol : L’heure des comptes à sonné

    Editorialiste au Figaro, Ivan Rioufol est une figure bien connue des téléspectateurs de TVLibertés. Dans son dernier essai « Les traîtres », il pointe du doigt ceux qui depuis 40 ans abusent la confiance des électeurs, mentent sur la réalité, saccagent la nation fragile. Faudrait-il se résoudre à regarder la France se désintégrer, sans que les vandales soient inquiétés ? Pour Ivan Rioufol, l’heure des comptes a sonné et pourquoi pas devant la justice ! En parallèle, un projet de société est à repenser autour d’un conservatisme national. Une chose est sûre : le peuple est en ébullition et la révolution démocratique des Gilets Jaunes lancée le 17 novembre 2018, doit être menée à son terme !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-ivan-rioufol-lheure-des-comptes-a-sonne

  • Et la gagnante est : Agnès Buzyn ! La ficelle Griveaux n’est-elle pas un peu grosse ?

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    Dimanche après-midi, 16 heures, la nouvelle tombe : après le retrait de , c’est , ministre de la Santé, qui a été désignée par LREM pour conduire la liste de la majorité présidentielle pour les municipales à Paris.

    Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa avaient été cités comme possibles recours, mais c’est très vite la solution Buzyn qui s’est imposée. Chacun des deux, avec ses limites, a servi de faire-valoir. Quant à l’intéressée, elle ne démentait pas. Et tout concourait à sa désignation : son profil d’universitaire et de médecin sied comme un gant à la sociologie parisienne et enlève à Cédric Villani une partie de sa singularité, son expérience ministérielle vaut celle de Dati et son profil de femme peut rivaliser avec celui d’Hidalgo.

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  • Europe Écologie Les Verts, l’écologie politique à l’extrême gauche

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    Les prochaines élections municipales risquent de se traduire par une forte poussée du vote en faveur des candidats estampillés écologistes. De nombreuses listes qui se présentent ont verdi leur programme. Pourtant, à y regarder de près, l’écologie politique adopte de nombreuses causes qui sont loin de servir la défense de l’environnement. L’enfer est parfois pavé de bonnes intentions.

    Vous l’avez peut-être remarqué autour de vous, la défense de l’environnement, la réduction des déchets et la consommation locale sont des sujets omniprésents, particulièrement parmi les jeunes. Les médias multiplient les reportages à ce sujet et portent la défense de l’environnement au rang de cause nationale. L’époque semble favorable à l’écologie politique.

    Une analyse des positions d’Europe Écologie Les Verts (EELV) montre pourtant que ce parti incarne parfois bien mal la cause qu’il prétend servir. Sur certains thèmes, il se rallie aux propositions les plus radicales et hors sol de la gauche.

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  • Suisse : Crypto AG, la société qui a permis à la CIA d’espionner plus de 100 pays pendant quarante ans

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    La CIA a utilisé la Suisse comme base arrière pour mener certaines de ses activités de renseignement des années 1960 à 2010. Elle a intercepté des documents confidentiels via une société basée à Zoug. Le Conseil fédéral a décidé d’ouvrir une enquête.

    Une enquête publiée par le Washington Post, le 11 février, révèle que la Central Intelligence Agency (CIA) et le service de renseignement extérieur ouest-allemand (Bundesnachrichtendienst, BND) ont mené des activités de renseignement, intercepté des milliers de documents confidentiels et déchiffrer les messages codés de plus de 100 pays entre les années 1960 et les années 2000, en utilisant l’entreprise suisse Crypto AG, spécialisée dans la fabrication de dispositifs de chiffrement, notamment pour garantir sur le terrain le secret des communications des agents de renseignement de nombreux pays. En réponse aux récentes découvertes, le Conseil fédéral suisse, l’organe exécutif de la Confédération suisse, a décidé d’ouvrir une enquête.

    La Suisse a également suspendu, en décembre, la licence générale d’exportation accordée aux sociétés ayant succédé à Crypto AG «jusqu’à ce que les clarifications qui s’imposent aient été effectuées».

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  • Élections municipales 2020 : l’insécurité reste la préoccupation première des Français, par Franck Deletraz

    Totalement déconnectés de la réalité et ignorants des problèmes quotidiens auxquels sont confrontés nos compatriotes, les grands médias et les « élites » de notre pays s’en étonnent, s’interrogent, et vont même pour certains jusqu’à en rire. Cependant, si la quasi-totalité des enquêtes d’opinion menées depuis des mois soulignent que la lutte contre l’insécurité arrive aujourd’hui largement en tête des préoccupations des Français, c’est bien parce que ceux-ci sont les premiers à subir chaque jour les terribles effets de l’explosion de la délinquance.

    Une constante dans les sondages

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  • Elections, piège a c…

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    Par Jarente de Sénac

    L’affaire Griveaux, sur laquelle tout le Landerneau politique s’apitoie est l’expression d’un rien. Y-a-t-il quelque chose de plus que rien ? interrogeait le grand philosophe allemand Martin Heidegger. Oui, il y a Griveaux qui est moins que rien. C’est l’ectoplasme Serge July qui a finalement bien résumé la situation : « Griveaux est un con ». Pour la bonne raison que quand on est un homme politique ambitieux, et à l’heure des réseaux sociaux, on ne s’adonne pas à ce genre de plaisanterie, quand bien même est-on très fier d’exhiber un sexe érectile afin d’appâter une dame.

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  • « Les habits élimés du post-colonialisme » par Jean-Gérard Lapacherie

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    Le post-colonialisme est ce moment qui « vient après le colonialisme », de la même manière que le postcommunisme est ce qui suit la disparition du communisme comme mode d’organisation de pays. Pourtant, la seule « postériorité » n’épuise pas le sens. Le postmoderne ne désigne pas seulement ce qui vient après le moderne, lequel n’a pas disparu, puisque de nombreux artistes, architectes, écrivains, critiques, hommes politiques, etc. s’en réclament toujours. Ce n’est pas non plus de l’antimoderne ; c’est plutôt un abandon de la téléologie qui sous-tend le grand « récit » de l’art moderne. A Montpellier, l’architecte du quartier Antigone a emprunté des éléments décoratifs à l’architecture classique et néoclassique, laquelle est tenue depuis près d’un siècle pour close ou « ringarde » et inadaptée au monde « moderne ». De la même manière, le post-colonialisme est aussi une négation de l’aire de civilisation ou culturelle d’où le colonialisme a ou aurait émergé, à savoir ce que l’on nomme l’Occident. Au XVIIIe siècle, on aurait dit du mot post-colonialisme qu’il est propre au vocabulaire de l’école. Or le post-colonialisme, ce sont aussi des romans ou des récits, de l’art, de la peinture, de la musique, de la poésie, des écrivains et des écrivaines, Ananda Devi, Nurudin Farah, Edouard Glissant, Chantal Spitz, pour ne citer que ceux-là, en un mot : des « écritures » (1).

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  • Moyen-Orient V) La souveraineté piétinée !, par Christian Vanneste.

    Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la notion de souveraineté territoriale a connu bien des vicissitudes. Mise à mal par les agressions des pays de l’axe, mais aussi de l’URSS, les invasions et les annexions, la notion paraissait constituer l’un des piliers du nouvel ordre international, du droit dont l’ONU devait être le gardien vigilant. La décolonisation en avait multiplié les bénéficiaires. Au nom du sens de l’histoire, les interventions militaires agressives étaient unilatéralement le fait du bloc soviétique, en Corée, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, au Vietnam, en Afghanistan.

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