Ce n’est pas parce que Marine Le Pen est venue soutenir le candidat ex-LR de Sète (Sébastien Pacull, ancien responsable Les Républicains de l’Hérault) dont les affiches le présentent comme le candidat de l’union des droites…que Marine Le Pen s’est convertie à l’union des droites. Certains s’étaient un peu emballés à le croire et avaient souligné une “révolution culturelle“.
Il n’en est malheureusement rien comme le souligne, avec regret, Guillaume Bernard pour Boulevard Voltaire et pour Atlantico. Extraits :
Quand j’ai vu tomber l’information samedi, en fin d’après-midi, j’ai pensé à une forme de pragmatisme de sa part. Le RN a des difficultés à constituer des listes parce qu’il est dans une situation un peu ambivalente. Il est à la fois l’un des principaux partis français, si on regarde les suffrages ; pourtant, il a très peu de militants, très peu d’élus et très peu de collaborateurs pouvant constituer les listes. Selon moi, par pragmatisme plus que par conviction, Marine Le Pen acceptait l’idée qu’il fallait essayer de trouver des alliés, et non pas absolument faire des ralliés ou des fusions-absorptions. Mais quelques heures après, elle a démenti avoir défendu l’idée de l’union des droites ou de l’unité de la droite. Par conséquent, il semble qu’elle s’enferme dans sa stratégie actuelle du ni droite ni gauche (…)