L’essayiste Grégory Roose a publié une tribune dans Valeurs actuelles pour dénoncer les éoliennes et le massacre de nos paysages. Extraits :
Alors que le gouvernement vient de décider de doubler le nombre d’éoliennes d’ici 2028, les Français ne cachent plus leur agacement envers ces installations industrielles dont l’imposante verticalité brouille l’harmonie visuelle des campagnes et des bords de mer (…) Notre patrimoine paysager est la première victime de cette « lutte contre le réchauffement climatique » qui se trompe d’adversaire. L’enlaidissement des villes n’aura pas servi à éviter celui des campagnes (…) Après le temps de l’urbanisation sauvage, vient celui de l’écologisation organisée, c’est-à-dire du massacre planifié des paysages légitimé par la sacro-sainte « lutte contre le réchauffement climatique » (…)
Contrairement aux idées émises, elles ne contribuent presque pas à réduire les gaz à effet de serre, et donc le réchauffement climatique, dans une France qui consomme déjà près de 85 % d’électricité décarbonnée grâce aux centrales nucléaires et à l’hydraulique. Par pur dogmatisme, le Gouvernement veut continuer à tartiner la France d’éoliennes pour réduire la part du nucléaire à l’horizon 2035. Mais pour couvrir les besoins énergétiques de la France, il faudrait des centaines de milliers d’éoliennes implantées sur des millions d’hectares. Avec 8.000 éoliennes en service en 2019, la France a déjà dépassé le seuil de tolérance. Dans ces conditions, pourquoi encourager ce viol esthétique de nos paysages, partie intégrante du patrimoine identitaire de la France ?(…)
L’implantation d’éoliennes répond à une puissante idéologie « anti-nucléaire » (…) En imposant l’éolien, le lobby écolo « anti-nucléaire » prétend à tort réduire le réchauffement climatique et s’arroge par conséquent le droit d’infliger aux Français de nombreuses atteintes à l’environnement : dégradation du cadre de vie, augmentation de la mortalité des oiseaux, extraction d’acier et de métaux rares, bétonnage intensif de bonnes terres agricoles.
Pour illustrer l’hypocrisie des écolos-gauchistes, la situation du village de Saint-Pierre de Colombier en Ardèche est assez parlante. Une poignée d’écolo-gauchistes s’oppose au projet de la Famille Missionnaire de Notre-Dame de construire au nouvelle église dans le village (voir ici). Les arguments les plus fallacieuxainsi que la diffusion de fake news sont bons à utiliser au nom de l’écologie alors que le combat est en réalité un combat anti-chrétien (voir ici, ici et ici). Le slogan principal de ces opposants écolos-gauchistes est “Stop béton“.
Or, l’Ardèche a inauguré en 2017 le plus gros parc éolien de la région :
Le nouveau parc éolien de la montagne ardéchoise s’étend sur six communes du plateau ardéchois. 29 éoliennes sont réparties sur ce vaste territoire. L’ensemble délivre une puissance de 73,5 mégawatts, ce qui équivaut à la consommation électrique annuelle de 80 000 habitants. C’est le plus gros parc éolien de la région Auvergne-Rhône-Alpes et avec lui, le département de l’Ardèche devient le premier département de la région en matière d’énergie renouvelable (…) Il aura fallu 10 ans pour sortir de terre ces machines aux allures de danseuses hautes de 85 mètres.
Or, il se trouve qu’il faut énormément de béton pour construire des éoliennes (environ 1 200 tonnes) et que ce béton ne sera jamais recyclé à la fin de fin de l’éolienne. Et là, silence complet des écolos-gauchistes :
Ces éoliennes seront dotées de mâts hauts de 85 m, supporteront des pales de 41 m de long. Un gigantisme qui induit des efforts importants sur socles béton (massifs poids), ces derniers reprenant toutes les charges de l’éolienne (…) Chaque socle consomme 425 m3 de béton. Plus de quarante tonnes d’acier sont utilisées pour chaque socle.
Pour soutenir le projet de la famille Missionnaire de Colombier, un site dédié est accessible.