Le professeur Raoult est-il un génie ou un fou ? C’est plutôt un original d’une banalité exceptionnelle ! A l’aube de la grande peur du Coronavirus, il déclare : « Le virus ? Fin de partie ! » Les informations qu’il avait reçues de Chine et l’usage de la chloroquine apportaient selon lui la solution à l’épidémie. Depuis, il a persévéré dans sa thérapie, avec des succès évidents, immédiatement contestés par tout un aréopage de sommités médicales, installées plus que lui dans les institutions
Sur les plateaux, des « autorités » médiatiques, comme Alain Duhamel ou Maurice Szafran sont allées jusqu’à l’injurier. Lui a tranquillement, mais avec une certaine rudesse dans le ton, continué à s’affirmer comme le « docteur » qui soigne toujours des malades et qui n’a pas de leçon à recevoir de ceux qui depuis vingt ans n’en ont pas vu un seul, un chercheur de renommée mondiale, mais qui préfère aux méthodes académiques, un empirisme d’autant plus nécessaire qu’il vise à guérir des hommes et des femmes en danger de mort, et non à considérer ceux-ci comme des objets d’expérience destinés à découvrir un remède, ou un vaccin, lorsque le virus aura peut-être disparu. Quant aux vedettes des plateaux et aux journalistes qui parlent de sujets dont ils ignorent tout, et entretiennent la panique mondiale, c’est peu dire qu’il se moque totalement de leurs bavardages ! Le grand paradoxe de Didier Raoult est d’être anticonformiste par excès de bon sens ! C’est un scientifique qui a lu Popper, qui croit avoir découvert une solution, mais ne la tient nullement pour une vérité définitive, pas plus qu’il ne prétend tout connaître d’un virus alors qu’il est un virologue reconnu.