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  • «Une réduction inquiétante du recours à l’IVG » !

    «Une réduction inquiétante du recours à l’IVG » !

    Suite à une question du sénateur PS Laurence Rossignol, qui milite pour étendre l’avortement en ce temps de pandémie, le ministre de la “santé” Olivier Véran a répondu :

    Sans avoir attendu la parution de la tribune à laquelle vous faites référence, et à la suite de votre première interpellation, j’avais saisi mes services. Les remontées du terrain attestent effectivement que le recours à l’IVG est en baisse, ce qui est à la fois inquiétant et fort bien relaté dans la tribune en question.

    On ne voit pas en quoi la baisse du nombre d’avortements serait inquiétant. Il y a actuellement environ 220 000 avortements chaque année en France. Faut-il faire avorter les mères de force ? C’est bien souvent ce qui se passe, hélas.

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  • Les premières leçons de l’épidémie de Coronavirus, par Jean-Yves Le Gallou

    Pour l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou revient sur les premières leçons à tirer de la crise sanitaire du Coronavirus.

    1/ L’institut Iliade devait tenir le 25 avril son VIIe colloque sur le thème : « La nature comme socle ». Par un singulier rappel à l’ordre de la nature, le Coronavirus 19 a conduit à reporter cette manifestation au 19 septembre prochain. Que nous dit le coronavirus ? Que la nature n’est ni bonne, ni méchante, qu’elle est, qu’elle est indifférente.

    Répétons-le : le coronavirus n’est ni bon, ni méchant, il est indifférent. Le virus s’est propagé en profitant des faiblesses offertes par la mondialisation : entassement dans les villes, multiplication des échanges et des communications, goût du lucre, éloignement des centres de production et de communication. En même temps, dans le silence des villes et des forêts imposé par le confinement, la nature sauvage reprend ses droits. Malgré les utopies progressistes, la compétition des espèces n’a jamais cessé.

    2/ « L’histoire est le lieu de l’inattendu » : jamais la leçon de Dominique Venner ne s’est montrée aussi profonde. L’imprévu ici ce n’est pas le coup de feu tuant un archiduc mais une épidémie mondiale remettant en cause l’ensemble du système économique. Comme la Grande peste marqua la fin du Moyen Âge et les mauvaises récoltes de 1788 préparèrent la Révolution. Sans doute le libre-échangisme mondial se montrera résilient mais tout porte à penser que la thèse de la « mondialisation heureuse » aura du mal à se remettre de l’épidémie.

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  • L’UE lutte contre la pandémie… en Afrique du Nord

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    Par Virginie Joron*

    Bruxelles vient d’annoncer que l’Union européenne va affecter immédiatement 450 millions d’euros dont 150 millions pour lutter contre la pandémie de coronavirus au Maroc alors que son roi est multimilliardaire. Bruxelles va également envoyer 250 millions d’euros en Tunisie. Des chiffres incompréhensibles quand on a appris dimanche que l’UE a investi seulement 140 millions d’euros pour développer un vaccin contre cette pandémie.

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  • Coronavirus: « Potentiellement, on pourrait s’orienter vers une société de contrôle permanent »

    Traitements controversés, confinement et atteintes aux libertés… Le coronavirus implique plusieurs dilemmes éthiques.

    Emmanuel Goffi, expert en éthique, revient sur ces questions difficiles dans le Désordre mondial – sur Sputnik France – avec Rachel Marsden.

  • Coronavirus : pour occulter sa responsabilité, Macron accuse les opposants d’irresponsabilité

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    Visitant une unité de production de masques près d’Angers,  a qualifié « d’irresponsables » ceux « qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre ». Sans doute estime-t-il que tous les politiques, les médecins, les journalistes, les simples citoyens qui critiquent sa gestion de la crise font preuve d’irresponsabilité.

    À Mulhouse, le 25 mars, il a déjà dénoncé les divisions de la classe politique : « Je vois, dans notre pays, les facteurs de division, les doutes, tous ceux qui voudraient aujourd’hui fracturer le pays alors que nous ne devons avoir qu’une obsession : être unis pour combattre le virus », ajoutant : « Vous avez un gouvernement qui l’est. » Ce chantage à l’unité nationale – si vous ne soutenez pas l’action du gouvernement contre le coronavirus, vous êtes de mauvais Français – montre à quel point l’exécutif, qui se sait en défaut, détourne l’attention sur le comportement des autres au lieu de remettre en question son propre comportement.

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  • “Qu’est-ce que le réalisme politique ?”, par Arnaud Imatz

    Oligarchie.jpgIntroduction d’Arnaud Imatz au livre de Dalmacio Negro Pavón, La loi de fer de l’oligarchie. Pourquoi le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple est un leurre, L’Artilleur / Toucan, 2019.

    Sourcé et documenté, mais en même temps décapant sans concessions et affranchi de tous les  conventionnalismes, ce livre atypique sort résolument des sentiers battus de l’histoire des idées politiques. Son auteur, Dalmacio Negro Pavón, politologue renommé dans le monde hispanique, est au nombre de ceux qui incarnent le mieux la tradition académique européenne, celle d’une époque où le politiquement correct n’avait pas encore fait ses ravages, et où la majorité des universitaires adhéraient avec conviction, – et non par opportunisme comme si souvent aujourd’hui -, aux valeurs scientifiques de rigueur, de probité et d’intégrité. Que nous dit-il ? Résumons-le en  puisant largement dans ses analyses, ses propos et ses termes:

    Historiquement, le monde n’a pas connu d’autre forme de gouvernement que celle du petit nombre (la minorité dirigeante), et tout gouvernement a besoin de l’appui de l’opinion. Il n’y a pas de communauté politique sans hiérarchie ; pas de hiérarchie sans organisation, pas d’organisation sociale qui ne se concrétise sans la direction d’un petit nombre. C’est ce qu’on appelle la loi de fer de l’oligarchie. Derrière toutes les formes de gouvernement connues (monarchie, aristocratie, démocratie – selon la classification classique -, démocratie et dictature – selon la classification moderne), il n’y a qu’une minorité qui domine l’immense majorité. Les multiples variantes possibles dépendent du mode de rénovation de cette minorité et des limites et contrôles auxquels cette minorité se soumet dans l’exercice du pouvoir. Les positions oligarchiques ne sont jamais disputées par les masses ; ce sont les différentes factions de la classe politique qui se les disputent. Les gouvernés n’interviennent pas dans ce litige permanent si ce n’est comme vivier des nouveaux aspirants au pouvoir, comme vivier des nouvelles élites. Les gouvernés sont des spectateurs, parfois des animateurs, rarement des arbitres.

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  • Des putschistes à l’ombre du coronavirus

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    Le 1er février, le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a donné instruction au général Terrence J. O’Shaughnessy de se tenir prêt. Le 13 février, celui-ci a déclaré devant la Commission sénatoriale des Forces armées se préparer au pire scénario. En cas de catastrophe sanitaire, le plan de « continuité du gouvernement » ferait de lui le prochain dictateur (au sens antique du terme) des États-Unis.

    Alors que les populations ont les yeux rivés sur les chiffres de la progression du coronavirus, une profonde réorganisation des exécutifs a lieu accordant le primat aux hauts-fonctionnaires de Santé sur les politiques. Dans l’ombre, des banquiers et des militaires s’agitent espérant confisquer le Pouvoir à leur profit.

    Le primat de la logique administrative sur celle de la politique

    De nombreux gouvernements de pays industrialisés ont décidé de répondre à l’épidémie de Covid-19 en confinant leur population. Cette stratégie ne ressort pas de la médecine qui n’a jamais pratiqué d’isolation des biens portants, mais d’une bonne gestion des moyens médicaux visant à prévenir une arrivée massive de malades pour ne pas engorger les hôpitaux [1]. Rares sont les pays industrialisés, comme la Suède, qui ont rejeté cette approche administrative de l’épidémie. Ils ont opté pour une approche médicale et ne pratiquent donc pas de confinement généralisé.

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  • Réflexions sur le coronavirus

    Cet article a été publié le jeudi 18 mars dans le journal Présent.

    Qu’écrire qui n’ait pas déjà été dit sur le coronavirus, sur lequel les chaînes d’information continue déversent leurs flots de commentaires ? On peut trouver ailleurs les quelques réflexions qui suivent, et certaines déjà dans Présent ; rassemblons cependant quelques enseignements de cette crise : 

    1. L’homme n’est pas le maître de l’univers.

     

    On nous faisait croire le contraire : les progrès de la science reculaient indéfiniment l’âge de la mort, dernier tabou de notre société, après la disparition de ceux concernant le sexe. Certes, le sous-développement existait encore dans beaucoup de pays, mais le mirage de la croissance indéfinie du PIB allait bientôt résorber tout cela. Et quant au réchauffement climatique, il ne tenait qu’à notre surconsommation d’énergie : les panneaux photovoltaïques et les éoliennes allaient résoudre le problème ; les conférences mondiales y veillaient : « COP 21 », 22, 23, etc. Le virus nous ramène à plus de modestie. Il nous rappelle les grandes épidémies du passé. Il montre la faiblesse de nos réactions, entre panique et insouciance. Il nous laisse désarmés, car il n’existe pratiquement pas de traitement. Non vraiment, l’homme n’est pas le maître de l’univers. 

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  • Macron : « Rebâtir notre souveraineté nationale et européenne » (sic !)

    Présent – Extraordinaire retournement de veste : Emmanuel Macron a annoncé mardi, à Angers, alors qu’il visitait une usine de fabrication de masques, qu’il rejoignait le camp des souverainistes. Voici exactement ses propos : « Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne (…). II nous faut retrouver la force morale et la volonté pour produire davantage en France et retrouver cette indépendance. »

    Courageuse autocritique ! Mais on comprend aussi pourquoi le chef de l’Etat a traité d’irresponsables ceux qui « cherchent déjà à faire des procès ». Macron parle de « rebâtir » notre souveraineté nationale. Il ajoute qu’il faut « retrouver » notre indépendance. C’est donc bien que souveraineté et indépendance ont été sacrifiés et que « la force morale » qu’il appelle de ses vœux aujourd’hui avait été combattue par l’idéologie du temps, et aussi par cet autodénigrement permanent, pratiqué chez nous à une échelle inconnue. Ce n’est évidemment pas de l’intérêt de Macron que l’on ressorte ses discours mondialistes, sa critique constante du nationalisme (jusque sur la tombe du Soldat inconnu !) et du souverainisme. Et ce n’est certes pas le moment, alors que le corps médical, notamment, se bat en première ligne.

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