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Crise sanitaire : un ministre reconnait qu’il s’agit de discipliner les Français !
« Les décisions, aujourd'hui, ne sont pas prises en fonction d'une réalité qui serait celle de la circulation du virus, mais pour dire qu'il faut continuer à être disciplinés comme vous l'êtes »
Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, s’est-elle rendue compte de la portée de ses propos ?
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Des élections sénatoriales dans l’indifférence total
Les élections sénatoriales se sont déroulées dans l’indifférence la plus totale des Français. Dans la Ve République, l’exécutif l’emporte sur le législatif. Celui-ci n’existe que dans la mesure où il y a cohabitation et lorsque la majorité de l’Assemblée nationale soutient un gouvernement opposé au président de la République. Le quinquennat et l’élection des députés dans la foulée de celle du Président ont fermé cette hypothèse pour donner systématiquement au chef de l’État des majorités introuvables. Et cette fois, elle est à peine croyable par son mélange d’incompétence et de soumission. L’Assemblée vidée de son rôle de contrôle du gouvernement, comme l’ont montré les commissions d’enquête dirigées depuis l’Élysée, le Sénat, dont le rôle est marginal depuis 1959, incarne une opposition limitée dans la forme et presque nulle sur le fond. Certes, il peut bloquer toute modification parlementaire de la Constitution, mais ne peut que freiner les lois voulues par le pouvoir et par la majorité de l’Assemblée nationale qui finissent par s’imposer au bout de la « navette ».
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Sur Sud Radio, Fabien Roussel - "Pourquoi on peut s'entasser dans un TER mais pas dans un café ?".
Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du Parti Communiste Français, est l'invité politique du Grand Matin Sud Radio.
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Le boutefeu d’Ankara
Georges Feltin-Tracol
Verrons-nous exploser dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois la poudrière en Méditerranée orientale ? La crise sanitaire et sa sidération médiatique détournent et minimisent les tensions croissantes entre des États méridionaux de l’Union dite européenne et la Turquie.
Le 12 septembre dernier, retrouvant ses réflexes d’ancien footballeur semi-professionnel, adepte du tacle, et d’ancien caïd adolescent d’un quartier difficile d’Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé Emmanuel Macron et la France. L’actuelle querelle ne se limite pas à l’exploration gazière sous-marine par des navires turcs dans les eaux territoriales et zones économiques exclusives de Chypre et de la Grèce. Elle concerne aussi les conflits en cours en Syrie et en Libye.
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Après les autoroutes, la privatisation des nationales.
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Léa Salamé veut imiter Pascal Praud ? Ce n’est pas gagné…
Autrefois, les pieuses dames patronnesses se retrouvaient à l’heure du thé, et devisaient un peu tristement en secouant la tête sur les péchés du temps – le sujet du dernier prêche du curé – les turpitudes dans lesquelles tombaient leurs pauvres, bien qu’elles les exhortassent à la vertu. C’était parfois décourageant.
Aujourd’hui, ce n’est plus dans un fauteuil Napoléon III mais au micro rouge – au propre comme au figuré – de France Inter que les mêmes, aux allures un peu plus punk, 2020 oblige, se lamentent. Leur curé à elles, c’est Daniel Schneidermann ou autre figure longue comme un vendredi Saint de la gauche morale, et Dieu sait s’il y a du monde qui se bouscule depuis des dizaines d’années dans ces séminaires. Léa Salamé et Sonia Devillers – journaliste de France Inter dont la passion est la « fachosphère », elle en collectionne les déclarations, les saillies, les bad buzz, les pensées et les arrière-pensées… à chacun ses hobbies, mais il y en a qui ont été invités à dîner un mercredi pour moins que ça – cherchent une solution pour retenir leurs gens, ceux que leurs certitudes hautaines, leur mépris bienveillant (ou pas), et tous leurs discours déconnectés poussent vers… CNEWS. Elles s’imaginaient peut-être naïvement qu’ils leur appartenaient de droit, qu’ils avaient signé – d’une croix – quelque-part, ou qu’ils leur devaient une reconnaissance éternelle pour leur apporter tous les matins, dans les médias du service public, leur petit panier plein d’idées toutes faites, mitonnées par leur soin, de politiquement correct tricoté tout l’hiver de leurs blanches mains pour tenir chaud au cerveau.
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Le troisième homme, par Stéphane Blanchonnet.
Il y a dans l‘air comme l’odeur d’une fin de règne pour la Macronie. La prochaine présidentielle a déjà commencé. La France est à la croisée des chemins. Va-t-elle renouveler le bail de ces politiciens de gauche comme de droite, dont Macron est l’héritier, qui nous ont valu le déclassement économique et géopolitique, l’invasion migratoire, l’insécurité, le laxisme judiciaire, l’entretien de la mauvaise conscience et de la repentance, les délirantes mesures dites sociétales qui ont aggravé un délitement des structures familiales qu’il aurait plutôt fallu freiner ?
Ou bien va-t-elle au contraire braver les interdits moraux que des esprits intéressés à la perpétuation de leur propre domination ont dressés contre le vote Le Pen, et enfin « renverser la table » ? Le second terme de l’alternative a bien sûr ma préférence.
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RP Louis-Marie de Blignières - La crise dans l'Eglise
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« Écologistes » et mondialistes main dans la main contre la France
Par Laurence Maugest, essayiste ♦ Les écologistes semblent vouloir nous démontrer que l’homme est néfaste et qu’il est de salubrité planétaire de l’empêcher de nuire. Cela signifierait que celui-ci cesse de s’exprimer, d’apparaître, voire de vivre ? Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon fraîchement élu, bon élève s’il en est de la mouvance verte, lance un pavé dans la mare de notre pays en s’attaquant au Tour de France. Il serait pollueur par sa caravane, plus commerciale il est vrai que sportive. Le Tour de France serait machiste car réservé à la gent masculine. Il faut donc, à ses yeux, le supprimer.
Mais, son plus grand tort n’est-il pas d’être populaire ?
Détruire un peu de France, là en l’occurrence un beau symbole mythique de notre pays, serait pour ces êtres plus accrochés à leur commerce écologiste qu’à leur terre, une aubaine à saisir. Nous lisons à travers leurs lignes qu’ils cherchent à ligoter ce qui reste de français en nous. Mais, plus grave encore, ces dandys, à la désinvolture étudiée, veulent surtout la mort du héros. Les qualités masculines, le courage, la pugnacité, le dépassement de soi, sont dénigrées depuis des décennies. Dans la caste des écologistes, les combats sont bien mous car il s’agit de défendre des valeurs féministes, indigénistes, immigrationnistes… face à un monde médiatique écologiste, féministe, indigéniste, immigrationniste…