
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Le nouvel essai d’Alain de Benoist, La Chape de plomb – Une déconstruction des nouvelles censures[1], vient à point nommé, au moment où le gouvernement tente cyniquement de tirer prétexte de l’horrible assassinat de Samuel Paty pour ressortir son projet liberticide de censure des réseaux sociaux. Car les obstacles à la liberté d’expression ne cessent de se multiplier en Occident et singulièrement en France et en Allemagne.
Le mérite de l’essai d’Alain de Benoist tient cependant à ce qu’il ne se complaît pas dans le registre plaintif ou accusateur (la censure, ce n’est pas bien…). Il s’efforce au contraire d’expliciter la place que la censure, le politiquement correct, la diabolisation, le devoir de mémoire et la surveillance de masse occupent dans le Système.
Pour ce faire, l’essai regroupe six textes percutants traitant de la nouvelle inquisition, de la pensée unique, du système des médias, de la société de surveillance, de la transparence et de la « reductio ad Hitlerum ».






