Michel Onfray, dans La stricte observance et Franz-Olivier Giesbert dans La dernière fois que j’ai rencontré Dieu, évoquent, chacun à leur manière ce Seigneur, avec des affirmations précautionneuses et aussi des négations brutales, ce Dieu que l’on ne peut pas s’empêcher de chercher mais aussi de trouver dans la beauté du monde, comme le montre de son côté Christian Bobin.
Il est devenu presque inconvenant ou obscène de parler de Dieu. Pourtant les membres de notre République des Lettres, ceux dont le métier est de parler, ne peuvent pas s'empêcher de prononcer son nom, en lui rendant quelque chose de leur verbe à eux, leur verbe trop humain. Nous avons eu récemment Michel Houellebecq qui dans Soumission raconte d'abord l'histoire d'une conversion manquée au christianisme…
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