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  • L’industrie pharmaceutique n’est pas une agence de santé publique – par Laurent Aventin

    Nous avons récemment évoqué les procès en chaine des entreprises de biotechnologies et de l’industrie du vaccin L’affaire Moderna / Pfizer-BioNtech n’est pas la seule affaire autour du pactole des injections contre Covid. Moderna fait elle-même l’objet d’une plainte similaire à son encontre… pour les mêmes méfaits qu’elle reproche à Pfizer-BioNtech.

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  • Poitiers, Paris : l’incohérence écologique pénalise les pauvres

    Dans le dernier numéro de « Poitiers mag », l’organe de communication de la municipalité de Poitiers, un article rappelle et précise la décision municipale qui organise l’extinction de l’éclairage public de minuit à cinq heures du matin. Ceci est bien, à un moment où il faut protéger la biodiversité, surtout réduire la consommation d’électricité et que les collectivités territoriales doivent faire des économies. Mais, on s’interrogera sur les exceptions signalées dans ce magazine : « Quelques exceptions demeurent toutefois. Hors centre-ville, les zones piétonnes et celles sous vidéosurveillance, les abords des discothèques et une portion de la promenade des cours sont éclairés… dans le centre-ville, l’éclairage fonctionne toute la nuit en zone piétonne ainsi que sur quatre axes situés aux quatre points cardinaux. »

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  • Guet-apens à Fréjus (83) : Policiers et pompiers attaqués par une trentaine d’individus, une pluie de projectiles et de mortiers d’artifice s’est abattue sur eux, un policier blessé

    Des policiers de Fréjus (Var) sont tombés dans un guet-apens, jeudi 8 septembre en début de soirée. Vers 20h30, rapporte BFMTV, les pompiers sont appelés pour un feu de chariot dans le quartier de la Gabelle. Arrivés sur place, accompagnés par la police, ils sont cependant tombés nez-à-nez avec une trentaine d’individus hostiles. Une pluie de projectiles divers et de mortiers d’artifice s’est alors abattue sur les policiers et les pompiers.

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  • Quand François Ruffin remet en question l’abandon par LFI des classes populaires

    Le Ruffin des villes, parcourant les rues d’Amiens-Nord, distribuait des tracts avec « la tête à Mélenchon, en bien gros » car c’était « le succès presque assuré, son nom servait de passe-partout ». À l’inverse, le Ruffin des champs, changeant de clientèle, prenait soin d’effacer toute référence à son encombrant patronage : « dès qu’on s’éloignait, pour le dire avec un euphémisme, cette affection n’était guère partagée, et mieux valait le gommer de nos affiches, de nos documents ».

    François Ruffin s’est donc mis en tête, de reconquérir l’« électorat populaire de la  des gilets jaunes, des France périphériques », comme il le déclarait au micro de  inter, le 6 septembre dernier. Une « reconquête » car cet électorat est parti depuis longtemps chez Marine Le Pen : « La gauche a-t-elle lâché l'affaire ? », s’interrogeait le député Insoumis. « Je le crains, et je viens de faire un livre pour dire que je ne veux pas ça », ajoutait-il.

    Des déclarations précédées de plusieurs interviews dans la presse nationale, et notamment Le Monde qui, en juin dernier, soulignait la volonté du député de la Somme de faire entendre sa différence au sein de La  insoumise (LFI). Une différence source de tensions car elle appuie là où ça fait mal en révélant l’imposture de Mélenchon et des Insoumis qui, pour accéder au pouvoir, ont fait le choix de sacrifier la France périphérique pour la France des « minorités », la lutte des classes pour les luttes sociétales.

    Plusieurs députés LFI se sont empressés de dénoncer les propos de leur collègue. Alexis Corbière, élu du 93, a réagi sur Twitter : « Pourquoi taire nos bons scores dans les départements qui sont aussi populaires ? » Un autre député insoumis, Antoine Léaument, lui a reproché de « participer à la logique de division du peuple de nos adversaires » en « opposant les citoyens des quartiers et des campagnes ». Les mauvaises langues verront là les prémices d’une guerre des chefs provoquée par les annonces de départ du Líder Máximo. Jean-Luc Mélenchon a pourtant menacé : « Le premier qui déclenche une guerre civile [au sein de LFI], il aura affaire à moi. »

    Ces petites querelles permettent de mettre au jour le cynisme de Mélenchon et des Insoumis qui ont trahi les « classes populaires » en reprenant la stratégie de Terra Nova, le think tank progressiste qui encourageait, en 2011, la gauche à se mettre plus en conformité avec « la  de demain ». Entendez : remplacer son électorat traditionnel ouvrier par l’électorat des jeunes, des diplômés, des femmes et surtout des minorités. La laïcité sourcilleuse de Mélenchon a ainsi été passée par-dessus bord et ce sont désormais des imams qui appellent à voter pour lui. Ajoutons à cela quelques déclarations bien outrancières contre la police et le Líder Máximo est devenu l’icône des quartiers perdus de la République.

    Mélenchon est finalement comme Macron : ses convictions suivent la direction des vents dominants. Dans un entretien paru dans LVSL en 2021, Manuel Cervera-Marzal, sociologue venu de l’extrême gauche et auteur d’une enquête sur la stratégie des Insoumis, expliquait qu’après l’échec de 2017 à la présidentielle, il y avait eu un débat au sein de LFI pour déterminer où se trouvaient les voix manquantes qui auraient permis l’accès au second tour. Deux lignes s’opposaient : d’un côté, ceux qui estimaient qu’elles se situaient « du côté des classes populaires blanches, des zones rurales ou péri-urbaines plutôt en déclin, désindustrialisées, la diagonale du vide » ; de l’autre, ceux qui misaient sur les banlieues des grandes métropoles où se trouvent « les classes populaires racisées, descendantes de l’immigration ». Voilà qui a le mérite de la clarté. Comme le reconnaissait alors le sociologue, on ne tient pas le même discours aux uns et aux autres « sur des thèmes sensibles comme la laïcité, l’immigration, la police ». C’est bien tout le problème de François Ruffin.

    Mélenchon, lui, semble avoir tranché en faisant le choix de sacrifier les « classes populaires blanches » sur l’autel de la « créolisation de la société ».

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  • Marine Le Pen (RN) : "On nous parle de pénuries, coupures d’électricité, de rationnements : la France n’est quand même pas un pays du tiers-monde (...) Macron cherche à habituer les Français à cela alors que ce n’est pas une fatalité !"

    Marine Le Pen (RN) : "On nous parle de pénuries, coupures d’électricité, de rationnements : la France n’est quand même pas un pays du tiers-monde (...) Macron cherche à habituer les Français à cela alors que ce n’est pas une fatalité !"

    Vu sur TVL

     Marine Le Pen (RN) : "On nous parle de pénuries, coupures d’électricité, de rationnements : la France n’est quand même pas un pays du tiers-monde et pourtant ces mots deviennent quotidiens. Macron cherche à habituer les Français à cela alors que ce n’est pas une fatalité !"

  • L’extrême droite suédoise aux portes du pouvoir : Les Démocrates de Suède pourrait devenir ce soir le premier parti de la droite, et participer au futur gouvernement

  • Neuro-pirates : réflexions sur l’ingénierie sociale (Lucien Cerise)

    neuro-pirates

    Lucien Cerise est un spécialiste du langage et de l’épistémologie.

    Ce livre est un recueil d’articles et d’entretiens dont le titre fait référence à Neuro-Esclaves, de Paolo Cioni et Marco Della Luna, ouvrage science cognitive et de psychologie sociale qui passe en revue les diverses méthodes permettant de réduire en esclavage une population en ciblant le cerveau et en contournant ses mécanismes de défense.

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