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Vinci, l'un des principaux propriétaires des concessions d'autoroute en France, est en désaccord avec une nouvelle taxe proposée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui pourrait s'appliquer en 2024. Cette taxe, destinée à lutter contre la pollution et à financer la transition énergétique, serait de 4,6% sur les revenus d'exploitation supérieurs à 120 millions d'euros. Vinci, ainsi que d'autres sociétés d'autoroute comme Eiffage et Abertis, pourraient supporter les trois quarts des 600 millions d'euros de recettes attendues de cette taxe dès 2024.





