
La chronique de Philippe Randa
« L’homme qui veut vivre sans soupçon, il se doit bien garder de faire trahison »
(Proverbe du XIVe siècle).
En cette année 2022, et depuis quelque temps désormais, jamais le Capitole (cœur du pouvoir religieux dans la République romaine) ne semble chaque jour si proche de la roche Tarpéienne (d’où l’on précipitait dans le vide les condamnés à mort) …
Si l’expression est un peu exagérée (prématurée ?) concernant la victoire d’Emmanuel Macron pour sa réélection présidentielle, suivie aussitôt après de la perte de sa majorité parlementaire aux élections législatives, elle semble assez juste pour les ex-Républicains Damien Abad et Caroline Cayeux… Le premier, ancien président du groupe Les Républicains (de 2019 à 2022), n’aura connu les ors d’un Ministère que le temps d’en être éjecté pour des accusations de viol datant de plusieurs années… et la seconde, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, fait désormais face à une cabale médiatique et politique pour des propos jugés homophobes, tenus voici presque dix ans sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qu’elle jugea alors comme une « réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature »…