
Macron jubile, la France moins. Ferrand sera président du Conseil Constitutionnel et peut dire merci au RN. Ces derniers se sont abstenus et ont permis à Macron de verrouiller un peu plus l’organe politique qu’est devenue cette institution, avec la bénédiction de ses nouveaux amis, le RN. C’est donc une énième traîtrise qu’ils auront du mal à expliquer, que d’ailleurs, ils sont incapables de motiver, comme les précédentes décisions de ne pas faire tomber Bayrou. Joint pas téléphone, un élu de ce parti a invoqué la discipline de vote, expliquant que suivre la consigne ne lui posait aucun problème. Marine Le Pen aurait-elle reçu des assurances quant à l’issue de ses démêlées avec la justice ? A savoir qu’en cas d’inéligibilité, le Conseil Constitutionnel pourrait être amené à trancher. Elle y croit ? Si tel est le cas elle devrait savoir qu’une promesse de Bayrou ne vaut pas grand-chose. C’est la stupeur et la nausée qui s’empare de nous et de pas mal de militants, avec le sentiment bien justifié d’avoir assisté à une forfaiture qui pèsera négativement à l’avenir. Ferrand est passé d’une seule voix : dingue.