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anti-national - Page 1195

  • Syrie : les bobards qu’on nous raconte…

    Tribune libre de Robert Ménard*

    « Sous le porche, deux gamins trafiquent des munitions comme des billes et jouent aux “martyrs”, la nouvelle mode des cours de récréation qui consiste à s’écrouler à terre, comme fauchés au combat en s’écriant “Allah akbar”. » raconte Florence Aubenas dans Le Monde.

    Que se passe-t-il réellement en Syrie ? Derrière les chiffres diffusés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme – en fait, une ONG liée à l’opposition – qu’en est-il des violences, de leurs auteurs, de leurs alliés ? La fable que nous content la plupart des médias – un peuple pacifique opposé à un dictateur sanguinaire – a-t-elle un quelconque rapport avec la réalité ?

    Reprenons.

    Oui, le régime de Bachar el-Assad porte une immense responsabilité dans la situation actuelle.

    Oui, le fils du despote Hafez, continuant à privilégier ses proches ainsi que ses coreligionnaires alaouites, a déçu tous ceux qui, au début des années 2000, ont cru au « printemps de Damas ».

    Oui, le régime toujours en place est d’une rare brutalité, ses milices ne reculant devant aucune exaction, ses hommes multipliant les massacres.

    Non, il n’est pas le seul à recourir à une violence aveugle : un vrai djihad est aujourd’hui à l’œuvre, loin, très loin des revendications populaires de 2011.

    Non, l’Armée syrienne libre n’est ni libre, ni syrienne. Elle est aidée, financée, assistée par les Occidentaux et, surtout, par les monarchies du Golfe. Elle compte dans ses rangs de plus en plus de volontaires islamistes venus des quatre coins du monde musulman.

    Oui, une bonne partie des opposants à Bachar el-Assad rêve d’imposer un régime où, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fera pas bon vivre pour les femmes et les minorités religieuses. Alors que, jusqu’ici, bon an mal an, laïcité et égalité hommes/femmes prévalaient.

    Oui, la politique des Occidentaux est incompréhensible. Comme s’ils n’avaient tiré aucune leçon des lendemains du « Printemps arabe » en Tunisie, en Libye et en Égypte…

    Oui, nous jouons avec le feu. À soutenir une opposition gangrenée par les islamistes, à fermer les yeux sur l’ingérence des pires des régimes de la région, à refuser de prendre en compte les inquiétudes de la Russie, nous pourrions installer demain à Damas un régime qui nous ferait regretter la famille el-Assad. Un comble !

    *Robert Ménard est journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières. Il vient de lancer le portail Boulevard Voltaire.

    http://www.ndf.fr

  • Comment la gauche a organisé l'immigration clandestine (arch 1996)

    Le 17 avril dernier, Jean-Pierre Philibert député UDF du Loir-et-Cher, remettait à Alain Juppé le rapport que la commission d'enquête parlementaire qu'il préside a rédigé sur l'immigration clandestine et le séjour irrégulier des étrangers en France. Après six mois de travail et 72 heures d'audition qui lui on permis de recueillir le point de vue de 39 personnalités diverses, la commission préconise 46 mesures susceptibles d'endiguer le flot des immigrés clandestins dans notre pays. « Ce rapport parlementaire, déclarait Jean-Marie Le Pen sur Europe 1 va indubitablement dans le bon sens dans la mesure où il constate une situation que niaient jusqu'à présent les pouvoirs publics... mais nous sommes encore très loin de ce qu'il faudrait faire pour résoudre ce grave problème. » En fait le mérite essentiel de cette enquête c'est qu'elle met en évidence la faillite de la politique gouvernementale en matière d'immigration, et l'échec des lois Pasqua de 1993.
    Premier constat. Il est impossible aujourd'hui de chiffrer le nombre d'immigrés clandestins en France. Personne n'est en mesure de dire combien ils sont! Même pas les députés-enquêteurs qui admettent « qu'il n'existe pas de statistiques de la population immigrée clandestine ou en situation irrégulière. »
    Un appel d'offres lancé il y a trois ans auprès de chercheurs universitaires aux fin de définir une méthode d'évaluation des clandestins est resté infructueux. Il faut donc s'en tenir à des hypothèses. En 1989, des rumeurs de régularisations dans certains départements ont permis de faire sortir de l'ombre des clandestins. Ils représentaient environ 5 % de la population étrangère y résidant en situation régulière. Combien ne se sont pas montrés ? On l'ignore. De son côté, M. Francis Lott, directeur de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA), a fait état d'au moins 120 000 déboutés du droit d'asile depuis 1991. Il n'a pas estimé invraisemblable un chiffre proche de 200 000 déboutés continuant à résider en France. De son côté le Bureau international du travail estime à 350 000 le nombre des migrants illégaux dans notre pays. Un nombre nettement sous-évalué.
    M. Gérard Moreau, qui est directeur de la population et des migrations au ministère de la Ville et de l'intégration, pense qu'entre 50 000 et un million de clandestins, il est impossible de se prononcer. Le deuxième chiffre est bien entendu plus proche de la réalité que le premier.
    Mais à défaut de pouvoir quantifier le phénomène, les enquêteurs parlementaires ont mis en lumière un certain nombre de failles juridiques et de dysfonctionnements dans notre législation qui font que les clandestins peuvent toujours pénétrer en France et y subsister.
    ✑ Certificats d'hébergement bidon
    Rien ne peut empêcher les étrangers de venir dans notre pays. Pour cela rien de plus facile que de demander un visa de court séjour, en vue d'une visite familiale ou privée. Afin, d'être sûr qu'il s'agit bien d'une visite temporaire, on a pensé prendre une garantie en exigeant un certificat d'hébergement signé par la personne qui accueille l'étranger. Ce certificat pour être valable doit être visé personnellement par le maire ou l'un de ses adjoints.
    Aucun contrôle ne pouvant être exercé par la municipalité, l'expérience a prouvé que les cas de fraude étaient innombrables. De plus, aucune disposition ne permet de contrôler que l'hébergé a quitté le territoire national à l'expiration de son droit au séjour.
    Comme si cela ne suffisait pas, les exceptions ne manquent pas, ainsi pour les ressortissants d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie, le conjoint et les enfants mineurs d'un titulaire d'une carte de résident ou d'une carte de séjour temporaire sont dispensés de ce fameux certificat.
    Pour supprimer tout risque d'immigration clandestine grâce à l'obtention des certificats d'hébergement, c'est tout le système de la délivrance de ce document qui est à revoir de fond en comble.
    ✑ Frontières passoires
    Autre source importante d'immigration clandestine, les frontières passoires. La tâche de la Diccilec (Direction centrale du contrôle de l'immigration clandestines), chargée de surveiller les entrées du territoire, est extrêmement difficile à accomplir. En effet, comment contrôler des frontières qui n'existent plus depuis le 26 mars 1995 pour les huit Etats signataires de la Convention de Schengen (France, Allemagne, Belgique, Pays-bas, Luxembourg, Espagne, Portugal, et Italie) ? En ce qui concerne l'Italie, les contrôles subsistent car le comité exécutif a jugé que ce pays ne remplissait pas un certain nombre de conditions préalables. Jusqu'à quand ?
    Aux postes terrestres, la nécessité de préserver la fluidité du trafic rend impossible les contrôles systématiques. Sans compter qu'en de nombreux endroits, ces postes peuvent être contournés facilement. Dans le département du Nord, il existe 240 point de passage carrossables sans contrôle. A l'autre bout de la France, à Vintimille, il suffit que le clandestin change de quai pour échapper aux policiers.
    Par exemple, le contrôle de certains accès maritimes relève de la mission impossible. Ainsi à Marseille, pour surveiller 100 kilomètres de quais et 4 000 bateaux de gros tonnage qui arrivent chaque année, la Dissilec ne dispose que de 89 fonctionnaires. En 1995, des contrôles ont permis de découvrir 502 immigrés clandestins, contre 334 en 1994. Par ailleurs, la découverte de passagers clandestins pose des véritables casse-tête aux fonctionnaires. Accepter le débarquement contraint les policiers à remettre en liberté ces clandestins, s'ils ne peuvent pas les reconduire rapidement dans leur pays d'origine. Ce qui est pratiquement toujours le cas.
    Ce problème est encore plus ardu en Guyane, où le quart de la population est en situation irrégulière. Les immigrés en provenance du Surinam n'ont aucun mal à traverser le fleuve Maroni. Ceux qui viennent du Brésil font la même chose sur le fleuve Oyapock. Un escadron de gendarmes mobiles et une compagnie du 9e RIMA, en poste depuis 1992 et janvier 1995 n'ont pas résolu le problème.
    ✑ La filière des réfugiés politiques
    La commission parlementaire pose la question : « Le droit d'asile (cher à Mitterrand et aux socialistes) est-il détourné et sert-il l'immigration clandestine ? »
    Après avoir été multiplié par trois entre 1981 et 1989, le nombre de demandes d'asile a été depuis divisé par deux (61 422 en 1989, 54 813 en 1990, 47 380 en 1991) En 1995, ce nombre s'est élevé à 20 016 demandes. Le taux d'acceptation est passé de 28,14 % en 1989 à 16,76% en 1995. C'est tout de même environ 200 000 personnes (majeurs et mineurs) qui bénéficient actuellement du statut privilégié de réfugié au titre du droit d'asile. Sur ce nombre, combien de réfugiés bidon ?
    On peut en avoir une petite idée en observant que les réfugiés de Roumanie, alors que ce pays n'est plus sous la botte de Ceausescu depuis plus de six ans, sont en augmentation constante ( ils représentaient 6 % du nombre de demandes en 1990, 8 % en 1992, 10 % en 1993, et 15 % en 1994 !)
    ✑ Fraudeurs polygames
    Depuis 1993, le regroupement familiale polygame n'est plus acceptable en France, ce qui n'empêche pas un certain nombre de musulmans polygames, habilement conseillés, de tourner la loi.
    Il suffit pour cela après un divorce de complaisance de demander à bénéficier d'un second regroupement au bénéfice de la seconde épouse. Pourtant la loi avait prévu, pour éviter cet écueil, d'exiger de l'étranger un délai de deux ans à compter de la dissolution ou de l'annulation du mariage avant de voir faire venir un nouveau conjoint.
    Mais le Conseil constitutionnel présidé aujourd'hui par Roland Dumas, l'ancien ministre de Mitterrand, avait jugé que cette disposition méconnaissait le droit de mener un vie familiale normale.
    D'où les abus constatés par la commission parlementaire.
    Autre constatation des députés, faite depuis longtemps par les élus du Front national, si notre pays attire autant les immigrés clandestins, c'est parce qu'ils savent qu'une fois sur notre sol, et même en situation irrégulière, « ils sont assurés de trouver chez nous des moyens d'existence et des conditions de vie moins mauvaises que dans leur pays d'origine... »
    ✑ Vivre aux frais de la Sécu
    Enquête faite, la Commission tire la conclusion que « les avantages dont peuvent bénéficier légalement les étrangers en situation irrégulière vont bien au-delà de ce qu'exige la prise en compte des considérations humanitaires. »
    C'est notamment le cas en matière d'accès aux soins médicaux et à certaines prestations sociales.
    Ainsi, contrairement à des idées fausses que font volontairement courir certains professionnels de la charité-business, actuellement la prise en charge au titre de l'aide médicale hospitalière d'un étranger en situation irrégulière n'est en aucun cas subordonnée à l'existence d'une situation d'urgence médicale. Ainsi tous les frais qui se rattachent à la consultation et la prescription par le médecin hospitalier, dans le cadre d'une hospitalisation ou d'une consultation externe, frais d'analyses et d'examens de laboratoires, frais pharmaceutiques et d'appareils, frais de soins et de prothèses dentaires, frais d'intervention chirurgicale, frais de transport, forfait hospitalier sont pris entièrement en charge par la Sécurité sociale. Toutes ces prestations sont accordées sans condition de délai de résidence sur le territoire français ni de régularité de séjour. Bien entendu, l'étranger en situation irrégulière étant insolvable, l'Etat n'a aucun moyen de se faire rembourser. Ce qui n'est pas le cas pour un Français de souche qui se trouverait démuni. La Sécu obligera ses ascendants ou ses descendants à régler la note, y compris en récupérant les sommes dues lors d'une succession.
    ✑ Détenus privilégiés
    Autre disposition aberrante et paradoxale de notre législation : la protection sociale appliquée aux détenus étrangers.
    La loi du 18 janvier 1994, permet aux détenus étrangers d'être affiliés aux assurances maladie et maternité du régime général à compter du jour de leur incarcération, même (et on ose dire surtout) s'ils sont en situation irrégulière. Ce qui veut dire qu'un clandestin en liberté n'a pas droit aux prestations de la Sécurité sociale, sauf s'il est malade comme on vient de le voir, mais qu'il y a droit s'il se trouve incarcéré!
    « De plus, ont relevé les parlementaires, le système génère des effets pervers, La carte d'assuré social délivrée au détenu le jour de son incarcération a une validité d'un an, quelle que soit la durée de la détention. Si celui-ci est libéré avant la date d'expiration de sa carte, il continuera à bénéficier indûment mais légalement des prestations de la Sécurité sociale... Si l'étranger fait l'objet d'une mesure d'éloignement avant la date d'expiration de sa carte d'assuré social, celle-ci est généralement monnayée dans son pays d'origine, de façon à permettre à un autre irrégulier d'obtenir indûment le remboursement de dépenses de santé... »
    Egalement sans que la loi soit détournée, un ou une immigré(e) clandestin(e) peut même percevoir des allocations familiales pour des enfants en situation irrégulière. L'article L 515-2 du code de la sécurité sociale subordonne pourtant ces prestations à la justification de la régularité des conditions d'entrée et de séjour du bénéficiaire ainsi que des enfants. Mais aucune exigence n'est posée à l'égard du conjoint ou concubin. Il est donc possible à un allocataire étranger en situation régulière de percevoir des prestations familiales au titre d'enfants (dont il ne serait pas le père ou la mère) de son conjoint(e) ou concubin(e) dont il assumerait la charge.
    ✑ La multiplication des neveux et des nièces
    La commission parlementaire note qu'il est impossible de déterminer le nombre de personnes qui se trouvent dans cette situation, puisque précisément les caisses d'allocations familiales n'ont pas à connaître de la situation du conjoint du concubin de l'allocataire et que la notion d'enfants à charge ne repose pas nécessairement sur l'existence d'un lien de filiation. Par ailleurs, les caisses d'allocations familiales ne sont pas fondées à vérifier la régularité du séjour d'un enfant étranger dès lors qu'il est à la charge d'un allocataire français qui demande à bénéficier des prestations familiales au titre de cet enfant. Un allocataire français peut donc légalement percevoir des prestations familiales pour un enfant étranger qui aurait été introduit de manière irrégulière en France. C'est sans doute la raison pour laquelle un grand nombre de jeunes enfants étrangers, surtout africains, sont hébergés chez leur oncle ou chez leur tante. La commission aborde ensuite le dispositif juridique qui permettrait de lutter contre l'emploi illégal d'étrangers. Car il est bien évident qu'une politique de lutte contre l'immigration clandestine passe par la suppression du travail clandestin. Mais il ne faut pas se tromper de priorité. Ce n'est pas, comme on a pu le voir ces derniers temps, le démantèlement de quelques ateliers clandestins qui mettront fin à l'immigration clandestine.
    En revanche l'inverse a toutes les chances d'être vrai. S'il n'y avait plus d'étrangers en situation irrégulière dans notre pays, existerait-il encore des ateliers clandestins ?
    Jean ROBERTO National Hebdo Semaine du 25 avril au 1er mai 1996 

  • Les tricheurs

    Sans craindre l’oxymore, le quotidien gratuit Direct Matin évoque aujourd’hui « Le OUI franc de la gauche » au traité budgétaire qui a été voté mardi  par une Assemblée bien peu nationale. 477 députés ont voté pour, 70  contre –dont 20 élus du PS-, 21 se sont abstenus. Le PS a donc eu besoin des votes du groupe UMP pour la ratification d’un traité  négocié il est vrai par Nicolas Sarkozy…Celle-ci intervient alors que tous les pays de l’euroland  empruntent le chemin de   l’austérité budgétaire, c’est-à-dire d’une  récession  presque certaine, ce qui aggravera tous les problèmes de l’Europe bruxelloise.  

    Avec ou sans visite de Mme Merkel,  comme  hier à Athènes, la Grèce sombre chaque jour davantage dans le chaos, au moment  ou  le taux des obligations  à 10 ans en Italie vient d’atteindre  6,29% ; un seuil ou le coût de refinancement de la dette existante va provoquer un défaut, même dans le cas où le budget primaire italien serait en excédent…

    L’hypothèse d’une flambée des taux sur la dette italienne, conduisant à une panique bancaire gigantesque, déclenchée par les  craintes sur la solvabilité des  banques transalpines en cas de défaut et devant la peur que l’Italie ne finisse par quitter l’euro,  n’est plus seulement  de l’ordre du mauvais fantasme…

     Autre domaine dans lequel le PS met ses pas dans ceux de la droite libérale,  le libre champ laissé au Qatar pour déverser sa propagande prosélyte dans nos banlieues sous couvert de bonnes intentions économiques  http://www.gollnisch.com/2012/09/25/le-qatar-en-banlieue-et-le-retour-aux-sources/.

     En début de semaine, Laurent Fabius, invité lors de l’émission Tous politiques  France Inter/AFP/Le Monde,  a défendu les investissements qataris. « On a beaucoup parlé du Qatar, c’est vrai que son action est souvent spectaculaire» a expliqué le ministre des Affaires étrangères. «Mais dès lors que ces investissements sont positifs pour la balance française, pour l’emploi, je ne vois pas pourquoi on serait réticents ». « Le Qatar a fait le choix d’un partenariat profond avec la France, la France en est heureuse », a-t-il déclaré. « Ca ne veut pas dire du tout qu’il puisse y avoir une pesée sur notre politique étrangère », a-t-il ajouté.

     Une  Pesée  peut être pas, mais identité de vue certainement comme on l’a constaté hier en Libye et comme on le voit  aujourd’hui en Syrie. Et M. Fabius n’ignore rien non plus du rôle nocif joué par le Qatar au Mali  qui arme et finance également  dans ce pays  les groupes terroristes djihadistes. Invité de RTL le 6 juillet,  Monsieur Sadou Dallio, maire de la ville malienne de  Gao,  lançait un pavé dans la mare, en expliquant que «le gouvernement français sait qui soutient les terroristes (au Mali). Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ».

    Cela n’est pas pour rassurer sur les intentions profondes de cette pétromonarchie et le FN rappelait le mois dernier qu’Yves Bonnet, ancien chef de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), avait accrédité   les soupçons formulés par Marine Le Pen  sur l’argent investi en France par le Qatar,  le financement de réseaux islamistes radicaux par ce pays…

     A cette aune les professions de foi laïcardes et républicaines du PS en général et de Manuel Valls en particulier sont assez…stupéfiantes. Dans Le Bulletin André Noël il est rappelé très justement que les propos du ministre de l’Intérieur lors de l’inauguration de la Grande mosquée de Strasbourg –voir notre article en date du 1er octobre-  qui paraît-il, caracole dans les sondages comme le ministre le plus apprécié du gouvernement Ayrault, illustrent toute l’hypocrisie maligne du Système.

     « La République sera intransigeante avec ceux qui  entendent la contester et je n’hésiterai pas à faire expulser ceux qui se réclament de l’islam et représentent une menace grave pour l’ordre public et qui, étrangers dans notre pays, ne respectent pas nos lois et nos valeurs. Je n’accepterai pas  les comportements des salafistes et autres groupes qui défient la République » a assuré M. Valls.  Paroles verbales  que tout cela ! Que n’a-t-il expulsé les salafistes qui ont manifesté il y a quinze jours devant l’ambassade américaine ! »

     « Alors qu’au son des trompettes Manuel Valls  déménage les Roms, il s’emploie discrètement à multiplier les  mosquées. Son idée profonde, afin d’y parvenir, » et «  il l’a répété  à Strasbourg », «  est bien de les faire financer par le contribuable. Ne déclarait-il pas, en  2003, à l’hebdomadaire  Marianne :  Il faut faire évoluer la loi de 1905 afin de permettre la construction des lieux de culte à travers un financement transparent, et par conséquent public ? ».

     En fait, est il encore relevé,  ce nouveau « souffle à la laïcité » selon la formule employée par le ministre de l’Intérieur, « ce serait son abdication face à l’islam. Pour comprendre son attitude bienveillante et complice face à cette religion, on ne doit jamais oublier que Valls est franc-maçon, initié à la Loge la plus anticatholique, le Grand-Orient de France. »

     « Pour ces maçons-là l’ennemie restera toujours la foi catholique et  les amis de mes ennemis étant mes amis, cela explique pourquoi il veut rehausser la mosquée pour lui faire un jour dépasser la cathédrale» affirme encore cet article.

     En juin de l’année dernière, devant le Conseil régional de Rhône-Alpes, l’élu et Secrétaire départemental FN du Rhône,  Christophe Boudot,  rappelait d’ailleurs que  « la laïcité a été instaurée en France au début du siècle dernier sous la pression conjointe des mouvements anticléricaux et des réseaux maçonniques qui souhaitaient poursuivre ce qu’ils considéraient comme la grande œuvre civilisatrice de la terreur révolutionnaire et porter un coup fatal, à la civilisation catholique et à la pratique religieuse en France, en somme à la conscience et à la foi de 85 % des français de l’époque. »

     « L’objectif avoué était bien sur, dans l’esprit des radicaux adorateurs de Robespierre, d’entamer, (plus exactement) de poursuivre la déchristianisation de notre société et l’éradication totale du sentiment religieux français, celui d’une certaine idée de la France, fille ainée de l’Eglise. Depuis, les choses ont pu trouver un certain équilibre. Equilibre précaire mais savamment dosé des relations entre la sphère religieuse et la sphère publique. »

    Et le conseiller régional FN  s’adressant aux amis de M.  Valls comme à ceux  de M. Copé,   posait alors la vraie question  : « pouviez vous regrettez cette France assimilatrice et garante de la laïcité républicaine alors que depuis 30 ans vous n’avez de cesse de la casser, en facilitant l’arrivée sur nos terres de millions d’étrangers africains et magrébins pour la plupart issus de peuples dont les mœurs, les coutumes et la religion sont incompatibles avec notre laïcité à la française. »

    « L’anthropologue français Claude Levi Strauss déclarait au soir de sa vie que pour que les cultures persistent dans leurs richesses et leurs diversités il faut qu’il existe entre elles une certaine imperméabilité. Ainsi, vous faites vous les complices de dogmes encore plus puissants que celui que vous vouliez combattre, j’ai nommé : le mondialisme et le multiculturalisme destructeur des peuples. »

    Idéologies mortifères affirme Bruno Gollnisch,  que nous voyons  à l’œuvre  des travées de l’Assemblée « nationale » aux commissions bruxelloises, des fourgons de l’Otan à ceux du Qatar,  et qui sont  bien le plus grand défi que doivent  relever les nations  européennes (mais pas seulement) , qui entendent défendre leur souveraineté et leur identité.

    http://www.gollnisch.com

  • [PARIS] Vendredi 18 janvier 2012 à 19h00 précises MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC !

    France, Grèce : Mêmes menaces, même combat

    Sortons de l’euro ! Rentrons dans l’histoire !

    Vendredi 18 janvier 2012 à 19h00 précises, MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC

     
  • Chômage : lamentations publiques

    Le drame du chômage revient à la une des journaux avec les lamentations publiques auxquelles s'est joint le Président lui-même par ses vœux. Remarquons, au passage, que l'abondance et le luxe des vœux publics sont encore une exception française. Par leur coût extravagant, ils contribuent à la panne de croissance et donc indirectement au chômage. Quoi qu'il en soit, le président non candidat mais néanmoins en pleine campagne a promis de "terrasser" l'ennemi ; dans cette période électorale, ses principaux challengers participent aussi à ce lyrisme guerrier avec promesses fallacieuses à l'appui. Les mauvais chiffres s'accumulent. En novembre, il y eut trente mille demandeurs d'emploi supplémentaires et les perspectives sont sombres ; les jeunes sont particulièrement touchés. Avec un taux de chômage "officiel" de 10 %, la France est très mal placée. En fait le chiffre est faux ; les 10 % se rapportent à la population active, laquelle comprend les fonctionnaires ou assimilés qui ne risquent pas le chômage ; rapporté aux salariés du privé, le pourcentage réel deviendrait de 20 %. L'Allemagne de son côté affiche un taux officiel de 6.4 % et connaît une pénurie de main-d'œuvre.
    De ce fait, le pouvoir réagit en convoquant un "sommet" à l'Elysée avec, en particulier, les syndicats. J'ai souvent mis en scène cette fâcheuse habitude des "Princes" qui sont aux affaires pour se débarrasser des calamités, dont ils sont eux-mêmes responsables, en organisant des "parlottes" ; cette fois-ci c'est un "sommet" : d'autres termes sont utilisés en grand nombre : États Généraux, Grenelle, tables rondes, assises ou même grands-messes, ce qui est étrange pour des gens que l'on ne voit guère à la messe. Le sommet, par définition, ne pourra rien donner pour une raison toute pratique, à savoir qu'une parlotte de ce genre ne peut jamais rien donner, tout le monde tirant à hue et à dia mais il faut ajouter que l'on ne peut jamais trouver des solutions avec ceux qui sont à l'origine d'un problème.
    Quatre thèmes devraient être abordés au cours du sommet : chômage partiel, formation de chômeurs, financement de la protection sociale et accords compétitivité-emploi. En fait, les solutions envisagées le seront avec les lunettes du dirigisme et du "Tout-Etat" ; c'est tout le contraire de la délivrance absolument nécessaire pour "terrasser" l'ennemi.
    L'enchaînement des faits les plus récents peut donc être ainsi décrit : constatation officielle du chômage récurrent, nouvelle aggravation surtout pour les jeunes, parlotte officielle pour résoudre la calamité, interventionnisme étatique au programme, syndicats embusqués, bricolage étatique d'urgence, nouvelles usines à gaz en perspective. Ce schéma n'est pas nouveau.
    RIEN DE NOUVEAU
    En avril 2009, le président Sarkozy présentait un plan d'urgence destiné prétendument à atténuer le taux de chômage. Il visait à faciliter le recrutement de jeunes dans les entreprises par le biais de l'apprentissage et de contrats aidés. Selon la coutume, ce plan était imprégné de dirigisme, ce qui embarrassait fort les socialistes qui ne savaient que dire pour s'opposer ! Le plan coûtait 1,3 milliards d'euros ce qui conduisait inévitablement à des impôts ; par ricochet ces derniers généraient à due concurrence le chômage dans toute la population, jeunes et vieux. Il était promis 320 000 contrats d'apprentissage en un an, grâce à une exonération de charges et à une prime spéciale ; de l'argent a été déversé dans une campagne d'information sur l'apprentissage (sic) ; personne ne peut savoir si des contrats d'apprentissage supplémentaires ont été conclus.
    Des sortes de nouveaux fonctionnaires, sous le nom de "référents", devaient faire la promotion de l'alternance. Une mission de promotion et de développement de l'alternance incitait les entreprises à signer une charte d'apprentissage contenant des objectifs d'embauché ; c'était du temps perdu, sauf bien entendu pour l'heureux "missionnaire" ; il existe des "Hauts" commissaires : aurons-nous bientôt des "Hauts" missionnaires ? Les référents et le missionnaire existent-ils toujours ? Mystère.
    Un nouveau contrat de travail était créé : le « contrat accompagnement formation », s'ajoutant à la nuée de contrats de travail possibles. La liberté des employeurs était de nouveau réduite par l'obligation de rémunérer les stages de plus de deux mois alors que jusqu'alors l'obligation ne survenait qu'à partir de trois mois.
    À l'époque, l'élection de 2012 était lointaine et le Président avait une totale liberté d'action. Il pouvait en abandonnant ses idées socialisantes résoudre le problème du chômage. Il ne l'a pas fait et la patate chaude lui retombe dessus pendant sa campagne présidentielle déjà ouverte bien que non déclarée. Toute action publique a un effet boomerang sur les problèmes qu'elle prétend résoudre et rien ne s'est amélioré suite au plan d'urgence.
    Le 4 juillet 1977, Raymond Barre avait lancé le premier « pacte national pour l'emploi des jeunes », Ses successeurs à Matignon ont inventé une kyrielle de dispositifs : contrats de qualification, stages d'insertion dans la vie professionnelle, travaux d'utilité collective, contrats emploi-solidarité, emplois-jeunes, contrats jeunes en entreprise, contrat d'insertion dans la vie sociale, contrat de professionnalisation. Dominique de Villepin avait aussi mis en œuvre un « plan d'urgence pour l'emploi des jeunes ». Selon le principe des calamités, chaque dispositif nouveau est une autre calamité prétendant corriger les précédentes.
    L'EXPLICATION DU CHÔMAGE ;
    Les causes du chômage sont si nombreuses qu'il est difficile de toutes les énoncer : désindustrialisation, atonie de l'investissement, chute des exportations, coût du travail excessif, nombre excédentaire des fonctionnaires, les 35 heures, impôts destructeurs des entreprises, immigration sauvage, code du travail et son incroyable complexité des multiples contrats de travail, extrême difficulté des licenciements, grèves permanentes chassant les investisseurs hors de France, nuée d'organismes publics souvent immortels et prétendant s'occuper de la calamité.
    Il s'ajoute à chacun des facteurs de la liste un effet cumulatif : les impôts destructeurs des entreprises poussent à la désindustrialisation. La dramatique culture de la grève en France accélère le mouvement général.
    Tous ces facteurs découlent de la politique socialisante, qu'elle provienne de la fausse droite ou de la vraie gauche depuis des décennies. Le chômage est bien « Le Fils du socialisme ». Il est pratiquement impossible d'agir rapidement sur la totalité des causes, certaines d'entre elles demandant du temps pour obtenir des effets positifs. Or le chômage est un problème majeur par son urgence et il explique en grande partie la panne de croissance ; en le résolvant, l'on déclencherait un effet cumulatif inverse et l'on améliorerait les autres problèmes.
    Que faudrait-il pour remettre au plus vite les Français au travail ? Il y a deux leviers essentiels : les entreprises et le code du travail.
    Libérer les entreprises devrait être au cœur de l'action. Cela exclut toute politique de relance publique, ces politiques étant nocives par avance. Les entreprises sont les seules aptes à faire décoller la croissance en créant de la richesse et des emplois.
    H est nécessaire de supprimer un ou deux impôts parmi les plus destructeurs de ces entreprises. Soulignons un point important : réduire un impôt ne sert à rien ; même réduit, l'impôt conservé génère des frais, des fonctionnaires et des contentieux. Quel que soit le niveau de la réduction, il renaîtra un jour. Il faut supprimer totalement l'impôt visé. La suppression totale implique la suppression des bureaux, des déclarations, des formulaires et de l'incertitude générale.
    Il est évident qu'il faut compenser et bien au-delà les impôt supprimés par des économies. La folie dépensière des gouvernements, les innombrables subventions ouvrent un champ d'action sans limite et parfaitement acceptable par l'opinion.
    Le code du travail, en croissance perpétuelle, compte plus de 2 600 pages et il pèse 1 kilo et demi. De nombreux organismes et personnages parasitent à son abri ; ils sont embusqués et n'entraînent que la destruction des entreprises et de l'emploi. Or la vraie garantie des salariés est l'existence de nombreuses et prospères entreprises. Pour contourner le puissant pavé, la seule solution est de permettre des contrats de travail entièrement libres ; employeurs et employés concluent des contrats à partir de projets bâtis par des avocats indépendants.
    Une solution à minima serait de faire disparaître deux ou trois des dispositifs qui empêchent les entreprises d'embaucher ; cela déclencherait un cercle vertueux. La possibilité de licencier facilement pourrait ouvrir le cycle des embauches. On se souvient de la loi de 1948 qui, en organisant le maintien dans les lieux, a détruit le marché du logement pendant de longues années. Dans le domaine de l'emploi, il existe une sorte de maintien dans les lieux qui gèle toute possibilité d'évolution rapide. Le projet actuel « d'accords compétitivité-emploi » en vue de gérer les trous d'air reflète bien cette situation.
    TOUT EST POSSIBLE
    Personne ne peut dire que ces évolutions sont impossibles. La Suisse, pays de plus grande liberté, se signale par un taux de chômage très bas avec de la pénurie de main-d'œuvre dans certains métiers. En Nouvelle-Zélande, pays qui s'est largement libéré et pourtant sous des gouvernements travaillistes, il existe un contrat de travail libre entre les employeurs et employés. Les bénéficiaires de ces contrats gagnent en moyenne 35 % de plus que les autres !
    Faute de s'engager dans cette voie, le drame épouvantable du chômage se poursuivra et les plus fragiles en souffriront davantage que les autres !
    Michel de PONCINS Rivarol du 27/1/2012

  • Manuel, Caroline, les barbus et la “conquête en cours”

     Les Français plus eurosceptiques  que jamais : c’est  ce que confirme  en  tout cas le sondage Ifop paru ce matin dans Le Figaro. Si le traité  européen de Maastricht qui prévoyait notamment le passage à la monnaie unique, fut adoptée d’extrême  justesse (51% des voix)  il y a  vingt ans –François Mitterrand avait su très habilement instrumentaliser sa maladie pour prendre les Français par les sentiments…-  64% des personnes interrogées voteraient aujourd’hui contre ce texte.  D’une manière générale, dix ans après le passage à l’euro, 61% des sondés affirment  que  la monnaie unique pèse négativement  sur la compétitivité de l’économie française, en terme de chômage (63%) et bien sûr   le niveau des prix (89%). L’enquête montre également une forte réticence à une intégration européenne renforcée avec une politique économique et budgétaire unique, rejetée par six Français sur dix (60% contre 40%). Sans surprise,    la forte  hostilité à une adhésion de la Turquie   ne se dément pas (84% contre 16%), tandis que  65% de nos compatriotes  seraient favorables à une  exclusion de la Grèce si elle ne parvient pas à réduire sa dette et son déficit. 

     Si l’euro est considéré  plutôt comme «un handicap dans la crise économique actuelle » pour 45% des sondés, (23% y voyant un atout),  près des deux tiers (65%) n’envisagent pas la possibilité d’une solution alternative, soit   l’abandon de l’euro et le retour au franc (35%  y sont favorables). Notons aussi que seule une  majorité relative des personnes interrogées (49%) pense qu’il est « dans l’intérêt » de la France d’appartenir à l’UE, 27% estimant que ce n’est pas dans son intérêt et 24% que ce n’est ni l’un ni l’autre. Au final 67% des Français estimeraient que depuis Maastricht, l’Union européenne va plutôt «dans la mauvaise direction» ; 76% que  « l’UE n’agit pas de façon efficace pour limiter les effets de la crise »

    Une « mauvaise direction » empruntée également par François Hollande (et son équipe gouvernementale) si l’on en croit un  autre sondage,   Harris interactive pour LCP et 20minutes. Seulement 26% des personnes interrogées pensent que François Hollande agit mieux que Nicolas Sarkozy en début de mandat. Autre enseignement de cette enquête, 39% des sondés estiment que certaines des idées de Marine  Le Pen devraient être «davantage» prises en compte par l’exécutif,  un pourcentage qui grimpe à 52% chez les sympathisants de l’UMP.

    Et ce n’est pas le spectacle donné samedi à  Paris par le rassemblement des salafistes devant l’ambassade américaine  qui devrait faire douter les Français de cette nécessité là. Au final, 150 « barbus »  protestant contre le brûlot anti-mahométan  « Innocence of muslims » concocté aux Etats-Unis -mais propagé sur internet par les salafistes…-   ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Une  occasion donnée au  ministre  de l’Intérieur  Manuel Valls de dérouler le lendemain son discours habituel sur France 2, pour réagir  à cette  « démonstration de force » et « intimidation » dixit la présidente du FN.

    M. Valls a relevé que dans cette manifestation non autorisée, « il n’y avait pas que des jeunes », mais aussi « des petits groupes agissant que nous connaissons dans nos quartiers, qui prônent un islamisme radical ». « N’oublions pas au mois de mars ce qui s’est passé à Toulouse (la sanglante affaire Mohammed Merah, NDLR). A travers Internet, à travers des déplacements dans des pays comme l’Afghanistan ou le Pakistan, il y a des jeunes dans nos propres quartiers qui peuvent être touchés par cette idéologie de la haine ». « La menace est là », il faut «  utiliser toutes les armes que la loi nous donne pour combattre ce discours de haine » , a-t-il indiqué .

    « Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs, puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme », a prévenu ce membre du club Le Siècle. « Ces quelques personnes, qu’il ne faut pas confondre avec l’immense majorité de nos concitoyens, caricaturent l’islam tel qu’il est pratiqué dans notre pays (…). « Notre société a besoin d’apaisement. Regardons ce qui se passe dans le monde. A partir de ce film insignifiant, insupportable, caricatural, vulgaire, on en vient à tuer des gens, assassiner l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye qui avait fait beaucoup pour la libération de ce pays », a-t-il dit.

    Nous pourrions rétorquer au ministre de l’Intérieur, abonné aux raouts du Crif et de la Licra,  bête noire non seulement des salafistes mais plus largement de  nombreux sites musulmans  pour son « atlantisme »  assumé et son « sionisme » – Manuel Valls  a déclaré notamment  « (être) lié de manière éternelle à Israël » – qu’à trop vouloir prouver il risque de se prendre les pieds  dans le tapis (de prière).

    Ce dernier ne saurait ignorer que la libération de la Libye avec la participation active du malheureux  ambassadeur  tué le 11 septembre, a précipité  ce pays dans un chaos prévisible   et mis en selle les fanatiques religieux avec l’aide de ses amis de l’Otan.

     Il devrait savoir aussi que  ceux  «qui profitent de ce type d’événements pour s’en prendre à la concorde nationale, au vivre-ensemble de nos sociétés» seront à l’avenir plus nombreux,  que ce type de réactions  communautaires  iront crescendo puisqu’elles suivent mécaniquement la courbe de la poursuite de l’immigration…

    Une évidence  que la militante antinationale  Caroline Fourest, elle non plus, n’a toujours pas comprise. Invitée samedi  de la Fête de l’Huma pour animer une conférence  sur le thème « Comment faire face au FN », l’essayiste a été chahutée comme elle l’avait déjà été  précédemment  en février lors d’une conférence  à l’Université Libre de Bruxelles. Dans le collimateur d’associations  mahométanes qui la taxe  de racisme anti musulman, la bonne amie de Fiametta Venner  a été huée, aux cris de « Fourest dégage » et n’a pu finalement prendre la parole…Un véritable déchirement pour celle que l’intellectuel  de gauche Pascal Boniface décrit comme  une « sérial-menteuse » qui  régulièrement  attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles…inexistants ».

    « Au tribunal de Fourest, souligne M. Boniface,  l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration ». « La grande force de Caroline Fourest note-t-il encore, est d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques ». Il n’est donc pas  étonnant constate Bruno Gollnisch,  qu’un  PC moribond, sous assistance respiratoire mondialiste,   et ses nouveaux alliés socialo-trotsksytes mélenchonistes,  fassent appel à ses services…

    « Des consignes circulaient depuis plusieurs jours, relayées notamment par le site oumma.com, Les Indigènes de la République (association immigrationniste et anti-souchienne, NDLR)  , les Indivisibles et des groupes d’extrême droite comme Egalité et réconciliation (sic) pour empêcher ce débat », a déclaré Mme  Fourest. Le Parti de Gauche (groupuscule rattaché au Front de Gauche)  a dénoncé « la volonté de la part de certains groupuscules violents de salir la Fête de L’Humanité  et de rétablir une sorte de délit de blasphème absolument inacceptable » (sic) , citant  Les indigènes de la République.

    « Je suis au courant de cet incident. Comme d’habitude (Mme Fourest) ment », a rétorqué la porte-parole de cette association,  Houria Bouteldja. « Il n’y avait pas, à ma connaissance, d’éléments d’extrême droite dans ce groupe informel de protestataires, parmi lesquels effectivement des militants des Indigènes, des Indivisibles, des militants de gauche ou antiracistes ». « Nous considérons que Caroline Fourest est une des principales propagandistes de l’islamophobie en France. Il nous paraît inconcevable que quelqu’un que l’on considère comme islamophobe aille faire la leçon au FN » a ajouté Mme Bouteldja.

    Il existe en tout cas un point commun, entre un Manuel Valls, une  Caroline Fourest,  leurs frères ennemis des groupuscules communautaires et/ou extrémistes cités ici,  dans leur volonté de manipuler l’opinion. Cette manipulation à un nom et l’écrivain Renaud Camus le rappelait dans un  entretien accordé au site La Voix de la Russie : «  L’antiracisme »,  ce  « système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre ». «  L’antiracisme (…) depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle . Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation. »

    « La France moderne relevait-il encore,  s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes (…). Une conquête est en cours, par colonisation de peuplement. »

    http://www.gollnisch.com

  • La taxe et l'hypocrisie...

    Il y a beaucoup de choses à reprocher à la République et à ses dirigeants, et tout particulièrement l’hypocrisie, qui est sans doute la pire des choses en politique, au même titre que le manque de courage et l’indécision. Ainsi, le rejet par le Conseil constitutionnel de la fameuse taxe à 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros : qui peut croire que M. Hollande ne savait pas qu’elle serait annulée par ce Conseil, alors même que son principal conseiller, le secrétaire général de l’Elysée Emmanuel Macron, évoquait cette taxe provisoire comme celle d’un Etat comparable à un « Cuba sans le soleil » ? Qui peut croire qu’un Président de la République est un « amateur » en matière fiscale ou qu’il n’a pas des spécialistes sur la question capables de lui dire que sa proposition serait, au regard du Droit français, invalidée ? En fait, et sans doute dès le début, M. Hollande savait que cette taxe était condamnée, et cela avant même d’arriver au faîte de l’Etat, mais il s’agissait pour lui de mordre sur l’électorat d’une Gauche qui semblait, au printemps 2012, sensible aux sirènes mélenchonistes, et, pour cela, toutes les démagogies étaient autorisées, la fin présidentielle justifiant tous les moyens électoraux puisque la France a le malheur d’être en République 

    Sinistre farce mais à laquelle, d’ailleurs, peu de gens ont cru : je me souviens d’une conversation entendue dans un café de Saint-Briac en pleine effervescence électorale, conversation durant laquelle une jeune femme visiblement issue des classes aisées et attachée, selon ses termes, à la « mondialisation obligatoire et forcément bénéfique (sic !) », expliquait qu’elle voterait « évidemment » pour François Hollande mais tout en affirmant à son interlocuteur encore hésitant que le candidat socialiste serait, de toute façon, « raisonnable » et que cette taxe, pourtant présentée comme fondamentale dans sa stratégie de candidat (mais qui dit stratégie ne dit pas forcément « mise en pratique »…), ne serait pas vraiment « utile » ni même « souhaitable », et qu’il y renoncerait sans doute après quelques mois et quelques conseils… Cette même jeune femme arguait de la nécessité pour François Hollande de « convaincre le peuple » qui « malheureusement » votait… Je n’invente rien, j’ai bien entendu cela !

    Et ce qui devait être, est effectivement ! Cette fameuse taxe symbolique a joué son rôle dans l’élection, même si elle ne devait, disait-on dans les milieux économiques, rapporter que des sommes relativement dérisoires (quoique, au point où en sont les caisses de l’Etat…) : elle est désormais invalidée et disparaît des dispositions du budget 2013 en attendant de disparaître définitivement dans les placards des promesses électorales, comme tant d’autres après chaque élection… Avant cette taxe à 75 %, il y a eu la fameuse « taxe carbone », censurée par ce même Conseil constitutionnel en 2009 et, malgré les promesses du lendemain de la reformater, totalement enterrée ensuite, dans une indifférence générale…

    Ce gouvernement est d’une hypocrisie totale quand il essaye de faire croire qu’il va chercher à relancer cette taxe en la formulant différemment ou en l’amendant « légèrement (sic !) » ! Les beaux discours de M. Hollande lorsqu’il était candidat sont, les uns après les autres, défaits par les réalités ou, bien plutôt, par cette sorte de fatalisme qui aujourd’hui gangrène le monde politique et le persuade qu’il ne peut, en définitive, rien faire si ce n’est suivre le cours de la mondialisation économique : cette morale impolitique de « la feuille morte au fil de l’eau » m’agace au plus haut point, et je refuse cette désertion de l’Etat face aux difficultés, cette propension à rendre les armes avant même d’avoir combattu, que cela soit à Florange face au prédateur Mittal ou à Bruxelles face à la chancelière allemande !

    Après tout, cette affaire de taxe refusée n’est pas la plus grave, même si elle est hautement révélatrice (et que cette taxe, personnellement, ne me choquait pas outre mesure, bien au contraire, comme je l’ai déjà écrit ici) : ce qui est inquiétant, c’est cette impression donnée par la République et son gouvernement actuel, certes forcément « provisoire », que l’Etat a renoncé à réfléchir et à agir, à décider et à s’imposer ! A contrario, donc, voici encore quelques raisons supplémentaires d’être royaliste !

    http://nouvelle-chouannerie.com

  • Les chantiers navals de Saint-Nazaire sous la menace de Bruxelles

    Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression, président exécutif du SIEL

    Au lendemain de la commande historique d’un paquebot géant par la compagnie américaine Royal Caribbean International aux chantiers navals STX, les conditions d’attribution de ce marché font à présent polémique.

    La Finlande, – dont l’une des entreprises de construction navale était en compétition – a annoncé son intention de saisir la Commission européenne afin de vérifier que les règles de concurrence ont été respectées : Bruxelles devra ainsi se pencher sur la manière dont les autorités françaises, qui détiennent 33 % des ex-Chantiers de l’Atlantique, ont pu favoriser l’accord grâce à l’apport d’éventuelles aides publiques.

    Une fois de plus, avec cette épée de Damoclès qui pèse désormais sur l’avenir de ce contrat providentiel, démonstration est faite que les entreprises françaises demeurent chaque jour à la merci d’un droit européen castrateur dont l’application autoritaire prive les États de notre continent de la liberté d‘apporter à leurs champions toute aide financière décisive, au nom du sacro-saint principe de concurrence libre et non faussé.

    Rappelant que la commande américaine apporte un ballon d’oxygène inespéré pour les chantiers de Saint-Nazaire, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine refusent catégoriquement l’édification d’un marché unique européen appelé à prospérer aveuglement aux dépens des intérêts bien compris des entreprises françaises et des salariés qu’elles emploient : plus que jamais la France doit prendre conscience, pour la sauvegarde légitime de ses intérêts économiques et sociaux, de l’ardente nécessité de réorienter radicalement une construction européenne devenue folle suivant un modèle protecteur qui tournerait résolument le dos au dogme mondialiste du libre-échange.

    http://www.nationspresse.info

  • Immigration-catastrophe : Merci patrons !

    Merci les patrons !

    Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !

    Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.

    Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.

    Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.

    Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.

    Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.

    Merci aux partis « républicains » !

    Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.

    Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.

    Merci à Valéry Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.

    Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.

    Merci à Édouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.

    Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.

    Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

    Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les États membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.

    Merci enfin aux églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.

    Merci les juges !

    Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’État, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.

    Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.

    Merci à l’Afrique !

    Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !

    Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.

    Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.

    Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.

    Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.

    Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.

    Merci à tous les chefs d’État africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.

    Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !

    Voir aussi : Immigration de masse : la grande catastrophe

    Polémia

  • Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial

    Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial

    La montée d’un « activisme populiste » est une menace au « contrôle extérieur » . Durant un discours récent en Pologne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a prévenu ses coreligionnaires élitistes qu’un mouvement de « résistance » mondial mené par un « activisme populiste » contre « le contrôle extérieur » est en train de menacer de faire dérailler la poussée vers le nouvel ordre mondial.

    Notant au passage que la notion du XXIème siècle devant être le siècle américain est une « folie partagée », Brzezinski a déclaré que la domination américaine n’était plus possible du fait d’un changement social allant en s’accélérant par le moyen « de communication de masse instantannée telle la radio, la télévision et l’internet », qui ont ensemble stimulés cumulativement « un réveil universel de la conscience politique de masse ».

    L’ancien conseiller à la sécurité a ajouté que « cette montée d’un activisme populiste mondial prouve être insensible à une domination extérieure du même type que celle qui a prévalu dans l’âge du colonialisme et de l’impérialisme. » Brzezinski a conclu en disant que « la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de gens politiquement éveillés et historiquement hostiles à tout contrôle extérieur est de plus en plus difficile à supprimer. »

    Bien que Brzezinski a expliqué tout ceci d’une voix neutre, le contexte de l’environnement dans lequel il a fait ces déclarations, ajouté à ses commentaires précédents indiqueraient que ceci n’est pas du tout une célébration de la « résistance populiste », mais bien une lamentation au sujet de l’impact que cette résistance a sur le type de « contrôle extérieur » dont Brzezinski fut un avocat de la première heure.

    Ces remarques furent faites au cours d’un évènement de l’European Forum For New Ideas (EFNI), une organisation qui se fait l’avocat de la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral anti-démocratique, le type même de « contrôle extérieur » bureaucratique dont Brzezinski disait dans son discours, qu’il était en danger.

    Dans ce contexte, il doit bien être compris que Brzezinski montre que la « résistance populiste » est un obstacle majeur à l’imposition d’un nouvel ordre mondial et ceci doit être plus pris comme un avertissement que comme une célébration.

    Considérons également ce que Brzezinski a écrit dans son livre: « Between two ages: America’s role in the Technotronic Era« , livre dans lequel il se faisait l’avocat du contrôle des populations par une élite politique au moyen d’une manipulation technotronique (NdT: technocratique + électronique).

    Il écrivait: « L’ère technotronique implique l’apparence graduelle d’une société bien plus sous contrôle. Une telle société serait dominée par une élite qui ne serait plus contrainte par des valeurs traditionnelles. Bientôt il sera possible d’exercer une surveillance presque continue sur tous les citoyens et de maintenir des fichiers mis à jour contenant jusqu’aux informations les plus personnelles de chaque individu. Ces fichiers pourront être consultés de manière instantannée par les autorités… »

    « Dans la société technotronique, la tendance sera vers l’agrégation du support individuel de millions de citoyens incoordonnés, qui seront des proies faciles pour des personnalités attractives et magnétiques (NdT: du genre Obama ??..), exploitant les toutes dernières techniques de communication afin de manipuler les émotions et de contrôler la raison », écrivait-il dans le même livre.

    La préoccupation soudaine de Brzezinski au sujet de l’impact d’une population mondiale politiquement éveillée n’est pas née d’une quelconque notion qu’il s’identifie avec la cause de cette population, bien au contraire. Brzezinski est l’ultime initié élitiste, l’homme de l’intérieur, le fondateur de la puissante commission trilatérale (NdT: aux ordres de son maître David Rockefeller, financier derrière la trilatérale et le CFR), un membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) et un participant très régulier des réunions du groupe Bilderberg. Il fut décrit par le président Obama comme étant « un de nos meilleurs penseurs ».

    Ce n’est pas la première fois que Brzezinski se plaint du bourgeonnement d’une opposition populiste à la domination d’une élite infinitésimale.

    Pendant son discours du CFR à Montréal en 2010, Brzezinski avait mis en garde les mondialistes que « le réveil politique mondial », combiné avec les luttes intestines, au sein de l’élite même, menaçaient de faire dérailler la poussée vers le gouvernement mondial.

    Paul Joseph Watson

    url de l’article original: avec vidéo en anglais http://www.infowars.com/brzezinski-populist-resistance-is-derailing-the-new-world-order/

    Traduit de l’anglais par Résistance 71

    http://lesmoutonsenrages.fr