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anti-national - Page 1216

  • Arrêtez le génocide des Boers en Afrique du Sud !

    Grand merci à tous d'assurer la diffusion de ce texte le plus largement possible !

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    Sunnette Bridges, citoyenne sud-africaine, porte-parole de la minorité "BOER"
    Plus de 4000 fermiers blancs (Boers) ont été tués ces dernières années lors d'attaques brutales de fermes et ce nombre augmente tous les jours ; des milliers de Boers sont assassinés dans nos villes sans aucune autre raison apparente que le fait d'être blanc.
    En 1994 il y avait 12 millions de Blancs en Afrique du Sud. Aujourd'hui nous sommes moins de 7 millions !
    Nous avons été placés au niveau 6 sur une échelle de 8 par Genocide Watch, une ONG qui surveille non seulement le nombre de personnes assassinés en raison de leur race, mais également l'environnement socio-économique dans lequel se trouvent ces victimes.
    Nous (Les Européens) sommes désignés par la population noire d'Afrique du Sud par différents noms comme “Boer”, “Whitey”, “iBhunu” etc.
    En voyant ce que l'on fait à notre peuple, la révulsion n'existe clairement plus. Des bébés sont tués à bout portant ! Des femmes âgées sont violées et torturées en les brûlant avec des fers à repasser et en introduisant n'importe quel objet, de manches à balai à des tessons de bouteille dans leur vagin. D'autres sont hâchés à mort à la machette, leur tête éclatée avec des briques et des pierres, leur gorge coupée avec des couteaux de cuisine… Il n'y a aucune limite à la brutalité nauséabonde avec laquelle mon peuple est en train d'être assassiné ! Si vous en doutez encore, tapez les mots “Boer genocide” sur Google !
    Des lois sont adoptées sur la base de critères raciaux qui oppressent le groupe déjà marginalisé... dans ce cas le peuple blanc des Boers.
    L'Afrique du Sud est actuellement le seul pays au monde qui possède des lois pour "protéger" une majorité de 60 millions contre une minorité de 7 millions d'individus ! Nous ne sommes pas obligés de porter des signes distinctifs puisque nous sommes blancs ! En moins de 10 ans, plus de 600 000 Blancs ont fini dans des squats ou des ghettos principalement parce qu'ils ont perdu leur emploi en raison de la législation sur la discrimination positive (… à cause de la couleur de leur peau).
    Ces gens vivent dans des conditions horribles avec absolument aucun espoir de recevoir une aide quelconque du gouvernement afin de s'acheter un abri et de la nourriture.
    Il n'y a plus que deux niveaux restants avant que mon peuple, ou plutôt ce qu'il en reste, ne doivent "courir pour survivre !". Plus d'un million de Sud-Africains blancs ont déjà quitté le pays, dont certains après avoir vécu des expériences d'assassinat de très près. Certains parce que les propres membres de leur famille ont été tués et d'autres enfin pour trouver un emploi à l'étranger où la couleur de leur peau ne sera pas une disqualification de facto.
    La terrifiante vérité c'est que bien que nous n'ayons pas encore été placés à ce niveau, nous devons d'ores et déjà faire face à un niveau d'extermination que le monde semble ignorer de manière flagrante. En 1994 il y avait 133 000 fermiers commerciaux en Afrique du Sud. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 33 000. Plus de 4 000 de ces fermiers ont été assassinés ! Beaucoup de nos fermiers ont vendu leurs terres par peur de ces attaques et beaucoup plus encore ont été contraints de les vendre au gouvernement dans le cadre de leur "Plan de redistribution".
    Nos fermiers ne sont toutefois pas les seules cibles ! Des milliers de Boers sont assassinés dans les villes et villages. Plus fréquemment, ce sont les personnes âgées qui sont les victimes de ces crimes haineux et la brutalité avec laquelle ces gens sont tués est extrêmement choquante !
    Le gouvernement sud-africain nier le génocide des Boers.
    Après avoir lu ce texte, je ne peux qu'espérer que vous réaliserez que nous avons vraiment besoin de votre aide afin d'éviter encore plus de meurtres barbares, qui réduiraient notre nombre à un point où toute résistance serait impossible. Si vous décidez d'ignorer le problème, ce sera un bien triste jour ...
    Diffusez s'il vous plaît cet article à autant de gens que possible ! Assurez-vous que vous montriez bien notre souffrance à vos partis politiques, vos politiciens et à vos gouvernements ! Pour nous, c'est une question de vie ou de mort !

    Jacques-Yves Rossignol

  • 2012 : LA DEMOCRATIE BAFOUEE

    Les gouvernements de maint pays dépensent de l'argent pour explorer la planète Mars, dans le vain espoir d'y trouver les traces d'une vie ancienne aujourd'hui disparue. Si le martien de la légende observait l'élection présidentielle de 2012, il constaterait que la cérémonie est sans importance réelle pour l'avenir de la France et, ceci, malgré des affirmations contraires.
    Les vœux publics inutiles et ruineux servent aux concurrents principaux à prendre des postures électoralistes et, parfois, à s'injurier publiquement. La perte du triple A en offre le spectacle, alors que la classe politique tout entière en est solidairement responsable.
    Le facteur brouillant les cartes est la monarchie républicaine qui s'est installée en France ainsi que dans la plupart des pays, donnant à l'élection présidentielle une sorte de sacre laïque. C'est un événement nouveau de l'histoire des hommes. Les rois d'Israël étaient sacrés par l'onction divine. Jeanne d'Arc avait fait sacrer le Dauphin à Reims, comme simple « Lieutenant du Roi des cieux ».
    Les urnes, désormais, tiennent lieu de Sainte Ampoule sous couleur de démocratie. Dans le monde entier le bourrage de ces urnes se pratique avec entrain, ce qui est la première façon de bafouer la démocratie. Les USA sont tellement prétentieux concernant la démocratie qu'ils envoient des bombes sur les peuples récalcitrants à leur idée sur le sujet ; pourtant, ils sont loin d'être innocents dans le bourrage des urnes. En France, si le phénomène est moins fréquent, il est aussi plus discret. La république « sondagère » a pour effet que les élections se jouent souvent à la marge : il faut alors avouer, que la tentation est terrible.

    LA SIMILITUDE DES PROGRAMMES
    La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d'attirer le chaland, chaque candidat s'efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l'un lance un projet, l'autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.
    Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n'étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n'indique qu'il va réduire d'une façon marquante le nombre des 38 ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.
    Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être « républicains » : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre « bon plaisir » inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l'argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des 500 signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.

    DES COUTS FABULEUX
    Une autre caractéristique de cette comédie électorale, avant même son ouverture officielle, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.
    En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des  « candidats de gouvernement », utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.
    S'ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l'on a la générosité de penser que, malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s'expliquer qu'ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu'ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.
    Enfin, intervient aussi le détournement de l'information.
    Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les « petits » candidats et ceux qui n'ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l'équilibre. Mais il n'intervient vraiment qu'à partir de l'ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n'est, lui-même, qu'une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques ; quand le collaborateur d'un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d'une catastrophe, il n'est pas décompté, alors que c'est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux lui échappent par nature.
    Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l'on arrive forcément à des moyennes de moyennes.
    Où est l'explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L'on trouve inévitablement le « Tout-État » ou le socialisme ce qui revient au même. Dans « La  République Fromagère », je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne déjà ouverte n'est qu'une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au butin.
    Le peuple, à qui l'on fait croire qu'il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d'une cravate ? À lire les commentateurs de la presse, ce n'est pas loin de la vérité.
    Michel de PONCINS http://libeco.net

  • Ambiance déchaînée à la mosquée de Poitiers

  • Face à la crise, la génération des jeunes patriotes

     

    Face à la crise, la génération des jeunes patriotes
    L’Observatoire de l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a rendu son premier rapport le 4 décembre, avec un chiffre accablant : en France, 23% des jeunes sont pauvres. Hormis quelques articles dans la presse, cette révélation ne semble pas faire grand bruit. Les noms d’oiseaux échangés entre Jean-François Copé et François Fillon ont la faveur des journalistes, et le Gouvernement n’a pas spécialement intérêt à communiquer là-dessus… Pour les Français, ce chiffre est noyé parmi tant d’autres, tant notre pays est assailli de statistiques, de sondages, de « batailles de chiffres » entre politiques.

    Réalise-t-on, pourtant, ce qu’il signifie réellement ? Où en sommes-nous arrivés pour admettre dans l’indifférence générale qu’un quart de notre jeunesse vit en dessous du seuil de pauvreté ? Quand, surtout, prendra t-on conscience de ce qu’il annonce pour l’avenir de notre pays, à savoir que dans la France de demain un adulte sur quatre aura fait ses débuts dans la vie dans les conditions les plus précaires, avec toutes les conséquences non seulement économiques et sociales, mais psychologiques, morales et culturelles que cela entrainera nécessairement ?

    Pour ma part, je ne me résigne pas à la résignation ! Ce chiffre n’est pas une fatalité ; il est le résultat d’une politique choisie en conscience par ceux qui nous gouvernent depuis quarante ans, et qui peut être changée si demain le peuple se décide à reprendre en main son destin.

    Le rapport de l’INJEP laisse déjà entrevoir l’une des causes de cette situation, lorsqu’il met en évidence le fait que les jeunes sans qualifications sont les plus touchés. La vérité, c’est que la gauche a réussi à installer durablement en France l’idée selon laquelle un jeune devait faire des études longues pour réussir, au nom de « l’égalité » avec les classes plus aisées. Que ce soit pendant les deux septennats de François Mitterrand, le quinquennat ministériel de Lionel Jospin ou depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, le résultat est le même : si les socialistes vident les caisses, ils laissent se remplir les facs de sociologie et de psychologie ainsi que les files d’attentes de Pôle Emploi… où l’on retrouve souvent les mêmes individus. La droite, elle, sans doute pour être fidèle à son titre de « conservatrice », se refuse à y changer quoi que ce soit lors de ses passages aux affaires. J’affirme pourtant qu’il n’y a rien de plus urgent que de réhabiliter le travail manuel dans notre pays, que l’apprentissage à 14 ans permettrait d’éviter de se retrouver avec des jeunes sans diplômes à la sortie du lycée, et qu’en ayant fait tout le contraire, la droite et la gauche sont collectivement responsables du désastre d’aujourd’hui !

    Au-delà de ce problème particulier, c’est l’ensemble de notre système économique libéral qui est en cause. Si les jeunes sont pauvres, c’est d’abord parce qu’il n’y a plus d’emplois dans notre pays, et qu’il ne peut pas y en avoir dans un pays qui accepte de voir ses usines délocalisées par des patrons soucieux de réduire toujours davantage leurs coûts de production, et qui accepte que sa jeunesse soit mise en concurrence avec une immigration massive et sous-qualifiée qui pèse constamment à la baisse sur les salaires, tout cela au nom de l’argent. La banlieue et les quartiers populaires ainsi que la ruralité sont peuplés de cette jeunesse en difficulté, sacrifiée sur l’autel des profits financiers et d’un système libéral devenu fou. Voilà la vérité que personne en-dehors du Front National n’ose porter au cœur du débat public !

    La Ministre de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, a beau jeu de s’offusquer de ces statistiques, d’user et d’abuser des grands sentiments, d’annoncer une réunion interministérielle, de promettre des mesures fortes ! Ces mesures, il fallait les prendre avant d’en arriver là ! La situation que nous connaissons était parfaitement prévisible, et la meilleure preuve en est qu’un homme tel que Jean-Marie Le Pen l’avait parfaitement prévu et annoncé depuis les débuts du Front National !

    D’ailleurs, c’est avec passion mais avec courage que le Président d’honneur du Front National déclarait dans son discours des BBR de 1997 que « Notre principal devoir, c’est de préparer l’avenir de nos enfants et des générations futures et de leur assurer les libertés, la sécurité, l’identité, la prospérité, de leur transmettre nos patrimoines nationaux sacrés : matériels, culturels, spirituels en les préparant physiquement, intellectuellement et moralement à une vie digne d’être vécue dans l’honneur et dans la solidarité avec leur peuple et le service de la Patrie ».

    Aujourd’hui, seules deux alternatives s’offrent désormais à la France.

    La première, c’est le « No Futur » de l’UMP et du PS. Des décennies de pouvoir ont démontré le désastre social et humain dans notre vie quotidienne.

    La seconde, c’est la voie du patriotisme social, la seule porteuse d’espoir et de justice pour une jeunesse depuis trop longtemps méprisée et humiliée.

    Ces 23% constituent pour nous un chiffre terrible. Ils ne sont pourtant rien au regard de ce qui nous attend si nous ne réagissons pas ! Notre devoir, aujourd’hui, c’est de nous réveiller et de nous mobiliser pour inverser le cours de l’Histoire, non seulement pour nous, pour notre peuple, pour nos jeunes qui souffrent, mais aussi et peut-être d’abord pour les générations futures, car tout le monde doit comprendre qu’un jeune de vingt ans sur quatre qui est pauvre, c’est un enfant de dix ans sur deux qui le sera à son tour à l’âge adulte si nous prolongeons les courbes ! Avant d’en arriver là, avant de vivre dans un pays asphyxié et misérable, la responsabilité historique pèse sur nous d’assumer notre responsabilité non seulement de patriotes, non seulement de citoyens, mais tout simplement d’hommes libres et qui entendent le rester.
    Grégory Gennaro http://www.voxnr.com
  • Les origines de la société libérale par Jean-Claude Michéa

  • Quand l’antiracisme rapporte gros…

    La demande de levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le ministère de la Justice m’intéresse au plus haut point.

    En effet, le 10 décembre 2010, la présidente du FN faisait un parallèle entre les prières de la rue Myrha, à Paris, que dénonçait, vidéos à l’appui, Riposte Laïque, et l’Occupation.

    Dans la foulée, notre journal publiait un édito intitulé : « Bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d’occupation et de conquête ! »

    Quelques jours plus tard, la Ligue des droits de l’homme (LDH) annonçait son intention de déposer plainte contre la députée européenne, mais aussi contre ce dernier édito de Riposte Laïque, et un autre, plus ancien.

    Nous avons été jugés, le 3 février 2012, Pascal Hilout et moi, devant la trop célèbre 17e chambre correctionnelle, après que des Michel Houellebecq ou Brigitte Bardot y eurent été traînés. Le premier avait eu le tort de dire que « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Il fut acquitté. La deuxième, qui a consacré sa vie à défendre la cause animale, a eu le malheur de s’indigner de la barbarie de l’égorgement halal. Elle sera lourdement condamnée, à cinq reprises. [...]

    Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Les limites de la laïcité

    Fil conducteur de l'intervention de Paul-Marie Coûteaux à l'Université d'été du Front National à la Baule

    laiciteL'installation en France d'une religion qui n'y a guère de tradition, l'islam, semble ne recevoir de tous côtes qu'une réponse, la laïcité - plus précisément la loi de 1905 séparant les cultes et l'Etat. Sur un certain plan, cette réponse est la bonne et il faut se féliciter de ce que Marine Le Pen l'ait catégoriquement réaffirmée ces derniers jours comme elle le fait depuis des années, à l'heure où ceux qui se veulent ses défenseurs sont souvent incapables de la respecter - voir par exemple, au-delà des prières de rues, les très fréquentes infractions à la loi de 1905 par des municipalités des plus laïcardes aux fins de favoriser la construction de mosquées. Notre attachement au principe de la laïcité est d'autant plus nécessaire que le gardien du temple laïc le bafoue quotidiennement.
    Hélas, il est cependant impossible de s'en tenir là. La loi de 1905 vaut certes pour l'un des aspects de toute religion, sa liturgie, ses rites, son aspect proprement cultuel, dont il est entendu qu'il ne doit pas trouver d'expression manifeste et ostentatoire dans un cadre public aux fins d'être strictement « relégué dans la sphère privée ». Or, c'est être bien ignorant du fait religieux que de le limiter à ce versant cultuel et de faire l'impasse, par commodité, sur son versant culturel -ou pour mieux dire, civilisationnel. Une religion c'est un culte, mais bien souvent aussi une civilisation, et c'est alors que tout se complique.
    Doit fait l'impasse sur la civilisation ? Bien des "laïcards" le tentent ; telle est bien une des erreurs propres à l'esprit moderne que d'oublier la civilisation (que les modernes réduisent au mot passe-partout de "société") et de faire comme si celle-ci n'était pas d'abord construite autour d'une foi, par là d'une représentation du monde, de codes esthétiques, moraux, para-politiques mais décisifs, au point d'ailleurs qu'il ne se connaît pas dans l'histoire des civilisations sans dieux ni Dieu. Ce qui est vrai des civilisations chrétiennes qui, de tout temps et en tout lieu se sont accompagnées de manifestations extérieures (depuis les croix des sanctuaires au bord des routes ou les flèches des cathédrales qui parsèment notre territoire, jusqu'aux colliers posés sur des poitrines ou la fixation d'un calendrier qui lui donnent ses rythmes ), l'est encore plus pour la religion musulmane dont il est bien connu qu'elle ne distingue nullement ce qui ressort de l'ordre privé et ce qui ressort de l'ordre public, au point que ce dernier est tout entier réglé par elle, y compris ses principes politiques. Faut-il redire que l'islam n'est pas seulement une religion, ce que nous admettons implicitement lorsque nous disons couramment que tel ou tel individu est « d'origine musulmane » et ce que les musulmans admettent souvent lorsque, à qui les interroge sur leur identité, ils répondent bien plus souvent "musulman" que "Français".
    Ici, la loi de 1905 est inopérante. Car, non seulement la réponse laïciste ne règle pas les aspects civilisationnels des religions, mais sa prétention à tenir toute religion à distance, et même à égale distance, est absolument intenable dans ses conséquences -ou bien faudrait-il changer le calendrier, abattre les clochers et leurs croix, jusqu'à celles qui ornent les portes d'un bon nombre de nos cimetières- comme vient de le faire une municipalité d'Eure et Loir … Une telle extrémité serait d'autant plus absurde qu'il faudrait recomposer le calendrier en supprimant toutes fêtes religieuses, supprimer tout édifice trop visiblement religieux, expulser de notre vocabulaire tous les mots d'origine confessionnelle, etc.…
    Nous sommes donc condamnés, sauf bien entendu à supprimer l'idée et le mot même de civilisation (au bénéfice de quoi, sinon la réduction au seul universel qu'est aujourd'hui le triste univers marchand?) à accepter le legs d'une civilisation chrétienne infiniment plus importante que ne l'est, pour la civilisation française la tradition musulmane. En d'autres termes, nous serons bien obligés tôt ou tard à reconnaître une préférence chrétienne.
    Cette préférence n'a rien de scandaleux, et devrait même aller d'elle-même. Qui osera dire que les deux civilisations, la judéo-gréco-chrétienne et l'Islam sont à égalité ? Et qui oserait conséquemment soutenir qu'il est possible, et même souhaitable, que la cohabitation dans une même nation, non pas seulement de deux religions, mais de deux civilisations, n'est pas dangereuse, lourde de conséquences, d'accrochages et de conflits - par exemple, faudra-t-il réserver la direction de services publics sensibles, armée, police, justice, à l'une ou l'autre appartenance, répartir les jours marquants de nos calendriers au prorata de quotas toujours évolutifs, donc toujours discutables, et toujours conflictuels ? Ne pas accepter la reconnaissance simple et tranquille d'une préférence chrétienne nous condamnerait soit à ce genre de guerres civiles à ressors religieux si souvent rencontrés dans l'Histoire, et qui répandit tant de malheurs, soit à tenter l'utopie d'une civilisation sans religion, et finalement d'une société sans civilisation dont certains caressent peut-être le projet sans en mesurer les effets ultimes, une éradication soigneuse de toute expression religieuse, une atomisation parfaite des êtres et des communautés, la victoire totale du l'enrégimentement général des hommes par les seules lois du marché, de la marchandise universelle et de l'avoir solitaire…http://www.siel-souverainete.fr

  • Paul Jorion : "Le travail disparaît" CSOJ

  • Les nationalistes aussi ont droit à la parole !

    par Pieter Kerstens, collaborateur de la revue Synthèse nationale.

    Tout au long de l’année, on assiste à une multitude de manifestations sur la voie publique, dans toutes les villes importantes, sous des motifs les plus variés.

    Que ce soit contre la fermeture d’entreprises, pour le droit au logement, contre les corridas, en faveur des clandestins « sans papiers », ou contre la « malbouffe ». En outre, depuis plusieurs années le conflit israélo-palestinien a donné lieu, lui aussi, à des rassemblements en faveur des uns ou des autres et plus récemment, le « printemps arabe » a déchaîné les passions.

    On observera que lorsque des organisations satellites de la gauche mondialiste, de la droite cosmopolite ou des khmers verts décident de descendre dans la rue, le Pouvoir ne trouve aucune objection à l’entrave de l’ordre public.

    Et quand, sous divers prétextes fallacieux les casseurs se livrent à des déprédations gratuites, curieusement aucun des hauts responsables ne se targue plus du slogan « Les casseurs seront les payeurs ! »

    Année après année, on constate une aggravation des dégâts, tant au mobilier urbain qu’aux biens privés, quand il ne s’agit pas de blessés parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter l’ordre, dégâts qui entraînent des dépenses faramineuses, à charge du contribuable, dont on se passerait bien en cette période de vaches maigres.

    Pourquoi dans certains cas assiste-t-on, médusé, à une politique du « laisser faire et ne pas intervenir » ? Vous connaissez sans doute déjà la réponse.

    Mais, lorsque certains mouvements populistes, identitaires ou nationalistes demandent à manifester pour le respect du droit à la liberté d’expression, de réunion, d’opinion ou de presse, ils se voient opposer un refus catégorique au motif de « troubles à l’ordre public ».

    Cela a été démontré une fois de plus ce samedi 29 septembre à Paris, parce que les Jeunesses Nationalistes ont souhaité manifester pour « La France aux Français », affirmer leur attachement aux us et coutumes de leurs ancêtres et leur fidélité au drapeau tricolore.

    Quoi de plus « normal » ?

    Ils auraient dû être encouragés par le Pouvoir. Et c’est tout le contraire auquel les badauds ont assisté : l’arrestation manu militari de ceux qui avaient bravé l’oukase du ministre de l’Intérieur.

    Alors, deux poids, deux mesures ?

    Que les bouffons de la société multiculturelle, les charlatans du métissage à tous les étages et les gourous du mondialisme prennent garde !

    L’exaspération mène au désespoir et d’autres formes de mécontentements pourraient s’exprimer, à l’image des samizdats de la défunte URSS, ou à l’exemple de l’évacuation forcée des Roms à Marseille la semaine dernière par des habitants excédés…

    http://francephi.com

  • Quel avenir pour la “Fille aînée de l’Eglise”?

    Quel avenir pour l’Eglise catholique en Europe et  dans notre pays « fille aînée de l’Eglise » ?  Quel poids la religion autochtone de la très grande majorité des Français conserve-t-elle en ce début de millénaire, celui de tous les bouleversements et de l’effacement des repères civililsationnels ? Le Figaro évoquait  mercredi le cinquantième anniversaire à Rome du Concile Vatican II, lequel «n’est pas marqué par l’euphorie », « car le bilan est plutôt sombre ».  «L’aggiornamento de l’Église catholique voulu par Jean XXIII pose aujourd’hui plus de questions qu’il n’a pu en résoudre. Jusque-là relativement tabou, ou confisqué par les traditionalistes, le discours critique sur les fruits du concile est désormais publiquement porté par des évêques modérés.  Et si, est-il rapporté,  Benoît XVI a convoqué «  250 évêques choisis et une centaine d’experts et d’auditeurs venus de toute la planète » c’est «  pour stimuler la nouvelle évangélisation – déjà lancée par Jean-Paul II en 1983 – et  parce que l’Église catholique souffre de tiédeur  (…).  Le chrétien ne doit pas être tiède, a insisté le Pape. C’est le plus grand danger du chrétien (…) ».  « Le tableau dressé en introduction des travaux du synode par les rapporteurs continentaux sur la situation de l’Église catholique est inquiétant. Le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest en Hongrie et président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, l’a constaté crûment: Dans la plus large partie du continent, c’est l’ignorance à propos de la foi chrétienne qui se répand, avec «une perte de la mémoire et de l’héritage chrétiens».

    C’est dans ce climat, alors que l’Eglise tente d’apporter des réponses à ce que le Vatican appelle  l‘ « apostasie silencieuse » des catholiques, que le quotidien La Croix  a publié un sondage IFOP,  qui, souligne Le Monde, confirme  qu’ «  En cinquante ans, la pratique religieuse chez les catholiques s’est effondrée et le fossé s’est creusé entre les pratiquants et le reste de la population (…). »  « En 1961, 92 % des Français étaient baptisés et seuls 5 % d’entre eux n’envisageaient pas de faire baptiser leurs enfants. Aujourd’hui, 80 % se disent encore baptisés mais 25 % d’entre eux n’ont pas l’intention de transmettre cet héritage à leurs enfants. Les moins de 35 ans sont encore moins nombreux à se dire baptisés (68 %) et plus nombreux (30 %) à ne pas souhaiter baptiser leurs enfants. Selon la Conférence des évêques de France, quelque 35 % des enfants d’une classe d’âge sont baptisés et seuls 6 % se font confirmer. »

    Reste à savoir  si cette enquête a pris en compte les bouleversements démographiques de ces dernières décennies, puisqu’il n’a échappé  à  personne que dans la tranche d’âge des moins de 35 ans, les enfants de baptisés sont aussi « en concurrence » avec ceux des immigrés musulmans. Le démographe Philippe Bourcier de Carbon notait qu’en 2004 , en France,  la population née d’au moins un parent étranger de en provenance du Maghreb,  d’Afrique noire africaine ou de Turquie  était selon ses calculs de plus de 4 millions, soit 7 % de la population et près de 14 % des naissances ; la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie de 5 millions environ, soit 9 % de la population, près de 16 % des naissances .Aussi, cette population pourrait approcher, en 2030, 9,6 millions, soit 15 % de la population métropolitaine totale et donner le jour à 200 000 enfants, soit 30 % des naissances métropolitaines. A cela deux causes principales expliquait M. Bourcier de Carbon : l’accélération des flux migratoires et le maintien d’un taux de fécondité élevé pour les femmes étrangères musulmanes arrivées en France.

      « L’enquête de 1961 explique La Croix dépeint un pays encore très largement catholique. Mais l’Église, reconnue comme l’un des piliers moral et spirituel de la société, commence à se voir reprocher une forme d’intransigeance par rapport au monde. Aujourd’hui, en revanche, la religion catholique, si l’on s’en tient à la pratique, n’est plus que le fait d’une petite minorité de Français. Conséquence, la pratique, elle, enregistre une chute très importante. En 1961, un tiers des Français allait à la messe tous les dimanches. Ils ne sont plus que 6 %, alors que la proportion de ceux qui n’y assistent jamais est passée de 32 à 66 %.  Cette chute avait commencé avant 1962 et le Concile l’aurait plutôt freinée », estime Denis Pelletier, historien du christianisme contemporain ».  Un avis qui ne fait pas vraiment l’unanimité soulignons-le, et à l’évidence  le dynamisme et le renouveau  aujourd’hui,  sont plutôt   du côté  des  « tradis » que des « progressistes »…

    Il est d’ailleurs significatif,  toujours  à l’aune du concile  Vatican II et du « modernisme » qu’il a introduit dans l’Eglise, que cette enquête d’opinion souligne que nos compatriotes  sont moins nombreux  à considérer que l’institution conserve son rôle de gardien de la morale  (59 % en 1961, 40 % aujourd’hui) ou de l’ordre et des bonnes traditions (44 % contre 30 % aujourd’hui). Il n’est pas certain que ce  constat soit  un motif de satisfaction pour tous les Français…

    Jérôme Fourquet, de l’Ifop,  souligne La Croix , pointe aussi  «  une constante de la société française : le rapport à la politique et le souci d’une stricte laïcité. Déjà en 1961, dans une société pourtant de baptisés, les Français rejetaient à 76 % toute intervention de l’Église dans le jeu politique. Ils sont aujourd’hui 83 % à penser de même. En revanche, les catholiques pratiquants ont désormais une position inverse : 65 %, soit deux tiers d’entre eux, estiment que l’Église doit intervenir en politique ! Sans doute conscients de ne constituer désormais plus qu’une minorité dans la société, ils éprouvent le besoin de se faire entendre, y compris au plan politique. »

    Les medias ont noté d’ailleurs que les catholiques de France sont en pointe  dans le combat contre la légalisation du mariage homosexuel,  a titre d’exemple la  pétition contre ce projet de loi mise sur le site Internet du diocèse de Toulon,  a déjà recueilli près de 62.500 signatures en deux semaines.  

    Il s’agit en effet de ne pas perdre de vue, et les auteurs de cette enquête l’ont souligné, que l’influence de  l’Eglise, les valeurs helléno-chrétiennes qu’elle véhicule  débordent du cadre strict des   6 à 7 millions de Français catholiques pratiquants réguliers ou occasionnels plutôt marqués « à droite ».

     Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Bruno Gollnisch l’avait relevé,   le sondage réalisé par Harris-Viadeo pour l’hebdomadaire La Vie, indiquait ainsi que les jeunes catholiques «  avec  leurs exigences éthiques fortes, leurs réflexes identitaires plus marqués et leur plus grande radicalité » , avaient  voté à 37 % pour Nicolas Sarkozy et placé Marine Le Pen en deuxième position à 27 % . « Je vomis les tièdes »   (Apocalypse 3,15-16) est une parole  qui a été entendue par la jeunesse, et c’est aussi un motif d’espérance !

    http://www.gollnisch.com