Source : https://www.bvoltaire.fr/
Il y a dix jours, comme le rapportait Les Échos, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a promis des sanctions pour les entreprises partenaires du projet de gazoduc Nord Stream 2 alors qu’en décembre, des premières sanctions américaines avaient déjà visé le projet.
Or, les sanctions économiques de Washington et Bruxelles contre la Russie ne sont pas efficaces, c’est ce que soulignait déjà un rapport du Sénat français de 2018 intitulé : « France-Russie : dialogue parlementaire pour rétablir la confiance ». Elles n’ont pas amélioré la situation en Ukraine et Moscou a décidé de répliquer par une politique d’interdiction d’importation de produits alimentaires provenant de pays imposant ces sanctions. D’après un article du Financial Times de février dernier, contre toute attente, ces sanctions ont été quasiment une aubaine pour la Russie qui en a profité pour réduire ses dépenses budgétaires superflues, intensifier sa production agricole nationale et noué des partenariats avec de nouveaux pays notamment en Afrique et en Asie. Pour le Financial Times, les résultats russes sont « impressionnants ».