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anti-national - Page 354

  • Statistiques ethniques : prouvez-nous que nous avons tort

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    Par Cyril Raul, militant identitaire ♦ L’idéologie de gauche recèle aujourd’hui une forme d’obscurantisme : alors même qu’elle prétend se parer des oripeaux du progrès, elle censure la recherche à travers l’interdiction des statistiques ethniques en France. Une prohibition dont elle est à la fois garante et tributaire.

    Libérer les sciences humaines

    La submersion migratoire que nous subissons est un phénomène qui n’a tout simplement jamais été observé dans notre histoire. Nous n’avons dès lors jamais autant eu besoin des sciences humaines qu’à notre époque pour la décrire et la chiffrer, pour dresser le tableau de ce bouleversement humain. Or, censurer les statistiques ethniques, c’est supprimer un pan des sources les plus utiles au travail des démographes, des géographes ou des sociologues. Libérons ces sources, libérons le travail des chercheurs et des universitaires honnêtes. Les Christophe Guilluy, Michèle Tribalat ou autre Jean-Paul Gourévitch doivent pouvoir accéder à tous les chiffres, sans restriction ni tabou. À l’instar de leurs homologues des pays anglo-saxons, où le poids de l’idéologie sur la recherche est beaucoup moins prégnant qu’en France.

    Dissiper le flou

    Certes, il existe aujourd’hui de nombreuses sources chiffrées sur l’immigration. Et même de plus en plus, notamment grâce à de récentes recherches fondées sur l’onomastique (1). Mais l’absence des statistiques ethniques laissera toujours un vide, une brèche grâce à laquelle les données à notre disposition seront systématiquement relativisées, retournées, noyées, voire raillées par quelques experts-idéologues surmédiatisés bien moins scientifiques que militants (2). Ces derniers savent manier habilement les statistiques imparfaites et les chiffres lacunaires pour mieux entretenir le flou.

    Face à ces vieilles techniques d’enfumage, les statistiques ethniques présentent un triple avantage : elles sont simples, nettes et incontestables. Elles ne laissent que peu de place au relativisme et aux interprétations biaisées de la gauche universitaire.

    Une raison qui explique sans doute la quasi-absence de débats dans le monde de la recherche sur l’opportunité d’autoriser les statistiques ethniques (3), dans un univers penchant fortement à gauche de l’échiquier politique. Des chercheurs contre la libération des sources : voilà bien une position paradoxale, car tout scientifique devrait au contraire militer contre la censure des sources, cette matière première à partir de laquelle se façonne tout travail de recherche sérieux.

    Chiffrer le ressenti

    En autorisant les statistiques ethniques, nous aurions enfin les réponses aux questions les plus taboues et polémiques de notre société. Qui peuple nos prisons ? Quel est le profil des délinquants ? Qui sont les premières victimes des violences raciales ? Qui touche les aides sociales ? Sans oublier bien d’autres domaines de recherche tels que l’engorgement des urgences hospitalières et des tribunaux, les accidents de la route, le harcèlement de rue ou la violence à l’école. Les statistiques ethniques éclaireraient les vérités enfouies, elles révéleraient les évidences grâce à une nouvelle cartographie du réel. Elles transformeraient nombre de pressentiments en certitudes, nombre d’impressions en convictions.

    Mais à ce jour, la submersion migratoire dont nous éprouvons tous les jours les effets dévastateurs n’est pas précisément ni clairement chiffrée. En l’absence de chiffres autorisés, il sera toujours aisé pour les experts de gauche de nous taxer de biais cognitif, de relativiser notre ressenti et de disqualifier notre discours.

    Et s’ils avaient raison ? Et si la situation de notre pays était moins pire que ce que notre expérience personnelle nous laisse croire ? Tous nos constats sur l’immigration, la dissolution de notre identité ou le racisme anti-blanc ne seraient-ils pas en fait que les fruits d’une interprétation très subjective et pessimiste de la réalité ?

    Nous ne pouvons plus laisser la place au doute. Dissipons définitivement l’incertitude. Messieurs les experts pour qui la submersion migratoire n’existe pas, les Clément Viktorovitch ou les Hervé Le Bras, militez avec nous pour la légalisation de statistiques ethniques : prouvez-nous une bonne fois pour toutes que nous avons tort.

    Cyril Raul 08/08/2019

    (1) L’onomastique est l’étude des noms propres. Saluons ici l’avancée que constitue le travail de Jérôme Fourquet dans son ouvrage L’Archipel français (Seuil, 2019), dans lequel l’auteur a recours à l’onomastique pour déterminer le nombre de naissances d’enfants portant un prénom musulman chaque année en France.

    (2) On songe par exemple ici à Clément Viktorovitch, professeur de rhétorique à Sciences-Po Paris et passé maître dans l’art de l’enfumage chiffré, comme ici face à Charlotte d’Ornellas.

    (3) Citons néanmoins l’ouvrage de Michèle Tribalat, Statistiques ethniques, une querelle bien française, (L’Artilleur, 2016) qui avait tenté d’ouvrir le débat sur le sujet.

    Source : Les Identitaires.com

    https://www.polemia.com/statistiques-ethniques-prouvez-nous-avons-tort/

  • Soros : “L’Occident doit tomber avant qu’un seul gouvernement mondial ne soit établi”

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    George Soros est un “philanthrope“ milliardaire qui est devenu connu comme l’homme qui a liquidé la Banque d’Angleterre lorsqu’il a gagné un bénéfice étonnant de 1 milliard de dollars en 1992 lors de la crise financière du célèbre vendredi noir. Ces jours, Soros est plutôt connu pour être politiquement actif dans l’élaboration et l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial.

    Ndlr : Son Open Society Institute est présente dans plus de 60 pays et dépense environ 600 millions de dollars par an pour tolérer les idées que George Soros veut promouvoir. Soros et ses organisations ont joué un rôle clé dans certaines révolutions dans le monde au cours des dernières décennies, mais l’objectif principal pour George Soros est aujourd’hui de mener à bien un changement politique mondial.

    Soros, le shelob du Nouvel Ordre Mondial

    Ndlr : Chaque fois que nous parlons de George Soros, nous sommes presque sûrs d’être traités de “complotiste paranoïaque“ ; C’est le meilleur moyen trouvé par les belles âmes de la conscience démocratique afin de discréditer quiconque essaie d’expliquer le rôle des élites technocratiques dans la création et la manipulation des crises internationales qui tournent le monde à l’envers.
    Soros discute de la création d’un Nouvel Ordre Mondial, il parle de la nécessité d’une baisse contrôlée du dollar américain et parle du besoin à long terme d’une monnaie mondiale. 
    Et la question qui subsiste est souvent celle-ci: “S’il y a vraiment un tel secret du gouvernement mondial, alors, où est-il, et dites-nous qui le dirige ?”

  • Une mère de famille condamnée : le problème du retour des djihadistes subsiste

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    On peut trouver la sanction trop forte ou trop faible, selon le point de vue qu’on adopte. Une femme de 37 ans, qui avait séjourné pendant neuf mois en Syrie avec ses enfants, âgés de 9, 7 et 5 ans, a été condamnée à sept ans de prison. Après l’attentat de Nice, elle avait rejoint les combattants djihadistes. Pour fuir son mari, un Italien converti à l’islam, violent et jaloux, selon son avocat. « Un départ préparé, dissimulé et pensé comme définitif », estime le tribunal. Jugez-en plutôt.

    Revenue en Turquie, puis expulsée en Italie et incarcérée en France en vertu d’un mandat d’arrêt, elle était en possession de documents officiels d’Ahrar al-Cham, un groupe terroriste salafiste. Sur son téléphone, on a trouvé des photos de propagande djihadiste, d’enfants morts et d’enfants soldats. Avant son départ, elle avait vidé les comptes bancaires de ses enfants et détruit son téléphone portable, ce qui accrédite la thèse de la préméditation. Apparemment, elle n’était pas partie faire du tourisme.

    Sa version est tout autre. Elle voulait rejoindre « un combattant » avec qui elle entretenait des relations sur Internet et qu’elle a épousé dès son arrivée sur le sol syrien. Un roman à l’eau de rose, en quelque sorte. Ce que plaide aussi son avocat : « C’est un homme qu’elle rejoint, pas une idéologie, pas un groupe », a-t-il déclaré, sa cliente n’étant coupable que d’« avoir mis ses enfants en danger ». Le tribunal a d’ailleurs accordé un euro de dommages et intérêts aux trois enfants, « traumatisés par ce long séjour en Syrie ». Pas cher payé.

    Qu’on estime le jugement trop sévère ou trop indulgent, force est de constater qu’il occulte de nombreux aspects du problème. La dépêche AFP ne dit rien de ce qu’il adviendra des enfants. Seront-ils confiés à l’ancien père ? Placés dans une famille d’accueil ? Soumis à un suivi médical et psychologique ? Plutôt que de se soucier du sort de leur mère, c’est au devenir de ses enfants, victimes du fanatisme, qu’il faudrait songer.

    On peut regretter, aussi, l’absence de réaction des autorités publiques. Si la peine, assortie d’une période de sûreté des deux tiers, est supérieure aux réquisitions du parquet, qui avait demandé six ans, que deviendra la détenue à sa sortie de prison ? De nationalité italo-marocaine, restera-t-elle en France ? Lui remettra-t-on ses enfants ? Continuera-t-elle d’être d’être surveillée et contrôlée ? On entrevoit, à partir de ce cas particulier, les problèmes posés par le retour, en France, de familles de djihadistes.

    Il faut dénoncer, également, l’hypocrisie d’une politique qui combat officiellement le terrorisme islamique mais entretient des relations amicales avec des pays dont chacun sait qu’ils ont soutenu ou soutiennent, directement ou indirectement, des mouvements terroristes. Ce n’est pas demain la veille ! En attendant, nos dirigeants se contentent de réagir au jour le jour, en fonction des circonstances. Ou de faire semblant d’agir. Ils ne gouvernent pas, ils bricolent.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/une-mere-de-famille-condamnee-le-probleme-du-retour-des-jihadistes-subsiste/

  • Les chiffres inquiétants de la criminalité en France

    gyrophare-de-police.jpgSelon les informations du Figaro, les crimes ont connu une très forte augmentation au printemps 2019. La guerre des clans explique en partie cette tendance.
    La chronique des faits divers n’en finit plus d’exposer des crimes et assassinats en tout genre. Une tendance confirmée par les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur.
    Comme le révèle Le Figaro ce mercredi 7 août, le nombre d’homicides, qui comprend également les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, a explosé de 16 % lors du dernier trimestre. 248 crimes ont ainsi été commis entre le 1er mai et le 31 juillet 2019. « Quelque 101 faits d’homicides ont été enregistrés en juillet 2019, après 75 en juin et 72 en mai », indiquent au Figaro les statisticiens de Beauvau.
  • « L’hôpital qui se moque de la charité »: Macron ose interpeller Moscou sur l’usage excessif de la force !

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    Depuis sa forteresse de Brégançon, Emmanuel Macron a eu le culot de demander au Quai d’Orsay de manifester son fort mécontentement auprès du Kremlin après les manifestations d’opposition qui, depuis plusieurs samedis, perturbent la capitale russe.
    Dimanche, en effet, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a adressé à Moscou un communiqué dans lequel « la France rappelle son attachement à la liberté d’expression dans toutes ses composantes, y compris celle de manifester pacifiquement et de participer à des élections libres et transparentes ». Dans un tweet émanant de France Diplomatie, la langue s’est faite plus virulente encore : « La France condamne ces interpellations et l’usage excessif de la force qui les a entourées ».
    La police moscovite, en effet, venait d’interpeller 600 manifestants, mais si elle ressemble comme à un frère à sa collègue parisienne, dans son uniforme de Ninjas, on l’a vue employer des méthodes bien plus orthodoxes que celles que M. Castaner a adoptées pour calmer les Gilets jaunes.
    À Moscou, pas de LBD bien que la manifestation n’eût pas été autorisée, qui réclamait l’ouverture aux candidats de l’opposition des élections locales prévues le 8 septembre prochain.
    Le communiqué français a du faire sourire Vladimir Poutine. En 36 samedis jaunes, la police française n’a-t-elle pas interpellé plus de 15.000 gilets jaunes, procédé à 8.700 gardes à vue, blessé 4.190 manifestants, dont 24 ont perdu un œil ou une main ? N’y a-t-il pas eu douze morts sur les fameux ronds-points de la liberté ? Un bilan qui aurait dû faire tomber un gouvernement dans un pays où règne la démocratie.
    Alors, n’est-ce pas un peu osé de critiquer Moscou pour ces interpellations ? N’est ce-pas l’hôpital qui se moque de la charité, qui oublie un peu vite ces mois jaunes pendant lesquels gendarmes et policiers ont réprimé comme jamais un mouvement social d’une ampleur inégalée ?
    J’ignore si Vladimir Poutine a tancé Emmanuel Macron sur la manière dont il a voulu mater la rébellion jaune, lors de leur déjeuner à Brégançon. Mais j’ose espérer que notre Président est resté très modeste sur le sujet.
    De dures batailles l’attendent à la rentrée. Demandera-t-il à son ami Castaner de lancer des milliers de grenades de désencerclement et autres lacrymo contre ceux qui vont descendre dans la rue contre les lois à venir : retraite, PMA et autres inventions laremiennes qui ne plairont pas forcément à la majorité des Français ?
    Oui, septembre et octobre seront chauds. L’Élysée recevra-t-il quelques injonctions du Kremlin ?Floris de Bonneville pour bvoltaire.fr
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ «L'hôpital se fiche de la charité» : Moscou ironise sur les condamnations des arrestations en Russie

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/macron-ose-interpeller-moscou-usage-excessif-force.html

  • Immigration, violence, insécurité à Nantes et partout en France. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » [L’Agora]

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    Des mômes se font frapper, taillader à la sortie des bars.
    Les petites racailles se flinguent pour contrôler le marché de la drogue, les migrants déferlent, squattent, errent, rodent, agressent, et déferlent encore, les roms cambriolent à tout va.
    La société multiculturelle, à Nantes et ailleurs, tient toutes les promesses des Cassandre et pourtant, personne ne semble prendre la mesure de la chute.
    La chute, certains attendent qu’elle advienne, comme un grand soir, avec un black-out électrique et l’arrêt des trains et des avions.
    Pourtant la chute a déjà eu lieu, et ce qui subsiste, ce sont des mouvements du corps, des réflexes nerveux, tels ceux du chat que la voiture a percuté.
    Ce policier qui demande les papiers de la dame parce qu’elle a mis deux roues dans la voie de bus, mais qui n’est pas en bas du lycée squatté par des centaines de clandestins.
    Ce jeune qui s’engage dans l’armée par tradition et instinct et qu’on envoie combattre les islamistes payés pas le chômage en France.
    Ces impôts payés de toutes parts, sur la moindre activité, collectés mécaniquement et aussitôt déversés à une foule d’improductifs, haineux parfois, comme des fauves indomptables, venus eux-mêmes s’enfermer dans la cage dorée.
    Ces ministres et ces élus, qui n’ont à la bouche que la République, quand le champagne finit de rincer les mets les plus fins.
    La chute est en cours. 
    D’autres pans de l’édifice s’amoindriront et s’effondreront.
    C’est une étrange expérience de vivre cela autrement que de regarder la carte et les récits lointains de la chute de Rome.
    Dans la chute nous ne sommes pas moins que nous-mêmes.
    Nous avons appris que le pantin étatique, s’il reste fort en apparence quand il déploie ses zombies, est faible de ce qui seul justifie son existence, la sécurité commune.
    Déjà les gens qui ont compris s’organisent en solidarité.
    Bientôt les espaces de relâchement de l’ancien ordre nous mettrons face à notre nécessaire réorganisation, locale dans un premier temps.
    Déjà les temps durs forgent une jeunesse qui ne veut plus subir.
    Une jeunesse qui ne se laisse pas faire et qui se bat, un peu pour rien, mais au moins pour montrer qu’elle n’est pas dégénérée et faible.
    Tous les dogmes qui ont mené à cette situation sont battus en brèche.
    La société multiculturelle ne pouvait exister que sur un ordre policier très dur assisté d’une justice non moins sévère.
    C’est le modèle américain, et certains de nos amis semblent encore en rêver, comme un moindre mal, en adulant les chefs étrangers réputés couillus et brutaux.
    La justice et la police forment un duo solide pour combattre ceux qui se lèvent en parallèle de ses manquements, en aucun cas pour faire tenir l’édifice hasardeux du vivre ensemble.
    “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve” .
    Wilfried Van Liempd
    Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
    Crédit photo : DR
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  • Grande muette : le général De Gaulle aurait-il dû signer l’appel du 18 juin “Monsieur De Gaulle” ?

    Grande muette : le général De Gaulle aurait-il dû signer l’appel du 18 juin “Monsieur De Gaulle” ?

    Note préalable : Nous ne sommes pas gaulliste, et cet article ne s’intéresse pas à De Gaulle en tant que tel !

    C’est, en creux, la question qu’on aimerait poser au Général Lecointre, actuel CEMA (chef d’état-major des armées), suite aux propos qu’il a tenus devant la représentation nationale, et qui sont par ailleurs rapportés et analysés par le blog OPEX 360.

    Le CEMA a exactement dit :

    cema-l2.jpgJe me suis exprimé tout à l’heure devant un certain nombre de généraux en 2section en leur disant que je comprenais que M. Untel ait envie de faire de la politique et de s’engager pour être député, sénateur ou maire, mais que je ne comprenais pas que le général Untel en 2e section le fasse, et que si je comprenais bien que M. Untel prenne publiquement fait et cause pour telle ou telle liste, je ne comprenais pas que le général ou l’amiral Untel fasse des déclarations publiques de cette nature. Pour moi, c’est une remise en cause de la stricte neutralité politique des armées, qui est fondamentale et que nous devons préserver comme un bien extrêmement précieux.

    Aucun nom n’a été cité, mais quelques-uns nous viennent facilement à l’esprit, de Piquemal à Tauzin en passant par Dary, ou encore, du côté de la Macronie, Trinquant…

    Cette protestation de loyauté à l’égard de l’exécutif politique du moment a quelque chose d’étrange pour un régime politique et son armée qui ont Charles De Gaulle pour héros et incarnation de la légitimité et de l’honneur. Or il fut en son temps rebelle à l’exécutif en place, légitimant sa prise de position de dissident précisément par son état militaire, et son grade de général. Il y a là une incohérence majeure.

    Cette incohérence se double d’un dramatique manque de lucidité quant à la situation actuelle de notre pays, et cette position légaliste méconnait totalement notre état de déréliction, et les hypothèses croissantes de notre effondrement, et encore la responsabilité immense qu’y ont nos élites républicaines, et les exécutifs successifs devant lesquels le CEMA voudrait voir les généraux muets.

    Bien au contraire, le fait que des officiers généraux, fussent-ils en 2ème section (une position de simili-retraite, voir l’article du blog cité ci-dessus), s’expriment ès-qualité à ce sujet, est tout à leur honneur et à celui des armées, et le silence veule sinon complice de beaucoup d’autres est au contraire le témoignage d’une collaboration tacite à notre propre décadence. Au moins la collaboration d’une partie de l’État français pouvait-elle s’expliquer par le fait qu’elle se faisait avec le canon du Schmeisser sur la tempe, ce qui n’est pas franchement le cas aujourd’hui.

    Le général Lecointre, ainsi que tous ses camarades lourdement étoilés, devraient consacrer un peu de leur très court temps libre à se projeter dans quelques années, et s’interroger sur le jugement qui sera porté sur leur strict cantonnement à la seule chose militaire au sens technique et opérationnel, et à leur silence quant aux débats essentiels à la destinée nationale.

  • Allemagne : un ancien général accuse Merkel de pratiquer une politique anti-allemande et rejoint l’AfD

    « J’ai été horrifié que la politique d’ouverture des frontières se poursuive si brutalement. »

    L’ancien général allemand Joachim Wundrak, trois étoiles, veut devenir maire de Hanovre sous les couleurs de l’AfD. Il accuse la chancelière allemande d’une politique « anti-allemande » visant à « dénationaliser » l’Allemagne.

    Monsieur Wundrak, vous avez été membre de la CDU pendant six ans. Vous avez démissionné en 2014, pourquoi ?

    A l’époque, j’ai constaté que la politique migratoire du gouvernement fédéral était complètement hors de contrôle et que la police fédérale était même empêchée de rétablir l’ordre.

    Qu’avez-vous pensé quand la crise des réfugiés a éclaté un an plus tard ?

    J’ai été horrifié que la politique allemande d’ouverture des frontières se poursuive aussi brutalement. Mais je n’ai pas rejoint l’AfD à ce moment. J’espérais que la dissolution des frontières n’était pas un calcul politique.

    Vous sous-entendez donc une perte délibérée de contrôle de la part du gouvernement ?

    Je n’irais pas aussi loin : Bien entendu, l’Etat ne voulait pas perdre le contrôle. Mais il l’a accepté avec sa politique. En 2017, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu’elle ne voyait pas ce qu’elle aurait dû faire différemment. En d’autres termes, rétrospectivement, elle n’a rien compris. Quand j’ai entendu cela, j’ai décidé de rejoindre l’AfD. Mais j’y ai bien réfléchi. Parce que je savais qu’il y avait des risques. […]

    [,,,]

    Friedrich Merz, politicien de la CDU, a récemment déclaré dans une interview au journal « Bild » que son parti risque de perdre le soutien de la police et de l’armée. A-t-il raison ?

    C’est certainement un problème pour la CDU/CSU. L’AfD est le seul parti qui soutient pleinement la Bundeswehr [NDLR : l’armée allemande]. Cependant, l’appui de l’AfD dans les milieux policiers est susceptible d’être encore plus important que parmi les soldats.

    Pour quelle raison?

    Parce que les camarades de la police constatent tous les jours dans la rue les dérives de la politique allemande. Ils se trouvent aux premiers rangs, au front.

    Hier, votre parti vous a désigné comme candidat aux élections municipales de Hanovre avec 98 % d’approbation. Dans votre discours, vous avez décrit la liberté, la raison et la responsabilité comme étant des termes clés de votre vie. L’AfD est-il un parti raisonnable?

    Oui. Mais savez-vous une chose? Personne ne lit notre programme. Si vous le lisez, vous aurez une impression différente de ce parti. Le programme de l’AfD d’aujourd’hui s’inscrit dans le droit fil du programme de la CDU de 2003 et j’ai même juxtaposé les deux programmes une fois. En écoutant les discours de l’AfD au Bundestag, je dois dire que c’est du pur bon sens.

    […]

    Lors de votre première apparition, vous avez déclaré que « lorsqu’une grande partie du spectre de la gauche, y compris la chancelière d’un parti autrefois plutôt conservateur, se positionne comme anti-allemand, cela signifie que beaucoup de choses ont dû mal fonctionner ». Qu’entendez-vous par « anti-allemand » ?

    Je veux parler de la tendance de l’Allemagne à s’éloigner de plus en plus de l’État-nation. Madame Merkel a prêté serment sur l’Allemagne, mais elle a déjà du mal à parler d’un peuple allemand. Elle préfère parler de « population ». Beaucoup de politiciens allemands ont du mal à s’engager pour leur propre nation. Même la protection de leurs propres frontières n’est plus un objectif prioritaire. L’Allemagne cède de plus en plus de souveraineté à l’UE, à la Banque centrale européenne et aux organisations supranationales. Je ne pense pas que ce soit juste. L’État-nation est la première forme d’organisation de l’Allemagne. Là où les structures deviennent trop grandes, un esprit antidémocratique émerge rapidement.

    […]

    Nzz.ch

    http://www.fdesouche.com/1247249-allemagne-un-ancien-general-accuse-merkel-de-pratiquer-une-politique-anti-allemande-et-rejoint-lafd

  • Migrants: Malte et l'Italie refusent le débarquement du navire humanitaire Open Arms

    Open Arms.jpgLe navire humanitaire se trouve en mer Méditerranée avec 121 migrants à son bord. Malte et l'Italie ont tout deux refusé de laisser débarquer l'Open Arms et Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien, est allé jusqu'à menacer de saisir le bateau.
    Le bateau Open Arms, de l'ONG espagnole Proactiva, qui navigue depuis six jours en Méditerranée avec 121 migrants à bord, s'est vu refuser tout débarquement à Malte et Matteo Salvini lui a interdit mercredi toute entrée dans les proches eaux italiennes.
    "L'Open Arms est depuis six jours en Méditerranée, et maintenant il menace d'entrer en Italie. Il aurait eu tout le temps de rejoindre l'Espagne", a écrit le chef de la Ligue sur Twitter

    "Que l'Open Arms ne l'oublie pas, les eaux territoriales italiennes sont fermées pour lui et nous sommes prêts à confisquer le navire", a ajouté Matteo Salvini.

    [...]
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