Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 517

  • Médias traditionnels contre réseaux sociaux : une guerre de l’information ?

    Twitter-1-600x327.jpg

    Découvrez cet entretien avec Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à l’université Pierre et Marie Curie, et président du comité d’éthique du CNRS.

    Il réagit à la décision du CSA d’examiner la couverture médiatique des manifestations des Gilets jaunes.

    https://fr.novopress.info/213140/medias-traditionnels-contre-reseaux-sociaux-une-guerre-de-linformation/

  • Quand Macron évoquait la force illégitime de l’Etat et défendait un voyou contre les policiers

    Quand Macron évoquait la force illégitime de l’Etat et défendait un voyou contre les policiers

    Cette archive sur le compte facebook d’Emmanuel Macron, où il dénonçait les violence policières et défendait la crapule Théo, tombe bien mal :

    Les violences policières qui ont eu cours il y a deux jours à Aulnay-sous-Bois nous rappellent à cette exigence absolue. Les enquêtes en cours diront précisément comment il faut qualifier juridiquement ces faits. Mais comment ne pas être choqué par ce qui est arrivé à Théo ?

    Parce qu’à Aulnay, c’est la force illégitime de l’Etat qui a eu cours et la dignité d’un jeune garçon, d’une famille et d’un quartier, qui a été mise en cause.

    Je tiens à rendre hommage à Théo et à son entourage. Alors que tout semble les pousser vers la haine et la révolte, ils font preuve d’un formidable sang-froid. Depuis plusieurs jours, ce sont eux qui incarnent la responsabilité. Ce sont eux qui refusent l’escalade de la violence. Ce sont eux qui en appellent à la patience et à la confiance dans nos institutions. Ils sont habités par un grand esprit de responsabilité. Je leur souhaite un retour à la vie normale le plus rapide possible.

    https://www.lesalonbeige.fr/quand-macron-evoquait-la-force-illegitime-de-letat-et-defendait-un-voyou-contre-les-policiers/

  • Emmanuel Macron, premier des pyromanes, par Ivan Rioufol

    9150-p2-macron.jpg

    Dans une France inflammable, il est irresponsable de jouer avec les allumettes. Or c’est ce que fait Emmanuel Macron depuis le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des Gilets jaunes. Le crescendo dans la violence est attisé par un pouvoir incapable de se résoudre à l’apaisement et à la bienveillance, ces mots portés naguère par la macronie. Il est évidemment choquant d’avoir vu, samedi à Paris lors d’une énième manifestation, un gendarme pris à partie par un boxeur. La porte d’entrée du porte-parolat du gouvernement, laissé sans protection policière, a également été enfoncée par un porte-palette. Benjamin Griveaux a fui par une porte dérobée. C’est lui qui, le 4 janvier, avait promis : “Nous allons aller plus loin dans le changement, être plus radicaux. Peut-être avons-nous trop composé avec certains conservatismes. Nous allons changer cela“. C’est Griveaux qui avait également qualifié les Gilets Jaunes d’”agitateurs” accusés de vouloir “renverser le gouvernement”. Mais à quoi rime d’agiter le chiffon rouge ? Le chef de l’Etat est le premier des pyromanes.

    Dans ses vœux du 31 décembre, il ne s’est pas contenté d’associer les Gilets jaunes à “une foule haineuse“. Macron a aussi assuré que cette France enracinée s’en prenait “aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels“, dans un amalgame qu’il interdit quand il s’agit de juger les dérapages des minorités protégées. Ce choix de la rupture avec son peuple est une stratégie démente. L’observateur ne compte plus les insultes présidentielles contre “ceux qui ne sont rien” ou la “lèpre qui monte”. Les blessures narcissiques de Macron ne l’autorisent pas à ces montées aux extrêmes. Les Français révoltés ne sont sans doute pas toujours adroits ni délicats. Mais ce ne sont pas des brigands, ni des canailles, ni des sous-hommes.

    Ce lundi, Gérald Darmanin a concédé sur RTL qu’il fallait “distinguer” entre les Gilets jaunes et les ultra-violents. A la bonne heure ! C’est ce ministre qui avait dit il y a peu avoir vu “la peste brune” dans des mobilisations sur les Champs-Elysées. Bruno le Maire avait parlé, lui, de “dérives homophobes et racistes“. Dès dimanche, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, avait tempéré : “On fait très clairement la distinction entre ceux qui manifestent de façon légale et ceux qui se sont engouffrés dans la brèche des désordres”. Faut-il voir dans ces tardives réflexions de bon sens l’aveu de l’échec de la diabolisation des Gilets jaunes ? Il est en tout cas navrant d’avoir assisté, durant près de deux mois, au naufrage d’un pouvoir à ce point incapable d’entendre la voix du peuple d’en bas. Celui-ci ne pardonnera pas avant longtemps d’avoir été si injustement assigné à un rôle d’abruti ou de fasciste.

    Ce terrorisme intellectuel à front de taureau, relayé par des commentateurs réduits à insulter des malheureux, restera une tache sur une macronie qui se prétendait exemplaire. Il est à craindre que cette caste désormais assiégée ne poursuive dans sa fuite en avant suicidaire, en gardant ses œillères. Il y a une incohérence à inviter les Français à participer désormais au “grand débat”, tout en laissant comprendre que le président n’en fera encore qu’à sa guise. A l’issue du conseil des ministres de la rentrée, vendredi, Macron a fait savoir qu’il entendait aller “plus loin, plus vite, plus fort, plus radicalement dans les changements”. Plus loin, plus vite, plus fort, plus radicalement : le désir mimétique, décrit par René Girard, va-t-il poursuivre son terrible engrenage ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 7 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

    Le mythe de la Cinquième – La République sans la Révolution ? En finir avec l’idéologie républicaine

    Lu ici :

    C’est un précepte évangélique que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. Nos républicains sincèrement amoureux de la France devraient en prendre graine, car il n’est pas certain que leur position fasse montre d’une cohérence à toute épreuve. La République a plus d’un siècle maintenant, et un retour sur expérience est non seulement possible, mais sans doute bienvenu. Or, que montre un simple regard rapide ? Deux guerres mondiales, dont la première a connu une paix boiteuse, et dont la seconde a été perdue en trois semaines ; une décolonisation bâclée et entachée de crimes, dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences en ce qui concerne l’Algérie et l’Afrique noire ; un large mensonge sur les « conquêtes sociales », dont les plus significatives ont été le fait des catholiques sociaux antirépublicains au XIXe siècle, avant l’avènement de la République, et contre la gauche, qui craignait que cela fasse mentir son dogme de la lutte des classes ; une pérennisation de la division des Français par l’anticléricalisme ; une contradiction mortelle entre la prétention de maintenir une morale chrétienne et l’effort constant pour  détruire la religion qui la justifiait ; enfin, une double soumission, après 1945, au pouvoir américain et à l’idéologie marxiste, qui a conduit à faire de la France la couveuse de beaucoup des grands criminels du XXe siècle, de Hô Chi Minh à Khomeiny – et rappelons que le Parti communiste chinois a été fondé dans la Concession Française de Shanghaï. Sur le plan institutionnel, cinq républiques en cent cinquante ans, pour une monarchie en huit cents ans ; sur le plan international, le passage du premier rang parmi les pays, disputé avec l’Angleterre, au cinquième ou sixième. La République a dilapidé en quelques décennies le patient acquis de la Monarchie. Si l’on est honnête, il n’y a franchement pas de quoi pavoiser !

    Oui, mais voilà, nous avons la Cinquième, la République gaullienne avec ses institutions stables et solides, des institutions à toute épreuve, aptes à répondre à toutes les crises.

    Parlons-en. On peut faire remarquer tout d’abord aux chantres de la Cinquième que, née de la crise algérienne qui a emporté la Quatrième, elle-même n’a été confrontée jusqu’ici qu’à une crise majeure, mai 68, alors qu’elle n’avait que dix ans d’âge et que son fondateur était toujours au pouvoir. La preuve de sa solidité est donc mince.

    Quant à sa stabilité, rappelons que la Constitution a connu depuis 1958 une vingtaine de modifications : les lois fondamentales de la Monarchie étaient autrement plus stables. A ceci, on répond communément que la plupart des modifications sont dues à l’intégration européenne, et c’est vrai, et que cette intégration a été initiée sous la Quatrième, et c’est encore vrai. Mais si la stabilité des institutions républicaines est incompatible avec l’Union Européenne, il ne fallait pas entrer dans l’Union, ou plutôt, puisque c’était fait, en sortir ; si on accepte cette Union en perpétuelle construction, on accepte le principe d’une instabilité chronique de la constitution. Or, si la constitution définit les institutions, son instabilité rend celles-ci instables, et la République avec elle.

    Qui plus est, le passage du septennat au quinquennat, pour le mandat du Président, n’a pas été, que l’on sache, commandé par l’Union Européenne.

    De surcroît, l’instabilité institutionnelle s’est toujours doublée d’une forte instabilité juridique : la République, de quelque numéro qu’elle soit, a toujours été en insurrection permanente contre sa propre légalité, et elle ne peut pas ne pas l’être étant donné qu’elle repose sur un principe révolutionnaire, c’est-à-dire un principe de changement permanent. Or, qu’on n’aille pas nous dire qu’il en va autrement avec la Cinquième : sa constitution l’inscrit ouvertement dans l’héritage de 1789. Il arrive un temps où il faut assumer ses choix : 89, ou la stabilité, mais on ne peut pas avoir l’un sans l’autre.

    Tout ceci n’a pas échappé au regard des plus sagaces, ou des moins prévenus. Mais on entend souvent dire alors que la Cinquième souffre du fait qu’elle a été faite sur mesure pour le général de Gaulle. A la bonne heure ! Imagine-t-on une Monarchie taillée, telle une cotte de mailles, pour le seul Louis XIV, ou pour son aïeul saint Louis ? Un régime serait donc fait pour une personne ? Si telle a été la pensée de de Gaulle, c’est assurément la plus grande injure qu’il ait faite aux Français. Nous laissons les historiens éclaircir ce point.

    Mais cette histoire de République couturière va loin, car ne faut-il pas voir l’origine du mythe de la stabilité de la Cinquième dans le fait qu’elle a survécu… à son fondateur ?! Quel exploit en vérité, quelle gloire pour des institutions que de perdurer plus que dix ou quinze ans ! Le père Ubu n’est pas loin.

    Il ne faut pas oublier, enfin, que, sur un plan politique et social, la Cinquième, c’est celle qui a vu la plongée à vitesse accélérée de la France dans le matérialisme le plus effréné – c’était l’heure du Concorde. Le terrain était préparé, certes, l’emprise de la société de consommation à l’américaine a joué pleinement, c’est vrai. Mais à tout le moins faut-il constater que la Cinquième a été impuissante à s’y opposer, si elle ne l’a pas encouragée positivement. Et le grand homme lui-même, pourtant adversaire farouche des américains, qu’a-t-il fait, sinon assimiler le progrès à la machine à laver et au frigidaire, et l’ordre au fait de ne pas bambocher et de se tenir bien à table ? Quelle grandeur en effet, quelle hauteur de vue !

    De manière plus grave encore, peut-être, de Gaulle et la Cinquième, c’est le maintien du pouvoir communiste sur les esprits, à travers le monde de l’éducation et de l’édition. On pourra une nouvelle fois trouver des excuses : cette fois, c’était l’URSS qui était puissante…

    De quelque manière qu’on l’envisage, cette « monarchie républicaine » n’est en réalité qu’une République monarchique, c’est-à-dire un régime qui concentre, et de plus en plus, le pouvoir entre les mains du Président, avec charge à lui de prendre en main la Révolution. La Cinquième République, c’est la Révolution par le monarque – quand la Troisième, c’était la Révolution par le Parlement, comme à la belle époque, la guillotine sur la place publique en moins ; les autres ne comptent pas.

    En définitive, la Cinquième est bien l’achèvement de l’idée républicaine : c’est la Révolution installée dans les dorures des palais. Son triomphe.

    Peut-on être amoureux de la France et être républicain ? Oui, si l’on ne sait pas ce que l’on dit, d’un côté ou de l’autre. Ou, ce qui revient au même, si l’on confond, une fois de plus, le réel avec une idée. Comme le dit si bien de nos jours un certain locataire, « on ne bâtit rien sur des mensonges. » Sur des illusions non plus.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mythe-de-la-cinquieme-la-republique-sans-la-revolution-en-finir-avec-lideologie-republicaine/

  • Femmes Gilets jaunes : «On manifeste pour le logement, les mères isolées, les femmes précaires»

    gilets-jaunes-women-holding-a-frenc-26127987-600x400.jpg

    Au lendemain de l’ Acte 8 du mouvement, des centaines de femmes Gilets Jaunes ont décidé de manifester aux quatre coins de la France.

    Sophie Tissier, 40 ans, « mère isolée de deux enfants », explique ainsi au mégaphone être au RSA depuis deux ans et demi :

    C’est très difficile pour nous d’être mises en lumière dans la société en tant que femmes. Or nous sommes plus pacifiques que les hommes et on veut mobiliser de façon pacifique. (…) On est très nombreuses dans les manifestations, sur les ronds-points, car on est plus touchées par le travail précaire.

    Les slogans visaient principalement le président de la République : « Macron démission », « Macron, t’es foutu, les gonzesses sont dans la rue » ou encore « Macron, si tu ne viens pas, c’est nous qui venons chez toi ».

    « Le gouvernement veut nous faire passer pour des casseurs, mais aujourd’hui nous sommes des mères, des grands-mères, nous sommes les filles, les sœurs de tous les citoyens, et nous voulons dire que (…) notre colère est légitime. C’est lors des crises sociales que les droits des femmes sont le plus en danger », a déclaré pour sa part, la manifestante Chloé Tessier.

    https://fr.novopress.info/213126/femmes-gilets-jaunes-on-manifeste-pour-le-logement-les-meres-isolees-les-femmes-precaires/

  • Près de Toulouse, deux gardiens de prison fichés « S » sont soupçonnés de radicalisme islamiste

    Deux surveillants de la maison d’Arrêt de Seysses, près de Toulouse, et de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn) embarrassent l’administration pénitentiaire.

    L’affaire fait plus qu’embarrasser l’administration pénitentiaire. Selon les informations de Mediacités, deux gardiens de prison, l’un travaillant à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), l’autre à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn), sont suspectés de radicalisation islamiste. Les deux surveillants font l’objet d’un suivi étroit par la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Nationale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a une compétence nationale.

    Ces deux gardiens de prison sont non seulement fichés « S » mais inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT), bien plus sélectif

    Mediacités

    http://www.fdesouche.com/1138157-pres-de-toulouse-deux-gardiens-de-prison-fiches-s-sont-soupconnes-de-radicalisme-islamiste

  • La Macronie, ou la crise de la démocratie

    32801533620_a982f6835f_b-845x475.jpg

    Dans une société d’images, la violence ne révèle pas toute sa réalité. Paris et plusieurs villes, comme Bordeaux et Rouen, ont été le théâtre d’affrontements entre des « gilets jaunes » et les forces de l’ordre, le 5 janvier dernier. Sachant que n’est « gilet jaune » que celui qui revêt un gilet jaune. Qui représente qui, dans une crise généralisée de la représentation ? Tant que les policiers et les militaires accepteront de servir de chair à canon en vue d’une stratégie de criminalisation, le peuple ne pourra obliger le Président à dissoudre l’Assemblée nationale.

    Par ailleurs, les intimidations et les menaces dont font l’objet des députés macroniens sont stupides : à quoi cela sert-il de s’en prendre à des Playmobil® ? Des personnages hauts en couleur qui racontent des histoires… Le péché originel, en Macronie, c’est la confusion entre civilisation et gentrification. Il est vrai, pourtant, que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a été inspiré en déclarant, la veille de la dernière manifestation : « Nous devons aller sans doute encore plus loin dans le changement, être encore plus radicaux dans nos méthodes, nos manières de faire, dans notre style… » C’est dit : la Macronie entend se radicaliser. Or, dans une cour d’école (sans véritable école), c’est celui qui dit qui est.

    Retour en arrière : en 2017, les startupers et les baby-boomers s’étaient coalisés pour élire une élite mondialisée, et ce, avec près de 26 % d’abstention au second tour de l’élection présidentielle et près de 52 % d’abstention au premier tour des élections législatives qui s’en sont suivies. Un coup de Trafalgar électoral conforté par le putsch médiatico-judiciaire qui a frappé le candidat Fillon. Retour du refoulé : la riposte de la majorité silencieuse explose dans le même incubateur que le télé-évangélisme macronien – la bulle Internet. Des marcheurs contre les Marcheurs qui ont des revendications, non en faveur de l’ouverture, mais de la protection : « Taxer le fioul maritime et le kérosène »/« Protéger l’industrie française »/« Que les causes des migrations forcées soient traitées »/« Entrée du référendum d’initiative populaire dans la Constitution », etc.

    En face, le Président Macron a trouvé une parade : lancer un grand débat national sur la base de cahiers de doléances. Un véritable simulacre. Le débat se veut être encadré, voire totalement cadré, notamment sur la question migratoire. De toute évidence, l’ordre libéral-libertaire est éminemment totalitaire. La marchandisation y rime définitivement avec la fétichisation. Et la marque appelle des sous-marques : « Les Gilets jaunes libres », « Gilets jaunes le Mouvement », « La France en colère », « Les émergents »… Ruse de l’ambition oblige, le gilet jaune n’est plus qu’un but spéculatif.

    Chaque camp a conscience qu’une perte humaine chez l’adversaire fera les affaires de l’autre. La technocrature et l’État étant dissociables, l’inconscient collectif pense que « le moyen de la violence légitime » (Max Weber) n’a plus de sens. Voilà pourquoi l’élève de Ricœur n’est plus en mesure d’asseoir son autorité. Démocrite disait que « le caractère d’un homme fait son destin ». Ce Jupiter fait passer des vessies pour des lanternes et fait le sourire de l’ange pour libérer la bête. Avec un tel homme à sa tête, la France de Clovis et du Comité de salut public semble courir à sa perte.

    Henri Feng

    http://www.bvoltaire.fr/la-macronie-ou-la-crise-de-la-democratie/

  • De l'écrasement du pouvoir d'achat

    6a00d8341c715453ef022ad3acab62200d-320wi.jpgEn 20 ans, le SMIC horaire brut, applicable à des semaines de 35 heures, soit 151 heures par mois est passé de 6,31 à 10,03 soit un multiplicateur de 1,58, nettement supérieur, quand même, à celui du point d'indice de la fonction publique. Car, de son côté, l'indice 100 des fonctionnaires représentait 5 623 euros valeur février 2017 contre 32 998 francs en 1998 soit 5 036 euros : un multiplicateur de 1,12. À l'inverse on peut citer l'exemple du tu timbre-poste. Sous coût vient, lui, d'augmenter de 10 % soit pour une lettre prioritaire 1,05 euro contre 0,46 euro 20 ans plus tôt : le multiplicateur est un des plus élevé à 2,3. Pour un service déclinant.

    Bien plus, la question lancinante du logement accapare entre 30 et 40 % du budget de nos compatriotes. Elle joue un rôle non négligeable dans les difficultés des jeunes ménages, dans la paupérisation des classes moyennes et dans les inquiétudes grandissantes du peuple français. Or, on l'occulte trop souvent, et l'INSEE la sous-estime[1] dans ses pondérations d'indice.

    Ainsi, ce 7 janvier, en milieu de journée, le quotidien Le Monde pouvait titrer, sur ce que ses rédacteurs appellent la hausse inattendue des prix de l'immobilier[2]. À l'enquêtrice, Laurent Vimont, PDG de Century 21, est obligé d'en expliquer l'une des causes, la plus évidente : "l’appétit d’achat immobilier est toujours encouragé par le niveau très bas des taux d’intérêt, parfois même négatif, puisqu’au-dessous de l’inflation."

    De la sorte, le prêt à taux zéro, invention contre-nature se voulant sans doute sociale, se retourne contre l'objectif auquel il était censé répondre.

    Les vraies données de ce que nous appelons inflation retracent l'érosion monétaire. Or, trop nombreux sont les analystes et les décideurs qui confondent cette donnée avec l'augmentation de la quantité de monnaie, cause véritable de la hausse des prix.

    L'irrationnel et le ressenti risquent de fausser encre plus la désignation des responsabilités, et par conséquent d'empêcher le rétablissement du libre jeu de l’économie.

    Étrangement, dans le procès fait trop sommairement aux institutions communautaires, certes bancales et critiquables, et par conséquent améliorables, de l'Union européenne, appellation elle-même bien grise, la politique de l'une d'entre elle semble échapper à ce dénigrement : celle de la banque centrale de Francfort.

    C'est pourtant bien la ligne directrice de Trichet d'abord, de modération des salaires, combinée, à partir de la crise de 2008, aux choix de Mario Draghi qui ont abouti à la distorsion artificielle des prix.

    Celle-ci s’est trouvée alourdie par le monstrueux tribut social, institutionnalisé par la réforme Juppé de 1996. Elle a écrasé le pouvoir d'achat disponible : le niveau de vie des Français moyens a été pris désormais en sandwich – entre d'une part les prix contraints et/ou administrés, avec un très gros pourcentage d'immobilier inflationniste, et les charges d'une part, – et des gains stagnants d'autre part. La très lente évolution, voire la chute, des rémunérations des classes moyennes, aussi bien celles des fonctionnaires modestes que celles des travailleurs indépendants, a engendré la réalité de la vie chère. L'euro, en lui-même ne constitue pas la cause centrale.

    À cette erreur de conception s'ajoute un préjugé de plus en plus répandu depuis 20 ans. Interrogez par exemple autour de vous à propos du prix de la baguette de pain dite parisienne. Sans même s'interroger sur l'évolution de sa qualité et de son poids, combien coûtait-elle au moment du passage à la monnaie unique. Comme son prix ordinaire chez les boulangers de beaucoup de grandes villes tourne autour de 1 euro

    On vous répondra bien souvent qu'elle valait un franc, ce qui se révèle doublement inexact. En fait, en 1998, au prix moyen que l'on qualifiera d'officiel, elle valait 4,05 francs soit 0,62 euro. Cette valeur est passée en moyenne[3] à 0,87 euro : un multiplicateur de 1,4.

    L'impression générale demeure, à l'inverse des faits que l'euro auront détruit le bon équilibre naturel des prix, autrefois maintenu, pensent les bonnes gens, par une d'administration vigilante dont il conviendrait, affirment les pseudo-économistes de l'absurde, de rétablir l'intervention.

    Un tel sentiment pervertit une large part de l'opinion publique jusque dans ses intentions de vote du printemps prochain, où on ne manquera pas d'entendre accuser "l'Europe" de porter les responsabilités de la vie chère. Pour les statisticiens, comme pour un certain nombre d’esprits faux, tel Giscard en son temps, mais aussi pour les fondateurs de l’euro à l’époque où Delors sévissait à la présidence de la Commission européenne, la monnaie ne peut être considéré que comme un instrument de mesure.

    Et les conséquences de cette vision réductrice déteint sur la plupart des journalistes et commentateurs agréés. Quand les aveugles conduisent les paralytiques on risque fort de courir à la catastrophe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cet organisme, monopolistique dans son principe, créé en 1946, joue, à vrai dire, un rôle central dans la désinformation technocratique qui entoure le sujet.
    [2] Cocassement le chapeau a évolué au fil des heures. Initialement, on pouvait lire que "le retournement attendu n'a pas eu lieu" pour devenir à 12 h 45 "contrairement aux prévisions, les prix continuent de grimper." Ces imperceptibles nuances manipulatrices sont accompagnées d'une illustration renvoyant au 16e arrondissement de Paris, citadelle supposée de la bourgeoisie rentière. Pourtant, s'agissant de Paris, qui n'est pas la France les bobos spéculent, quant à eux sur des quartiers plus branchés devenus clairement plus chers.
    [3] Pendant la même période, une grande quantité d'offres différenciées s'est développée, notamment dans les supermarchés, avec des variantes selon qu'il s'agit d'une baguette dite de tradition, appellation ne remontant en fait qu'au passage d'Alain Madelin, etc.

    https://www.insolent.fr/2019/01/de-lecrasement-du-pouvoir-dachat.html

  • Les assassins de l’Europe et leur arme de destruction massive

    non_pacte_marrakech_consequence_arnaque_societe_immigration.jpg

    Bernard Plouvier

    Comme chacun sait un assassinat est un meurtre commis avec préméditation.

    Le Pacte de Marrakech, approuvé par un pape et des prélats catholiques délirants, par la Merkel qui reste en place bien qu’elle ait été désavouée par ses électeurs, par Grand Président Macron qui est sur une sellette éjectable, ne fait que reprendre, en l’étendant, le génocide initié en 1976 par les Deux Immondes : Giscard et Chirac, qui, rattrapés par la sénilité, mourront impunis pour leur décret 76-383 du 29 avril, paru au Journal Officiel de la Ripoublique le 2 mai 1976.

    Quel dommage de ne pouvoir croire raisonnablement en un Enfer ! On aimerait que ces êtres vils, vendus stricto sensu à la Finance anonyme et vagabonde – il n’est pas besoin de cultiver la fleur royaliste en France pour adopter cette phrase prononcée par un prétendant au trône il y a près de 120 années -, subissent des tourments jusqu’à la fin des temps.

    Une autre fin est programmée, celle des Nations européennes, amenant inévitablement leur remplacement par les sous-doués massivement importés et leurs produits de métissage... sauf réaction puissante des Européens, encore majoritaires sur un continent qui n’appartient qu’à eux.

    Rien qu’en France, en additionnant aux adultes les rejetons nés sur le sol réputé français et devenus citoyens « par droit du sol », on compte environ 15 millions de sujets d’origine africaine. On sait que dans de nombreuses régions, plus du tiers des naissances sont à risque de tare drépanocytaire, soit un marqueur génétique d’origine africaine.

    En Allemagne, on sait que depuis 2015, la folle a importé 50% d’illettrés – il n’existe pas de statistique disponible de ce type dans la très démocratique Ripoublique franchouillarde. En revanche, l’INSEE nous apprend que chez les « immigrés de première génération », le taux de chômage des sujets en âge et en état de travailler est de 35%... on a importé des non-valeurs, analphabètes et sans qualification autre que l’intense désir de participer à la féérie de consommation qui est le fondement de l’économie actuelle.

    Consommer sans Produire ou sans avoir produit, c’est aussi le slogan des immigrés âgés importés inutilement et auxquels l’État français offre une retraite... parfaitement illégale, puisque non ouverte par des cotisations antérieures. Que ceux des retraités français autochtones qui ont travaillé et cotisé 41 années pour gagner à peine de quoi survivre soient heureux : leurs cotisations servent à payer des retraites aux vieillards importés !

    Lorsque, durant les années 1980-2000, des toqué(e)s écrivaient qu’il fallait importer des immigrés pour « payer les retraites », ils ou elles (sans compter les personnes de sexe-genre à géométrie variable) ne croyaient pas si bien dire : on a importé un tiers de chômeurs et un nombre imprécis, mais fort grand si l’on en croit les statistiques allemandes et scandinaves, de sous-doués en plus de vieux inutilisables.

    Il est évident qu’il existe, au sein de la très composite immigration, des techniciens, voire des savants, mais cette élite africaine ou moyen-orientale devrait retourner dans son continent ou son sous-continent d’origine, pour l’amener au même degré de civilisation que les Européens ont haussé l’Occident.

    Le gouffre financier de la SS (Sécurité Sociale, bien sûr !) a pleinement bénéficié de l’immigration : on soigne – pour quelques milliards d’euros de plus – toutes les smalas importées, dont certaines utilisent abusivement de façon collective une seule carte individuelle d’accès aux soins. Et l’on soigne bien évidemment aussi les clandestins dits « sans papier », sans existence légale, mais néanmoins pourvus d’allocations spécifiques et de droits

    Car l’on a inventé un droit des clandestins, un droit des illégaux ! Nos politicards ignorent jusqu’à la sémantique, mais ils sont servis par une armée de juristes oubliant sur commande les fondements du Droit... en quelle que sorte des parjures. Ils font partie de cette triste « élite » européenne à qui il faudra bien un jour appliquer le châtiment dû aux Traîtres et aux Collaborateurs.

    La réaction nécessaire des Européens est à l’évidence double. D’abord et de façon urgente, il leur incombe de se révolter et de chasser les guignols irresponsables et corrompus qui ont trompé leurs électorats et qui ruinent le continent pour le seul profit des financiers cosmopolites, des producteurs exotiques et des distributeurs, en principe européens. Ensuite, il faut stimuler la natalité autochtone en combattant le féminisme délirant des folles du « droit à la non-grossesse ».

    Les Nations européennes menacées dans leur survie n’ont pas besoin de ringards de la politique atteints par la limite d’âge, ni même de « penseurs ». Elles ont besoin d’hommes d’action qui sont prêts à se battre pour assurer l’avenir de leur peuple et le dynamisme de leur patrie. Elles ont besoin de femmes décidées à mettre au monde de véritables enfants d’Europe.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/07/les-assassins-de-l-europe-et-leur-arme-de-destruction-massiv-6118919.html