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anti-national - Page 520

  • À force qu’on le prenne pour un imbécile, le peuple finit par devenir intelligent !

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    Et il nous le montre…

    Le mouvement des gilets jaunes – c’est l’un de ses aspects intéressants, et non des moindres – a fait soudain resurgir toute la force de la sagesse populaire, telle qu’on peut la goûter dans les contes ou les fables, comme celles de La Fontaine, et que nos technocrates des ministères, nos énarques, journalistes et autres intellectuels engagés de la télévision ou notre petit monde de la culture et du cinéma écrasent de leur mépris depuis des décennies.

    Car soudain, la caste médiatique qui monopolisait le savoir s’est retrouvée contrainte de donner un peu la parole directement au peuple, et même si les experts en tous genres, les journalistes et les spécialistes de l’entre-soi viennent toujours sur les plateaux débiter leurs rengaines et leurs fadaises savantes, il faut bien tendre aussi les micros à ceux qui font l’événement qu’on commente, et ces manifestants en gilets jaunes des ronds-points, ces « fumeurs de clopes qui roulent au diesel », nous font entendre une voix depuis longtemps oubliée : la voix du peuple.

    Vox populi, vox Dei – voix du peuple, voix de dieu -, disaient les latins, et c’est vrai que l’on entend, depuis trois semaines, sur les écrans, de nouveaux discours, des déclarations simples et percutantes, frappées au coin du bons sens, et comme on voudrait en entendre beaucoup plus souvent, une vérité qui démonte en quelques mots le ronron médiatique et le murmure autorisé entretenu depuis trente ans et plus. Et, certes, ministres et députés de La République en marche se succèdent à longueur de journée sur les plateaux pour nous continuer ce ronron, et qu’on ne l’oublie pas, montrant ainsi encore plus le contraste ou le contrepoint musical qu’il représente. Mais jaillissent ensuite avec d’autant plus de force, sur cette sorte de basse continue télévisuelle, le chant réjouissant, la mélodie radieuse du bon sens populaire, de sa vérité et de son intelligence indéfectible, solide comme un roc, rocailleuse et colossale comme un Jean Lassalle, ténor pyrénéen bien connu.

    Ainsi, en ce lundi matin précédant le discours présidentiel, j’entendais un manifestant des ronds-points donner son avis sur le discours de 20 heures d’Emmanuel Macron et, avant-même qu’il ne l’ait prononcé, cet homme affirmait qu’une fois de plus, le Président parlerait pour ne rien dire et annoncerait la distribution de petites miettes.

    Comment nier qu’il disait là, avec une ironie toute spontanée, l’une de ces simples et belles vérités qu’il ne faut pas dire ? Cette vérité que notre pseudo-élite, cette petite caste confite dans son bien-être mondialiste et ses privilèges, a depuis longtemps occultée, une vérité qui ressemble un peu à celle que les aristocrates de 1789, eux aussi confits dans leur petit monde et leurs privilèges, ne voulaient ni voir ni entendre. Mais, soudain, tous ces gens qu’ils prenaient pour des gueux se sont révélés capables de renverser un roi et de fonder une république. Et combien de talents qui seraient restés étouffés ont surgi de ce bouleversement !

    Oui, à force d’être méprisé et qu’on le prenne pour un imbécile, le peuple finit, étrangement, par devenir intelligent, au point de chasser ses gouvernants et de se gouverner lui-même !

    Jean-Pierre Pélaez

    http://www.bvoltaire.fr/a-force-quon-le-prenne-pour-un-imbecile-le-peuple-finit-par-devenir-intelligent/

  • Un Pacte mondial pour l'invasion de l'Europe

    En pleine crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron s'apprête à adhérer au nom de la France au « pacte mondial » de l'ONU ouvrant grand la voie à de nouvelles migrations. Les 10 et 11 décembre, à Marrakech, Emmanuel Macron entérinera au nom de la France - sans que les Français aient été consultés - le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » des Nations-Unies, qui accélérera considérablement le remplacement des peuples européens.

    De nombreux chefs d'État, conscients du danger que ce texte représente pour leurs pays, se sont dissociés de cette initiative onusienne. Outre les États-Unis, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Croatie, la Bulgarie, l'Autriche, la Suisse, la Belgique, l’Australie et Israël sont sortis de ce piège. En revanche, le couple Merkel-Macron persiste à appuyer le profile président "français" et la chancelière "allemande" restant les deux principaux promoteurs de la mondialisation en Europe.

    Le gouvernement hongrois considère que « ce pacte incitera des millions de personnes à prendre la route ». Loin de le nier, les défenseurs du texte font valoir, comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qu'il constitue « un pas sans précédent pour accroître la coopération internationale » et que « les migrants [à ne pas confondre avec les réfugiés, ndlr] sont un moteur extraordinaire de croissance. »

    Le texte lui-même vise à mettre en place une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration » dont les Français font les frais tous les jours… L'exposé de ses « ambitions et principes directeurs » affirme d'entrée de jeu : « Par le présent Pacte mondial, nous nous engageons objectivement à améliorer la coopération en matière de migration internationale. Les migrations ont toujours fait partie de l'expérience humaine depuis les débuts de l'Histoire, et nous reconnaissons qu'à l'heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d'innovation et de développement durable et qu'une meilleure gouvernance peut permettre d'optimiser ces effets positifs. »

    Les migrations, « partie intégrante de la mondialisation »

    Cette belle collection de poncifs de contre-vérités a le mérite d'indiquer clairement la finalité du texte. Il s’agit de favoriser l'immigration de masse en la présentant sous un aspect édénique. Au chapitre de la « vision commune », on apprend que « les migrations font partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d'une même région et d'une région à l'autre et faisant de nous tous des pays d'origine, de transit et de destination. » Il s'agit donc bien d'effacer les frontières et les appartenances nationales.

    Une large place est également accordée au « développement durable » auquel les migrants; contribuent « aux niveaux local, national, régional et mondial » tout en enrichissant nos sociétés « grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales ». Le texte insiste aussi sur la nécessité d'informer les nouveaux arrivants sur leurs « droits, obligations et possibilités », tout en délivrant aux citoyens des pays d'accueil « des informations objectives, claires et fondées sur des données factuelles au sujet des avantages et des difficultés que présentent les migrations, en vue de démonter les discours trompeurs qui donnent une image négative des migrants » Les États sont ainsi invités à assurer la propagande de l'immigration, et à censurer, ce qui pourrait l'entraver, notamment « en cessant d'allouer des fonds publics ou d'apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse »… Ça va sans dire.

    Cerise sur le loukoum, le Pacte prévoit de « promouvoir le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d'accueil et les migrants grâce à l’échange et à la mise en œuvre de pratiques optimales en matière de politiques, programmes et activités d'intégration, y compris en ce qui concerne les moyens de promouvoir l'acceptation de la diversité et de faciliter la cohésion sociale et l'inclusion. » Il ne s agit donc pas de favoriser l’assimilation, mais d'ouvrir les intelligences des populations indigènes, un peu trop engoncées dans leurs coutumes et traditions nationales, aux beautés du multiculturalisme.

    Nous en avons eu une illustration récente, avec l’acquittement, le 21 novembre, d'un immigré bangladais auteur d'un viol sur une adolescente de 15 ans, par ailleurs condamné à deux ans de prison avec sursis pour une agression sexuelle commise sur une autre jeune fille. Son avocate avait fait valoir à l'audience qu'il n'avait pas les « codes culturels » qui lui auraient permis de mesurer la gravité de son acte. Au Bangladesh, les violeurs encourent pourtant la prison à perpétuité. Cet immigré sera tout de même inscrit au fichier des délinquants sexuels voilà qui rassurera sans doute les jeunes Françaises. On n'a guère entendu Marlène Schiappa, ni les militantes féministes, s’exprimer sur cette affaire. Cette décision de justice rappelle l'affaire du réseau de migrants indo-pakistanais qui, en Grande-Bretagne, a pu impunément réduire pendant des années des centaines de jeunes anglaises à l'état d'esclaves sexuelles, sans être empêchés dé nuire par des autorités terrorisées à l'idée d'être accusées de racisme. Faut-il y voir l'un des « avantages de la migration »?

    Alain Hasso monde&vie 6 décembre 2018

  • Le Brésil va renoncer au pacte sur les migrants de Marrakech

    Le Brésil va renoncer au pacte sur les migrants de Marrakech

    Lors de la cérémonie de Marrakech, le Brésil était représenté par son actuel ministre des Affaires étrangères, Aloysio Nunes, favorable à l’accord.

    Mais le futur chef de la diplomatie brésilienne a annoncé que le Brésil se retirera du Pacte mondial pour les migrations, une fois que le président élu Jair Bolsonaro prendra ses fonctions le 1er janvier. Ernesto Araujo, le futur ministre brésilien des Affaires étrangères, a annoncé :

    « Le gouvernement Bolsonaro se dissociera du Pacte mondial pour les migrations qui vient d’être lancé à Marrakech, un instrument qui est inadéquat pour affronter le problème ».

    « L’immigration est bienvenue, mais elle ne doit pas être indiscriminée », « elle doit être au service des intérêts nationaux et de la cohésion de chaque société ». « L’immigration ne doit pas être traitée comme un sujet global, mais en accord avec la réalité et la souveraineté de chaque pays ». 

    Ernesto Araújo
     
    @ernestofaraujo

    2/O Governo Bolsonaro se desassociará do Pacto Global de Migração que está sendo lançado em Marraqueche, um instrumento inadequado para lidar com o problema. A imigração não deve ser tratada como questão global, mas sim de acordo com a realidade e a soberania de cada país. 

    4 833 personnes parlent à ce sujet 

    En Amérique latine, le Chili et la République dominicaine ont effectué la même démarche de retrait.

    Emmanuel Macron peut donc encore y renoncer et annoncer le retrait de la France de ce pacte.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-bresil-va-renoncer-au-pacte-sur-les-migrants-de-marrakech/

  • 2019 en France selon les Rothschild - hypotheses

  • Attentat de Strasbourg : après le fantasme séditieux, la réalité terroriste

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    La réalité terroriste nous rappelle à l’ordre depuis Strasbourg. Mardi soir, un homme a ouvert le feu dans la rue, faisant ainsi plusieurs victimes. À l’heure où ces lignes sont écrites, on compte déjà au moins deux morts et plusieurs blessés.

    Quelques jours avant le 11 novembre, on avait arrêté des pieds nickelés d’extrême droite qui auraient menacé la vie du président de la République. La semaine dernière, Castaner, Nuñez, Darmanin – j’en passe et des « meilleurs » – hurlaient au loup. Il fallait mater les séditieux, les factieux, les émeutiers. La situation était « gravissime », pour Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes : la République, la démocratie étaient en danger car des gilets jaunes avaient appelé de leurs vœux la nomination d’un général à Matignon – en l’occurrence le général de Villiers, bien connu pour ses penchants putschistes et les tendances complotistes ! Les milices d’extrême droite faisaient régner la terreur dans les rues de Paris, trois samedis de suite. Des chemises brunes qui se cachaient sous des capuches de survêtement organisaient des nuits de cristal et pétaient les vitrines des boutiques de luxe. Bref, le fantasme favori de la gauche.

    Et, ce mardi soir, la réalité cruelle, récurrente, meurtrière nous rappelle où est le vrai danger, la vraie menace. Certes, cette réalité, certains semblent avoir du mal à l’admettre. Ainsi, un certain Emmanuel Foulon, collaborateur d’un député socialiste belge au Parlement européen, témoignant en direct depuis Strasbourg sur CNews, se posait la question si cette fusillade était l’œuvre d’islamistes ou de l’extrême droite. On ne sait jamais.

    La réalité, c’est le terrorisme islamiste. Très probablement : le ministre de l’Intérieur et le procureur de Paris sont partis pour Strasbourg. Et nous sommes repartis pour des débats en boucle sur les chaînes d’information continue. Sur ce qu’on aurait pu ou dû faire pour éviter cet attentat commis, nous dit-on, par un homme fiché S pour radicalisation. Des armes, dont des grenades, ont été trouvées à son domicile. Comparaison n’est pas raison, mais samedi dernier, on arrêtait et mettait en garde à vue des dizaines de personnes préventivement, bien en amont de la manifestation des gilets jaunes, sous prétexte qu’elles transportaient dans leur véhicule, non pas des kalachnikov, mais des « armes par destination » (un cric de voiture peut être considéré comme une « arme par destination ») ou des masques pour se protéger des gaz lacrymogènes. Mais cela n’a sans doute rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, nous expliquera-t-on doctement. Et puis nous sommes dans un État de droit…

    Entre fantasme et réalité, le cauchemar.

    Thomas Bertin

    http://www.bvoltaire.fr/attentat-de-strasbourg-apres-le-fantasme-seditieux-la-realite-terroriste/

  • Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Breizh-info a interrogé l’essayiste Alain de Benoist. Extrait :

    Ce que je trouve le plus frappant, c’est d’abord la continuité du mouvement. Alors que le gouvernement s’attendait à ce que la pression se relâche, elle ne se relâche pas. C’est le fruit d’une extraordinaire détermination, à laquelle s’ajoute encore une étonnante maturité. Non seulement les Gilets jaunes refusent de se définir en termes de « droite » ou de « gauche », non seulement ils se déterminent sans le moindre souci de ce que pensent les partis et les syndicats, mais ils ne se laissent prendre à aucun piège des journalistes, pour lesquels ils n’ont d’ailleurs que mépris. Sur les plateaux de télévision, ils tiennent des propos de bon sens, ils ne se démontent pas, ils restent d’une fermeté exemplaire sans pour autant apparaître comme des excités. Leur colère et leur résolution montrent qu’au point où la plupart d’entre eux sont arrivés, ils estiment n’avoir plus rien à perdre. Et en cela ils représentent parfaitement une France qui, au fil des années, s’est aperçue qu’elle ne parvient plus à vivre, et a même désormais du mal à survivre. D’où ce mouvement de révolte, qui s’est d’abord transformé en soulèvement populaire, puis en insurrection.

    On a beaucoup reproché aux gilets jaunes de faire usage de la violence ?

    Disons-le d’abord d’emblée : le casseur en chef, c’est Emmanuel Macron. C’est lui qui a cassé les corps intermédiaires, déclassé les classes moyennes, rogné sur les acquis sociaux, permis aux revenus du capital de progresser au détriment de ceux du travail, augmenté les taxes et le poids des dépenses contraintes. C’est lui qui a été installé à la place qu’il occupe pour réformer le pays en sorte d’imposer aux « Gaulois réfractaires » les exigences de la logique du capital et les diktats du libéralisme. Le peuple ne s’y trompe pas, qui a immédiatement adopté comme mot d’ordre le slogan « Macron démission ! »

    Les violences enregistrées le 1er décembre, notamment sur les Champs-Élysées, ont surtout été le fait de casseurs et de pillards qui étaient totalement étrangers au mouvement des Gilets jaunes. […]

    On peut le regretter, mais aucun mouvement historique n’a jamais échappé complètement à la violence. Que je sache, la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, aujourd’hui célébrée comme une journée fondatrice de la République, s’est elle aussi accompagnée de quelques « débordements ». Mais surtout, il faut bien constater que, sans recours à la force, les Gilets jaunes n’auraient jamais rien obtenu. La « Manif pour tous », il y a quelques années, avait rassemblé des foules immenses, qui étaient finalement reparties bredouilles. On ne fait pas la révolution avec des gens bien élevés ! Les pouvoirs publics ont reculé cette fois-ci parce qu’ils ont pris peur. Cette peur se transformera un jour en panique.

    A la veille de la journée de samedi dernier, on a vu tous les représentants de la caste au pouvoir annoncer l’apocalypse pour le lendemain et lancer des « appels au calme » et « à la raison ». C’est une stratégie classique : après avoir diabolisé, condamné, diffamé, jeté de l’huile sur le feu, on essaie de désarmer la contestation en conviant tout le monde à se « réunir autour d’une table », ce qui est évidemment la meilleure façon de tourner en rond. Il est triste à cet égard que l’opposition « de droite » n’ait pas hésité à entonner le même refrain : mais il est vrai que ce n’est pas d’hier que la droite bourgeoise préfère l’injustice au désordre. […]

    Vous parleriez d’un événement historique ?

    Oui, sans aucun doute. Le soulèvement des gilets jaunes est radicalement différent de tout ce à quoi on a assisté depuis des décennies. Les comparaisons avec le 6 février 1934 sont grotesques, celles avec Mai 68 le sont plus encore. […]

    Ce qui était au départ une simple révolte fiscale s’est très vite transformé en révolte sociale, puis en révolte généralisée contre un système dont le peuple de France ne veut plus entendre parler. Est-ce l’annonce d’une révolution ? Les circonstances pour cela ne sont sans doute pas encore réunies. Mais c’est pour le moins une répétition générale. Pour l’heure, le peuple fait usage de son pouvoir destituant. Il lui reste à réaliser qu’il possède aussi le pouvoir constituant et que ce à quoi il aspire ne pourra se réaliser que lorsque nous aurons changé, non seulement de régime, mais aussi de société. C’est alors qu’il sera temps de parler de VIe République, sinon de Deuxième Révolution française.

    […] Le gouvernement a, comme d’habitude, réagi à la fois trop tard et trop maladroitement. Mais le résultat est là. Les élites sont paralysées par la trouille, les commentateurs ne comprennent toujours pas ce qui se passe, le programme de réformes macronien est définitivement compromis, et Macron lui-même, qui se rêvait en Jupiter siégeant sur l’Olympe, se retrouve petit Narcisse flageolant sur sa Roche tarpéienne face à un peuple qu’il dit entendre, mais qu’il n’écoute pas.

    Quoi qu’il se passe, les Gilets jaunes ont déjà gagné. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à faire reculer les pouvoirs publics, ce que n’avaient pas réussi à faire les familles bourgeoises hostiles au mariage gay, les adversaires de la GPA, les cheminots, les syndicats, les retraités, les fonctionnaires, les infirmières et les autres. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à rendre visible ce qu’on cherchait à rendre invisible : un peuple qui est l’âme de ce pays. Ils ont gagné en montrant qu’ils existent, qu’ils bénéficient du soutien presque unanime de la population, et qu’ils sont bien décidés à préserver leur pouvoir d’achat, mais aussi leur sociabilité propre. Ils ont gagné parce qu’en refusant d’être plus longtemps humiliés et méprisés, ils ont fait la preuve de leur dignité. Au second tour de la dernière élection présidentielle, l’alternative était paraît-il « Macron ou le chaos ». Les gens ont voté Macron, et en prime ils ont eu le chaos. Ce chaos s’étend désormais partout, en France comme ailleurs en Europe. A la merci d’une crise financière mondiale, l’idéologie dominante, responsable de la situation, a désormais son avenir derrière elle. Les temps qui viennent seront terribles.

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-alain-de-benoist-les-gilets-jaunes-ont-deja-gagne/

  • Gilets jaunes – Macron, un discours pour rien

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    Ainsi, après plusieurs semaines de manifestations, mais aussi parfois d’émeutes. Après qu’il y a eu des dizaines de blessés parmi les manifestants, mais également parmi les forces de l’ordre, et même plusieurs morts en marge de ce vaste et inédit mouvement des gilets jaunes. À l’issue de destructions importantes qui ont provoqué pour des centaines de millions d’euros de dégâts dans notre pays, Macron, le Jupiter élyséen, s’est enfin décidé à descendre de son Olympe. Car son intervention devant les Français était attendue. Invisible et inaudible depuis le début des manifestations, si ce n’est par quelques indiscrétions sans doute savamment distillées, le président de la République s’est exprimé ce lundi soir, pendant une dizaine de minutes, afin de dire son ressenti et d’annoncer les mesures qui, selon lui, devaient faire baisser la tension et renvoyer les gilets jaunes chez eux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le message a été insuffisant. En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

    À un vaste mouvement populaire et social, Macron a cru bon de répondre par quelques mesures minimalistes. Alors que les gilets jaunes demandaient du pouvoir d’achat, il leur a proposé une revalorisation du SMIC de 100 euros, et rien pour les autres travailleurs. Une prime de Noël, à la charge des entreprises qui le voudront bien. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de démocratie, il leur a proposé un débat en refilant, au passage, le bébé aux maires. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de justice et d’équité, il a proposé des miettes aux uns et rien aux autres. Face à cette crise majeure et sans précédent, le président de la République s’est montré égal à lui-même, alliant compassion de circonstance et vraies menaces. Menaces contre les gilets jaunes qui poursuivraient leurs actions, mais aussi menaces contre des « irresponsables politiques » sans qu’il les désignent nommément, mais dont on voyait bien qui il pouvait viser.

    Exit, donc, la réindexation des salaires et des pensions sur l’inflation. Exit les vraies mesures pour le pouvoir d’achat, les Français devront continuer à se serrer la ceinture pour tout simplement continuer à vivre. Exit les décisions pour diminuer la dépense publique dont on sait qu’elle est un véritable fléau pour notre économie.

    Ce n’est donc pas par ce discours, et encore moins par les mesures annoncées, que nous sortirons de cette crise. Trop de revendications, pourtant légitimes et fondées, n’ont pas été prises en compte. En revanche, les plus riches peuvent, une fois encore, dormir sur leurs deux oreilles, ils resteront riches. Et l’ISF ne sera pas rétabli.

    Plus que jamais, c’est donc l’inconnu qui se profile. Quelles réactions auront les gilets jaunes sur leurs ronds-points, eux qui, maintenant depuis près d’un mois, tentent de se faire entendre mais n’ont manifestement pas su retenir suffisamment l’attention d’un Président prisonnier de sa politique et de ses maîtres de la haute finance internationale.

    Plus que jamais, il s’avère donc indispensable de changer de politique. Mais les Français savent désormais qu’elle ne changera pas avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. Ainsi, ce ne sont plus quelques mesures économiques ou fiscales qui sont à exiger, mais bien de nouvelles élections qui, seules, permettront de donner à la France une nouvelle majorité, porteuse d’un autre programme et d’un autre projet pour l’avenir de la France.

    Olivier Damien

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Génération Identitaire s’invite à Marrakech pour dénoncer le pacte sur les migrations

    Génération Identitaire s’invite à Marrakech pour dénoncer le pacte sur les migrations

    Emmanuel Macron ayant déclaré hier soir que les Français auraient leur mot à dire dans le débat national, portant notamment sur l’immigration (on sait avec les Etats-Généraux de la bioéthique ce que deviennent les “débats” nationaux…), les militants identitaires sont partis au Maroc pour s’exprimer :

  • L’autorité a fait pression sur la police afin qu’il y ait un maximum d’interpellations

    L’autorité a fait pression sur la police afin qu’il y ait un maximum d’interpellations

    C’est ce que révèle Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police —Policiers en colère :

    «Notre organisation syndicale tient à souligner l’extrême difficulté qu’ont rencontrée nos collègues officiers de police judiciaire dans le cadre de la mission qui leur a été confiée le 8 décembre. Ils sont soumis à deux autorités. La première est l’autorité administrative qui peut être exercée par le commissaire, le préfet ou le ministère de l’Intérieur. Or cette autorité a fait pression sur nos collègues afin qu’il y ait un maximum d’interpellations suivies de gardes à vue. La seconde autorité est judiciaire, en l’occurrence le procureur de la République. On ne met pas les gens en garde à vue n’importe comment. Il faut que la situation le justifie. Il se trouve que beaucoup des motifs d’interpellation donnés le 8 décembre étaient légers. Raison pour laquelle de nombreux individus s’en sont sortis avec un simple rappel à la loi.»

    ​Nicole Belloubet, ministre de la Justice, refuse d’entendre parler «d’interpellations préventives» pour la journée du 8 décembre, un terme qui «n’est pas justifié» selon la Garde des Sceaux.

    Michel Thooris la contredit :

    «Notre organisation avait demandé des interpellations préventives du moment où nous avions les éléments nécessaires afin d’être à peu près certains que les individus allaient se livrer à des violences. En revanche, un certain nombre de personnes ont été arrêtées pour simplement avoir été en possession de masques. La difficulté pour nos collègues était de répondre à la très forte demande de notre autorité administrative pour multiplier les arrestations quitte à composer avec un cadre légal et juridique contestable.»

    Me Avi Bitton, avocat d’un interpellé, déclare :

    «Je ne vais pas crier à la dictature, mais il y a une dérive autoritaire du gouvernement. Dès 8 heures du matin, avant même que la manifestation ne démarre, des interpellations arbitraires ont eu lieu en marge. Le gouvernement voulait dissuader les Gilets jaunes d’aller manifester, les chiffres des gardes à vue ont immédiatement été donnés. C’était une opération de communication. Le résultat c’est que 70% des gardes à vue se terminent sans poursuite. La justice est prise en otage. Les gardes à vue préventives, ça n’existe pas dans le Code pénal.»

    En revanche, pour les racailles qui sont venues effectuer des razzias dans la capitale, il semble qu’il n’y ait pas eu d’arrestation préventive… Faible avec les forts, et fort avec les faibles.

    https://www.lesalonbeige.fr/lautorite-a-fait-pression-sur-la-police-afin-quil-y-ait-un-maximum-dinterpellations/

  • De la racaille, de la canaille et de la gauchaille

    6a00d8341c715453ef022ad3a666ec200d-320wi.jpgOn aura donc entendu, au soir des manifestations de ce 8 décembre, pas mal de bilans en forme de satisfecit. Qu'on nous permette de grincher. Les contradictions du Figaro nous étonneront toujours. Après avoir constaté que "les dégâts à Paris plus importants que la semaine dernière"[1] et que "les commerçants sont excédés"[2]le lecteur découvre un incroyable cocorico : le dispositif de sécurité serait plébiscité[3]Décidément mes réticences pour la démocratie référendaire dite "directe" reçoivent ici une confirmation. On trouvera, une fois encore, plus près de la réalité, l’article de Jean-Dominique Merchet dans L'Opinion qui parle d'un match nul.[4]

    Toute opération en France contre la racaille et la canaille se heurte en effet aux sabotages obliques de la gauchaille.

    Ainsi, deux jours avant la manif les bons esprits enjoignaient aux bobos et aux bisounours de s'apitoyer. On répétait le scandale du jour en boucle, sur toutes les radios, les sites internet, etc., à Mantes-la-Jolie, faute de menottes, les policiers auraient forcé des dizaines de jeunes à rester, dans l'attente d'être embarqués, les mains sur la tête.[5] Pauvres angelots[6].

    Chacun, comme toujours, voit midi à sa porte. Tel syndicat policier semble se satisfaire du résultat obtenu par les dispositifs de sécurité ce samedi 8 décembre. Le gouvernement de son côté, ou plus précisément le préfet de Police de Paris, sur son siège qu’on espère éjectable, souhaite focaliser sur la situation des Champs Élysées. Contrairement à l'Acte III, précédant cet Acte IV, l'arc de Triomphe n'a pas été vandalisé, le cordon de protection et d'intervention n'a pas été éclaté, le musée n'a pas été pillé. Faut-il se contenter d’un tel soulagement ?

    Ayant cependant parcouru à pied toute une partie de cette ville immense, autrefois aimée, votre chroniqueur et serviteur avoue ne pas pouvoir partager de tels satisfecit. Les boutiques pillées, ici un petit fleuriste, ailleurs un horloger, les grands magasins fermés un jour d'achats de Noël, les voitures brûlées, les dégradations de toutes natures, rien de tout cela n'incite à applaudir, pas plus les responsables de l'ordre, encore moins ceux du désordre. Rien qui puisse inciter quiconque à rejoindre, effrayé, les rangs de l'électorat macronien.

    Si nos technocrates comptent sur la peur de la majorité silencieuse, ils se trompent. La violence aurait dû, de toute manière, être arrêtée un mois plus tôt. Or, entre le 1er et le 8 décembre, elle n'a pas reculé, elle n'a pas été empêchée : elle n'a été que déplacée, dans la Capitale vers d'autres quartiers que les symboliques Champs Élysées, et ailleurs qu'à Paris, elle s'est aggravée, endommageant d'autres grandes villes, de Lille à Marseille, vers Bordeaux, Nantes ou Toulouse. À noter la réaction du maire de Saint-Étienne déplorant la priorité privilégiant le siège du pouvoir central et les métropoles.

    Et ces métastases ont pris une couleur qu'on pouvait prévoir, le jaune a tourné au rouge.

    Ne cherchons ni à réécrire l'Histoire, ni à radoter. L'État a échoué dans une tâche aussi essentielle que la défense des frontières : la sûreté des citoyens: ... aussi bien celle des honnêtes gens qui souhaitent manifester leur ras le bol fiscal, ... que celle des Français qui croient encore pouvoir s'exprimer faute de mieux par un bulletin de vote... Rappelons que celle-ci figure au nombre des droits naturels et imprescriptibles de l'homme dont se réclame la déclaration de 1789, associant la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression[7].

    Les 17 et 24 novembre, comme le 1er décembre, des consignes absurdes avaient permis les excès que l'on déplorait : le 8 décembre, on allait voir ce qu'on allait voir. On a vu.

    Il suffisait de se promener, pas trop loin des faits, pour comprendre la nature de la vermine débordant des égouts. Comme dans tous les scénarios révolutionnaires, elle rassemblait les haines recuites, tous les instincts de coupeurs de têtes, toutes les canailles.

    Les quelque 2 000 arrestations auront quand même permis un travail administratif utile. Au moins, sur les centaines d'émeutiers gardés à vue, les services de police auront pu prélever les ADN, les ficher et les répertorier. Mais il conviendrait aussi de recenser, en vue de l'avenir, toute la gauchaille complice des racailles et des canailles qui ne survivent qu'avec la complaisance de l'idéologie médiatique.

    Nettoyez-moi tout ça…

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Flash Actu du Figaro.fr avec AFP
    Mis à jour le 09/12/2018 à 09h45 | Publié le 09/12/2018 à 09h38
    [2] cf. "Gilets jaunes: face aux dégâts considérables, les commerçants sont excédés".
    [3] cf. "Gilets jaunes: un dispositif de sécurité plébiscité."
    [4] cf. "Forces de l’ordre contre Gilets jaunes: match nul
    [5] cf. "A Mantes-la-Jolie, des dizaines de jeunes agenouillés mains sur la tête"
    [6] sur le contexte : "Des lycéens jettent des pierres sur les forces de l’ordre à Mantes-la-Jolie".
    [7] Les lecteurs de la Somme Théologique de saint Thomas d'Aquin y ajouteraient aussi le droit au tyrannicide. Nous n'en sommes pas là.

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