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anti-national - Page 612

  • Les fausses accusations de Libération

    Le quotidien qui donne la nausée et les mains sales (puisque fondé par le stalinien Jean-Paul Sartre) donne le 28 juillet une « information » visant en quelque sorte à récupérer politiquement la victoire de nos mercenaires en coupe du monde, article par ailleurs repris dans le torchon Mediapart, dont le père du fondateur a été viré de l’éducation nationale pour haine antifrançaise…

    Dans son édition du 27 juillet, Libération publie un article délirant d’une certaine Noémie Rousseau sur une affaire de bagarre générale lors d’une rencontre de football amateur qui s’est tenue à Mackenheim, en Alsace, le 6 mai dernier. Le titre est un cas typique d’inversion accusatoire : « En Alsace, le football amateur en flagrant déni ». Et d’aligner les pires poncifs de l’extrême gauche :

    Pathos ridicule : « «Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle lancinante »

    Haine vis-à-vis des indigènes : « Le contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match, assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football. »

    – « Longtemps, les clubs des quartiers faisaient peur quand ils venaient jouer dans les patelins. Maintenant, c’est l’inverse. Ce sont ces clubs qui ont peur d’aller à la campagne, parce qu’ils vont être provoqués, poussés à bout, jusqu’au basculement dans la violence.»Du coup, «les noms de villages chauds circulent», ceux où l’ambiance autour des matchs est connue pour être raciste, indique un entraîneur d’origine africaine. «Des villages où soit tu te bats, soit tu pleures», résume un joueur. Zone urbaine ou rurale, le racisme est partout, d’après Jean-Marie Dietrich. Mais il a différents visages : «En ville, le foot est un prétexte pour un affrontement entre communautés. On se mesure, on se fait peur. A l’écart, c’est la xénophobie, la peur de l’autre qui s’exprime. Le foot des campagnes, c’est la guerre des clochers. Ne pas être du village, c’est déjà compliqué…»

    –  « Les joueurs qui posent problème dans les grands clubs saturés des villes sont virés. Ils échouent dans les basses divisions qu’ils gangrènent», explique le président du FC Hipsheim, Nicolas Smargiassi. Malgré leur comportement agressif, comme ils ont plutôt un bon niveau et la peau plutôt claire, ils atterrissent là où on veut bien d’eux, là où on est même parfois prêt à les rémunérer, souvent dans les petits villages qui peinent à trouver suffisamment de jeunes pour constituer une équipe. Des clubs ruraux qui ne sont pas trop regardants, puisqu’il en va de leur survie même ».

    Thèse complotiste 1 : « Fin mai, sur le parvis du District de football d’Alsace à Strasbourg, Kerfalla Sissoko, 25 ans, est silencieux. Il est convoqué en commission de discipline. Lui et son coéquipier Moudi Laouali, aussi victime de coups et d’injures racistes, ont été suspendus à titre conservatoire »

    Thèse complotiste 2 : « Le dimanche suivant, Jean-Michel Dietrich (président de l’autre club) est convoqué à la gendarmerie. Pour témoigner, pense-t-il. Il emmène son fils, cela ne devrait pas être long. Finalement, il y passera la matinée. Le club de Mackenheim, qui n’a jamais formulé d’excuses ni pris des nouvelles des joueurs blessés, l’attaque pour diffamation. En cause, une menace de mort. Pas sur le terrain de foot. Non, dans un commentaire sur Facebook. Jean-Michel Dietrich doit retirer le texte, se plier au relevé d’empreintes, aux photos. Pendant qu’il est fiché, un gendarme promène le fils, histoire de faire diversion. «Je me suis senti humilié», dit-il. Il a «honte», envie de tout arrêter. »

    Témoignages bidons : « Aujourd’hui, la parole des joueurs, entraîneurs, arbitres noirs se libère si on garantit leur anonymat. Autour et sur le terrain, «sale nègre» et sa variante «sale noir», demeurent des grands classiques avec «sale bougnoule». On entend parfois des «Elsass frei» («Alsace libre», slogan autonomiste régulièrement repris par l’extrême droite identitaire), ou «retournez chez vous, ici c’est le FN». Un joueur d’un club de la banlieue de Strasbourg raconte qu’un jour, son équipe a été accueillie par «la musique de Hitler», le Horst Wessel Lied, l’hymne officiel nazi. C’était il y a dix ans. Aucun des joueurs de cette équipe métissée n’a oublié. «Le racisme, c’est courant», soupire un arbitre d’origine somalienne, habitant de Strasbourg, qui a officié sur des matchs amateurs dans tout le Bas-Rhin pendant sept ans. L’histoire de Kerfalla Sissoko l’épouvante. Lui-même craint de se retrouver face à un semblable déchaînement de violences, sans personne pour le défendre, sans vestiaire pour se replier… L’arbitre est seul. Et quand il est noir, il se retrouve souvent soupçonné d’incompétence : «C’est la première fois que vous arbitrez ?»«Vous êtes sûr que vous en êtes capable ?» entend-t-il souvent. Ou, venant des supporteurs : «Vous êtes chez nous», quand ce n’est pas juste des «bananes» qui fusent. Il a fini par raccrocher, «par lassitude».Même son fils ne fait plus de foot. Sa mère l’a inscrit au karaté, «là où on apprend le respect», a-t-elle dit. »

    Sauf que…  s’il y a bien eu bagarre générale, le racisme n’en a absolument pas constitué de mobile. Et ce d’autant plus qu’il y a également des joueurs étrangers dans l’équipe de Mackenheim, comme le confirme le site Alsace-actu, qui lui aussi a enquêté et en tire des conclusions à l’opposé des délires de Libé :

    « Un article de Libération fait beaucoup réagir aujourd’hui, et bien au-delà de l’Alsace. Il met en cause une affaire qui n’est pas récente (Rue89 avait déjà écrit plusieurs papiers sur le sujet) et qui concerne une rencontre de football à Mackenheim, qui recevait ce jour-là, dimanche 6 mai, l’équipe de Benfeld. Trois joueurs d’origine africaines ont reçu des coups, parfois violents (l’un deux a eu plusieurs fractures), à la suite de ce qui semble être un début de bagarre générale. La tension est montée sur le terrain à cause d’accrochages physiques, et tout a dégénéré. Jusque-là, rien de bien réjouissant, mais pas de quoi faire un très long article dans Libération : des bagarres générales avec de sérieuses conséquences arrivent quasiment tous les mois en France. Ce qui rend l’affaire particulière, c’est que les joueurs auraient reçus des coups à cause de leur couleur de peau, selon eux-mêmes. Une agression raciste en somme, qui permet à Libération d’incriminer « Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages ». L’antre du diable, sans aucun doute. Pourtant, il y a dans l’équipe de Mackenheim des joueurs d’origine étrangère. Difficile de considérer un racisme qui s’orienterait uniquement envers l’équipe adverse, et pas contre les joueurs de sa propre équipe. Mais passons. L’arbitre, seule personne neutre, n’a pas entendu d’insultes racistes. C’est aussi le discours des représentants du club de Mackenheim, mais leur parole ne peut pas être considérée aussi objective que celle de l’arbitre. Les gendarmes, qui enquêtent sur l’affaire, préviennent qu’elle « se dégonfle comme un soufflé ». En somme, Libération a fait un article à charge en se fondant presque uniquement sur le témoignage des victimes, alors que les gendarmes ne retiennent pas le motif de racisme. Et Libération accuse sans complexe les « équipes monochromes », ce qui peut être considéré comme du racisme anti-blanc. En revanche, les insultes vont bon train sur Facebook à l’encontre du club de Mackenheim. La tolérance et le respect sans doute… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-fausses-accusations-de-liberation/95739/

  • Le terroriste de Manchester avait été sauvé par la Marine britannique !

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    Royaume-Uni – Le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale, révèle que l’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 était un « réfugié » sauvé par la marine britannique.

    Salman Abedi, d’origine libyenne, faisait partie des 110 personnes évacuées par le navire britannique HMS Enterprise et conduites à Malte en août 2014, selon le journal.

    Il s’était fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », a commenté une source gouvernementale citée par le journal.

    Selon un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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    http://www.medias-presse.info/le-terroriste-de-manchester-avait-ete-sauve-par-la-marine-britannique/95827/

  • Jordan Bardella : « La moindre critique contre la politique d’immigration massive vous vaut d’être cloué au pilori ! »

    Jordan Bardella, porte-parole du RN, s’indigne de cette poursuite et fait part de ses fortes inquiétudes pour la liberté d’expression en France, alors que « les idées majoritaires ne sont plus les idées dominantes ».

  • Où Atlantico réagit à l'affaire Benalla en termes plus intelligents que les partis, les parlementaires et les médias ...

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    Scandale de l'été

    Publié le 

    Affaire Benalla, croissance au ralenti, Europe à l’arrêt…Emmanuel Macron a-t-il bénéficié d’un « a priori de compétence » disproportionné par rapport à ses capacités ?

    La gestion de l’affaire Benalla a montré de profondes failles dans le dispositif du chef de l’Etat, des failles qui s’observent également dans la manière de traiter les plus grands dossiers de l’Elysée. C’est la question de la compétence face aux défis du monde actuel qui se pose dès cette première année complète d’exercice. ...  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’association Solidarité migrants capitule face à la réalité

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    Depuis vingt mois, l’association Solidarité migrants distribuait repas et bons sentiments aux Africains installés porte de la Chapelle. 250.000 repas. Des millions de bons sentiments. Un dévouement qui forçait l’admiration qu’ils avaient d’eux-mêmes. « Mais qu’est-ce qu’on est bons ! » se disaient-ils en remplissant les bols de soupe.

    À deux doigts d’en finir avec l’injustice mondiale, l’association a brutalement fermé boutique. Trop de violence, trop d’insécurité, les dealers de crack qui s’en mêlent. Dans un dernier message avant de plier bagages, les réparateurs de tort ont désigné les fautifs : « Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur le caractère totalement explosif de la situation et les appeler, une fois encore, à prendre leurs responsabilités. » Demander de prendre leurs responsabilités à des autorités qui ont l’irresponsabilité de laisser entrer des populations qu’ils n’ont pas les moyens d’accueillir ne manque pas de sel. Les pouvoirs publics doivent fournir des locaux qui n’existent pas, donner des moyens qu’ils n’ont pas, réquisitionner monts et merveilles imaginaires. « Pouvoir public » est, ici, synonyme de Dieu le père. Une force céleste venue des hauteurs administratives descendra un jour sur terre pour fonder un monde meilleur.

    « Nous avons toutes les raisons de penser qu’en août, avec l’arrivée attendue de réfugiés en plus grand nombre encore, la situation va être pire. » Dans la série « Dénonçons les effets dont nous chérissons les causes », le constat mérite le détour. Roi des lamentations, le bénévole immigrationniste encourage une situation qui ne peut générer rien d’autre que ce qu’il dénonce. Il est l’enfant inconscient du danger, le videur d’océan furieux de constater que le niveau ne baisse pas.

    Où est cette porte de Paris magnifique, ce lieu idyllique où le militant associatif pourra exercer tranquillement son besoin impératif d’en finir avec la misère du monde ? Sans choc culturel, sans violence, face à des migrants bien sages, bien reconnaissants, pleins de sens civique. Incapable de comprendre que sa manière d’envisager la solidarité n’est que chimère, le pro-migrant cherche des boucs émissaires. Et les trouve ! L’État, la gauche, la droite, le maire, le préfet, le ministre, les gens, les boucs, les émissaires… Ses demandes sont des incantations. Mais comment prier lorsque, de la Chapelle, il ne reste que la porte ?

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/lassociation-solidarite-migrants-capitule-face-a-la-realite/

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face  au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères Musulmans ne secondent pas de le soutenir, ils le conseillent, parfois directement, comme Yassine Bellatar.

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l’expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement néintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors   ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam.

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour l’ "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères… musulmans ?

    Richard Dalleau monde&vie  21 juin 2018

  • Benalla, Diallo, Belatar… Les « cités » au Pouvoir

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦

    Les bagagistes de Roissy, issus pour la plupart de la diversité comme Lahcene Benahlya, alias Alexandre Benalla, vont-ils bientôt se mettre en grève et exiger une augmentation de salaire ? Ils sont loin, en effet, de gagner la bagatelle de 10.000 euros par mois, rémunération attribuée à celui qui était, selon le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement , le culotté Christophe Castaner, simplement « chargé de la logistique des bagages » des footeux retour de Moscou pour se faire cajoler dans les jardins de l’Elysée par le couple Macron et des invités de banlieue triés sur le volet.

    Un copinage malsain

    On sait, bien sûr, que le gorille présidentiel s’était vu octroyer par son ami Macron bien d’autres responsabilités autrement plus sensibles (en même temps que ces symboles du pouvoir que sont un véhicule à gyrophare avec chauffeur, un appartement à l’Elysée et un autre quai Branly, une accréditation jusqu’au saint des saints du Palais-Bourbon, etc.) mais les  propos de Castaner en disent long sur le mépris dans lequel la caste macroniennne tient les Français, pensant bêtement que « plus c’est gros, plus ça passe ». Il faut dire que le personnage est abonné aux dérapages verbaux , lui qui  a récemment accusé  Pierre de Villiers, l’ancien chef d’état-major des armées traité voici un an comme un laquais par Emmanuel Macron, qui a en revanche les yeux de Chimène pour  un vulgaire et intrigant garde du corps, l’accusant « d’avoir été déloyal dans sa communication et d’avoir mis en scène sa  démission ».

    Considéré par le même Castaner comme un « détail » (sic), ce scandale d’Etat montre en fait, comme l’explique sur le site Boulevard Voltaire le politologue Guillaume Bernard,  « la rencontre et la protection réciproque des élites mondialisées et de l’immigration, l’une et l’autre étant incapables de maîtriser leurs pulsions ».

    Le drôle de jeu de Washington

    Ce phénomène n’est cependant pas nouveau. Il est de bon ton de dire que la Seine-Saint Denis, par exemple, est le parent pauvre de l’Ile-de-France et n’a que ses yeux pour pleurer. Il faut se rappeler cependant que ce département est, depuis des années, le chouchou de l’ambassade des Etats-Unis qui, depuis le 11 septembre 2001, ont orienté leur stratégie d’influence en direction des  leaders musulmans des pays occidentaux. Une démarche que les deux mandats de Barack Obama ont encouragée. Leur volonté, comme le disait Laura Berg, attachée culturelle de l’ambassade en 2010, est « d’identifier les futurs leaders français, ceux qui pourront émerger, ceux qui pourront prendre des responsabilités ». L’ambassade a ainsi constitué un véritable réseau et de nombreux relais afin d’identifier les élites des quartiers et des minorités ethniques. Les sujets les plus doués bénéficient de séjours de plusieurs semaines outre Atlantique et deviennent ainsi les ambassadeurs de ce melting-pot racial que les élites mondialisées veulent absolument vendre à l’Europe et dont l’équipe des Bleus est le modèle absolu. Rokhaya Diallo, la féministe noire qui veut « en finir avec la  France blanche et chrétienne »  a ainsi été du voyage et s’est félicitée, à son retour, d’avoir « été identifiée comme un leader potentiel ». On a vu en 2010 l’acteur Silvester Stallone faire une visite remarquée dans le département, accompagné de l’ambassadeur Charles Rivkin, venu faire son marché de futurs contacts politiques, pour la plus grande joie à l’époque, de  l’islamo-humoriste Yassine Belatar qui se félicitait que les Etats-Unis, eux, « mettent tout le monde sur le même pied ». Certes, Rivkin est parti et son successeur est depuis 2017 la trumpiste Jamie Mac Court, mais la politique de l’ambassade, elle, n’a pas changé.

    De mauvais choix

    « Jusqu’à 18 ans, s’il y avait eu une guerre entre le Sénégal et la France, j’aurais choisi le Sénégal. Et depuis je ne sais pas ». Ainsi s’exprimait, en 2007 dans son livre Noirs de France, les Nouveaux Neg’marrons,  Rama Yade  alors sénégalaise avant d’être adoubée par Sarkozy et, toue fraîche naturalisée, de devenir secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme. Ses démêlés avec la justice en font une habituée des prétoires… et des condamnations pour diffamation, aussi bien envers l’ancien maire de Colombes Philippe Sarre ou l’ancien député LR Manuel Aeschlimann qu’envers Marine Le Pen  et son père qu’elle avait copieusement injuriés sur son blog.  Sa collègue Fadela Amara, l’égérie de Ni putes ni soumises avait l’habitude de prêter son logement de fonction aux membres de sa famille et a longtemps refusé de libérer le logement HLM qu’elle occupait dans le XIIIème arrondissement.

    Toujours du côté des ministres de la diversité recrutés par Sarkozy, signalons pour  Rachida Dati que des doutes subsistent sur l’authenticité de ses diplômes, que ses liens avec le Qatar ont suscité  de nombreuses interrogations comme d’ailleurs ses relations avec le Groupe Engie dont elle a défendu, au Parlement européen, les intérêts avec une telle vigueur qu’elle a fait l’objet d’une enquête de la part de Bruxelles.

    Pour sa part, Yamina Benguigui, proche de Laurent Fabius et ex-ministre de la Francophonie jusqu’en 2014, est condamnée en appel en 2016 à un an d’inéligibilité  pour des omissions dans ses déclarations de patrimoine  et suspendue pour deux ans des ordres de la Légion d’honneur et du Mérite. En novembre 2017, elle est définitivement condamnée en cassation et démissionne de son mandat du Conseil de Paris.

    La situation n’est guère meilleure du côté  de leurs collègues masculins. Kader Arif, ancien secrétaire d’Etat de François Hollande aux Anciens Combattants et proche de Lionel Jospin qu’il avait charmé quand ce dernier battait la campagne à Cintegabelle, a été obligé de démissionner pour une sombre affaire de favoritisme  dans l’attribution de marchés publics en  faveur de la société de communication d’Aïssa Arif, son frère.  Pour finir, signalons que Faouzi Lamdaoui, ancien chef de cabinet de François Hollande dans sa course à la présidentielle puis promu Conseiller à l’égalité des chances à l’Elysée, serait impliqué, avec deux commissaires de police, dans un affaire de divulgations de données confidentielles et de violation du secret professionnel de la police. Il aurait abusé de sa position pour tenter de décrédibiliser un de ses compatriotes qu’il aurait employé comme chauffeur et qui était devenu son ennemi juré.  Depuis 2015, il pantoufle chez Véolia comme patron des relations institutionnelles pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Le changement socio-démographique voulu par les Américains est en marche et Benhalya-Benalla en est le symbole. Pour le malheur — et le déshonneur — de notre pays.

    Françoise Monestier 31/07/2018

    Source : Présent

    Crédit photo : David Monniaux [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/benalla-diallo-belatar-cites-pouvoir/

  • Tommy Robinson au pays du viol de masse

    Au nom du vivre-ensemble, l’Angleterre embastille ceux qui ceux dénoncent les viols de masse commis par des gangs de pakistanais envoyé en prison moins d’un jour après son arrestation, Tommy Robinson, que l’on soit d’accord ou pas avec ses prises de position, est devenu en Europe un symbole de la liberté d’expression bafouée. Il est en danger de mort.

    L’affaire Tommy Robinson nous en dit beaucoup sur le soft power totalitaire qui sévit au Royaume-Uni, mais aussi en France. Si vous n'êtes pas féru de réseaux sociaux, vous êtes peut-être passé à côté d'un scandale digne de feu l'URSS Tommy Robinson, c'est ce militant britannique anti-islamisation, qui a été arrêté et condamné le 25 mai dernier pour avoir filmé en direct les prévenus, devant le palais de justice de Leeds, où se tenait l'un des nombreux procès de gangs de violeurs. Motif ? « Outrage à la Cour ».

    Tout dans cette affaire interpelle, à commencer par ce motif étrange comment un quidam dans la rue peut-il outrager la Cour ? Celle-ci avait décidé d'un black-out médiatique total sur l'affaire, officiellement pour préserver la neutralité des débats, mais plutôt pour protéger le vivre-Ensemble. En cause, Telford et Rotherham, deux villes qui sont la honte du Royaume-Uni pendant près de 30 ans, des gangs de Pakistanais ont violé en réunion un millier de mineures, principalement Blanches, parfois Sikhs. Une survivante de Rotherham témoigne « Ils m’appelaient "pute blanche" Parce que j'étais non-musulmane, je méritais d'être punie. » Si l’affaire a duré aussi longtemps, c'est que police, services sociaux, justice et médias l’ont étouffée, par crainte de passer pour « racistes ».

    C'est donc de ce « vivre-Ensemble » particulièrement dévoyé que voulait témoigner Tommy Robinson. Fondateur de l'English Défense League, ex-hooligan, il s'est reconverti depuis 2013 dans le journalisme citoyen, téléphone portable au poing, sans peur du coup de poing, ce qui lui a déjà valu des peines de prison avec sursis pour avoir filmé sur les marches d'autres tribunaux, comme le font tous les journalistes. Pourtant, ce 25 mai il était seulement sur le trottoir, pas à l'intérieur du Prétoire cette discrétion citoyenne n’a pas empêché son arrestation, et sa condamnation à 13 mois ferme le jour même, dans des conditions kafkaïennes procès bâclé en trois heures, son avocat ayant été préalablement éconduit et remplacé par un commis d'office.

    Kafka chez les Rosbeefs

    Le juge a même admis publiquement n'avoir que très brièvement regardé la vidéo de Robinson, lequel ne faisait que répéter des infos publiques, qui ne pouvaient donc influencer le jury. Il s’est aussi moqué des risques pour la vie de Tommy Robinson que lui faisait courir son emprisonnement dans un établissement à forte population pakistanaise.

    Et puis son arrestation et son procès ont fait eux-mêmes l'objet d'un « gag order », une ordonnance de bâillonnement. Pendant quatre jours, la presse anglaise n'a pas eu le droit de mentionner l’affaire et les médias qui avaient déjà publié des papiers les ont aussitôt censurés. Et en France ? Il faut croire que le droit britannique jouit de l’extra-territorialité, puisque seule une poignée de sites Internet ont évoqué l'affaire pendant cette période.

    Pourtant, grâce aux réseaux sociaux, la mobilisation en faveur du militant sera impressionnante la pétition lancée en sa faveur en Anglais, puis en 6 autres langues, recueille à ce jour plus de 600 000 signatures. Dès le lendemain de son arrestation, une première manif de soutien défilait dans les rues de Londres. Elles se succèdent depuis et celle du 9 juin aurait rassemblé 25 000 personnes. Le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a apporté son soutien au militant et Donald Trump Jr., le fils de l'autre, s’est inquiété de son arrestation.

    À Paris, ce ne seront que quelques centaines de manifestants qui ont soutenu Robinson le 4 juin dernier, à l’appel de personnalités d'extrême-droite. La presse finira par un peu l'évoquer, de manière neutre pour Valeurs Actuelles ou Libé dans un article de « désintox », et plus abjecte pour L'Obs qui a osé titrer « le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère » Comme si le vrai problème n'était pas d'abord que le silence sur les viols de Telford fasse le miel de la gauchosphère, mais surtout que le pays de l’Habeas Corpus et du Free Speech Corner embastille ce qu'il n est pas exagéré d'appeler un dissident.

    Richard Dalleau monde&vie 21 juin 2018

  • La dictature en marche : des dizaines de comptes Twitter suspendus cette nuit (Add.)

    Si vous êtes dans le même cas, faites-vous connaître dans les commentaires de ce post.

    • Karim Ouchikh, avocat, président du SIEL, Conseiller Régional Île-de-Fr, Conseiller municipal de Gonesse.
    • Jean Lahire, rédacteur au Salon beige.
    • Les r

     Add. : Le JDD tente une explication. Bizarrement, il ne recense que des réactions à droite. La gauche et la Macronie ont-elles été épargnées par cette purge objective de Twitter?

    Lahire

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  • A Grande-Synthe, c’est à nouveau la «jungle

    Par Olivier Caremelle*

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    Depuis 2015, et malgré la création par la mairie d’un camp humanitaire, détruit accidentellement, le problème de l’accueil des migrants non géré par l’Etat, reste entier.

    Un étudiant de Sciences-Po Lille, lors d’un débat il y a peu, me demandait naïvement : «Comment êtes-vous entré dans l’humanitaire ?» Ma réponse fut aussi claire et limpide que possible : «C’est l’humanitaire qui nous est tombé dessus !» Ce fut un choc. Brutal. Sans retour.  Ce 17 août 2015, mon téléphone sonne beaucoup. Je rentre de vacances. En forme, prêt pour la rentrée politique. Le nombre de migrants a fortement augmenté pendant mes semaines de congés. Ils seraient, ce 17 août, 170. Ils seront plus de 2 800 fin décembre, dont une majorité de Syriens.

    Cela conduira à la décision de Damien Carême de construire, avec Médecins sans frontières (MSF), un camp humanitaire, contre l’avis du gouvernement de l’époque. Ni Manuel Valls ni Bernard Cazeneuve n’ont apprécié. Ce dernier aura pourtant quelques mois plus tard l’intelligence de changer de pied et de proposer au maire de financer le fonctionnement du camp humanitaire. Ce camp, Damien ne l’a pas bâti pour lui. Ni pour se faire plaisir, ni pour se faire connaître. Il l’a souhaité pour toutes celles et ceux qui survivaient dans le camp de la honte, dans la «jungle» du Basroch.

    J’ai encore dans ma tête le poids des images et, faut-il le dire, des odeurs mêlées. Celles du bois brûlé et des conditions sanitaires catastrophiques. Personne n’est mort malgré les risques immenses de cet hiver neigeux. Petit miracle. Qui aurait été responsable ? Le camp a ouvert ses portes le 7 mars 2016. Il est parti en fumée dans la terrible nuit du 10 avril 2017. Je suis averti de l’incendie et m’y rends pour rejoindre le préfet de région, Michel Lalande. Au loin, sur l’autoroute, je devine les lueurs du feu sans m’imaginer le chaos du brasier. En entrant sur le camp en feu, j’entends d’abord les bruits de ceux qui continuent à se battre, Afghans contre Kurdes, et des forces de l’ordre qui se mobilisent pour rétablir le calme. En m’enfonçant dans le camp, au téléphone avec Damien, l’émotion m’étreint je l’avoue. Tous nos efforts sont réduits à néant. Il nous faudra plusieurs semaines pour l’accepter. Au petit matin, le camp est parti en fumée. Paysage lunaire. Depuis cette date et malgré nos efforts collectifs, avec l’Etat, les associations, les services municipaux, notre actualité, tous les jours, reste celle des exilés. Les filières sont là, bien installées. Les exilés continuent d’arriver via l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique ou encore Paris. La question de l’accueil nous taraude. Beaucoup moins le ministre de l’Intérieur, qui nous reçoit ce 18 septembre 2017. L’accueil est glacial. Le ministre s’emporte, avec déraison. Militant politique depuis plus de vingt ans et élu local, j’ai souvent croisé la route de ministres ou de personnalités. Gérard Collomb est à côté du sujet et fait des amalgames insoutenables. Inadmissibles. Nous sommes abasourdis. Alors qu’il refuse à Damien Carême toute solution locale, je finis par lui demander s’il veut créer une ligne de démarcation pour le littoral. La réponse sera claire et franche : «Oui !» A la sortie de l’entretien, nous convenons avec Damien Carême de ne rien dire à la presse. Qui nous aurait crus ? J’apprendrai quelques semaines  plus tard par le sous-préfet de Dunkerque que le nouveau traité de Sandhurst interdit toute implantation de centres d’accueil et d’orientation (CAO) de Calais à Dunkerque, condition pour que l’Angleterre finance les dispositifs de sécurisation, côté français !

    Le 19 septembre, je rejoins le préfet de région à Grande-Synthe pour une nouvelle mise à l’abri. Ce jour-là, le préfet avait plus de 450 places à sa disposition. Il dut arrêter les opérations avant son terme, victime de «son succès» auprès des exilés, dont plus de 600 étaient présents ce jour sur le site du Puythouck. Les mois qui suivirent furent difficiles. Pour nous. Pour les associations. Pour l’Etat. Pour les exilés en premier lieu. Au jeu du chat et de la souris, les personnes qui arrivent à Grande-Synthe n’ont qu’une idée : passer en Angleterre. Elles n’ont que faire de rejoindre des CAO, des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), des accueils temporaires, service de l’asile (AT-SA), des program- mes d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (Prahda), des centres d’hébergement d’urgence migrants (CHUM) et autres dispositifs. Qui s’y retrouve d’ailleurs ? Malgré l’augmentation du nombre de places, celles-ci sont insuffisantes. Il est vrai que la loi asile et immigration a, entre-temps, été votée. Que réglera-t-elle ? Une seule constante pour nous. Nous empêchant d’offrir localement à Calais ou à Grande-Synthe une première réponse d’urgence, l’Etat se condamne à des campements sauvages et à des «jungles». Le responsable du Haut Commissariat aux réfugiés en France me le dit un jour, visitant avec moi le camp de la Linière. «Chez nous [en Allemagne], ceci serait impossible, et encore moins des “jungles” !» Nous sommes aujourd’hui le 24 juillet 2018. A ce jour et à cette heure, près de 500 personnes survivent dans des sous-bois, à deux pas de l’ancien camp humanitaire que nous avions construit.

    (*) Olivier Caremelle est le directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe depuis près de trois ans, il est en première ligne pour «suivre» l’actualité migratoire.

    (source, Libération 31/07/2018)

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